Archives par étiquette : Londres

Melmoth, sur la route de Londres, de Marc Rénier et Rodolphe

Couverture du premier tome de Melmoth de Marc-Renier et Rodolphe pioche-en-bib.jpgJe poursuis mon exploration des bacs de bandes dessinées de la médiathèque.

Le livre : Melmoth, tome 1 : sur la route de Londres, de Rodolphe (scénario) et Marc-Renier (dessin), Yves Lencot et Laurence Quilici (couleur), éditions Dargaud, 46 planches, 1990, ISBN 978-2-205-03984-9.

L’histoire : au sud de l’Angleterre, au début du 19e siècle, à la veille de noël, dans un pensionnat. La plupart des adolescents quittent le lieu pour passer les fêtes en famille. Quelques uns restent, dont Sébastien Melmoth, orphelin. Deux de ses camarades décident, pendant la nuit, de voler un objet, de le cacher dans son coffre, puis de le dénoncer… Puni, écœuré, entendant de son grenier le bruit du repas de noël, Sébastien décide de s’enfuir et de rejoindre le notaire qui gère ses biens à Londres. La route est longue, il est adopté provisoirement par un cirque, jeté dehors par le clerc de notaire, se retrouve à errer dans les rues, à la merci du premier escroc venu…

Mon avis : un scénario gentillet, un graphisme qui m’a bien plu (c’est pour ça que j’avais sorti ce volume en le feuilletant à la médiathèque). Pas une grande BD, de celles dont vous vous souviendrez des années après, mais un agréable moment de détente. La suite est ici.

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Les Mac Cabés de Ken Bruen

Couverture des Mac Cabées de Ken Bruen pioche-en-bib.jpgJe poursuis mon exploration du rayon Ken Bruen à la médiathèque, suite à la venue de Aurélien Masson, le jeune directeur de publication de la série noire chez Gallimard, au club polar de la Fnac de Poitiers. Après Le gros coup et Le mutant apprivoisé et avant Delirium Tremens, une enquête de Jack Taylor (tome 1), voici Les Mac Cabés.

Le livre : Les Mac Cabés : une enquête des inspecteurs Roberts & Brant (R&B, tome 3), de Ken Bruen, traduction de Marie Ploux et Catherine Cheval, collection série noire, éditions Gallimard, 167 pages, 2006, ISBN 978-2-07-031456-4.

L’histoire : au début des années 2000, dans un quartier défavorisé de Londres. Deux flics, Roberts et Brant. S’ils n’ont pas encore été virés de la police pour leurs bavures et autres propos limites (racistes, homophobes, etc.), c’est parce qu’ils ont résolu, parfois malgré eux, quelques grosses affaires. Roberts est même devenu commissaire, mais n’a pas perdu ses mauvaises habitudes. Une nuit, il est réveillé par un coup de fil de son frère, qu’il n’a pas vu depuis des années. Celui-ci est mourant, il a juste le temps de le rejoindre, de recueillir une confidence (qu’il ne partagera pas avec les autres enquêteurs) et d’assister à son décès. Parallèlement, Brant et l’agent Falls (noire, ce qui a son importance au niveau de racisme de ces policiers), partent à la recherche d’un violeur en série qui sévit dans les boîtes de nuit, Falls servira d’appât. L’arrestation tourne mal, Brant tue de sang froid le violeur et fait croire à la légitime défense. Mais un nouveau viol est commis, alors que Roberts cherche toujours activement le meurtrier de son frère.

Mon avis : le style de cette série a beaucoup évolué, le récit est mieux construit, le vocabulaire moins familier. Ces policiers sont toujours au-delà de la limite de l’illégalité. Je pense que je vais poursuivre l’exploration des bas-fonds de Londres avec Ken Bruen, j’essayerais bien quand même de découvrir aussi l’Irlande de Jack Taylor, l’ancien flic devenu détective privé, du même auteur, il faut que je fasse venir le premier volume, Delirium Tremens, d’une bibliothèque de quartier dès que j’ai une place libre sur les trois réservations simultanées auxquelles j’ai droit.

