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La sculpture 15e siècle, façade de Sainte-Radegonde à Poitiers (3)

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, vue du tympan Comme promis, voici la réponse à la question de la semaine dernière. Combien y a-t-il d’apôtres dans les niches du portail de la fin du 15e siècle de l’église Sainte-Radegonde à Poitiers ? Sont-ils bien douze???

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, numérotation des apôtres et sculptures du 19e siècle Allez, on compte, au passage, je vous rappelle que les statues centrales (dans le rectangle bleu) datent de la fin du 19e siècle. Aïe, quatorze niches, que se passe-t-il? Le collège apostolique est-il accompagné, comme à Notre-Dame-la-Grande, d’un pape et d’un évêque ? Il va falloir sortir les jumelles, ou le zoom de l’APN…

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, le Christ supporté par deux anges La réponse se trouve au centre… Vous ne voyez pas bien?

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, le Christ de la clef Sur la clef de l’arc se trouve le Christ, représenté en buste.

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, l'ange de gauche Et en fait, il est porté au ciel par deux anges… J’ai redressé les photographies pour qu’ils soient plus faciles à lire… Les ailes de celui de gauche sont bien visibles…

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, l'ange de droite C’est un peu moins net à droite…

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, apôtres 1 à 6 Nous avons donc bien douze apôtres (enfin, le dernier en bas à droite a disparu). Comme je vous le disais l’autre jour, ils sont trop endommagés pour être identifiés… Voici les 6 à gauche…

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, apôtres 7 à 12 … et les six à droite… Ah, et qui sont les apôtres ? Et bien, leurs noms varient selon les évangiles! La liste est donnée quatre fois dans le Nouveau testament. Il y a quand même des constantes… Ils sont toujours douze. Pour Matthieu, X (1-4) et Marc, III (3-19), il s’agit de Simon (dit Pierre), André (son frère), Jacques et Jean (deux frères fils de Zébédée), Philippe, Barthélemy, Thomas, Matthieu, Jacques (fils d’Alphée), Thaddée, Simon le Cananéen et Judas l’Iscariote. Pour Luc VI (12-16), les Actes des Apôtres 5 (13), il s’agit de Pierre et André, son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques (fils d’Alphée), Simon (appelé le zélote), Jude « de Jacques » et Judas l’Iscariote.

Si vous voulez en savoir plus sur l’église Sainte-Radegonde à Poitiers, vous pouvez relire les autres articles sur les chevets de la cathédrale et de Sainte-Radegonde vus de loin, le chevet vu de près, le parvis de justice du 15e siècle (avec un détail du pavage ici), la façade occidentale : les parties romanes, le portail de la fin du 15e siècle (le collège apostolique et les singes monstrueux), les sculptures de la fin du 19e siècle (Vierge à l’Enfant, saintes Agnès, Radegonde, Disciole, saint Hilaire).

Mettez vos chaussures… et photographiez des toits

5 mars 2011, 1, rencontres de motards sur le boulevard à Poitiers D’abord, en cette journée internationale de la femme, je voulais remercier toutes les lectrices de ce blog… en constatant que l’écrasante majorité de ceux qui laissent des commentaires sont… des femmes ! Je reviens ce soir avec un article sur ce thème! Pour ce nouveau défi photo, je suis sortie deux fois… D’abord samedi… et non, pas en allant au marché, Monique / Bidouillette / Tibilisfil nous a donné le thème de la semaine à midi… Par ce beau soleil de l’après-midi, donc, je réfléchis un peu… Ces défis sont aussi l’occasion de redécouvrir mes précédents articles, Comme vous avez pu le constater, à Poitiers, on monte, on descend… par les escaliers de la Madeleine ou le chemin de la Cagouillère, les escaliers du diable, encore plus depuis que je sais qu’ils sont mentionnés pour la première fois en 1047, en empruntant la cueille aigüe ou encore les escaliers des Dunes, en montant voir la ville depuis le chemin des Crêtes, en glissant dans la grand’rue ou en essayant le chemin de Traine-Bot. Nous avons donc toutes les chances de voir des toits en contrebas… aussi depuis la grande passerelle de la gare, peut-être… Je commence par là, voici la vue depuis cette passerelle, dans le sens opposé des lampadaires… Pas de toit, mais l’explication au bruit incessant des motos depuis le matin… Grand rassemblement au bout du boulevard, vers la porte de Paris, gros bouchon et grosse insécurité un peu plus loin, motos sur les trottoirs, très difficile d’atteindre un magasin de tissu où je voulais passer… Pour information, ça fut pareil dimanche, avec un bruit infernal (les motos s’amusant à vrombir dans le tunnel sous le boulevard devant la gare. Sans compter les odeurs de pétrole mal brûlé…
5 mars 2011, 2, depuis le parking Carnot Bon, je réfléchis vite pour mes toits, 30 minutes et je suis encore bredouille (enfin, avec du fil et du tissu quand même), décide de tricher et de prendre le bus pour monter en ville et éviter de me faire écraser en marchant sur la chaussée… Direction le toit du parking Carnot, par l’ascenseur (vous avez déjà essayé les escaliers de ces parkings???). Je me souviens d’une inauguration sur ce toit et de la belle vue… Comme vous le voyez, en ville, nous avons surtout de l’ardoise, dont l’importation (à l’époque depuis les ardoisières d’Anjou) a été facilité depuis l’arrivée du chemin de fer au 19e siècle…

