Archives par étiquette : famille

Le retour à la terre t. 5, les révolutions, de Ferri et Larcenet

Couverture du tome 5 du retour à la terre (les révolutions) de Ferri et Larcenet pioche-en-bib.jpgJe cherchais d’autres BD de Manu Larcenet. Je poursuis la lecture de la série du Retour à la terre, emprunté à la médiathèque.

Le livre : Le retour à la terre, tome 5, les révolutions, de Jean-Yves Ferri (scénario), Manu Larcenet (dessin), Brigitte Findakly (couleurs), collection Poisson Pilote, éditions Dargaud, 45 planches, 2008, ISBN 978-2-205-06235-9.

L’histoire : Mariette a repris ses études à la fac et s’absente souvent. Manu garde la petite Capucine. Il reste angoissé, le couple semble menacé. À la campagne, les élections municipales approchent dans une ambiance tendue.

Mon avis : décidément, j’ai préféré la série le combat ordinaire au Le retour à la terre, qui toutes les deux surfent sur la même vague. Le format des histoires courtes d’une demi-page, qui rebondissent de l’une à l’autre, ne doit pas trop me convenir. Quelques histoires bien vues, comme celles qui tournent autour de la chatière, mais pas du tout aux cauchemars récurrents.

Pour aller plus loin : voir le site de Manu Larcenet.

Pour comparer les deux séries très proches (je préfère la première) :

Le combat ordinaire (Manu Larcenet seul)

Le retour à la terre (Ferri et Larcenet)

Logo du classement BD de Yaneck Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Le retour à la terre t. 4, le déluge, de Ferri et Larcenet

couverture du tome 4 du retour à la terre, le déluge, de Ferri et Larcenet pioche-en-bib.jpgJe cherchais d’autres BD de Manu Larcenet. Je poursuis la lecture de la série du Retour à la terre, emprunté à la médiathèque.

Le livre : Le retour à la terre, tome 4, le déluge, de Jean-Yves Ferri (scénario), Manu Larcenet (dessin), Brigitte Findakly (couleurs), collection Poisson Pilote, éditions Dargaud, 46 planches, 2006, ISBN 978-2-205-05814-2.

L’histoire : Manu et Mariette ont maintenant une petite fille, Capucine. Manu reste angoissé, surtout qu’il n’a pas trop compris le « mode d’emploi » d’un bébé. Après l’hiver rude des Ravenelles (t. 1), voici la pluie diluvienne… et toujours les soucis de la vie quotidienne, les angoisses par rapport à la vie commune avec Mariette, les voisins, dont Mme Mortemont.

Mon avis : c’est bizarre, entre la série le combat ordinaire et Le retour à la terre il y a des redondances importantes, même dans le graphisme… Le retour à la terre est sans doute plus autobiographique ne serait-ce que par l’identification du héros au prénom et presque au nom du dessinateur (Manu Larssinet, avec l’accent de la campagne), et Ferri, qui a re-scénarisé apparemment la première série, apparaît aussi, mais franchement, je ne vois pas trop pourquoi lire les deux séries, et je préfère la première, avec une histoire plus suivie et non hachée en histoires d’une demi-planche comme ici. Bon, j’ai quand même bien aimé les scènes autour de la création du blog et celles de la rencontre avec l’éditeur, en présence de la voisine qui a tenu à l’accompagner (au départ pour voir un neveu, absent).

Pour aller plus loin : voir le site de Manu Larcenet.

Pour comparer les deux séries très proches (je préfère la première) :

Le combat ordinaire (Manu Larcenet seul)

Le retour à la terre (Ferri et Larcenet)

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La promesse de l’aube de Romain Gary

Couverture de légendes du je, de Gary et Ajar Je poursuis la lecture des légendes du je, sélection de romans de Romain Gary/Émile Ajar (liste ci-dessous).

Je l’ai lu dans le cadre des coups de cœur de la blogosphère, défi organisé par Theoma (voir en bas de l’article).