Pour aller plus loin : le site officiel de Ken Bruen (en anglais).

De cet auteur, j’ai aussi lu Le gros coup, une enquête des inspecteurs Roberts & Brant (R&B, tome 1), ; Le mutant apprivoisé (R&B, tome 2), Les Mac Cabés (R&B, tome 3), Calibre (R&B, tome 6) ; Delirium Tremens, une enquête de Jack Taylor (tome 1), En ce sanctuaire (Jack Taylor tome 7).

Le mutant apprivoisé de Ken Bruen

Couverture du Mutant apprivoisé de Ken Bruen, en série noire pioche-en-bib.jpgJe poursuis mon exploration du rayon Ken Bruen à la médiathèque, suite à la venue de Aurélien Masson, le jeune directeur de publication de la série noire chez Gallimard, au club polar de la Fnac de Poitiers. Après Le gros coup, et avant Delirium Tremens, une enquête de Jack Taylor (tome 1) et Les Mac Cabés (R&B, tome 3), voici Le mutant apprivoisé, toujours dans la série R et B.

Le livre : Le mutant apprivoisé : une enquête des inspecteurs Roberts & Brant (R&B, tome 2), de Ken Bruen, traduction de Catherine Cheval et Marie Ploux, collection série noire, éditions Gallimard, 212 pages, 2005, ISBN 978-2-07-030212-1 (a été aussi publié en poche chez Folio).

L’histoire : au début des années 2000, dans un quartier défavorisé de Londres. Deux flics, Roberts et Brant, toujours aussi ripoux. Mais pas seulement à Londres, aussi à New-York, où se sont exilés le couple Sparadrap (qui a failli trucidé Roberts et Brant à la fin de l’épisode précédent), à San Francisco puis au Mexique où l’on suit Fenton alias le Mutant, à Galway en Écosse, où Brant poursuit le même Fenton avec un peu de retard. Roberts append qu’il a un cancer de la peau et n’arrive à l’annoncer ni à sa femme, ni à Brant. Falls, la policière noire, enceinte, le joue solo et se fait attaquer.

Mon avis : dans ce second tome, le vocabulaire est moins familier que dans le précédent, mais l’histoire peut-être encore plus embrouillée. Je n’ai pas vraiment mordu à l’histoire, je ne sais pas si je vais poursuivre la série (voir Les Mac Cabés) ou tenter la série sur l’Irlande de Jack Taylor, l’ancien flic devenu détective privé, du même auteur, ou carrément laisser tomber Ken Bruen.

Pour aller plus loin : le site officiel de Ken Bruen (en anglais).

De cet auteur, j’ai aussi lu Le gros coup, une enquête des inspecteurs Roberts & Brant (R&B, tome 1), ; Le mutant apprivoisé (R&B, tome 2), Les Mac Cabés (R&B, tome 3), Calibre (R&B, tome 6) ; Delirium Tremens, une enquête de Jack Taylor (tome 1), En ce sanctuaire (Jack Taylor tome 7).

Le gros coup de Ken Bruen

Couverture du gros coup de Ken Bruen en série noire pioche-en-bib.jpgL’autre soir, à la Fnac de Poitiers, le club polar, l’invité était Aurélien Masson, le jeune directeur de publication de la série noire chez Gallimard. Cela fait longtemps que je ne fréquente plus la série noire, depuis le changement de format, je pense. Ingrate que je suis, à la sortie de la réunion, ou plutôt le lendemain midi, je file à la médiathèque et pas au rayon polar (de toute façon, les livres, en général, je les achète dans une vraie librairie indépendante), voir s’ils ont l’un des trois auteurs que j’ai noté sur le petit bout de feuille extrait du fond de mon sac, Antoine Chainas, pour des polars très noirs, Ingrid Astier, pour son premier polar sur Paris et la Seine, et Ken Bruen, pour sa série Jack Taylor. Aïe, aucun n’est en rayon, je fais venir les deux premiers d’une bibliothèque de quartier, plus de place pour réserver la série, également présente dans une autre bibliothèque du réseau, alors, je me rabats sur R & B, aussi de Ken Bruen. Coup de chance, je peux commencer la série par le premier (dans l’ancien petit format de la série noire).

