Archives de catégorie : Musique / Chansons / Spectacles

Les spectacles que j’ai vus, concert (surtout musique classique, musique du monde), théâtre, danse, cirque, magie

Castor et Pollux de Cecilia Bengolea et François Chaignaud

Poitiers, le théâtre et auditorium,12, vu depuis la grande passerelleSpectacle très particulier l’autre jour au théâtre et auditorium de Poitiers / TAP dans le cadre de mon abonnement pour la saison 2011-2012 : Castor et Pollux par Cecilia Bengolea et François Chaignaud.

C’est un spectacle qui a été créé en 2010 pour le Quartz – Festival Antipodes’10 le 2 mars 2010 à Brest et présenté aussi au festival d’automne à Paris et à plusieurs autres reprises.

Le spectacle : les spectateurs sont sur la scène du théâtre, allongés tête bêche sur de petites couvertures rouges, avec un petit coussin. Puis c’est le noir… et le brouillard créé par les fumigènes. Tout en haut, suspendus dans le système du théâtre, deux corps emmêlés, maintenus par des cordes et des poulies au bout d’un petit charriot, chacun est manipulés par deux assistants (un qui fait glisser le charriot, l’autre qui monte ou descend le danseur). Deux corps donc qui peu à peu émergent, avec un superbe costume et maquillage sur les corps… C’est parti pour 40 minutes de danse en suspension, parfois comme en vol, avec un éclairage, lui maintenu juste par un baudrier, elle également avec les bras soutenus par les cordes…

Mon avis : une performance surprenante, fascinante… Les corps semblent voler, et pourtant, quelle force il faut aux deux danseurs pour évoluer ainsi, souvent la tête en bas. On oublie vite son voisin si proche allongé juste à côté, un grand silence et un retour lent à la réalité quand la lumière se rallume, que chacun s’assoie avant de rompre la magie et de se lever enfin… Si vous avez l’occasion, n’hésitez pas à aller voir ce spectacle!

Suite de la saison : J’ai vu depuis un autre spectacle (La nuit juste avant les forêts de Bernard Marie Koltès, mis en scène par Patrice Chéreau avec Romain Duris), je vous en parlerai bientôt, pour la suite de la saison dans la salle de théâtre, wait and see… il y a eu un gros dégât des eaux hier mardi 13 février 2012, une canalisation qui a explosé avec le gel, auditorium intact mais 70.000 litres d’eau déversés sur la scène et la machinerie du théâtre via le système anti-incendie…

Poitiers, encourageons les jeunes musiciens futurs professionnels

Juillet 2011, art contemporain, 3, Jephan de Villiers à la chapelle des Augustins à PoitiersCes dernières semaines, j’ai assisté à plusieurs concerts à l’heure du déjeuner… D’abord à un « concert-sandwich » au théâtre et auditorium de Poitiers / TAP (rebond autour du programme du TAP du soir, avec piano dans les années 1910), puis aux cinquièmes journées de la musique de chambre organisées du 17 au 19 janvier 2012 par le Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) et le Centre d’études supérieures de musique et de danse du Poitou-Charentes (CESMD). Ces journées avaient lieu du midi au soir, je n’ai assisté qu’aux concerts à l’heure du déjeuner, l’après-midi,je travaillais et le soir, c’était en pleine semaine du festival télérama,. Le répertoire était varié, du 15e siècle à nos jours (y compris dans un même mini-concert…). Un grand bravo aux musiciens et chanteurs dont j’ai pu admirer le professionnalisme au cours de ces concerts entendus au musée Sainte-Croix (musique allemande), au CRDP / chapelle des Augustins (clavecin, flûtes anciennes, violes et violons en première partie, saxophones en seconde partie, la photographie de l’entrée lors d’une précédente exposition sur Jephan de Villiers illustre cet article) et dans une petite salle parfaitement adaptée à ce type de concert à l’hôtel de ville (pièces pour orgue, violes et chant).

