Archives par étiquette : compostage

Combattre la grisaille de l’hiver…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 2, quatre vues au début de l'automne (30 septembre)

Marre de la grisaille hivernale? Il va encore falloir attendre un peu pour aller mettre le jardin en état après l’hiver et ses crues… En attendant, voici un peu de couleur avec les aménagements de jardins très originaux proposés il y a deux ans au festival des jardins de Chaumon-sur-Loire par par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer, réalisé avec le concours d’Étienne Engramer. Dès l’entrée, le visiteur est accueilli par ces champignons géants, qui sont des Champicomposteurs (marque déposée), des composteurs grillagés en forme de champignons. De l’utilisation du grillage à poules pour créer un composteur esthétique… Le grillage coloré a aussi été utilisé pour un « hôtel aux insectes » original (en bas à gauche) ou des dispositifs pour retenir l’eau et abreuver les insectes…

N’hésitez pas à aller revoir mes photographies du jardin n° 2/ 2010 Sculptillonnages, conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer!

Mon voyage à Nantes (8), à l’ouest de l’île de Nantes…

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 01, la galerie des machines avec et sans l'éléphant Allez, c’est reparti pour le VAN / Voyage à Nantes (site officiel), pour revoir les autres épisodes, voir les liens en fin d’article ou chez Mamazerty… N’hésitez pas non plus à suivre les liens vers les sites des artistes ou autres… J’y étais par un week-end pluvieux, du 6 au 8 juillet 2012, et ai déjà participé à la manifestation Estuaire 2007 (je n’avais pas pu y aller en 2009).

Aujourd’hui, nous partons sur l’île de Nantes, où je suis allée les trois jours de mon séjour pour voir des choses différentes, dont le dimanche avec Mamazerty.

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 02, le grand carrousel en construction Sur la grande esplanade, devant les machines de l’île, le grand carrousel des mondes marins n’a été mis en service qu’après ma visite, à l’occasion de la fête du 14 juillet. Il a été créé par Pierre Orefice et François Delarozière, et apparemment, le coût de cette installation (plus de 10 millions d’euros HT d’argent public et plus d’un an de retard pour son ouverture) a fait couler pas mal d’encre dans la presse locale…

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 13, l'arbre à basket Toujours sur l’esplanade, un étrange arbre à basket a été créé par l’agence a/lta… Plusieurs paniers, à des hauteurs différentes, et pour ceux qui n’ont pas de ballons, ils peuvent en prendre à la station Prouvé…

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 04, la station Prouvé La voici d’ailleurs un peu plus loin. La Station Prouvé accueille les visiteurs, distribue les horaires, les programmes, les port-folios gratuits, vend des billets, etc. Cette station est une réplique de la station créée par l’architecte Jean Prouvé (1901-1984) pour le groupe Total à la fin des années 1960, elle pouvait facilement se monter et se démonter en fonction des besoins et de l’évolution du trafic routier (un peu comme le refuge de montagne de Charlotte Perriand, à revoir dans art et vie en Aravis, acte 3). Les formes polygonales (13 faces pour la station Prouvé) de ces deux modules à usage différent se répondent un peu…Soixante de ces stations ont été construites, en avez-vous déjà vue une en vrai et en activité de station service??? Et si vous êtes à l’autre bout de la France, plein est, la ville de Nancy, dont il fut un éphémère maire à la libération en 1944-1945, organise jusqu’au 28 octobre 2012 une grande exposition consacrée à Jean Prouvé avec un très beau catalogue (en librairie, éditions Somogy).

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 05, la Fabrique au-dessus du bunker On traverse le grand hangar des machines et l’on trouve au bout La fabrique, nouvelle salle de spectacles de musiques actuelles, dont j’avais vu des photographies dans Télérama et dans une revue d’architecture contemporaine…

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 06, a fabrique avec le bus dans le mur … avec ce bus (l’ancien bus de Musique Assistée par Ordinateur ou MAO de Trempolino) inséré dans la façade au-dessus du blockhaus… Une belle réalisation de Michel Bertreux, de l’Agence Tetrarc Architectes. Sur l’un des murs se trouve aussi l’un des grands graphes artistiques que je vous montrerai de plus près (voir l’art dans la rue)…