5 mars 2011, 3, depuis le parking Carnot avec flèches Bon, reconnaissez-vous quelque chose? Je vous aide… La flèche jaune indique le toit de l’église Saint-Porchaire (tuiles plates sur le clocher, tuiles creuses sur la nef). La flèche rouge est pour l’hôtel de ville.

5 mars 2011, 4, depuis le parking Carnot, le lycée Victor Hugo On tourne un peu et voici le lycée Victor Hugo, toit plat, toit en métal et pour le corps de bâtiment plus ancien, toit en ardoise (je vous reparlerai un jour de ce lycée…).

5 mars 2011, 5, depuis le parking Carnot vers le collège Du côté opposé, que voit-on?

5 mars 2011, 6, depuis le parking Carnot vers le collège, avec flèches La flèche jaune marque l’ancienne chapelle des Jésuites (collège Henri IV aujourd’hui, encore un article en perspective), l’arbre au bout de la flèche verte est un survivant du square de la République avec le monument aux morts de 1870-1871. Tiens, au bout de la flèche verte, que fait un toit en tôle ondulée en plein secteur sauvegardé?

5 mars 2011, 7, depuis le parking Carnot vers les Trois-Cités En tournant le regard plus vers la rue Carnot, au fond, sur l’autre colline dans la brume, les immeubles à toit plat des Trois-Cités…

5 mars 2011, 8, depuis le parking Carnot vers le bas Je vous prouve que je suis tout en haut? même pas le vertige! Au bout de la flèche jaune, toujours l’hôtel de ville dont on distingue presque les tigres chimères d’Auguste Cain, et au bout de la flèche rouge, une statue de saint Nicolas.

6 mars 2011, 1, la gare de Ligugé Nous arrivons à dimanche… 13h03, départ de Poitiers… en TER. 13h08 (enfin, un peu plus, il y avait un peu de retard…), arrivée à Ligugé (pour un article que je souhaite préparer pour jeudi prochain, dans le cadre de la semaine hongroise…). Aïe, la gare… fermée, archi-fermée, même pas un distributeur de billets (à prendre dans un des deux ou 3 TER qui s’arrêtent encore ici dans chaque sens chaque jour).

6 mars 2011, 2, toits à Ligugé depuis la passerelle Du haut de la passerelle qui domine les voies, une petite vue des villas du début du 20e siècle et des lotissements qui fleurissent ces dernières années… Tuiles creuses et tuiles mécaniques pour les toits. Si j’étais allée plus au nord, à Angles-sur-l’Anglin par exemple, vous auriez vu des toits de tuile plate (vous pouvez un peu les apercevoir sur cet ancien article consacré au monument aux morts de 1914-1918 créé par Aymé Octobre).

6 mars 2011, 3, violettes à Ligugé Je fais mes petites photographies pour jeudi… pense à vous avec ces violettes qui annoncent le printemps…

6 mars 2011, 4, chemin de Ligugé à Poitiers Et hop, chemin du retour, ben oui, bande de fainéant(e)s, une, deux, une, deux, et 9,5 km dont une bonne grosse moitié à travers bois et le long de la rivière!

6 mars 2011, 5, viaduc de chemin de fer et usine sur Saint-Benoît Peu de toits donc pour cette promenade de retour (1h45), mais je n’ai pas résisté, en passant sous le viaduc de chemin de fer (pas la ligne que j’ai prise à l’aller, mais celle vers La Rochelle)… avec une cheminée d’usine à l’arrière…

Trajet de Ligugé à Poitiers Pour les piétons, Mappy (le trait en bleu) ne connaît que les routes! J’ai tracé mon trajet à peu près en rouge… J’ai évité au maximum les routes, en traversant le domaine de Givray, passant le long du Clain, un tout petit bout de route au sud de Poitiers, puis j’ai rejoint le cimetière de Chilvert, l’ancien chemin du tram pour rejoindre le rempart sud… Mappy disait 8,2 km en 2h, mon podomètre 9,5 km (en 1h45).