J’espère n’oublier ici aucun des musiciens entendus, certains trouveront probablement des débouchés professionnels dans les prochaines années. Je les ai classés par ordre alphabétique, et non dans l’ordre des quatre concerts entendus…

Corinne Bernard (traverso), Camille Courroux (violon), Mathilde Compin (piano), Florian Dantel (violon), Julien Debordes (trompette), Mickaël Durand (viole de gambe), Christina Dürr (orgue), Magali Ellul (piano), Sylvie Françoise (viole de gambe), John Grippier (chant), Clara Guillon (chant), Henry Julien (orgue), Chloé Lavignat (piano), Véronique Lebaud (chant), August Lusson (violon), Gilliane Mencière (piano), Adrien Mercier (saxophone),Basilio Merlino (saxophone), Ayumi Nakagawa (clavecin), Loïc Noguier (piano), Maria Jose Perete (piano), Caroline Pintoux (viole de gambe), Emanuel Plagne (saxophone), Émilie Pons (alto), Hélène Richard (clarinette), Théo Ranganathan (piano), Marie Rousselle (trompette), Nina Rouyer (viole de gambe), Thomas Thiébaud (flûte à bec), Anaël Villain (saxophone), Kaori Yugami (clavecin), Yun Zhang (violon).

Pierre et le Loup au TAP

Poitiers, le théâtre et auditorium,12, vu depuis la grande passerelleSalle comble pour les deux représentations de Pierre et le Loup de Sergueï Prokofiev au théâtre et auditorium de Poitiers / TAP samedi 17 décembre 2011 (j’étais à la seconde séance). L’orchestre de Poitou-Charentes était dirigé par Jean-François Heisser, et le rôle du récitant avait été confié à Daniel Mesguisch… Un conte musical toujours magique, une salle pleine de familles avec enfants… certains avaient visiblement soigneusement préparé la séance et savaient bien quel instrument représentait quel personnage. Snif, le canard n’a pas été sauvé, mais il criait encore dans le ventre du loup…

Même le goûter proposé ensuite au Météo (le resto du TAP) a été pris d’assaut… c’était une bonne idée de préparer des goûters!

Daniel Mesguisch a semble-t-il (d’après la presse locale) aimé la salle, peut-être reviendra-t-il pour un prochain spectacle?

Prochain spectacle pour cette saison 2011-2012 dans un mois…

Poitiers, le TAP, problèmes d’organisation et deux spectacles…

Poitiers, le théâtre et auditorium,12, vu depuis la grande passerelle J’ai vu deux spectacles au théâtre et auditorium de Poitiers / TAP la semaine dernière. Avant de vous en parler, je voudrais soulever quelques problèmes d’organisation. Pour cette saison 2011-2012, il y a très peu de spectacles à place numérotées, en tout cas, aucun pour les 11 spectacles que j’ai choisis. Jeudi dernier (23 novembre 2011), j’arrive à 20h pour un spectacle à 20h30. Avec des amis, nous avions prévu de prendre un pot au bar avant… mais il y avait déjà du monde qui attendait, nous avons donc préféré nous mettre dans la queue en train de se constituer, histoire d’être à une « bonne place » (au milieu d’un rang, entre E et G si possible…). Vendredi (25 novembre 2011), pour le spectacle à 19h30 (nul, voir plus bas), je suis arrivée volontairement avec ½ heure d’avance, et là aussi, il y avait déjà du monde qui attendait. Il est extrêmement désagréable de devoir arriver si tôt pour pouvoir espérer avoir une bonne place, puis attendre 15 à 20 minutes debout (pas pratique pour lire…) que les portes s’ouvrent enfin… J’espère que les places numérotées reviendront la saison prochaine…

Deuxième désagrément pour la soirée de mercredi. À 20h30, heure prévue du début du spectacle à l’auditorium, une dame vient nous annoncer que le spectacle ne commencera qu’à 20h45, car le parking du théâtre est complet (il y avait en même temps un spectacle dans la salle du théâtre, la raclette, voir plus bas, je l’ai vue le vendredi et aurais mieux fait de m’abstenir). Les rues situées un peu plus haut sont fermées pour les travaux en ville (toujours Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille…), il s’agit donc de permettre à ceux qui cherchent à se garer de pouvoir rejoindre la salle. Dans la presse le lendemain, les spectateurs sont à moitié « accusés » de n’avoir pas suivi les consignes envoyées par messagerie électronique : il fallait éviter de se garer au théâtre. Le TAP a bien mon adresse de messagerie, j’ai d’ailleurs reçu un message m’annonçant une rencontre au bar du TAP le jeudi avec les acteurs de La raclette, mais je n’ai jamais reçu de message concernant le parking (même si je ne suis pas concernée, j’habite à quelques centaines de mètres et viens à pied…).

