Samedi dernier, avec Véro bis et sa fille, nous avons donc visité l’exposition Nadar au château de Tours. Je vous ai déjà montré d’autres photographies du château à l’occasion des précédentes expositions sur Yves Elléouët et et de la fondation des Treilles.
L’exposition actuelle, intitulée Nadar, la norme et le caprice, est une production du Musée du jeu de paume hors-les-murs, et présentée jusqu’au 7 novembre 2010. Entrée à 3 euros pour le plein tarif (alors que souvent, les expositions sont gratuites dans ce lieu).
Vous y verrez les premiers portraits du père, Félix Tournachon dit Nadar (1820 – 1910), avec des temps de pause importants, les plus grands hommes (et rares femmes) du milieu du 19e siècle, artistes, écrivains, etc. Puis c’est le tour, dans les années 1880, du développement de l’atelier par son fils Paul Nadar (1856 – 1939), l’évolution de la technique photographique permet des temps de pause plus courts, il diversifie l’atelier et fait de nombreuses photographies d’artistes, notamment d’acteurs et d’actrices, dans leur milieu de travail, au grand damne de son père.
Alors que le débat sur la retouche de photographies fait rage au festival Carrefour pour l’image de Montpellier, je vous invite à lire le petit journal de l’exposition en ligne et en particulier la page 7. Toutes les photographies de l’atelier étaient retouchées sur la plaque de verre, pour enlever les imperfections, mais aussi gommer des rides ou autre. Sur la photographie de la page 7, un technicien dépassait dans la zone qui sera tirée (la partie centrale de l’image, les tirages étaient aussi recadrés, bien sûr)… Son bras a donc été supprimé… par Nadar lui-même, je précise a posteriori, ou plutôt par des artistes qu’il payait fort cher pour effectuer ce travail de retouche. La retouche a toujours fait partie du travail du photographe, comme les modifications au tirage…
L’exposition est composée de 200 tirages extraits du fonds Nadar conservé à la médiathèque du patrimoine du ministère de la culture. Ce fonds a été entièrement numérisé et est disponible en ligne avec presque 25500 clichés… Je vous ai fais une interrogation préliminaire dans la base de données Mémoire, pas toujours facile pour les non-initiés, à retrouver ici, ensuite, vous pouvez cliquer sur « affiner la recherche » pour essayer de mettre d’autres mots-clefs, ou simplement naviguer par la liste de liens en bas…
Sinon, le château présente aussi une exposition d’un artiste contemporain, Norbert Pagé (dont la dernière toile de 2010 n’est même pas complètement sèche et dégage encore un discrète odeur de térébenthine). Je n’ai pas trop accroché… et dépêchez-vous si vous voulez la voir, elle se termine demain dimanche 29 août 2010.
À l’occasion de mon
L’imposant balcon du premier étage est soutenu au rez-de-chaussée par
Voici le premier à gauche…
… le suivant…
… le troisième…
… et celui le plus à droite.
Chacun de ces atlantes porte la signature L. Sicard sur le support sous le buste, à gauche pour les deux les plus à gauche et à droite pour les deux plus à droite.Je vous reparlerai de cet artiste pour le buste du poète
Samedi, je suis donc allée à Tours, un très beau temps, j’ai complété les photographies prises avant mon
En plus d’un kit d’embellissement de scrap et d’une carte à publicité (il faudra que je vous montre la boîte où je les range…), une très jolie broderie, j’ai oublié de lui demander la référence de la grille (sa réponse : « c’est un vieux modele Lizzie Kate ») et des fils… Friendship begins with kindness, quoi de plus vrai, surtout autour d’un thé… (enfin, sur la toile, samedi, c’était des boissons fraîches). Pour la finition, j’ai déjà ma petite idée…
Enfin, une grille avec la toile et le fil, une miniature à broder en un fil de soie sur un fil, Mon jardin de chez
Je suis donc allée récemment à Tours pour un stage de mosaïque. Le rendez-vous était à 14h, mais je suis partie le matin, notamment pour aller visiter le musée du compagnonnage que je ne connaissais pas. Vous pouvez vous en faire une idée sur le
Pour la route, je vous mets une carte postale ancienne où il a a encore de nombreux bâtiments dans ce qui était l’ancien cloître de Saint-Julien. Au fond, la salle capitulaire surmontée du dortoir des moines.
Dernière étape à Tours (liens en bas de l’article) pour cette fois-ci, mon excursion d’une journée mi novembre 2009. La semaine prochaine, je vous emmène en Dordogne, j’ai pris des photos que je ne vous ai pas montrées en septembre.
Et je prendrai aussi des détails de ces maisons à pan de bois, qui datent pour certaines du 15e siècle et portent un riche décor sculpté, ce qui me change un peu des maisons à pan de bois de
La collégiale Saint-Pierre-le-Puellier est importante dans l’histoire de Tours. Elle sut fondée en 512 par Clotilde, la femme de Clovis, dans un quartier urbanisé depuis l’époque romaine. Il reste peu de vestiges de l’église et du cloître. Ce fut d’abord un couvent de femme, érigé en collégiale en 1073, mais l’église devient paroissiale (ouverte aux fidèles, à la population du quartier, pour faire simple) dès la reconstruction de la deuxième moitié du 12e siècle.