Le livre : La promesse de l’aube de Romain Gary. Première édition en 1960. Je l’ai lu dans Romain Gary, Émile Ajar, Légendes du Je, récits, romans, collection Quarto, éditions Gallimard, 2009, 1428 pages (pages 267-540), ISBN 978-2070121861.

L’histoire : à Vilnius après 1914, en Californie en 1960, à Varsovie dans les années 1920, à Nice dans les années 1930, à Paris en fac de droit en 1935-1938, à Salon-de-Provence en 1938-1939, en Afrique du Nord et en Europe avec la résistance de 1939 à 1945… Alors qu’il est consul général de France à Los Angelès, il se rappelle son passé, son enfance, sa jeunesse, la résistance, mais surtout sa mère, juive non pratiquante, l’absence du père, la relation de plus en plus fusionnelle avec sa mère, qui voit en lui un futur ambassadeur dès son enfance… Sa vie pauvre à Varsovie, où sa mère est modiste, à la tête d’un atelier de confection de chapeaux. La grave maladie de Roman, qui l’entraîne à l’amener en convalescence sur la Côte-d’Azur. Le retour à Varsovie, la crise de 1929, qui provoque la faillite. L’installation à Nice, les débuts difficile, puis l’esprit d’entreprise de sa mère qui prend le dessus, elle ouvre une pension de famille, mais tombe à son tour malade (diabétique)… Le départ à la guerre, puis l’entrée dans la résistance dès juin 1940, en culpabilisant de laisser sa mère malade à Nice.

Mon avis : un livre fort… un récit autobiographique… réécrit et romancé (notamment pour ce qui concerne la place du père et la minimisation de son rôle dans la résistance, rejointe dès les premiers jours de manière rocambolesque, tentative de vol d’avion comprise). Surtout un portrait de mère hyper-possessive et étouffante. Un passage est cité dans La tête en friche de Jean Becker (je venais de terminer le livre quand j’ai vu le film). Un livre à lire absolument dans le contexte actuel de xénophobie, de haine des autres et de retrait de nationalité française… En 1938, Roman Kacew (futur Romain Gary, son nom de résistance adopté à l’état civil à la restauration), polonais né à Vilnius, a suivi la préparation militaire supérieure. Mais contrairement à ses camarades, il n’est pas intégré, à l’issue des classes, comme officier. Il apprendra plus tard que c’est parce qu’il a été naturalisé trois ans avant qu’il a été mis sur la touche, pas pour ses capacités. Nationalité à deux vitesses… Et le régime de Vichy ôtera la nationalité française à tous ceux qui avaient été naturalisés dans les 15 dernières années, afin de pouvoir déporter plus de juifs (dont une bonne partie de la famille paternelle et maternelle de Gary) et de tziganes! Alors, attention aux tentations populistes, cela est en train de revenir dans la tête de nos gouvernants!

Les titres du volume :

Logo des coups de coeur de la blogosphère Je l’ai lu dans le cadre des coups de cœur de la blogosphère, challenge organisé par Theoma dont je regroupe mes articles sur cette page. Il était recommandé par Praline.

Le retour à la terre t. 3, Le vaste monde, de Ferri et Larcenet

Couverture du retour à la terre, tome 3, de Ferri et Larcenet pioche-en-bib.jpgJe cherchais d’autres BD de Manu Larcenet. Je poursuis la lecture de la série du Retour à la terre, emprunté à la médiathèque.

Le livre : Le retour à la terre, tome 3, Le vaste monde, de Jean-Yves Ferri (scénario), Manu Larcenet (dessin), Brigitte Findakly (couleurs), collection Poisson Pilote, éditions Dargaud, 46 planches, 2005, ISBN 978-2-205-05625-5.

L’histoire : Mariette et Manu vivent toujours à la campagne, aux Ravennelles. Mariette est enfin enceinte, Manu a fini par accepter d’être père, mais il angoisse toujours. Le dialogue du couple semble se réduire à la lecture parallèle d’un manuel genre comment accueillir votre enfant. Des semaines à l’avance, tout est près pour partir à la maternité. Finalement, pour se détendre, Manu part à un festival de BD dans un obscur village et remporte un prix… L’accouchement se passera-t-il bien ?