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 07, Particles de Manabe et Ishibashi, dans le noir et après Et justement, en dehors des concerts auxquels je n’ai pas assisté, je suis allée voir dimanche dans la salle Maxi avec Mamazerty une séance de Particles de Daito Manabe et Motoi Ishibashi. Comment décrire cette expérience??? Mamazerty s’y est risqué ici… Disons qu’il y a une pièce noire (accueil par un animateur qui vous conduit à un siège), une sorte de grandes structures qui tient de l’horloge perpétuelle à boules, mais ici les billes de métal sont remplacées par des boules équipées de leds, dont certaines s’allument et d’autre pas, qui sont libérées au rythme de la musique et descendent ensuite la structure à leur rythme… Une immersion sensorielle assez hypnotique, je trouve…Quand une faible lumière se rallume, on distingue le dispositif de rails qui guident les boules, le filet pour les récupérer à l’arrivée et l’ascenseur pour les faire remonter…

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 08, le composteur à films Derrière le bâtiment se trouve l’un des jardins potagers… avec un curieux « composteur à films »…des pellicules mises au milieu des déchets de végétaux… Bon, il y a bien de la cellulose dans les vieilles pellicules, mais le reste n’est-il pas toxique?

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 09, un kayak mis par Signer sur la grue grise On poursuit en allant tout au bout de l’île… Roman Signer, qui a aussi réalisé en 2009 le Pendule de Trentemout (à revoir au début de ma croisière), a suspendu un kayak au bout de la flèche de la grande grue grise.

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 10, la galerie HAB et expo Signer Son « petit frère » se trouve à l’entrée de l’exposition qui lui est consacrée dans la galerie du Hangar à bananes (HAB Galerie), où ont pris place plusieurs installations ainsi qu’un grand mur de vidéos qui montrent différentes performances au fil des années… Cet artiste aime bien les parapluies, les fumigènes, les fusées d’artifice, mais chut, je ne vous en dis pas plus, à découvrir sur place ou sur le site de Roman Signer… Et pour en savoir plus sur le hangar (réfrigéré) à bananes, voir Emmanuelle Morin et Maïa Pelé, du côté du hangar à bananes, Nantes au quotidien, n° 174, avril 2007, p. 26-27.

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 11, l'ouest de l'île vue depuis la Loire Sur le quai se trouvent toujours les Anneaux de Daniel Buren et Patrick Bouchain, créés à l’occasion d’Estuaire 2007. Les voici vus depuis le milieu de la Loire, au début de la croisière…

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 12, les anneaux de Buren et Bouchain (jour en 2012, nuit en 2007) Bon, avec le mauvais temps, je ne suis pas retournée les voir le soir, mais je vous ai mis un de mes photographies prises en 2007.

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 14, l'arbre encadré par les anneaux de Buren

On peut désormais s’amuser à encadrer dans les anneaux l’arbre mort peint en blanc, ou Lunar tree de Petra Mrzyk et Jean-François Moriceau dans le square Maurice-Schwob sur la butte Sainte-Anne…

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 13, le lunar tree de Mrzyk et Moriceau Je ne l’ai donc pas non plus vu éclairé de nuit ni depuis le square, la flemme de monter sur la butte avec la bise glaciale… Ces artistes ont aussi peint l’une des chambres du château du Pé (aperçu au début de la croisière)…Ces deux photographies ont été prises à quelques minutes d’écart et montrent la variation d’impression en fonction de la luminosité…

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 15, les théâtres optiques de Sorin On revient vers le centre de l’île en faisant une petite pause au Hangar 32, où Pierrick Sorin a installé toute une série de petits théâtres optiques (le grand ne fonctionnait pas bien à cause de la luminosité trop importante), un dispositif très à la mode actuellement dans les musées ou autres lieux d’exposition, qui utilisent la technique déjà ancienne de l’hologramme pour animer de petites scènes, ici très humoristiques. Dans le hangar sont aussi présentés les projets réalisés ces dix dernières années dans le cadre du projet d’aménagement urbain de l’île de Nantes.