Le livre : Le gros coup, une enquête des inspecteurs Roberts & Brant (R&B, tome 1), de Ken Bruen, traduction de Marie Ploux et Catherine Cheval, collection série noire, éditions Gallimard, 234 pages, 2004, ISBN 978-2-07-030456-6 (existe aussi en Folio).

L’histoire : au début des années 2000, dans un quartier défavorisé de Londres. Deux flics, Roberts et Brant. Ce dernier fan de 87e district, de McBain. Ils accumulent les bavures, les propos limites (racistes, homophobes, etc.), boivent trop, règlent violemment certaines affaires et ne rêvent que de faire un gros coup pour que la presse populaire en parle. Cela tombe bien, le gang E fait en ce moment trembler le quartier, tue de petits trafiquants de drogue et les pend aux réverbères. Et un « Arbitre  » tue un à un les membres d’une équipe de cricket. S’ils pouvaient résoudre l’une ou l’autre affaire, voire les deux, ça serait le gros coup…

Mon avis : je n’ai pas trop mordu au style de l’écriture, beaucoup trop décousue et familière, alternant les chapitres du point de vue du meurtrier dit l’arbitre, de celui du gang E et de celui des policiers… Pas toujours facile à suivre. Mais le directeur de la série a dit qu’il fallait laisser le temps aux auteurs de s’installer, d’évoluer, je continuerai donc la série, en sortant les livres de la médiathèque (voir Le mutant apprivoisé et Les Mac Cabés) et en les abandonnant au besoin. Mais c’est très vite lu, pas épais et petites pages très aérées. J’ai aussi lu Delirium Tremens, une enquête de Jack Taylor (tome 1).

Pour aller plus loin : le site officiel de Ken Bruen (en anglais).

De cet auteur, j’ai aussi lu Le gros coup, une enquête des inspecteurs Roberts & Brant (R&B, tome 1), ; Le mutant apprivoisé (R&B, tome 2), Les Mac Cabés (R&B, tome 3), Calibre (R&B, tome 6) ; Delirium Tremens, une enquête de Jack Taylor (tome 1), En ce sanctuaire (Jack Taylor tome 7).

Les cinq cents millions de la Bégum de Jules Verne

verne_begum.jpg Après la Princesse de Clèves, de Madame de Lafayette le mois dernier, pour le défi J’aime les classiques proposé par les Carabistouilles de Marie, j’ai relu Les cinq cents millions de la Bégum de Jules Verne. En fait, je ne m’en souvenais pas vraiment, j’ai lu tout Jules Verne dans la voiture entre la maison et le collège en classe de cinquième… J’aurais bien aimer lire aussi la nouvelle de Paschal Grousset dont Jules Verne s’est inspiré…

Le livre : Les cinq cents millions de la Bégum, de Jules Verne, première édition en 1879 dans la Bibliothèque d’éducation et de récréation de Jules Hetzel, il en existe de très nombreuses éditions sur le marché… J’ai pris le volume paru dans la collection lecture clé en français facile chez Nathan… Je ne suis pas très d’accord, pour comprendre ce récit, il faut un minimum de notions d’histoire…