Troisième désagrément pour la soirée de mercredi. Au rang devant moi, trois places avaient été réservées, dont une pour le directeur du TAP. Pas de souci en soi, c’est assez normal qu’il assiste aux spectacles (mais bon, nous, on n’a pas le droit aux places réservées cette saison), il est arrivé accompagné d’une seule personne. Soit. Mais cette personne a été d’une impolitesse et d’un manque de savoir-être au théâtre absolument remarquable (il s’agit pourtant sans doute d’une personne de l’équipe du TAP). Il a passé son temps à parler, certes à voix basse, à l’oreille du directeur (qui n’a jamais répondu), ses incessants mouvements pour se pencher et parler et son manque d’attention sont assez inadmissibles et très dérangeants pour les personnes situées derrière lui. Si le spectacle l’ennuyait tant, il aurait au moins pu sortir à l’entracte…

Poitiers, le TAP sans lumière, photographie du 25 novembre 2011 à 19h Passons maintenant à la soirée de vendredi. Quand je suis arrivée, il y avait une panne d’électricité sur le boulevard de Verdun et sur le parvis. Cela ne m’a pas trop gênée car j’ai toujours une lampe frontale dans mon sac. Mais le parcours et notamment les escaliers sur le cheminement depuis le parking de la gare (oui, celui si peu accessible que je vous ai déjà montré…) étaient très dangereux sans lumière. En arrivant, je l’ai signalé à l’accueil, et me suis fait à moitié rabrouée : la lumière sur le parvis dépend de la ville, pas du TAP, m’a répondu d’un ton peu aimable le monsieur. Sur la photo, ma lampe frontale et le flash éclairent un peu, mais on voit quand même la nuit bien noire au-delà… À cette heure là, il ne pouvait rien faire… En sortant, la lumière fonctionnait… Combien de chutes à déplorer ? ? ? De jour, de toute façon, ce parvis pose des problèmes sur le parcours de la gare au centre-ville (voir Poitiers ville inaccessible). Et le soir, après trois ans de réclamations à la ville et au TAP (et pas seulement de ma part), la première marche de l’escalier en descendant n’est toujours pas éclairée, rendant cet escalier dangereux, je l’ai déjà rappelé dans l’article du lien précédent, à la fin de cet autre article et dans les messages électroniques que j’ai soigneusement archivés…

Venons-en aux spectacles…

Mercredi soir : l’ensemble soufi de Zanzibar Mtendeni Maulid

Le spectacle : sept chanteurs agenouillés, quatre debout derrière eux, dont deux plus âgés, portant une écharpe en plus de la tenue traditionnelle, comme le meneur de chant agenouillé sur la gauche de la scène… et deux joueurs de tambour sur la droite, dont un qui passe l’essentiel du spectacle plié en deux. Un spectacle en deux longues parties séparées par un entracte, et suivi par un long bis.

Mon avis : un spectacle d’une grande beauté, les artistes vivent leur musique et leurs mouvements… Certains gestes des mains de ces hommes m’ont rappelé ceux de danseuses indiennes dans leur grâce. Il faut néanmoins apprécier ce genre de musique, avec des passages assez répétitifs, chaque partie durant environ trois quarts d’heure. La salle était loin d’être pleine (peut-être aux deux tiers) et un certain nombre de spectateurs ne sont pas revenus après l’entracte.

Pour aller plus loin : voir un extrait sur Daily Motion.

Vendredi soir : Une raclette, par les Chiens de Navarre

Le spectacle : un couple vient d’emménager, puis pend la crémaillère avec ses voisins, avant un 31 décembre très chaud… Huit personnes autour de la table (plus ou moins selon les scènes), pour l’apéro puis la raclette. Discussion autour du monde, du travail des uns et des autres… qui finit par dégénérer.

Création collective des Chiens de Navarre dirigée par Jean-Christophe Meurisse avec Caroline Binder, Céline Fuhrer, Robert Hatisi, Manu Laskar, Thomas Scimeca, Anne-Elodie Sorlin, Maxence Tual, Jean-Luc Vincent, Antoine Blesson et / ou Claire Nollez.