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 16, la cale des créateurs On poursuit vers la grue jaune et on trouve un bâtiment, La cale 2, où des créateurs textiles (les petites mains, l’association d’insertion des femmes en fil) présentent leurs créations dans leur boutique ou lors de défilés de mode (je n’en ai pas vu), également à voir une exposition de photographies de Nils Vilnis et l’un des pianos mis à la disposition du publique pendant le Voyage à Nantes… J’ai vu à nouveau des coussins qui me plaisent bien, réutilisation de bâches publicitaires autour et bourrage en tissus de récupération (j’en avais déjà vu aussi avec du papier passé à la déchiqueteuse).

Mon voyage à Nantes en 2012:

– un premier aperçu,

– croisière de Nantes à Saint-Nazaire : le début et la fin du trajet

– à Saint-Nazaire

– ça grimpe : trois plates-formes et le mont Gerbier de Jonc

– au jardin des plantes : avec des plantes et des œuvres contemporaines

– sur l’île de Nantes : à l’ouest et au c
entre

– en ville : le début et la suite du parcours, de l’art dans la rue

– le mémorial de l’esclavage

Chaumont-sur-Loire, festival 2011 (14): des bulbes

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 17, 1, l'entrée du jardin

Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain), avec Dalinele. Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page, et au fur et à mesure de leur publication en bas de chaque article. En attendant la suite, vous pouvez aussi faire la visite sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire). J’essayerai de mettre des liens vers les sites des concepteurs ou les sites créés pour ce festival, n’hésitez pas à suivre les liens…

Cette semaine, j’ai choisi deux jardins qui jouent sur la forme des bulbes, le premier en l’affichant, le deuxième sans en parler. Je commence par le jardin n° 17, Les bulbes fertiles, conçu par Xavier Bonnaud, Stéphane Berthier, Clément Bouchet, Fabien Gantois, Étienne Panien, Olivier Duraysseix et Guillaume Pezet.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 17, 2, les bulbes et les plates-bandes Ils ont fabriqué ces bulbes géants comme des composteurs que je trouve beaucoup moins beaux et rigolos que les Champicomposteurs du jardin n° 2, Sculptillonnages (nom en écho aux hortillonnages), conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer, réalisé avec le concours d’Étienne Engramer.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 17, 3, les bulbes Plantés au milieu des parterres fleuris, ils sont censés nourrir au fur et à mesure les plates-bandes…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 17, 4, les fleurs Les fleurs qui sont plantées dans un sol recouvert de copeaux, idéal pour limiter les arrosages et la poussée des mauvaises herbes, à enfouir ou à mettre dans le composteur en fin d’été…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 17, 5, les bulbes dans les parterres de fleurs Je ne suis pas si sûre que ces bulbes, en bois de cageots agrafés, soit faciles d’utisiation, il faut écarter les lanières pour mettre les déchets verts, je suppose, car le haut des bulbes est trop haut… Mais au milieu des plates-bandes, pas faciles d’accès. En revanche, il serait peut-être possible d’y faire pousser des cucurbitacées qui s’en échapperaient, non?

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2011, deux vues du jardin 17 en automne (30 septembre) En septembre (photos du 30/09/2011), les capucines ont bien grandi, certains bulbes se sont effondrés, le compost se développe à l’intérieur…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 18, 1, vu depuis l'entrée Nous passons à côté, dans le jardin n° 18 Le jardin à la rue, conçu par Julien Maieli et Germain Bourré.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 18, 2, les lampadaires arrosoirs et réserves d'eau Nous sommes accueillis par de grands bulbes blancs, un peu en forme d’arrosoirs d’appartement géants… qui sont à la fois des lampadaires photovoltaïques et des réservoirs d’eau de pluie. Le long du « bec » poussent des fleurs d’alpage et des fruits des bois. Le sol du « trottoir » est en partie composé de grilles métalliques qui permettent au gazon de pousser à travers… bordé, à gauche de l’image, par une zone humide qui est une station de lagunage.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 18, 3, les Le sol de la « rue » est lui composé d’un matériau est composé de matériaux issus du recyclage des rebuts industriels avec un liant à base d’algues. Au fond, si j’ai bien compris, il s’agit de stores sur lesquels doivent grimper des plantes…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2011, deux vues du jardin 18 en automne (30 septembre) Fin septembre, je n’ai pas observé beaucoup de changements dans ce jardin…