Donc, à Poitiers, en ville, plutôt de l’ardoise, vers le nord, des tuiles plates (et la langue d’oïl), vers le sud, les tuiles creuses (et la langue d’oc). La Fontaine disait, en descendant de Paris, qu’à partir de Châtellerault Chauvigny (à une vingtaine de kilomètres à l’est de Poitiers), on ne parlait plus français, il entrait en langue d’oc… Depuis, la limite a glissé un peu vers le sud, mais pas beaucoup…

Pour la Fontaine, voici le texte « Passé Chauvigny, l’on ne parle quasi plus français; cependant cette personne m’entendit sans beaucoup de peine: les fleurettes s’entendent par tout pays, et ont cela de commode qu’elles portent avec elles leur truchement », dans Relation d’un voyage de Paris en Limousin. Sixième lettre, écrite à Limoges, datée du 19 Septembre 1663, à lire en entier ici. Dans cette lettre, il rend compte de son parcours par Châtellerault, Chauvigny, Bellac. Il accompagne son oncle, ami de Fouché, qui a été limogé au sens propre, et relate dans ces lettres son trajet de Paris à Limoges… Le plus surprenant est qu’il écrit à sa femme… en ne parlant presque que d’aventures galantes tout au long du trajet.

La sculpture 15e siècle, façade de Sainte-Radegonde à Poitiers (2)

Poitiers, église Sainte-Radegonde, le portail avec les parties des 19e et 21e siècles

En ce dimanche midi, nous retournons voir le portail de l’église Sainte-Radegonde à Poitiers. Vous connaissez maintenant tout du parvis de justice et de son dallage. Je vous remets la photographie de la semaine dernière, il vous faut donc faire abstraction des rectangles bleus (copie de gargouilles en matériau polymère) et le grand rectangle rouge (sculptures de la fin du 19e siècle).

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, 1, la clef de voûteJe vous ai montré la semaine dernière les petits monstres qui se cachent dans le feuillage du portail de la fin du 15e siècle (vers 1490 pour l’abattage des bois de la porte), aujourd’hui, nous allons nous concentrer sur l’arc central occupé par le Christ, au centre sur la clef de voûte, encadré du collège apostolique (l’ensemble des douze apôtres), dans une position donc différente de celui que je vous ai montré pour Notre-Dame-la-Grande. Avec les têtes cassées et la plupart des mains, il est presque impossible d’identifier les différents apôtres, du coup, je vous les montre juste comme ça, comme si vous regardiez l’arc en allant de la gauche vers la droite… et je vous laisse compter… Y a-t-il vraiment douze personnages (apôtres) en plus du Christ??? Réponse la semaine prochaine avec une présentation en frise des apôtres!

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, rouleau central, 1

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, rouleau central, 2

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, rouleau central, 3

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, rouleau central, 4

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, rouleau central, 5

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, rouleau central, 6

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, rouleau central, 7

Mettez-vos chaussures, un HLM à corneilles

Poitiers, 3 mars 2011, corneilles en activité devant le TAP En rentrant chez moi hier soir par le boulevard, j’entends un grand raffut dans les arbres près du monument aux coloniaux, juste à côté du TAP/théâtre auditorium de Poitiers. Je lève les yeux, et une nuée de corneilles sont en train de bâtir leur nouveau logis… Samedi dernier, j’avais cherché là en vain des nids au retour du marché, mais il n’y en avait pas, ils ont été enlevés à l’automne pour limiter la population de corneille en ville… Stratégie inadaptée, on dirait bien. Je n’avais pas mon APN avec moi, mais ce matin, je suis passée par là, une première vue depuis le parking Toumaï…

Poitiers, 3 mars 2011, corneilles en activité devant le TAP, vues de près Et une deuxième de plus près et moins en contre-jour… Alors Monique / Bidouillette / Tibilisfil, il te plaît, mon HLM à construction express?

Mettez vos chaussures et sortez votre APN, des nids douillets…

Poitiers, 26 février 2011, défi APN, des nids, 01, pigeaons de l'amphithéâtre Après avoir scruté les trottoirs, Monique / Bidouillette / Tibilisfil nous a proposé cette semaine de mettre nos chaussures et de sortir avec notre APN pour photographier des nids… Oui, des nids d’oiseaux tant qu’ils ne sont pas cachés par les feuilles des arbres… Bon, sympa, mais nous avons eu un grand week-end de giboulées, averses de pluie et de grêle et quelques éclaircies… Je vous mets au fil de l’article des liens vers des articles antérieurs qui vous montreront autrement les éléments dont je vous parle aujourd’hui. Au cas où je ne pourrais pas ressortir, j’emporte mon APN pour aller au marché samedi, première pause dans amphithéâtre romain, qui est aussi un vaste pigeonnier, pas tout à fait un nid, mais on se rapproche du sujet… Désolée, j’ai été obligée de mettre le flash, la photographie n’est pas bonne du tout… mais je me suis rattrapée avec les autres, LOL!

