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Mon nouveau papier maison…

Deux cadres pour le papier maisonCela fait plusieurs années que je réalise mon papier maison, vous pouvez revoir la fabrication de la pâte et l’étirage des feuilles. C’est une occupation idéale en été, ça sèche vite, ça rafraîchit l’appartement (Zazimuth a eu la même idée et m’a envoyé un échantillonnage de sa production estivale, à découvrir bientôt ici et chez elle, son atelier au beau pavage). A force de passage à l’eau, mon ancien cadre qui m’avait rendu bien des services était devenu irréparable. J’en avais refait un autre, carré, mais il me convient moyennement, l’eau s’y écoule mal. En brocante, j’ai trouvé à 1€ ce cadre au format A5 (et un autre…) qui me semblait bien aller, avec ses petites moulures pour faciliter l’écoulement de l’eau. Un morceau de tulle, quelques agrafes, et le tour est joué! Effectivement, il fonctionne bien! cette fois, je n’ai pas utilisé de colle (de farine ou de riz), le papier risque donc d’absorber un peu l’encre, mais il y a la colle du papier d’origine dans la pâte, ni d’inclusions (fils ou autre) ni d’effet de texture… je voulais écluser le stock de papiers mis de côté au fil des mois…

Papier maison, production 2013, 150 feuilles blanchesDeux « fournées » de 25 pages par jour, et voici le premier lot de 150 pages blanches dont j’ai déjà utilisé quelques-unes pour les ATC de rentrée, accompagnées de quelques feuilles de ce papier… Affaire à suivre…

Un sac en tirettes (languettes) de canettes

Sac en tirettes de canettes, 1, la collectePour l’anniversaire de Zazimuth, ce fut une grande aventure qui a commencé vers noël… Et vous devrez attendre la fin de l’article pour voir le résultat. Je sais que Zazimuth aime beaucoup le recyclage, et j’ai pensé que j’avais vu des choses en tirettes ou languettes de canettes (tin can pull / tin can ring). Je me souvenais avoir vu des robes et des sacs de haute couture dans ce matériau. Direction le web, en français et en anglais. Le premier modèle que j’ai trouvé utilisait bien des tirettes, mais aussi un crochet, et là, je ne suis pas fan…

Bon, une fois le modèle arrêté en mixant une forme de sac (celle-ci) et une technique d’assemblage (un mixte entre la précédente et celle-ci, cette autre technique m’aurait bien plu, mais plier toutes ces tirettes et les couper, peut-être pour un plus petit projet, là, j’ai reculé…), un simple calcul me montre qu’il va me falloir… plus de 1100 tirettes de canettes (plus une cinquante de boîte de conserve pour l’anse). Là, il faut que je lance un SOS aux amis, merci à Dominique (et ses amis qu’il a aussi sollicité), Christian, Emmanuelle (qui y a ajouté des cartes à publicité), Monique / Bidouillette / Tibilisfil, Petite fée Nougat (qui a ajouté des échevettes!), Jardin zen, et toutes les personnes inciviques qui ont jetés leur canettes dans la nature (grande promenade, récupération de la tirette et canette jetée ensuite dans une poubelle)…

Sac en tirettes de canettes, 2, le triUne fois les tirettes collectées, lavage à l’eau additionnée de liquide vaisselle et à la brosse à dent (outil préféré des archéologues), retrait de la petite partie qui retient le rivet sur le couvercle de la canette. Là, je les ai gardés soigneusement… et intégrés dans les ATC d’avril! Ensuite, il a fallu faire un « tri typologique », par couleur (argenté, doré, vert, bleu) et par forme (avec un motif en haut, un anneau de préhension rond ou ovale, etc.). J’ai simplifié mon tri, mais c’est une affaire très sérieuse qui a même donné lieu à une publication très sérieuse : « The Garbage Project 1978 A Pull-Tab Typology for Southern Arizona. The Garbage Project, Tucson » (voir ici dans un colloque de l’université de Stanford) [pour les visiteurs occasionnels, je suis archéologue… la typologie est une affaire sérieuse!].