Pour retrouver les articles de 2011 / Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité :

  • en préalable, le puits avec des archers et les gargouilles du château
  • le jardin n° 1, Le laboratoire, conçu par Méryl Fanien, Philippe Guillemet et Cyrille Parlot
  • le jardin n° 2, Sculptillonnages, conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer
  • le jardin n° 3, Tu me manques, conçu par Jacob Vilato et Marc Cunat
  • le jardin n° 4, La transparence du ver, conçu par Anne Blouin et Alessandra Blotto
  • le jardin n° 4bis, La bibliothèque du souvenir, conçu par Gaétan Macquet, Oreline Tixier et Pierre-Albert Labarrière
  • le jardin n° 5, L’envers du décor, conçu par Cathy Viviès et Vanessa Farbos
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise avec le concours de Paul-Antoine Penneau
  • le jardin n° 7, la sève à la croisée des chemins, conçu par Ernesto Neto et Daisy Cabral Nogueira
  • le jardin n° 8, La biodiversité en question, conçu par Olivier Chardin, Anaïs Brochiero, Philippe Verigno et Anaïs Brochiero,
  • le jardin n° 9, Le jardin pixélisé conçu par Mattéo Pernigo et Claudio Benna
  • le jardin n° 10, Le jardin méditerranéen conçu par les équipes du festival en liaison avec les étudiants de l’Institut national d’horticulture d’Angers
  • le jardin n° 11, Manier avec précaution, conçu par Jeroen et Maarten Jacobs
  • le jardin n° 12, Le jardin des plantes disparues, conçu par Olivier Barthélémy et Denis Valette
  • le jardin n° 13, La nature des choses, conçu par Soline Portmann, Aurélie Zita et Mioko Tanaka.
  • le jardin n° 14, Célébrons et tissons la [bio]diversité, conçu par Manon Bordet-Chavanes
  • le jardin n° 15, Entre ciel et terre, conçu par Wang Xiangrong
  • le jardin n° 16, Lucy in the sky, conçu par Chilpéric de Boiscuillé, Raphaëlle Chéré, Pauline Szwed et Benjamin Haupais,
  • le jardin n° 17, Les bulbes fertiles, conçu par Xavier Bonnaud, Stéphane Berthier, Clément Bouchet, Fabien Gantois, Etienne Panien, Olivier Duraysseix et Guillaume Pezet
  • le jardin n° 18, Le jardin à la rue, conçu par Julien Maieli et Germain Bourré
  • le jardin n° 19, le jardin de Madame Irma, conçu par Gladys Griffault, Clara Juncker, Emmie Nyk et Pascale Trouillet
  • le jardin n° 19bis, La biodiversité bleue, sans concepteur identifié
  • le jardin n° 20, Le jardin à emporter, conçu par Steve Papps, Jo Chapman et Jackie Bennett
  • le jardin n° 21, Le jardin des marées, conçu par Sarah Foque, Roland Horne, Jeremy Clark, Jos Gibson, Olly Hurst et Stan Van Der Laan…
  • le jardin n° 22, Graines d’espoir ou le jardin d’un regard partagé, conçu par des étudiants de l’école Du Breuil et de l’école Boulle
  • le jardin n° 23, Le pollen exubérant, conçu par Yekaterina Yushmanova et Ruth Currey
  • le jardin n° 24, La salle à manger, conçu par un groupe d’étudiantes japonaises
  • les jardins zen : le jardin de méditation d’Erik Borja et Simon Crouzet et le jardin 7
  • les murs végétaux : le jardin 8 et les murs de Patrick Blanc
  • des oeuvres dans le château : La soupe verte de Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger, Jardins engloutis et Carnivores de Helene Schmitz, Atmosphère de Shin-Ichi Kubota
  • les oeuvres de Dominique Bailly dans le parc et les écuries et celles de Bob Verschueren (Dominique Perrault, Herman de Vries, Manfred Menz)
  • Colorès dans le vallon des brumes
  • les oeuvres de Tadashi Kawamata, de Dominique Perrault (avec de nouvelles photographies des oeuvres de Anne et Patrick Poirier, François Méchain, Victoria Klotz et Rainer Gross), dans le parc