Mon avis : la pièce commence pas trop mal, même si les textes sont sans grand intérêt, avec un appel des spectateurs présents et beaucoup d’alcool picolé sur scène (au moins la bière, l’apéro était peut-être sans alcool, mais j’en doute). Cela se poursuit en revanche très mal : récit d’une promenade avec scène de viol d’une enfant suivi de meurtre, présenté comme un exploit d’un groupe de randonneurs, puis deux acteurs qui simulent un acte sexuel sur la table du repas… avant de terminer par une scène de partouze à poil (les acteurs sont juste protégés par un masque de personne âgée)… Une dernière scène plus soft, qui fait un peu baisser la pression dans la salle. Alors certes, comme dit alors une actrice, ils sont professionnels, c’est pour cela qu’il n’y a pas de mise en garde dans le programme… Mais quand même… Ça va trop loin, beaucoup trop loin, pour une pièce qui n’avait déjà pas grand intérêt. Quelques personnes ont réussi à sortir, et d’après les commentaires entendus, beaucoup, s’ils n’avaient pas été coincés (les rangs sont larges, pas d’allée centrale dans la salle, les sièges courent d’un bord à l’autre) en auraient fait autant, d’autres riaient très jaune, peu de vrais rires… Prévenus, certains lycées ont annulé leur réservation, des parents avec des adolescents ont semble-t-il été avertis juste avant de rentrer dans la salle (pourquoi pas dès la réservation?). Il faut du théâtre expérimental, le cadre du théâtre subventionné est là pour leur donner une chance, mais impossible ici de prendre au second degré l’apologie du viol et du meurtre d’un enfant, et si la scène de la partouze est censée avoir lieu entre adultes consentants, une des femmes hurle pourtant clairement qu’elle n’est pas d’accord… Quelle image de la femme (et de l’homme violeur tout puissant) est donnée par ce spectacle? Qu’en ont pensé les victimes de viols présentes dans la salle, sans avertissement. Sur une salle de 800 places et même si ce n’était pas complet, cela fait quand même plusieurs dizaines de victimes qui ont dû très mal vivre ces scènes, d’autant plus que 75 à 80¨% des viols en France sont commis par des personnes connues de la victime (parents, voisins, « amis »), dans des circonstances que certaines ont dû très mal revivre lors du spectacle.

En plus, cette pièce n’avait vraiment rien à voir avec la présentation de saison, où cela semblait une pièce drôle et un peu décalée. Désolée, mais le geste obscène de la carotte qui aurait dû alerter sur le programme (dixit le directeur dans le journal l’autre jour), je ne l’avais absolument pas repéré!

Pour aller plus loin : le site de la compagnie des Chiens de Navarre et un extrait du spectacle. Je n’ai pas pris le spectacle de cette compagnie dans la saison 2012-2013.

 

Automne magique à Poitiers

Poitiers, le théâtre et auditorium,12, vu depuis la grande passerelle J’ai commencé ma saison 2011-2012 au théâtre et auditorium de Poitiers / TAP par le spectacle Réalité Non Ordinaire, expérience de magie mentale proposée par Scorpène et mise en scène par Serge Dupuy « sous l’égide du Comte de Lautréamont ». Un spectacle surprenant, j’avais été attirée par ce spectacle par la démonstration lors de la présentation de saison, je n’ai pas été déçue… et pas compris comment il s’y prend pour amener les spectateur choisis au hasard à faire ce qu’il demande ou souhaite qu’il fasse… Pour découvrir des mots de 3 ou 4 syllabes, il peut connaître le livre par cœur (le Lautréamont qu’il semble vénérer, là, il a la page, et dans un Poulpe, il n’y a pas tant de mots longs que ça…), il a été champion international d’échec, apprendre le contenu de trois livres ne doit pas être insurmontable pour lui… Mais l’ensemble est très fort quand même! [Depuis, j’ai aussi vu son spectacle suivant, A l’envers].

Parallèlement, dans tous les espaces du théâtre et auditorium de Poitiers / TAP avaient pris place pour un mois des installations sous le titre Le monde du silence, proposées par Étienne Saglio. Des installations parfois surprenantes, si elles passent chez vous, n’hésitez pas à y aller…

Enfin, ma banque avait organisé une soirée pour les sociétaires pour présenter l’association un hôpital pour les enfants, qui depuis presque 20 ans anime le service de pédiatrie par diverses activités (voir ici en vidéo), avec des animateurs professionnels mais aussi de nombreux bénévoles qui suivent des formations spécifiques. Si vous êtes à Poitiers, n’oubliez pas d’aller (chaque année en juin) à la grande fête qu’ils organisent au lac de Saint-Cyr. La soirée s’est terminée par un spectacle de magie traditionnelle de David Orta, qui intervient aussi en pédiatrie une fois par an au CHU de Poitiers et chaque semaine au CHU de Limoges.