Sac en tirettes de canettes, 3, le test d'assemblageVient alors la phase de d’assemblage… du test à l’ensemble, avec en bas une vue de dessus et de dessous… avec des tirettes de format parfois un peu plus petit ou qui étaient un peu usées, cela se verra peu à l’arrivée… et en jouant sur les formes et les couleurs.

Sac en tirettes de canettes, 4, l'assemblageLes deux faces prêtes, il manque encore le tour, quelques centaines de tirettes à ajouter (comptées dans les 1100 de départ), encore un effort, et voilà… la phase de « tissage » est achevée…

Sac en tirettes de canettes, 5, le sac terminéIl ne me restait plus qu’à coudre l’anse sur un tissu bleu et mette une doublure en tissu (un de la série des tissus à motifs irlandais à trèfles). À ce stade, j’étais un peu en retard pour l’envoi à Zazimuth, le jour de son retour de vacances alors que j’aurais voulu qu’elle le trouve en arrivant (mais comme sa boîte était bien pleine, ce n’est pas plus mal qu’il soit arrivé un peu après)… Bon, mais j’ai oublié de faire d’autres photographies du sac et de l’accompagnement… Il est un peu plus grand que du A4.

Du bricolage en perspective

boite_clef.jpgVous vous souvenez du SAL Bienvenue de Lili HR ? Je vous remets quand même l’image en fin d’article. J’ai trouvé en promotion une boîte à clef que je vais pouvoir adapter. Aucun problème pour enlever la vitre, combler la découpe ovale et fixer la broderie sur la porte. En revanche, il va falloir que je repeigne le marron foncé… J’ai prévu une grande séance de ponçage au jardin, en même temps que celui du plateau en mosaïque. En revanche, j’hésite pour la couleur à choisir.

Le SAL bienvenue de Lilli HR terminéAvez-vous des suggestions ?

Toutes les étapes du SAL bienvenue de Lilli HR :

Un stage de mosaïque…

Stage de mosaïque à Tours en 2010, la découpe des tessellesAprès le stage de couture en 2008 et le stage d’encadrement en 2009 (offerts par de mon père,), cette année, c’est mon frère qui m’a offert un stage de loisirs créatifs sous la forme d’une box… J’ai un peu hésité devant la diversité du catalogue, et ai finalement opté pour un stage de mosaïque à Tours, à la boutique Dans l’art du temps. Seule stagiaire et en suivant les conseils de Fabienne, qui a pris les premières photographies, je coupe le carrelage…

Stage de mosaïque à Tours en 2010, la pose des tesselles… positionne les tesselles…

Stage de mosaïque à Tours en 2010, l'ajustement des tessellesun peu d’ajustement…

Stage de mosaïque à Tours en 2010, le plateau terminéet après quelques heures, voici le résultat… Un joli plateau avec un lézard, il me reste à le poncer et à le peindre, mais cela, ça sera pour mon retour de vacances…

Cendrier ou bougeoir en canettes

Cendrier ou bougeoir fabriqué avec une canette de boissonPour un prochain pique-nique au jardin, je voulais me préparer de petits photophores ou de petits bougeoirs. J’avais déjà vu ce type de réalisations à utiliser comme cendrier (pas de fumeur chez moi) ou comme bougeoir. En cherchant un peu, j’ai opté pour ce tuto (désolée, c’est une page pleine de publicité, mais les explications, au milieu, son claires…). Il y a une petite imperfection à la jonction entre la première et la dernière bande de métal, mais je après plusieurs du même type, je devrais prendre le bon geste pour réussir ce pliage. Rapide et facile à faire, avec des petites bougies chauffe-plats, ça sera parfait… Je vais en faire une petite série…

PS: Véro 21 m’a signalé en commentaire qu’elle avait aussi fait un tuto pour ce genre de cendrier/bougeoir, voici le lien direct… chez elle, c’était une poubelle à fils.

Avec cet article, j’inaugure mon entrée dans la communauté Déco pour la maison, que j’ai rejointe à l’invitation de Nathalie / mon site à moi.