Mon avis : si quelques gags sont bien vus, cela manque de profondeur avec ces histoires courtes d’une demi-page qui s’enchainent. Ainsi, la vieille voisine, Mme Mortemont, dont on apprend qu’elle fut une résistante et une sage-femme (utile quand un village est envahi par la neige et qu’un bébé décide d’arriver quand même…). Mais j’ai préféré l’autre série, rédigée par le seul Larcenet, le combat ordinaire, sur le même sujet.

Pour aller plus loin : voir le site de Manu Larcenet.

Pour comparer les deux séries très proches (je préfère la première) :

Le combat ordinaire (Manu Larcenet seul)

Le retour à la terre (Ferri et Larcenet)

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Le retour à la terre t. 2, Les projets, de Ferri et Larcenet

Couverture du tome 2 du retour à la terre de Ferri et Larcenet pioche-en-bib.jpgJe cherchais d’autres BD de Manu Larcenet. Je poursuis la lecture de la série du Retour à la terre, emprunté à la médiathèque.

Le livre : Le retour à la terre, tome 2, Les projets, de Jean-Yves Ferri (scénario), Manu Larcenet (dessin), Brigitte Findakly (couleurs), collection Poisson Pilote, éditions Dargaud, 45 planches, 2003, ISBN 978-2-205-05476-7.

L’histoire : Mariette et Manu vivent toujours à la campagne, aux Ravennelles, dans les cartons toujours pas rangés depuis leur déménagement. Manu veut un potager, il exulte au premier radis, se demande comment son voisin a de superbes légumes (jusqu’à ce qu’il le voit arroser son jardin de produits chimiques). Mariette souhaite avoir un bébé, Manu a peur de s’engager et fui ses futures responsabilités.

Mon avis : je préfère la série le combat ordinaire au retour à la terre, le premier avec une histoire qui file tout au long de l’album et le second, avec des histoires courtes d’une demi-page, qui rebondissent de l’une à l’autre. Car c’est à peu près la même histoire, dessinée par Larcenet, scénarisée par lui pour la première, par son ami Ferri pour la seconde. Par ce format genre gags autonomes pour pages détentes de la presse quotidienne régionale, le récit a moins de profondeur. Certes, certains passages sont bien vus, mais il y a un petit quelque chose qui ne me convient pas.

Pour aller plus loin : voir le site de Manu Larcenet.

Pour comparer les deux séries très proches (je préfère la première) :

Le combat ordinaire (Manu Larcenet seul)

Le retour à la terre (Ferri et Larcenet)

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La tête en friche de Jean Becker

Affiche du film la tête en firche de Jean Becker Cela faisait des mois (depuis mars…) que je n’étais pas allée au cinéma… Moi qui y vais d’habitude une ou deux fois par mois, voire plus, je ne sais pas comment cela s’est fait… Il faut dire que plus on y va, plus on voit de présentations et on a envie d’y retourner… Les vacances ont été l’occasion de voir avec mon père un film sorti depuis des semaines (juste deux mois en fait)… que j’avais envie de voir, mais qui ne passait déjà plus à Poitiers quand je suis partie en vacances.

Le film : La tête en friche de Jean Becker, avec notamment Gérard Depardieu et Gisèle Casadesus.

L’histoire : dans une petite ville (le film a été en grande partie tourné à Pons, en Charente-Maritime, que je vous ferai visiter à l’occasion…), Germain (Gérard Depardieu), la cinquantaine, vit de petits boulots (homme à tout faire ce qui nécessite une bonne dose de débrouillardise) et sinon, passe son temps au bistrot ou dans un square où il observe les pigeons. Petit, à l’école, ses camarades et son instituteur se moquaient de lui, c’est la même chose aujourd’hui pour ses copains de bistrot. Sa mère ne l’a pas voulu, il est le fruit d’une brève aventure un soir de 14 juillet. Il sait à peine lire, faute d’avoir pratiqué depuis l’école qu’il a quitté tôt. Un jour, dans le square, il rencontre une vielle dame, Margueritte avec deux t (Gisèle Casadesus), qui va lui faire peu à peu découvrir le plaisir de la lecture en lui lisant des livres…