Poitiers, 26 février 2011, défi APN, des nids, 02, corneilles au marché Au passage, je scrute les arbres du square de la République, mais aucun nid… Cet automne, la ville a enlevé tous les nids de corbeaux et corneilles pour que ces oiseaux aillent s’installer en dehors de la ville… Peine perdue, sur la place du Marché (qui s’appelle en fait place du Général-de-Gaulle), voici un couple de corneilles qui reconstruisent un nid… [PS: vous pouvez trouver ici plein d’autres nids de corneilles en cours de construction).

Poitiers, 26 février 2011, défi APN, des nids, 03, cigognes à Blossac L’après-midi, je pensais descendre dan mon jardin, mais il y a décidément trop d’averses et je me rabat sur le parc de Blossac, direction le jardin anglais, où je pensais trouver un nid de cigogne… Et bien non, le couple de cigognes est bien là, mais point de nid…

Poitiers, 26 février 2011, défi APN, des nids, 04, cabane à oiseaux à Blossac Cette vieille maison des oiseaux compte-t-elle pour le défi?

Poitiers, 26 février 2011, défi APN, des nids, 05, perruches à Blossac Ou bien la maison des perruches, avec à côté le lion amoureux par Étienne Hippolyte Maindron, qui a été nettoyé depuis l’article… Au passage, vous pouvez voir le rayon de soleil et le ciel noir derrière…

Poitiers, 26 février 2011, défi APN, des nids, 06, aras à Blossac Vous avez aussi le nid dans le tronc des aras…

Poitiers, 26 février 2011, défi APN, des nids, 07, abri à Blossac Et le « nid » des visiteurs du parc, vite, à l’abri… Nous nous retrouvons vite à 8 dans ce minuscule espace…

Poitiers, 26 février 2011, défi APN, des nids, 08, abri inondé à Blossac …pas complètement à l’abri de la pluie. Vu l’entassement, je n’ai pas fait de photo pendant l’averse (un gros quart d’heure)… ceux qui étaient du mauvais côté ont pris les embruns!

Poitiers, 26 février 2011, défi APN, des nids, 09, pies à Blossac Après l’averse, le ciel se dégage très vite (et oui, en quelques minutes…). Tout au bout du parc, j’aperçois un beau et vrai nid…

Poitiers, 26 février 2011, défi APN, des nids, 10, pies à Blossac Un petit coup de zoom… Voici les locataires, les pies…

Poitiers, 26 février 2011, défi APN, des nids, 11, pies à Blossac …en pleine construction (je ne sais pas si on voit bien la brindille dans le bec de la belle). En dix minutes d’observation, les nuages sont de retour…

Poitiers, 26 février 2011, défi APN, des nids, 12, le kiosque de Blossac en travaux Je traverse vers le bord du plateau, au passage (enfin, non, impossible de passer entre les barrières et les flaques), le kiosque en cours de reconstruction…

Poitiers, 26 février 2011, défi APN, des nids, 13, le refuge des oiseaux à Blossac Tout au bout, vers la tour à l’oiseau (si, de là où les archers s’entraînaient), au-dessus du boulevard se trouve un refuge de la LPO pour les oiseaux, l’herbe n’y est pas coupée en été…

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rs, 26 février 2011, défi APN, des nids, 14, un tronc creux à Blossac Un tronc creux… mais apparemment pas de locataire, en tout cas, pas de boulette de réjection au pied…

Poitiers, 26 février 2011, défi APN, des nids, 15, un petit nid à Blossac Ah, avant de sortir, dans les arbres taillés en cordon, un petit nid qui semble abandonné…

Poitiers, 26 février 2011, défi APN, des nids, le printemps à Blossac Les mésanges refusent de se faire prendre en photographie, mais voici au passage M. le Merle qui prend la pose, une compagnie de gendarmes (Virjaja en a aussi vu plein l’autre jour), des crocus, des pervenches, des violettes… Pas de doute, le printemps arrive! Pas une grande promenade (sauf le trajet pour le marché, un gros km dans chaque sens, peut-être aussi 1 km pour le bout du parc), mais une grosse heure dehors! Et photographier la nature au printemps n’a pas paru suspect aux gardiens du parc, LOL!