Biscornu de pâques

Biscornu de Pâques, la broderie Il y a déjà quelques semaines que Carmela nous a proposé une grille pour un biscornu de Pâques… Vous l’avez peut-être déjà vu chez elle, j’ai oublié de le montrer ici.

Biscornu de Pâques, face avec lapins et oeufs Deux lapins et des œufs sur la première face…

Biscornu de Pâques, face avec coeurs et poules … du point de croix et du point arrière pour cette deuxième face aux motifs géométriques avec des coeurs et des poules…

Bricolage au jardin aujourd’hui…

Gouttière mal installée sur la cabane de jardin D’abord, en faisant du rangement dans mes photos, je me suis aperçue que je ne vous ai pas montré l’accrochage de la gouttière sur ma cabane… Toute l’année dernière, elle a flotté à quelques centimètres du mur, il me manquait un morceau pour la plaquer sur le mur, mais l’eau était quand même collectée…

Gouttière bien installée sur la cabane de jardin Au printemps, avec mon père, nous avions rapporté (à pied, pas d’accès en voiture…) deux mètres de gouttière, j’ai encore mis quelques semaines pour découper les 30 cm qu’il fallait… Bizarre, sur la photo, la pente ne se voit pas… Bon, la gouttière est impeccable, mais il ne pleut pas depuis un moement, donc le bac est presque vide…

Tas de feuilles et de petites branches Cet après-midi maintenant… La température est restée raisonnable, pas plus de 25° à l’ombre… L’année dernière, mon voisin, qui habite en Vendée, avait promis de venir couper les branches qui débordent de son jardin vers le mien… Mais il n’est pas venu, il m’a dit que je pouvais couper… Je suis donc partie équipée de ma tenue de fouilles, salopette, chaussures de sécurité, casque, lunettes de protection, masque anti-grippe (euh, non, là, je blague), portable ouvert à portée de main, coupe-branche et scie à bois vert… Et me voilà maintenant avec un gros tas qui devra sécher un peu avant de passer à l’incinérateur…

Les branches moyennes contre le récupérateur d'eau J’ai gardé les branches droites de moyen calibre, pour l’instant posées contre le récupérateur d’eau…

Les grosses branches sur la clôture … et les plus grosses ont trouvé place le long de la clôture.
Un écureuil a joué à cachecache une bonne partie de l’après-midi, mais impossible de le prendre en photo…
En rentrant, j’ai fait un geste très anti-écologique : un bon bain avec plein de mousse ! Il fallait bien me débarrasser de la sciure, des brindilles et autres traces vertes…

Des pochoirs métalliques

Les pochoirs dans leur supportVoici mon dernier achat à la brocante du vendredi à Poitiers : une série de pochoirs en métal, je dirais en zinc sans doute. Enfin, pas une série, mais deux séries incomplètes… surtout en voyelles.

Première série de pochoirs métalliquesPas grave, ils me serviront, c’est sûr !

 

Deuxième série de pochoirs métalliquesEt je pars en long week-end, retour sur vos blogs lundi, les articles des prochains jours sont programmés, mais je lirai vos commentaires…

Colle de farine, colle de riz

Pour répondre à une question de Zazimuth, voici les recettes des colles que j’utilise pour mon du papier recyclé maison quand je veux pouvoir écrire dessus. Ce sont les doses pour une cuve de 7 à 8 litres d’eau + papier. Je préfère la colle de riz.

Colle de farine : délayer 1/2 tasse de farine dans 1 tasse d’eau froide. Parallèlement, faire chauffer (frémir, pas bouillir) 5 tasses d’eau. Ajouter le mélange de farine et d’eau. Cuire à feu très doux pendant quelques minutes, tout en mélangeant. Le mélange doit devenir gluant mais pas solide en gros, pas un béchamel !). Laisser tiédir et verser dans le papier. Vous pouvez aussi utiliser cette colle comme une colle à papier peint, mais ne pas conserver plus de 48h (et au réfrigérateur)., pour le cartonnage, c’est idéal, doux au toucher.