Chaumont-sur-Loire, festival 2011 (1) : sculptillonnages

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 2, 1, l'entrée

Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain), avec Dalinele. Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page, et au fur et à mesure de leur publication en bas de chaque article. En attendant la suite, vous pouvez aussi faire la visite sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire). J’essayerai de mettre des liens vers les sites des concepteurs ou les sites créés pour ce festival, n’hésitez pas à suivre les liens…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 2, 2, les champicomposteurs Je commence aujourd’hui avec le jardin n° 2, Sculptillonnages (nom en écho aux hortillonnages), conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer, réalisé avec le concours d’Étienne Engramer. Dès l’entrée, le visiteur est accueilli par ces champignons géants, qui sont des Champicomposteurs (marque déposée), des composteurs grillagés en forme de champignons. De l’utilisation du grillage à poules pour créer un composteur esthétique… Tout sur son fonctionnement par le lien précédent…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 2, 3, de l'ail métallique Le grillage est aussi mis à l’honneur en décoration au milieu des fleurs, comme ces têtes d’ail et ces fleurs…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 2, 4, fleurs en métal et fleurs naturelles …les voici de plus près… Les fleurs jaunes au fond, « Papiliolilium », sont des abreuvoirs à papillons…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 2, 5, des tournesols en métal …ou avec des fleurs de tournesol… dont le centre devrait vous rappeler un hôtel aux insectes… Ce « Soliculusinsectus » est conçu comme un abri pour abeilles solitaires.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 2, 6, pelouse aux sauterelles Ou cette pelouse « réservée aux sauterelles » qui mène à un autre champignon…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 2, 7, d'autres fleurs Une autre vue, fleurs en fil de fer, fleurs naturelles, arrosoirs… Et si vous cherchez bien, sur chaque photographie, vous devriez apercevoir des coccinelles… en fil de fer aussi. Mais ces structures métalliques et les fleurs autour attirent aussi de vraies insectes et autres petites bêtes…Ce sont aussi des réservoirs à nourriture pour oiseaux, si on veut mettre des graines au centre.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 2, quatre vues au début de l'automne (30 septembre)

J’y suis retournée le 30 septembre 2011, en voici un assemblage de quatre vues, avec les pieds de champignon où le compost se développe, des corolles de fleurs, en bas un hôtel à oiseau et à abreuvoir à papillons…

Pour retrouver les articles de 2011 / Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité :

  • en préalable, le puits avec des archers et les gargouilles du château
  • le jardin n° 1, Le laboratoire, conçu par Méryl Fanien, Philippe Guillemet et Cyrille Parlot
  • le jardin n° 2, Sculptillonnages, conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer
  • le jardin n° 3, Tu me manques, conçu par Jacob Vilato et Marc Cunat
  • le jardin n° 4, La transparence du ver, conçu par Anne Blouin et Alessandra Blotto
  • le jardin n° 4bis, La bibliothèque du souvenir, conçu par Gaétan Macquet, Oreline Tixier et Pierre-Albert Labarrière
  • le jardin n° 5, L’envers du décor, conçu par Cathy Viviès et Vanessa Farbos
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise avec le concours de Paul-Antoine Penneau
  • le jardin n° 7, la sève à la croisée des chemins, conçu par Ernesto Neto et Daisy Cabral Nogueira
  • le jardin n° 8, La biodiversité en question, conçu par Olivier Chardin, Anaïs Brochiero, Philippe Verigno et Anaïs Brochiero,
  • le jardin n° 9, Le jardin pixélisé conçu par Mattéo Pernigo et Claudio Benna
  • le jardin n° 10, Le jardin méditerranéen conçu par les équipes du festival en liaison avec les étudiants de l’Institut national d’horticulture d’Angers
  • le jardin n° 11, Manier avec précaution, conçu par Jeroen et Maarten Jacobs
  • le jardin n° 12, Le jardin des plantes disparues, conçu par Olivier Barthélémy et Denis Valette
  • le jardin n° 13, La nature des choses, conçu par Soline Portmann, Aurélie Zita et Mioko Tanaka.
  • le jardin n° 14, Célébrons et tissons la [bio]diversité, conçu par Manon Bordet-Chavanes
  • le jardin n° 15, Entre ciel et terre, conçu par Wang Xiangrong
  • le jardin n° 16, Lucy in the sky, conçu par Chilpéric de Boiscuillé, Raphaëlle Chéré, Pauline Szwed et Benjamin Haupais,
  • le jardin n° 17, Les bulbes fertiles, conçu par Xavier Bonnaud, Stéphane Berthier, Clément Bouchet, Fabien Gantois, Etienne Panien, Olivier Duraysseix et Guillaume Pezet
  • le jardin n° 18, Le jardin à la rue, conçu par Julien Maieli et Germain Bourré
  • le jardin n° 19, le jardin de Madame Irma, conçu par Gladys Griffault, Clara Juncker, Emmie Nyk et Pascale Trouillet
  • le jardin n° 19bis, La biodiversité bleue, sans concepteur identifié
  • le jardin n° 20, Le jardin à emporter, conçu par Steve Papps, Jo Chapman et Jackie Bennett
  • le jardin n° 21, Le jardin des marées, conçu par Sarah Foque, Roland Horne, Jeremy Clark, Jos Gibson, Olly Hurst et Stan Van Der Laan…
  • le jardin n° 22, Graines d’espoir ou le jardin d’un regard partagé, conçu par des étudiants de l’école Du Breuil et de l’école Boulle
  • le jardin n° 23, Le pollen exubérant, conçu par Yekaterina Yushmanova et Ruth Currey
  • le jardin n° 24, La salle à manger, conçu par un groupe d’étudiantes japonaises
  • les jardins zen : le jardin de méditation d’Erik Borja et Simon Crouzet et le jardin 7
  • les murs végétaux : le jardin 8 et les murs de Patrick Blanc
  • des oeuvres dans le château : La soupe verte de Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger, Jardins engloutis et Carnivores de Helene Schmitz, Atmosphère de Shin-Ichi Kubota
  • les oeuvres de Dominique Bailly dans le parc et les écuries et celles de Bob Verschueren (Dominique Perrault, Herman de Vries, Manfred Menz)
  • Colorès dans le vallon des brumes
  • les oeuvres de Tadashi Kawamata, de Dominique Perrault (avec de nouvelles photographies des oeuvres de Anne et Patrick Poirier, François Méchain, Victoria Klotz et Rainer Gross), dans le parc

Chaumont-sur-Loire, festival 2010 (27), le jardin de M. Vilain…

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 01, l'entrée En ces temps frisquets, un peu de soleil de début d’été vous fera du bien pour cette dernière visite de 2010 du domaine de Chaumont-sur-Loire, où je vous emmène chaque jeudi après-midi depuis quelques semaines (quand je ne me trompe pas de date de publication…). Je vous rappelle que j’y suis allée avec Jardin zen le vendredi 11 juin 2010. Aujourd’hui, je vous conduis dans le Le vilain petit jardin de Jean-Michel Vilain, le jardin n° 20, conçu par Arno Denis, Pauline Robiliard et Xavier Coquelet.

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 02, on entre Allez, on entre entre les piles de cageots, la palissade de planches de récupération et au fond, la cabane et la petite lessive.

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 03, ail, ail, ail Ail, ail, ail! Un petit coin avec de l’ail, du persil, des aromatiques…

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 04, des cageots potagers Près de la cabane, finalement, c’est pratique, les cageots, ça évite de se baisser pour la récolte… Mais à changer chaque année, avec la pourriture des fonds.

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 04, des cageots potagers Accrochée à la paroi de la cabane, la tondeuse à gazon à rouleaux, j’ai la même (et oui, pas d’électricité dans mon jardin, et étant en bordure de rivière, je préfère éviter les hydrocarbures, même en petite quantité, vous imaginez, en cas de vraie crue ?).