L’histoire : dans les années 1870, à Londres. Le Dr François Sarrasin, un médecin français (ch’ti de Douai) présente une communication sur l’hygiène… Un avoué l’identifie comme un héritier des 525 millions de francs de la riche Bégum Gokool, en Inde. Quelques jours plus tard, un autre héritier se fait connaître, le professeur Schultze, un Allemand. Ils se partagent la fortune et s’en vont tous deux dans la très libérale Amérique naissante au capitalisme. Le premier construit une ville utopique, Franceville, avec les principes d’urbanisme et d’hygiène pour le confort de chacun. De son côté, Schultze construit Stahlstadt, avec une mine de charbon, de fer et une usine de métallurgie. Marcel, l’ami alsacien du fils de Sarrasin, réussit à s’y faire embaucher. Réussira-t-il à percer le secret de Stahlstadt et ses formidables canons ?

Mon avis : ce livre doit être replacé dans le contexte qui a suivi la guerre de 1870/1871, dont je vous ai un peu parlé ici. La perte de l’Alsace-Lorraine par la France, la course à l’armement qui précéda la guerre de 1914-1918 sont le fond de ce récit écrit en 1879. Les chiffres des bienfaits de Franceville sont biaisés, les chercheurs ayant sélectionné les habitants, il est impossible de les comparer à la population générale d’Amérique (elle aussi biaisée par l’immigration) ou d’Europe… Au passage, Jules Verne invente quand même les trop fameuses et meurtrières bombes à sous munitions (BASM, plus d’informations ici) et la téléconférence… Un petit livre à lire ou à relire…

Pour aller plus loin : voir Jules Verne à Nantes.


Logo du défi J'aime les classiques Je l’ai lu dans le cadre du défi J’aime les classiques (attention, nouveau blog) proposé par les Carabistouilles de Marie. Le mois prochain, un livre d’Albert Camus

Logo du challenge ABC critique de BabelioJ’ai sélectionné ce livre pour le défi ABC critique organisé par Babelio.

Panique à Londres et Scandale à New-York

Couverture de Panique à Londres de Pétillon et Rochette pioche-en-bib.jpgAprès l’enquête corse, j’ai lu ces deux épisodes d’une autre série de Pétillon directement à la médiathèque, par une chaude journée du mois d’août – le lieu est climatisé et frais en été.

Les livres : Panique à Londres, de René Pétillon (scénario) et Jean-Marc Rochette (dessins), éditions Albin Michel, 2003, 48 pages, ISBN : 2226138234, et Scandale à New-York, des mêmes, 2004, 48 pages, ISBN : 2226152504.

L’histoire de Panique à Londres : Louis, petit gros, et Dico, grand maigre, se sont échappés d’une ambulance qui les transféraient de l’hôpital psychiatrique de Dieppe. Louis se dit détenteur d’un parchemin qui lui donne la possession de Jersey et Guernesey, ils détournent donc un chalutier puis un bateau de plaisance pour aller porter leur revendications à Londres…

Couverture de Scandale à New-York de Pétillon et Rochette L’histoire de Scandale à New-York : expulsés de Londres vers le Canada en passant par New-York, les deux compères, après un incident à la douane, décident de jouer en bourse l’argent qu’ils ont tiré d’un papier parlant de propriété du Québec… Très vite, ils sèment la panique dans les milieux financiers, rachetant la banque tout en n’y connaissant rien…

Mon avis : les délires des deux compères, surtout ceux de Dico, qui se prend tour à tour pour des personnages qu’ils sélectionne dans le dictionnaire, sont assez drôles, tout en nous entraînant à nous interroger sur la normalité et la maladie psychique, qui est le plus fou ? Et sur la réaction de la société face à ces maladies. Aussi une manière de voir autrement l’incompétence et la rouerie des banquiers de New-York… Le dessin est sobre, les cases organisées de manière assez strictes, ce qui renforce peut-être cette invitation à la réflexion. Mais à lire aussi pour un agréable moment de détente.