Ma saison 2011-2012 au TAP

Poitiers, le théâtre et auditorium,12, vu depuis la grande passerelle La semaine dernière a été chargée sur le plan culturel, lancement de l’exposition sur l’Âge roman au musée de Poitiers, d’un livre sur les Châteaux romans au donjon de Niort, les journées du patrimoine, j’y reviendrai dans les prochains jours… Mais c’était aussi la présentation de la nouvelle saison au théâtre et auditorium de Poitiers / TAP (vous pouvez revoir mes saisons précédentes, 2010-2011 et 2009-2010, et suivante, 2012-2013). Certaines personnes n’ont semble-t-il pas pu rentrer dans la salle… L’occasion de supprimer des spectacles où j’avais un doute : le Hamlet mis en scène par David Bobee est passé à la trappe (une nouvelle traduction, un premier acte avec la scène noire, une grande table sur de l’eau et le père d’Hamlet sur une table de thanatopracteur, un second acte dans la tête d’Hamlet, joué par ailleurs par un acrobate, non merci, je passe), je n’ai pas repêché Domini public de Roger Bernat (j’ai pas mal hésité, comme pour Agnès Obel) et pas supprimé Tout va bien de Alain Buffard (je le regretterai peut-être). J’ai en revanche ajouté un spectacle de magie, il y en a plusieurs au programme cette année, je ne les avais pas retenus, mais la démonstration de manipulation mentale de Scorpène m’a donnée envie d’y aller… Je n’ai pas pris le Lac des cygnes, beaucoup vu en Russie il y a une vingtaine d’années, peu de musique classique, la démonstration des Variations Goldberg de Bach par Zhu Xiao Mei était magistrale, mais je ne les ai pas retenues (impossible pour moi de ré-écouter les Variations Goldberg, même en CD ou à la radio, elles me rappellent le suicide de ma mère…). Je ressors donc avec une petite douzaine de spectacles. Soit:

– au rayon magie, Réalité non ordinaire de Scorpène

– pour la musique classique, Pierre et le loup, par l’orchestre de Poitou-Charentes, les Cantigas de Santa Maria par Hana Blazikova

– pour les musiques du monde, l’ensemble soufi de Zanzibar Mtendeni Maulid, Danyel Waro pour un spectacle de maloya,

– pour le jazz, Etenesh Wassié et le tigre des platanes

– pour le théâtre, Une raclette par les chiens de Navarre (je l’avais sélectionné dans le programme, définitivement convaincue par l’extrait… PS: et très fâchée après avoir vu cette apologie du viol), La nuit juste avant les forêts de Bernard Marie Koltès, mis en scène par Patrice Chéreau avec Romain Duris, et enfin, à la carrière de Normandoux, la trilogie de Pagnol avec l’accent belge… et les falaises de la carrière comme simulacre des calanques… Marius, Fanny et César plus le déjeuner (j’ai pris le dimanche, pour les autres jours, le dîner est inclus dans le spectacle)

– pour la danse, Castor et Pollux, par Cecilia Bengolea et François Chaignaud (ils seront suspendus au-dessus des spectateurs allongés sur la scène, je suis intriguée…), Tout va bien de Alain Buffard

Je participerai sans doute aussi à un collimateur (celui de Fantazio en novembre), mais c’est une autre histoire, inscriptions hors abonnements [PS: finalement, je n’y suis pas allée]… Je testerai aussi très vite le nouveau restaurant, Le Météo, si la carte me plaît…

La compagnie Carabosse dans le festival des Nuits romanes à Parthenay

La nuit romane Carabosse à Parthenay le 12 août 2011, quatre vues Pour la septième année, la Région Poitou-Charentes organise le festival des nuits romanes [site supprimé par la région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes], je vous en ai déjà parlé plusieurs fois, un ensemble d’une centaine de spectacles dans des édifices (églises et châteaux) en principe romans (au moins en partie, voire très petite partie…), avec un instant convivial, largement financé par la Région, gratuit pour les spectateurs. En plus, cette année, elle a confié à la compagnie Carabosse, basée à Saint-Christophe-sur-Roc dans les Deux-Sèvres, d’animer un certain nombre de soirées avec ses installations d’objets en fer et avec une mise en feu.