Lors d’une fouille de l’îlot voisin, une réserve archéologique a été créée. Des panneaux ont été posés, l’un pour expliquer le quartier…
Ici comme à
Après
Ici et là, quelques blocs sculptés, comme cette sirène oiseau qui tire sur le dragon (à cause de la queue de serpent)…
Pénétrons dans le cloître, situé au nord de l’église. Au milieu trône un immense pressoir. les anciens bâtiments de l’abbaye accueillent deux musées : le musée des vins de Touraine dans l’ancien cellier du 13e siècle, et le musée du musée du compagnonnage dans l’ancien dortoir. Je n’y suis pas retournée lors de ma visite d’une journée à l’automne, j’irai peut-être une prochaine fois… Vous trouverez les informations pratiques sur le
Du côté est de la cour, l’ancienne salle capitulaire, que l’on voit au fond de cette photographie, accueille des expositions.
… et du chevet plat.
Après
La cathédrale actuelle a été construit principalement entre le 13e et le 16e siècle. Elle fait suite à un premier édifice construit en bordure du rempart du bas Empire romain, fondée par (saint) Lidoire, évêque de Tours de 337 à 371 et prédécesseur de (saint) Martin. Incendiée en 561, elle est restaurée par Grégoire de Tours et dédicacée en 590 ; elle porte alors le vocable de saint Maurice. Une cathédrale romane lui succéda au 12e siècle, comme dans beaucoup de grandes villes médiévales, mais elle connut une brève existence. Gravement endommagée par un incendie en 1166 lors des luttes entre Louis VII de France et Henri II d’Angleterre (également comte d’Anjou), elle est détruite (sauf les deux premières travées de la nef) et progressivement remplacée par la cathédrale telle qu’on la voit aujourd’hui. Cette réutilisation partielle de l’édifice antérieur explique la plus faible largeur de la nef par rapport au chœur, et la forme très trapézoïdale de la croisée du transept. Les travaux de reconstruction commencent par les tours dès les années 1170 (mais celles que l’on voit aujourd’hui ont été reconstruites au 16e siècle, sauf la base qui date donc du dernier quart du 12e siècle). Puis vient le tout du chœur, élément le plus important pour la liturgie, entre 1236 à 1279. Les travaux se poursuivent par la nef, les bas-côtés, les chapelles, puis la reconstruction des tours. Au milieu du 14e siècle (en 1356), elle prend le nom de saint Gatien, premier évêque de Tours. À l’intérieur, ne pas rater les vitraux (oups, les verrières, pour les puristes), le tombeau des enfants de Charles VIII et d’Anne de Bretagne (initialement, ce tombeau se trouvait dans la basilique Saint-Martin et a été déplacé en 1815 dans la cathédrale) et le grand orgue daté du début du 16e siècle.
Sur le côté nord de la cathédrale se trouve le cloître des chanoines. Pour la visite, placée sous la responsabilité du
En sortant du cloître, n’oubliez pas d’admirer à nouveau les tours de la cathédrale.
Après Chaumont, je reste le samedi en région Centre, pas très loin, à Tours… Je vous ai déjà parlé des
Et avant de sortir, si vous ne connaissez pas les collections permanentes du muséum de Tours, montez les voir à l’étage…
Il y a une dizaine de jours, j’ai fait un marathon d’expositions à
Ce n’est pas un très grande exposition en nombre de pièces présentées, mais elle est très importante par leur qualité… Peinture (vous ne pourrez pas être insensible à la Loire endormie…), collages, sculpture, livres, correspondance, photographies, à découvrir, vraiment. Vous pouvez en avoir un aperçu sur cette page, ou mieux encore dans le dossier de presse. En sortant de l’exposition, n’oubliez pas de visiter le reste du musée… Mes préférés ? Les travaux préparatoires à la Aux cracheurs, aux drôles, au génie, la
Le château de Tours organise depuis plusieurs années des expositions gratuites d’art contemporain, après avoir accueilli un aquarium jusqu’au début des années 2000. La plus fameuse exposition que j’y ai vue était celle de Buren, qui avait monté un grand cube qui dépassait de la façade…
Tout en haut, il y a une exposition sur Yves Elleouët (1932-1975), le gendre d’André Breton, puisqu’il a épousé Aube Breton en 1956. L’exposition avait d’abord été présentée au musée des Beaux-Arts de Quimper au cours de l’été 2009, leur dossier de presse est très bien fait et vous permettra de découvrir l’exposition si vous ne pouvez y aller avant le 10 Janvier 2010. Allez aussi voir ce site consacré à
Le premier et le deuxième étages accueillent des