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 06, dans la cabane M. Vilain, lui, a l’électricité, voyez le vieux compteur dans sa cabane… Il met des cotes de travail bleus (mes bleus à moi sont verts… en provenance de la coopérative agricole), je retiens l’idée de cageots pour faire les étagères…

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 07, la petite lessive La lessive sèche sur le côté, le fil est un peu de travers, ça me rappelle des tas de fil à linge de fortune pour les chantiers de fouilles, c’est bizarre, mais les appuis ne sont jamais à la même hauteur.

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 08, la fenêtre de la cabane M. Vilain est un pro de la récupération… les bouteilles en plastique pour l’arrosage ou les cloches de protection, les boîtes de conserve. Oups, la pollution de ses produits ne semblent pas le préoccuper!

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 09, mémé est tombée dans les orties Ouh la la, au fond du jardin, mémé est tombée dans les orties!

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 10, le tas de fumier Aïe, le coin d’herboristerie sert au tas de déchets… pas que végétaux… « Pas jojo, le tas de compost », dit l’étiquette. Au fond, les bidons de récupération comme on en voit dans beaucoup de jardins.

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 11, la cabane avec son cageot sur le toit Tiens, je me retourne vers la cabane et vois que j’avais raté la cagette sur le toit…

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 12, les escargots Les escargots – les cagouilles, comme on dit ici – sont mal en point… Tiens, les Poitevins les fonds plutôt jeûner dans un tambour de lessiveuse…

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 13, les haricots Les haricots sont encore tout petits (nous étions en juin), mais les perches sont prêtes, et les blettes poussent entre les pieds.

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 14, la girouette collée au mur Tiens, une girouette qui ne tourne pas…

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 15, la poubelle à ciel ouvert Ah mais, M. Vilain ne fait pas très attention à ses déchets et boît pas mal de bière, LOL!

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 16, le coin travail Qu’a-t-il fait assis sur ce siège constitué d’un fragment de tronc?

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 17, la tombe du chat M. Vilain est sentimental et a bien fleuri la tombe de son chat (alors qu’il a… jeté Mémé dans les orties,!)…

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 18, la tombe du poisson rouge … et même celle de Bubulle le poisson rouge!

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 19, le banc envahi par les ronces Trop fort, le banc envahi par les ronces, mais personne n’osera s’y asseoir malgré le petit mot sur l’ardoise.

Chaumont-sur-Lo<br /><br /><br />
ire, festival 2010, le jardin 20, 20, la cabane petit coin Oh, oh, M. Vilain tient à son intimité…

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 21, le seau hygiénique … il a même prévu les journaux comme PQ, mais s’il compte sur Mémé pour vider le seau…

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 22, dernière vue sur les légumes Allez, on repart doucement, sur la pointe des pieds, et on admire le nombre de légumes qu’il a réussi à planter dans cet espace qui semble si peu ordonné…

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 23, on quitte le jardin Chut, on ne va pas le déranger dans son jardin et le laisser à ses réflexions moroses, vous avez vu Tu me cours sur le haricot, Il ne faut pas pousser mémé dans les orties, Ceci n’est pas une culotte, On n’a pas le cul sorti des ronces, j’ai gardé pour moi, l’article est déjà long, C’est pas tes oignons, Raconter des salades et Avoir des soucis.

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 24, la marre voisine Mais, que vois-je à la sortie? Il a même colonisé la marre voisine…

Alors, la visite de ce jardin et des autres vous a plu? Je retournerai probablement au festival en 2011, après avoir testé de nombreuses saisons au fil des ans, je pense que juin en semaine, c’est pas mal, les plantes sont bien installées, il n’y a pas la foule de juillet et août, et les plantes ne sont pas fanées comme en septembre. En attendant, il me reste à mettre à jour les liens de la série de cette année sur chaque article.

Si vous souhaitez déjà faire un tour, je vous conseille d’aller sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire, vous y trouverez toutes les informations pratiques et une description de chaque jardin du concours 2010, sur le thème Jardins corps et âmes.