La sculpture 15e siècle, façade de Sainte-Radegonde à Poitiers (1)

Poitiers, église Sainte-Radegonde, le portail avec les parties des 19e et 21e sièclesEn ce dimanche midi, nous retournons voir le portail de l’église Sainte-Radegonde à Poitiers. Nous descendons donc sur le parvis de justice, traversons la partie pavée et regardons la façade. Sur le clocher-porche roman a été plaqué, à la fin du 15e siècle (lors des derniers travaux de restauration, les vantaux du portail ont pu être datés par dendrochronologie : les bois ont été abattus vers 1490, voici qui date à peu près le portail et le parvis) un portail gothique flamboyant. Je vous remets la photographie de la semaine dernière, il vous faut donc faire abstraction des rectangles bleus (copie de gargouilles en matériau polymère) et le grand rectangle rouge (sculptures de la fin du 19e siècle (Vierge à l’Enfant, saintes Agnès, Radegonde, Disciole, saint Hilaire). Cette église a une longue histoire, que je ne reprends pas ici, reportez-vous aux articles précédents, et aussi à ceux-ci sur le chevet et le tombeau de Radegonde, ainsi que pour un chapiteau qui porte Daniel dans la fosse aux lions et la Tentation d’Adam et Ève.

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, 1, la clef de voûte La voussure (l’arc qui entoure le portail) est composée de quatre rouleaux. Nous allons faire abstraction de celui qui est complètement à l’extérieur. Pour les trois autres rouleaux, au centre, le Christ, sur la clef de voûte, est encadré du collège apostolique (l’ensemble des douze apôtres), je vous les montrerai en détail la semaine prochaine et la suivante. Les rouleaux qui l’encadrent portent un riche décor de feuillages très découpés, une prouesse de sculpture.

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, 2, la partie gauche de la voussure Dans ce feuillage se cachent de petits monstres incarnés dans des singes… Vous ne les voyez pas bien?

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, rouleau externe, 1, la base à gauche Vous êtes prêts pour la visite de détail? Je commence par la gauche et vais peu à peu vers la droite… en commençant par la base de la voussure. Mon préféré est le dernier!

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, rouleau externe, 2, premier singe Vous le voyez mieux si je me place plus en-dessous? Il a perdu la tête, mais ce monstre (un singe sans doute, comme les suivants) a capturé un animal qu’il a tué et tient entre ses pattes…

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, rouleau externe, 3, deuxième singe On remonte un peu… un petit singe? On dirait qu’il s’agit d’une représentation de sacrilège de l’hostie, regardez le petit rond sur sa langue…

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, rouleau externe, 4, troisième singe Le suivant est aussi un singe qui semble dégringoler dans les feuillages…

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, rouleau externe, 5, quatrième singe On monte un peu plus, celui-ci semble carrément se moquer du passant… Ah, pour ceux qui se posent des questions, les fils à droite sont un dispositif contre les pigeons, un peu de courant qui circulent et les empêchent de se poser (c’est un peu le même principe que les fils à vaches). Je vous ai montré un dispositif du même genre sur l’hôtel de ville.

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, rouleau externe, 6, cinquième singe On passe de l’autre côté du rouleau… Celui-ci a presque la même position…

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, rouleau externe, 7, sixième singe Le suivant a plus souffert des outrages du temps…

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, rouleau externe, 8, septième singe Comme l’avant-dernier, qui a perdu la tête et les bras…

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, rouleau externe, 9, huitième singe Le dernier est mon préféré! Tête en bas, toutes griffes et dents dehors! En le prenant un peu en contre-plongée, il a un air féroce!

La sculpture 19e siècle de la façade de Sainte-Radegonde à Poitiers

Poitiers, église Sainte-Radegonde, le portail avec les parties des 19e et 21e siècles Après le parvis de Sainte-Radegonde à Poitiers (et le détail du pavage), je vais vous détailler le clocher en plusieurs articles, en remontant le temps, ça sera plus facile… Il a été récemment restauré… les gargouilles, encadrées en bleu, sont des copies en polymère (vous pouvez en voir la fabrication pages 6 et 7 de ce document! Je vais aujourd’hui vous parler des statues créées au 19e siècle, lors de la restauration des années 1893-1895. Les cinq niches à dais (le petit toit en pierre, si vous préférez) avaient perdu les statues qui y avaient été placées à la fin du 15e siècle… La suite des articles sera sur le clocher porche roman et la sculpture de la fin du 15e siècle, en trois articles : le collège apostolique (détaillé ici) et les singes monstrueux.

Poitiers, église Sainte-Radegonde, le portail, 1, sainte Agnès L’avantage avec le 19e siècle, c’est qu’ils ont écrit sur le socle qui était représenté! Nous avons donc à gauche « Sta ANNES » (Agnès), qui fut la première abbesse du monastère Sainte-Croix, fondé par Radegonde. Le tombeau d’Agnès se trouve dans la crypte, dans une chapelle (je vous la montrerai aussi…), du côté nord. Elle est morte en 588, quelques mois après Radegonde.

