
Je commence à avoir du mal à trouver des livres qui m’intéressent au rayon « large vision » de la médiathèque. Cette fois, j’ai opté pour un polar [de la même auteure, voir aussi La femelle de l’espèce].
Le livre: Dans la tête, le venin, de H. Andrea Japp [Lionelle Nugon-Baudon], éditions Calmann-Lévy, 2009, 266 pages, ISBN 9782702139677 (lu en large vision aux éditions Libra Diffusio).
L’histoire: en 2008, à Neuilly et Paris, deux adolescents gothiques à tendance satanisque sont assassinés à quelques heures d’écart, la fille égorgée, le garçon sauvagement écorché encore vivant. La villa où la fille a été retrouvée appartenait à un homme, un pédophile, lui aussi assassiné il y a quelques mois mais à New-York. Yves, un profileur français formé il y a quelques années par Diane Silver à Quantico, aux Etats-Unis, fait appel à sa mentor, toujours en pleine déprime, qui boit et fume trop, 15 ans après le meurtre sauvage de sa propre fille, Leonor. Un quatrième meutre est rapproché des autres, un homme également écorché, également pédophile, au Mexique cette fois. En parallèle, elle est confrontée à un tueur en série qui tue des prostituées à Boston et doit supporter un étrange stagiaire, un avocat d’affaire qui dit vouloir se convertir au droit pénal. Qu’est-ce qui relie toutes ces affaires?
Mon avis: Un polar noir et violent, moins néanmoins que ceux de Franck Thilliez. Les premières victimes sont des « salauds », pédophiles ou adolescents qui envisagent le meurtre de leurs proches (le garçon a déjà étouffé un bébé dans sa poussette). La profileuse est désagréable, alcoolique, déprimée, favorable à la peine de mort voire au meurtre pur et simple des psychopathes. Malgré l’inefficacité de la peine de mort sur la prévention de la criminalité et les erreurs judiciaires, les Etats-Unis ne semblent pas près d’y renoncer, Claude Gueux de Victor Hugo reste une lecture à recommander à chacun! Ce polar est bien mené et j’aime bien la fin qui reste ouverte, au lecteur d’interpréter la dernière page… en attendant de lire la suite, Une ombre plus pâle. J’ai bien envie de lire d’autres titres de cette auteure française que je découvre (finalement, les problèmes de vue n’ont pas que du mauvais), s’ils sont disponibles en large vision à la médiathèque. Sinon, il faudra que j’attende quelques mois de plus!
Petit clin d’oeil à Zazimuth, le chat de la flic qui annonce à Sara la mort de sa fille s’appelle Mousse (p. 89 de l’édition que j’ai lue)! Par ailleurs, j’ai relevé des expressions bizarres. Un exemple parmi d’autres, je n’ai jamais entendu parler de bleu bébé mais plutôt de bleu layette. Par ailleurs, Victor a l’âge d’être au collège, pas au lycée… Mais bon, ce sont des détails!
J’ai affiné ma programmation pour le
… et celui que j’ai vu hier, Prisoners de Denis Villeneuve
Cela faisait un moment que je n’étais pas allée au cinéma… Une interview entendue à la radio de 

J’ai lu ce livre il y a déjà quelques semaines. Mais comme vous allez le voir, il fallait en réserver le compte-rendu pour aujourd’hui.
J’ai déjà lu plusieurs aventures du commissaire Brunetti à Venise, en français et aussi en anglais (
J’ai lu ce matin Le sang des innocents de Martha Grimes, en édition de France-Loisirs (ISBN 978-2-298-00588-2), traduit par P. Safavi. Richard Jury, le flic récurrent de cette série, doit retrouver une fillette disparue en Cornouailles depuis 3 ans et en même temps, s’occuper du meurtre d’une autre fillette à Londres, dans le cadre d’un réseau de pédophilie. On retrouve aussi l’ami de Jury, Melrose Plant, dans le rôle d’un planteur de gazon dans la grande propriété du beau-père de la fillette disparue et où une femme a été assassinée. On retrouve aussi en pointillé son cheval acheté dans un épisode précédent.