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Papier maison : fabrication de la pâte

préparation de la pâte à papier

Suite à la mention à plusieurs reprises d’utilisation de papier recyclé maison, plusieurs lecteurs (lectrices) m’ont demandé la recette. J’ai profité du beau temps enfin revenu pour lancer une nouvelle vague de fabrication. Je vous montre aujourd’hui la fabrication de la pâte, demain l’étendage et le séchage des feuilles (si les nuages qui arrivent ce soir ne ralentissent pas cette phase).
Tout d’abord, il faut déchirer du papier en petits morceaux de 1 à 2 cm de côté maximum. Il est important de le déchirer et non de le découper aux ciseaux, question de fibres. Ici, j’ai utilisé surtout des facturettes de carte bleue et des tickets de supermarché, avec quelques enveloppes (sans les cadres plastifiés, bien sûr).
Ensuite, je mets ce papier à tremper pendant une nuit dans une bassine pleine d’eau. Pour le dosage, c’est au pif, pour avoir une concentration moyenne en papier, vous trouverez avec l’expérience le bon dosage, j’ai tâtonné au début.
Le lendemain matin, je procède à un premier mixage avec un mixeur-plongeur que je réserve à cet usage. Je laisse reposer le reste de la journée, et le soir, redonne un coup de mixeur. La pâte est prête à l’étendage le soir.

La suite est maintenant ici.

Retrouvez ce papier maison sur plusieurs réalisations :

Un plateau avec la broderie du SAL tea time

Le matériel pour la fabrication du plateau

J’ai terminé hier soir la réalisation d’un plateau avec la broderie pour le SAL de Leti sur le sujet du thé. Petit rappel des première, seconde, la troisième et la quatrième étapes de la broderie pour celles (ceux) qui n’auraient pas suivi tous les événements. Les résultats de Léti, Brigitte, Magali et Violette sont sur le blog de Leti, ceux de Valérie et de Laurence sur leurs blogs.

Pour le plateau, voici comment j’ai fait.

Les matériaux : une plaque de contreplaqué de 40 cm sur 80 (coupée en deux, pour faire deux plateaux, l’autre portera mon UFO sur les tisanes, toujours pas terminé), une plaque de plexiglass, un tasseau raboté de 40 sur 10 mm (en 2 m de long), un quart de rond de 10 mm de rayon (en 2,5 m de long), et plein de matériel de bricolage, soit en vrac une scie égoïne, une boîte à onglet, de la colle à bois, des serre-joints, un mètre ruban, un marteau, des petites pointes, du tissu thermocollant, du vernis, un pinceau, du papier de verre, etc.

Le plateau avec la broderie tea time


La réalisation
: d’abord, découper tous les éléments (fond en contreplaqué, bords dans les tasseaux, plexiglass, baguettes en quart de rond) en prenant soigneusement les mesures. Vernir toutes les pièces en bois. Thermocoller la broderie bien repassée. Ensuite, assembler le plateau à la colle à bois, renforcer avec les petits clous (j’en ai mis un tous les 5 cm sur le fond et un à chaque angle), mettre la broderie, le plexiglass et les baguettes pour cacher les bords. Je ne suis pas trop mécontente du résultat !

Petit rappel, toutes les étapes du SAL Tea time :

Post-scriptum : j’ai vu sur le blog de monmondeamoua que d’autres allaient recommencer la belle grille du Tea Time en SAL. Celles qui avaient émis des regrets de ne pas pouvoir participer au SAL de Leti (trop prises, trop d’en-cours ou autre) pourront se rattraper…

Le paraloïd B 72 au lieu du vernis-colle

Le paraloïd ® B 72 est une résine acrylique utilisée comme colle et comme vernis pour la restauration dans les musées ou par les archéologues, il se présente sous forme de granulés à diluer selon l’usage entre 5 et 20 % dans de l’acétone, il est réversible, c’est-à-dire qu’il se dissout à nouveau complètement si on baigne l’objet dans l’acétone, et en plus, il est vraiment bon marché : 40 ou 45 euros de mémoire pour 1 kg, mais on en utilise très peu, et dilué à 5 %, ça donne 20 litres de vernis. Je me le procure en boîte de 1kg, près de la gare Montparnasse, chez Adam, 11 boulevard Edgar Quinet. Pour l’acétone, je le prends dans un fournisseur pour laboratoire, il est plus pur que celui qui est vendu en grande surface ou en magasin de bricolage. S’il reste du produit après usage et qu’on ne s’en sert pas rapidement (si l’acétone venait à s’évaporer, on ne connaîtrait plus la concentration du produit, mais ce n’est pas grave pour des travaux manuels), il ne reste qu’à laisser évaporer (dehors !) l’acétone, peser à nouveau avec une balance de précision le poids de paraloïd solidifié (attention, bien noter le poids du bocal avant toute utilisation, ce sera la tare), et refaire la dilution voulue. Comme ça se prépare vite et facilement, il est inutile d’en préparer trop d’avance, en général, je le prépare avec 5 g de produit.