Poitiers, église Sainte-Radegonde, le portail, 2, sainte Radegonde À côté se trouve la sainte titulaire (celle qui a donné son nom) de l’église, Radegonde (« Sta RADEGUNDIS ») (dont je vous ai déjà raconté l’histoire). Elle porte sa couronne de reine de France (elle fut, rappelons-le, épouse de Clotaire, fils de Clovis et mourut à Poitiers en 587, enterrée hors les murs romains… là où s’élève maintenant cette église) et lit un livre.

Poitiers, église Sainte-Radegonde, le portail, 3, Vierge à l'Enfant Au centre a pris place une Vierge à l’Enfant (« VIRGO DEI MATRIX)…

Poitiers, église Sainte-Radegonde, le portail, 4, saint Hilaire Puis on trouve saint Hilaire (« Stus HILARIUS »), premier évêque de Poitiers dont le tombeau (et l’église collégiale construite au-dessus) se trouve aussi hors les murs… mais à l’opposé de la ville (il est mort en 367 ou 368, soit plus de 200 ans avant Radegonde).

Poitiers, église Sainte-Radegonde, le portail, 5, monstres aux pieds de saint Hilaire … avec à ses pieds un petit monstre! Il porte, comme l’évêque de la façade de Notre-Dame-la-Grande, le pallium et une chasuble au-dessus de son aube.

Poitiers, église Sainte-Radegonde, le portail, 6, sainte Disciole Tout à droite se tient sainte Disciole (« Sta DISCOLIA »), dont le tombeau (ou au moins l’autel sur son supposé tombeau) est aussi dans la crypte, du côté sud cette fois. Disciole, nièce de Salvius, évêque d’Albi, est morte jeune moniale à l’abbaye Sainte-Croix de Poitiers en 583, un peu avant Radegonde.

La Vierge à l’Enfant, Radegonde et Hilaire devaient exister avant et sont sans doute des réinterprétation voire en partie des copies des statues anciennes (de la fin du 15e siècle), alors que Agnès et Disciole sont des ajouts de la fin du 19e siècle. Elles ont aussi droit, en plus des autels de la crypte qui surmontent leurs tombeaux supposés, chacune à une statue et à une verrière de la même époque (19e siècle) dans l’église.

Mettez vos chaussures et sortez votre APN, et pavage!

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 01, rue Piorry Cette semaine, Monique / Bidouillette / Tibilisfil nous demande de regarder le pavage des trottoirs… J’ai vu sa proposition vendredi midi, emporté mon APN pour le retour du bureau… par un chemin un peu détourné… Je sors du bureau (dans la grand’rue) en prenant la rue Émile Faguet, et première photographie Rue Piorry, un trottoir refait en pavés tout neufs et bien lisses il y a un an ou deux…

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 02, place de la cathédrale Vous voyez le contraste avec les anciens, juste à côté, sur le bord ouest de la place de la cathédrale (de son vrai nom place du cardinal Pie)… Au fond, vous apercevez un sac poubelle, ça sera pire à la fin du trajet (ramassage des poubelles le soir, et en ville, peu d’immeubles ont de la place pour des containers).

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 03, en herbe eau bout de la place de la cathédrale Je longe ce trottoir jusqu’au sud de la place… Plus de désherbants en ville, ça verdit!!!

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 04, fil bleu devant l'espace Mendès-France J’emprunte l’esplanade entre l’ancien évêché (aujourd’hui il abrite les bureaux de la conservation du musée Sainte-Croix) et l’espace Mendès-France… Vous voyez ce trait bleu? C’est l’un des circuits (« fils ») de visite à pied en ville, chez nous, les automobilistes tournent en ville, GPS toujours pas à jour, mais les piétons n’ont aucun risque de se perdre!!!

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 05, rue Jean-Jaurès devant le planétarium Je longe le planétarium (qui n’a plus de tag en ce moment), là, les pavés sont posés pour former des figures…

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 06, parvis de Sainte-Radegonde Je passe par le chevet de la cathédrale et direction le parvis de Sainte-Radegonde… Je vous en ai parlé dimanche dernier, mais je n’avais pas fait de vue spécifique du pavage. Alors voilà, oubli réparé! Ici aussi, l’herbe pousse… et je vais finir par me faire enfermer chez les fous, avec ce défi! Extrait du dialogue avec un charmant touriste: lui-« je vous gêne pour prendre la photographie? » -moi: »non, pas du tout, je prends juste le dallage » -lui: » mais c’est une très belle église ». moi:-« je sais, j’en ai quelques centaines de photographies »; Lui: »vous n’êtes pas en visite alors? ». Moi:-« non, c’est juste un défi d’une copinaute… ». Lui:-« ???…!!! ».