La nuit romane Carabosse à Parthenay le 12 août 2011, quatre autres vues Voici quelques images de celle qui a eu lieu dans et autour de l’église Saint-Pierre de Parthenay-le-Vieux vendredi dernier… Pas terrible, à la tombée de la nuit et plus tard dans la soirée… Il reste deux nuits romanes avec cette compagnie, la semaine prochaine vendredi et samedi (26 et 27 août) à La Couronne, près d’Angoulême, si vous êtes dans la région… Il reste aussi pas mal de nuits romanes ce week-end et la semaine prochaine, retrouvez tout le programme sur le site des nuits romanes… Et la nuit romane de Poitiers aura lieu ce soir (à 21h comme toutes ces soirées) à Notre-Dame-la-Grande (j’en serai loin…).

PS: de la même compagnie, voir le spectacle à Poitiers en 2013.

Transports exceptionnels de Dominique Boivin à Poitiers

Poitiers, Dominique Boivin danse avec une pelleteuse, 1, le spectacle Dans le cadre du festival gratuit Itinérance organisé par la ville de Poitiers chaque week-end du mois de juillet avait lieu samedi dernier sur la place d’Armes (Leclerc) une performance de Domique Boivin. Pendant une vingtaine de minutes, Transports exceptionnels est une chorégraphie entre un homme et une pelleteuse… Bon, certains spectateurs ont visiblement beaucoup aimé, j’ai trouvé que la chorégraphie était d’une grande pauvreté.

Poitiers, Dominique Boivin danse avec une pelleteuse, 2, la fin du spectacle … et son conducteur que l’on voit saluer ici…

Poitiers, Dominique Boivin danse avec une pelleteuse, 3, de gros nuages Ciel menaçant (mais aucune goutte de pluie n’est finalement tombée), au passage, vous voyez que le printemps a toujours sa façade relookée

Poitiers, Dominique Boivin danse avec une pelleteuse, 4, une vraie pelleteuse à côté Et je vous rassure, si les pelleteuses ont ben disparu de la place Leclerc depuis sa ré-ouverture le 21 juin 2011, nous avons toujours à proximité plein de travaux et de gros engins, comme ici en haut de la rue de la Marne…

Le funambule Davasi le 21 juin 2011 à Poitiers

Et voici un test avec le diaporama que j’ai fait avec le spectacle du funambule Davasi, à retrouver aussi sur Dailymotion ou cette vidéo.Vous pouvez revoir mes commentaires de la soirée ici avec la ré-ouverture de la place d’Armes (21 juin 2011).

PS: mon hébergeur de photos a fermé… il faut que je reconstitue ce diaporama…

Récital Alexandre Tharaud au TAP

Le parvis du théâtre auditorium de Poitiers

Ma saison 2010-2011 au Théâtre et auditorium de Poitiers (TAP) s’est achevée il y a un peu plus d’un mois déjà, avec un concert d’Alexandre Tharaud. Elle se poursuivra quand même jeudi prochain avec une rencontre de fin de saison et un concert complémentaire qui fera l’objet d’un enregistrement (post-scriptum: l’enregistrement a été reporté, le pianiste s’étant entaillé le pouce la veille…).

Le récital d’Alexandre Tharaud se composait de sonates de Domenico Scarlatti (1685-1757) et de la trentième sonate de Ludwig van Beethoven (1770-1827). Le programme devait durer presque une heure et demie avec un entracte… et il a finalement duré plus de deux heures… Visiblement, il a été séduit par la sonorité de la salle et nous a proposé toute une série de bis, ter, etc… dont le Tic toc choc de François Couperin (1668-1733)… Cela ne vous dit rien? Les auditeurs de France inter l’entendent tous les samedis à midi, c’est le morceau du générique de début de l’émission La prochaine fois je vous le chanterai de Philippe Meyer… En bonus, voici pour vous le lien vers le Tic toc choc de François Couperin enregistré en 2007 par Alexandre Tharaud…

J’ai adoré ce concert, même si les puristes vous auraient dit qu’il convient d’avoir des pianos différents pour ces pièces, pour mieux coller à la sonorité des instruments qui ont évolué au fil des décennies.