Colle de riz : acheter du riz dans un magasin pour nourriture pour les animaux (en gros, mauvaise qualité mais plein d’amidon). Faire cuire environ 200 g de riz dans 300 ml d’eau. Laisser trop cuire, une grosse demi-heure à trois-quarts d’heure, à feu doux pour que ça n’accroche pas. Si le temps le permet, je la fais dehors, dans mon four solaire bricolé, pendant une grosse heure. Filtrer, laisser refroidir. Verser dans la cuve de papier. Comme la colle de farine, elle peut remplacer la colle à papier peint.

S’il fait beau, j’en fabriquerai demain et vous mettrai des images !

Papier maison : étirage des feuilles

Fabrication du papier, phase2, pâte mixée et étendage sur lavette

Après la fabrication de la pâte, voici comment étirer les feuilles.

Il faut d’abord fabriquer un cadre. Le premier que j’avais fait était composé de quatre baguettes maintenues par des équerres métalliques, mais ce n’était pas très stable. Du coup, j’en ai refait un avec un cadre pour photo, format A5 à peu près. Sur la face inférieure, j’ai tendu du tulle (mouillé, pour une bonne tension), maintenu tout autour avec des punaises en continu. Dans beaucoup de magazines qui parlent de fabrication de papier, il faut un second cadre qui sert à délimiter le bord des feuilles, mais je m’en dispense.

Une fois le cadre prêt, mélanger une dernière fois la pâte. Ajouter de l’amidon (ou de la colle de riz, je vous expliquerai une autre fois sa fabrication) si vous voulez écrire sur le papier, c’est la phase d’encollage.

La pile journal et lavettes avec papier mouillé prêt à êre mis sous presse

Préparer la zone où sera étendu le papier. Je mets un plastique pour éviter les débordements d’eau, un journal en dessous, puis une lavette genre lavette pour la cuisine, ouverte mais prête à être pliée en deux.

Ensuite, plonger le cadre tulle vers le haut, dans un mouvement régulier pour que la feuille ait une épaisseur constante, recueillir la pâte dans la bassine. Selon le mouvement et la densité de la pâte, la feuille sera plus ou moins épaisse. Laisser un peu égoutter au-dessus de la bassine. Ajouter éventuellement sur la pâte des éléments décoratifs (feuilles, pétales ou autre). Retourner le cadre sur la lavette, en principe, la pâte détrempée vers le bas adhère suffisamment le temps du retournement. J’éponge en pressant fortement sur le tulle. Ensuite, passer un doigt sur celui-ci pour faire adhérer la pâte à la lavette, et retirer doucement le cadre. Fermer la lavette, mettre une autre couche de journal, une autre lavette et recommencer. Quand j’ai terminé (plus de pâte, plus de lavette sèche ou autre…), je pose une planche sur le tout, et presse fortement (le plus simple est de monter sur la planche pendant quelques minutes). Enlever le papier journal et le remplacer par du papier sec (je récupère ce journal séché plusieurs fois de suite), remettre sous presse quelques heures (cette fois, j’utilise l’encyclopédie, heureusement que j’en ai une en papier, pas un CD !). Le soir au coucher, pour un séchage plus rapide, j’étale au sol les lavettes. Le lendemain matin, c’est encore humide, je remets sous presse pour la fin de la journée, ainsi, j’ai du papier bien plat, sans système d’étendage sur corde (mes feuilles sont trop petites).

Les feuilles séchées

Quelques variantes : pour obtenir des textures différentes, il est possible d’étaler le papier sur du plastique bulle, sur des joncs ou autre, dans ce cas, pas de passage sous le journal, ça met plus de temps à sécher. Pour obtenir du papier de couleur, je recycle du papier coloré. À défaut, il est possible de faire une pâte blanche et d’utiliser du colorant alimentaire ou des colorants végétaux. Je vous parlerai une autre fois de papier en fibres naturelles (à partir de légumes, gazon etc.).

Retrouvez ce papier maison sur plusieurs réalisations :