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 07, rue Saint-Vincent-de-Paul Allez, je repars, je repasse le long de la cathédrale, rue Le Coq, rue du Souci, traversée périlleuse de la rue jean-Jaurès (les automobilistes, coincés ailleurs, se lâchent ici en toute impunité, tant pis pour les piétons), et me voici rue Saint-Vincent-de-Paul. Là, ça se corse encore pour le pauvre piéton, entre sacs poubelles et voiture garée sur le trottoir (et je vous épargne les crottes de chien)…

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 08, rue des Balances-d'Or Voici maintenant l’un des objectifs que je visais… La rue des Balances-d’Or… Vous ne voyez pas le trottoir? Normal, ici, on teste les futures zones de rencontre… autorisé aux voitures, mais piétons (puis vélos) prioritaires… Quand il n’y a pas de voiture comme en ce vendredi soir de début de vacances, ça va… Au fond, au bout de la flèche se cache l’enseigne du noyer inversé.

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 09, rue du général Denfert On tourne à gauche, rue du général Denfert, et hop, retour de la distinction chaussée/trottoir par le pavage… mais pas de rebord, j’ai toujours peur en passant ici… Cette fois, la voiture roule à peu près sur la partie qui lui est réservée…

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 10, rue Magenta Je passe sur quelques centaines de mètres, rue Louis Renard, il faut que je me concentre, voitures, poubelles, crottes de chien… Je longe le monument aux morts de 1870-1871, pas de photo, c’est la débauche du chantier, il faut encore se concentrer… Cela devient possible juste après, même si un peu plus loin, il y a le marché du vendredi… Voici quand même le trottoir de la rue Magenta… Il y avait au départ un jeu de briques blanches, rouges plus foncées (si, si, un carré entre les deux blancs…)… Avec la pollution des voitures et le passage des piétons, tout a pris au fil des ans une méchante couleur grisâtre… Au passage, vous apercevez en bordure du trottoir… le fil rouge pour les piétons! (oui, nous en avons un bleu, un jaune et un rouge!).

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 11, rue Bourcani Je tourne à droite, vers l’amphithéâtre romain rue Bourcani… Ce trottoir est assez représentatif de ce que l’on trouve en ville, en fait, un mélange de rapiéçages divers et variés, qui sautent quand ils gèle, parfois sommairement réparés…

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 12, rue de la Tranchée Rue du Petit-Bonneveau, rue Carnot… et voici mon nouvel objectif, le trottoir neuf de la rue de la Tranchée… L’ancienne place pour handicapés devant la résidence service pour personnes âgées a été pavée… puis condamnée par ses boules noires que je vous ai déjà montrées… dissuasives jusqu’à un certain point seulement (voir la troisième photo de cet article par exemple)…

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 13, rue de la tranchée J’avance un peu et me retourne pour la photographie suivante… Message subliminal… Les pavés du trottoir sont posés différemment sur les trottoirs et dans les zones de traversée… marquées sur la route par des clous… Esthétique, mais les voitures ne les voient pas la nuit, je préfère les zébras! Quand même, un petit effort pour les mal-voyants avec des bandes podosensibles devant chaque passage… je dirai non-protégé! (vous pouvez aussi voir à la fin de cet article les nouveaux pavés près de l’hôtel de ville…).

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 14, rue Saint-Hilaire Je tourne à droite, rue du Général-Demarçay, rue Saint-Hilaire… Devant l’école privée, une forêt de piquets empêchent le stationnement des voitures, efficace, cette fois, à défaut d’être esthétique…

Itinéraire des trottoirs à Poitiers Arrivée là, je descend les escaliers du diable et retour chez moi par le boulevard Pont-Achard… Voici ce que tout ça donne sur le plan…

Mettez vos chaussures et sortez votre APN, et BAL!

Poitiers, boîte aux lettres, 1, un fantôme Après un truc rond et un lieu de culte et un concours du plus beau ou du plus moche lampadaire, Monique / Bidouillette / Tibilisfil nous a proposé de mettre nos chaussures et de sortir avec notre APN pour photographier des BAL, des boîtes aux lettres… Comment ça, vous ne voyez pas ici? Et bien, grâce à Poitiers Cœur d’agglomération, plein de boîtes aux lettres publiques ont disparu… dont celle-ci juste à côté de chez moi. La ville a indiqué que l’on pouvait trouver les nouveaux emplacements (moins nombreux, mais bon, en centre-ville, ça va encore) sur le site internet de la poste, j’y suis allée, j’ai râlé, ce sont toujours les anciens qui y sont, j’ai signalé l’anomalie avec le formulaire de contact… et on m’a répondu que c’est la faute du responsable de Poitiers qui n’a pas fait son travail (j’ai bien sagement archivé le mél de réponse). Qui va repeindre les murs où il y avait les anciennes boîtes?

Poitiers, boîte aux lettres, 2, deux boîtes publiques Pour les nouvelles, les deux pas trop loin de chez moi, elles sont posées en avant du mur, mais vous voyez le hic??? Elles ont été posées sans demander aux propriétaires de repeindre son mur avant, ils vont faire comment, maintenant???