Pour retrouver les articles de 2010 / Jardins corps et âmes :

  • un premier aperçu
  • le premier jardin, Métempsycose , conçu par Timothée Blancpain et Philippe Caillaud
  • le deuxième jardin, Hommage à Lady Day, Anne Zaragoza, Jasper Springeling, Berno Strootman et Matthijs Willemsen
  • le troisième jardin, Ma terre, mater, conçu par Olivier Hostiou, ingénieur paysagiste, Marie Forêt et Laurent Weiss
  • le jardin 4, Signes de vie, conçu par Flavio Pollano et Maurice Kanah
  • le jardin 4 bis, Le Labyrinthe de la Mémoire, de Anne et Patrick Poirier
  • le jardin n° 5, Jardi-nez, conçu par Guylaine Piketty et Sylvie Polo, pas chroniqué
  • le jardin n° 6, le carré des simples, une alchimie du corps à l’âme ?, conçu par Jean-Claude Charlet, Anne Ribes, Elaine Jarvis et Cécile Halley des Fontaines.
  • le jardin 7, jardin de la terre gaste, conçu par Jean-Pierre et Tangi Le Dantec Le Dantec, avec l’aide de Julien Fleischl
  • le jardin 8, Rêverie dans la nature, conçu par Francesca Fornasari et Elisabetta Fermani
  • le jardin 9, rêve de Pantagruel, conçu par Carlotta Montefoschi, Niccolo Cau, Elsa Pandozi, Maria Cecilia Villanis Ziani, Nelda Tripicchio et Ricardo Walker Campos
  • le jardin 10, Un divan au jardin, conçu par Emeline Escats, Raphaël Beuchot, Fanny Perrot, Camille Picot et Leila Si Moussa
  • le jardin 11, Philocephalus Hortus, conçu par François Laborie, Jérôme Fortin, Sibila Jaksic, Alain Cousseran, Philippe Borderieux, Patrick Latour et Alain Weiss
  • le jardin 12, Hortithérapie sensorielle, conçu par Stefano Marinaz, Francesca Vacirca et Daniela Tonegatti
  • le jardin 13, L’arbre à prières, conçu par le collectif First republik
  • le jardin14, Contactez-moi, conçu par Loic Nys, Sébastien Roussel, Cécile Larcher et Sébastien Migné
  • le jardin15, Cupidon s’en fout, conçu par Didier Courant, Phillip Robert, Gilles Pujol, Ronan Séné et Yann Bruneau
  • le jardin 16, Bon thé bon genre, conçu par PiP Partnership – George Richardson et Jules Arthur –
  • le jardin 17, Dix pieds sous terre, conçu par Tony Balmé, Ingrid Saumur, David Fabien, Franck Boulanger et Fabrice Ramalinghom,
  • le jardin 18, Le jardin qui chante, conçu par Rosalie Zeile et Amalia Besada
  • le jardin 19, jardin de la terre gaste, conçu par Christophe Marchalot et Félicia Fortuna
  • le jardin 19bis, Main dans la main, conçu par aroline Bourgeois, Virginie Brana, Marie Carayon, Annabelle Guehria, Nicolas Houdin, Christophe Lemoing, Cécile Mercat, Marcos Sampaio et Marie-France Taudière
  • le jardin 20, Le vilain petit jardin de Jean-Michel Vilain, conçu par Arno Denis, Pauline Robiliard et Xavier Coquelet
  • le jardin 21, calligrâme, conçu par Hélène Le Merdy, Michaël Ripoche, Jean-Michel Letellier et Miki Nakamura
  • le jardin 22, Des racines du corps à la bulle de l’âme, conçu Géraldine Gerin-Bougrain, Caroline Foulonneau et Julie Colin
  • le jardin 23, Igloolik ultima, conçu par Julien Lachal, Julie Bernard et Agathe Faure
  • le jardin n° 24, Le creux de la main, conçu par Juliette Berny, Fanny Cassat et Renaud Le Creff
  • le vallon des brumes
  • les oeuvres de Anne et Patrick Poirier
  • les oeuvres de Marc Deneyer, Patrick Blanc, Benoît Mangin et Marion Laval-Jeantet
  • les oeuvres de François Méchain, Rainer Gross, Erik Borja et Simon Crouzet
  • le Bob Verschueren, Karine Bonneval, Marie-Jésus Diaz
  • le Marie Denis
  • Colorès, de Michel Racine et Béatrice Saurel, qui a été complété depuis l’année dernière.
  • et les liens vers les articles des années précédentes