Mon avis : sublime! Gisèle Casadesus, 96 ans, est magnifique, et Gérard Depardieu, que je n’ai pas beaucoup apprécié ces dernières années, absolument génial dans ce rôle qui lui va très bien. La découverte par Germain de La peste de Camus est un grand moment ! Comme l’incompréhension de Germain au « Guide Maupassant »… ainsi qu’il l’entend, faute de connaître l’auteur classique… Je sais bien qu’il ne passe presque plus, mais si vous avez l’occasion de le voir, foncez! Il sera de toute façon déjà bientôt disponible en DVD!

Melmoth, Mary Shilling, de Marc Rénier et Rodolphe

Couverture du tome 2 de Melmoth, de Rodolphe et Marc-Renier pioche-en-bib.jpgJe poursuis la série Melmoth, après sur la route de Londres, voici Mary Shiling, toujours trouvé dans les bacs de bandes dessinées de la médiathèque.

Le livre : Melmoth, tome 2 : Mary Shilling, de Rodolphe (scénario) et Marc Renier (dessin), Marie-Noëlle Bastin (couleurs), éditions Dargaud, 46 planches, 1993, ISBN 978-2871290704.

L’histoire : à Londres, au début du 19e siècle. Sébastien Melmoth, orphelin, et son ami, l’ancien apprentis voleur, ont été recueillis par le notaire, qui, à la veille de sa mort, leur lègue ses biens et les a inscrit au collège. Pas question d’y aller pour Sébastien, il a un très mauvais souvenir de son précédent pensionnat. Il décide de prendre la route du nord pour essayer de retrouver un vieil oncle. En cours de route, dans une auberge, il est détroussé. L’aubergiste accepte de le prendre sous son aile et de lui donner un emploi avant de reprendre sa route. Il faut dire qu’il a vu Sébastien prendre la défense d’une pauvre femme, Marie Shilling, devenue à moitié folle après le suicide de son mari et la mort de son fils en bas âge. Un jour, l’aubergiste trouve le voleur des bourses dans son établissement, c’est son autre serveur. Mais celui-ci l’assassine. Sébastien découvre le corps, tout risque de l’accuser, il prend la fuite…

Mon avis : un peu le même que pour le premier tome, un scénario gentillet, un graphisme qui m’a bien plu, un agréable moment de détente à défaut d’une BD d’un grand cru…

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Le combat ordinaire, t. 4, de Manu Larcenet

Couverture du tome 4 du combat ordinaire de Larcenet pioche-en-bib.jpgJe cherchais d’autres BD de Manu Larcenet, signalées dans le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Mes BD à moi. Comme ces albums ne sont pas encore libres, j’ai sorti le quatrième tome du Combat ordinaire de la médiathèque. Je vous ai parlé ici du premier tome.

Le livre : Le combat ordinaire, tome 4, Planter des clous, de Manu Larcenet (scénario et dessin), Patrice Larcenet (couleur), éditions Dargaud, 64 pages, 2008, ISBN 978-2205061406.

L’histoire : en 2007. Marco vit toujours avec Émilie, son amie vétérinaire, à la campagne. Ils ont maintenant une petite fille, Maude. Il découvre ses obligations de père. Au chantier naval, le moral est en berne, il va fermer définitivement, malgré la lutte des ouvriers. Marco retourne voir les anciens camarades de son père, mais le journal n’accepte son reportage photo… Sa mère tente de son consoler du suicide de son mari (fin du tome 2). L’élection présidentielle en laisse plusieurs pantois. Marco retourne aussi voir son psy.