Poitiers, boîte aux lettres, 3, des boîtes privées Maintenant, voici une série de BAL de particuliers, soigneusement sélectionnées, voyez-vous leur point commun ? Non, je ne donnerai pas la réponse aujourd’hui! [édit: oui, la plupart des lectrices/lecteurs ont vu les « pas de publicité » répétés selon toutes les méthodes!]

Poitiers, boîte aux lettres, 4, une boîte normalisée sur une vieille grille Une dernière pour la route… ou comment massacrer une grille en fer forgé du début du 20e siècle avec une boîte à lettres normalisée recommandée par la poste, sinon, vous devrez aller chercher vos grosses enveloppes et vos paquets au bureau de poste… ouvert uniquement aux heures où vous travaillez!

Itinéraire des boîtes aux lettres à Poitiers Ah, voici mon trajet… étudié non pour ce défi mais pour un article d’un prochain dimanche sur Poitiers…

Le parvis de justice de l’église Sainte-Radegonde à Poitiers

Poitiers, le parvis de Sainte-Radegonde, 1, vue vers le sud-ouest Je vous ai déjà parlé de l’église Sainte-Radegonde à Poitiers pour son chevet et le tombeau de Radegonde, ainsi que pour un chapiteau qui porte Daniel dans la fosse aux lions et la Tentation d’Adam et Ève (ainsi que Nabuchodonosor sur une autre face). Au retour de la promenade nocturne de décembre, je voulais vous montrer ce parvis sur lequel nous nous sommes arrêtés, mais je n’avais pas les photographies que je souhaitais, je suis donc allée en refaire… Cette église a une longue histoire, que je ne reprends pas ici, reportez-vous aux articles précédents. Ce parvis date de la fin du 15e siècle, sans doute en même temps que le placage du portail gothique flamboyant sur le clocher roman (bon, voici encore des articles en perspective…). Lors des derniers travaux de restauration, les vantaux du portail ont pu être datés par dendrochronologie (détermination de la date d’abattage d’un arbre par l’étude de la largeur des cernes successifs): les bois ont été abattus vers 1490, voici qui date à peu près le portail et le parvis.

Poitiers, le parvis de Sainte-Radegonde, 2, vue vers le nord De quoi s’agit-il ? De l’un des rares parvis de justice de la fin du Moyen-Âge qui nous soit parvenu, mais ils devaient être assez nombreux. Pour ceux qui connaissent Poitiers, non loin de là, devant la cathédrale se trouvait un espace de même type, détruit et réaménagé avec des escaliers au 19e siècle.

Poitiers, le parvis de Sainte-Radegonde, 3, le muret et les bancs Revenons à Sainte-Radegonde. Il s’agit d’un espace clos de murs et pavé situé en avant du portail. La justice y était rendue au nom des chanoines du chapitre. Vous apercevez en contrebas du mur de clôture les bancs où prennent place le juge (un abbé sans doute), ses assistants, l’accusé, les témoins, les plaignants, etc. Le public restait à l’extérieur. Les entrées des petits côtés étaient gardés par des lions de pierre aujourd’hui très érodés.

Poitiers, le parvis de Sainte-Radegonde, 4, une entrée à l'ouest Les deux entrées du grand côté étaient gardées par des anges agenouillés (bon, je sais, il n’en reste pas grand chose) qui devaient tenir des écussons (aux armes du chapitre sans doute, peut-être à celle du roi de France).

Poitiers, le parvis de Sainte-Radegonde, 5, l'emplacement du juge Le juge se tenait au milieu, dans une partie où la surélévation du mur marque l’importance du personnage qui siégeait en contrebas…

Dernière précision, sous le pavage doivent se trouver des défunts importants, chanoines et donateurs, alors que le cimetière paroissial se trouve au nord, il servait il y a quelques années de parking, les anciens arbres ont été remplacés par de nouveaux qui ont été plantés au même endroit, pour limiter l’impact sur les sépultures… Si vous voulez voir un détail du pavage, j’en ai mis une photographie dans cet article.

Poitiers, le parvis de justice de Sainte-Radegonde, carte postale ancienne Pour terminer, deux cartes postales anciennes du parvis… La première avec le parvis vide…

Poitiers, le parvis de Sainte-Radegonde avec vendeuses de cierges, carte ancienne … la seconde avec des marchandes de cierges assises sur le mur de clôture… Vous pouvez poursuivre la visite de cette église avec le portail et ses parties du 15e siècle (le collège apostolique (plus détaillé ici) et les singes monstrueux) et les sculptures de la fin du 19e siècle (Vierge à l’Enfant, saintes Agnès, Radegonde, Disciole, saint Hilaire).