Mon avis : comme dans les précédents tomes de la série, des scènes de la vie d’un homme ordinaire sont l’occasion de poser des questions plus graves… Par exemple, un de ses amis d’enfance qui lui avoue, un soir de beuverie, avoir un enfant trisomique de 7 ans, qu’il a lâchement abandonné à sa mère à deux ans… L’abandon qui revient quelques planches plus loin, quand il croise la fille de son voisin venue débarrasser la maison de son père : il l’avait abandonnée quand elle avait 4 ans… Les questions politiques, en particulier comment des ouvriers de chantier naval ont pu devenir des électeurs voire des militants d’extrême droite, reviennent.

Pour aller plus loin : voir le site de Manu Larcenet.

Pour comparer les deux séries très proches (je préfère la première) :

Le combat ordinaire (Manu Larcenet seul)

Le retour à la terre (Ferri et Larcenet)

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Le combat ordinaire, t. 3, de Manu Larcenet

Couverture du tome 3 du combat ordinaire de Larcenet pioche-en-bib.jpgJe cherchais d’autres BD de Manu Larcenet. Comme ces albums ne sont pas encore libres, j’ai sorti le troisième tome du Combat ordinaire de la médiathèque.

Le livre : Le combat ordinaire, tome 3, Ce qui est précieux, de Manu Larcenet (scénario et dessin), Patrice Larcenet (couleur), éditions Dargaud, 60 planches, 2006, ISBN 978-2-205-05791-X.

L’histoire : en 2006. Marco et Émilie, son amie vétérinaire, sont en Normandie et aident la mère de Marco à ranger l’atelier de son père après le suicide de celui-ci. Retour à la campagne. Marco déprime, refuse toujours d’avoir un enfant, va voir un nouveau psy. Il est hanté par le souvenir de son père et un de ses carnets que lui a donnés sa mère, où il raconte sa vie au jour le jour… Son amie galeriste lui a trouvé un éditeur prêt à publier un livre avec ses photos du chantier naval où son père avait travaillé, l’occasion d’y retourner et d’évoquer sa mémoire…

Mon avis : comme dans les précédents tomes de la série, des scènes de la vie d’un homme ordinaire sont l’occasion de poser des questions plus graves… Le suicide de son père,qui ne voulait pas continuer à vivre avec la maladie d’Alzheimer, mais aussi comment revivre (pour son père et son ancien chef) après les tortures que l’on a affligées ou couvert lors de la guerre d’Algérie, etc. J’aime toujours autant cette série.

Pour aller plus loin : voir le site de Manu Larcenet.

Pour comparer les deux séries très proches (je préfère la première) :

Le combat ordinaire (Manu Larcenet seul)

Le retour à la terre (Ferri et Larcenet)

Logo du classement BD de Yaneck Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Le retour à la terre t. 1, de Ferri et Larcenet

Couverture du retour à la terre de Ferri et Larcenet pioche-en-bib.jpgJe cherchais d’autres BD de Manu Larcenet, signalées dans le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. J’ai trouvé à la médiathèque le premier tome du Retour à la terre… Il se place chronologiquement avant Le combat ordinaire.

Le livre : Le retour à la terre, tome 1, La vraie vie, de Jean-Yves Ferri (scénario), Manu Larcenet (dessin), Brigitte Findakly (couleurs), collection Poisson Pilote, éditions Dargaud, 46 planches, 2002, ISBN 978-2-205-05321-3.

L’histoire : Manu habitait à Juvisy. Il décide de déménager à la campagne avec Mariette, son amie. Mais quitter ses amis, se confronter aux voisins, à leur parler patoisant, au calme de la nature, est un tel choc qu’il a du mal à s’installer vraiment et à se débarrasser de ses cartons. Le couple résistera-t-il à l’épreuve ?

Mon avis : le volume est organisé en petites histoires d’une demi-page, généralement partagée en six vignettes carrées. J’ai bien aimé cette confrontation d’un gars de banlieue à la vie rurale, pas facile de s’intégrer… Heureusement qu’il a son téléphone et son ordinateur… J’ai préféré les historiettes au graphisme, mais ça, c’est très personnel.

Pour aller plus loin : voir le site de Manu Larcenet.

Pour comparer les deux séries très proches (je préfère la première) :

Le combat ordinaire (Manu Larcenet seul)

Le retour à la terre (Ferri et Larcenet)

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