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Ulysse from Bagdad de Éric-Emmanuel Schmitt

livres, critiques citations et bibliothèques en ligne sur Babelio.comCouverture de Ulysse from Bagdad de SchmittJ’ai reçu la semaine dernière un livre par l’intermédiaire de l’opération Masse critique, organisée par le site Babelio, où l’on peut enregistrer aussi sa bibliothèque, ses livres, ses critiques, échanger sur le forum, etc. Merci à Babelio et aux éditions Albin Michel.

  Le livre : Ulysse from Bagdad de Éric-Emmanuel Schmitt, éditions Albin Michel, 2008, 310 p., ISBN 978-2-226-18861-8.

L’histoire : Saad Saad, le nom du narrateur, ça veut dire espoir espoir en arabe ou triste triste en anglais. Il a vécu son enfance à Bagdad, sous la dictature. Il raconte la difficulté de l’embargo, qui a rendu la vie impossible aux habitants, pas au dictateur. Les maris de ses jeunes sœurs sont tués à la guerre. Il est étudiant en droit, courtise Leila. Puis les Américains arrivent. L’immeuble de Leila et ses parents est pulvérisé par un obus. Un peu plus tard, deux de ses beaux-frères sont sur le marché avec son père, un kamikaze se fait sauter, ses deux beaux-frères explosent avec lui. Son père se précipite vers un poste américain voisin chercher de l’aide, mais ils le prennent pour un autre terroriste et le fusillent… Puis une de ses nièces meure d’une infection faute de médecin resté à Bagdad. Trop, c’est trop, il décide de fuir. Comment ? Il songe d’abord à se faire terroriste, puis opte pour une autre méthode. Il devient Ulysse, voyageur, clandestin, esclave, victime de mille brimades, mais veut une seule chose, aller à Londres. La voix de son père l’accompagne tout au long de ce périple de plusieurs années. Parviendra-t-il en Angleterre ?

Mon avis : une dénonciation aussi bien de la dictature irakienne, de l’embargo qui est une méthode absurde (ici, mais aussi ailleurs, demandez aux Cubains…) pour faire plier les dictateurs, puis des réseaux parfois maffieux qui exploitent les clandestins, avec quand même quelques notes d’espoir, comme des réseaux associatifs… Le récit à la première personne entraîne une identification et la compassion du lecteur. Plutôt réussi, même si ce n’est pas de la grande littérature, une langue simple et agréable, parfait pour la détente… Et je parie que ce livre aura une suite…

Et faites donc un petit tour sur le site officiel de l’auteur Éric-Emmanuel Schmitt, avec, entre autres, tous les lieux où ses pièces de théâtre sont jouées. Depuis ce livre, j’ai aussi lu Le sumo qui ne pouvait pas grossir.

Les livres reçus dans le cadre de Masse critique de Babelio

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Lecture : Un lieu incertain de Fred Vargas

Couverture ed Un lieu incertain de Fred Vargas Idéal pour un aller-retour Poitiers-Paris en train ! Mais aussi sur la plage, tranquillement installé dans un fauteuil ou ailleurs. Je l’ai dévoré…

Le livre : Un lieu incertain de Fred Vargas, collection Chemins nocturnes, aux éditions Viviane Hamy, juin 2008, ISBN 978-2-87858-285-7.

Le début de l’histoire : au cours d’une conférence internationale de policiers à Londres, le commissaire Adamsberg et son adjoint, Danglard, tombent avec un collègue anglais sur 19 pieds coupés dans leurs chaussures près d’un cimetière (Highgate, où repose entre autre Karl Marx, sans rapport avec l’intrigue). De retour à Paris, dans un pavillon de banlieue, à Garches, un journaliste spécialisé en affaires judiciaires, Pierre Vaudel, a été sauvagement assassiné et retrouvé le corps pulvérisé dans son salon. L’histoire se complique avec un petit détour au pied des Carpathes, en Serbie…

Mon avis : … n’est peut-être pas impartial. Je suis une fan de Fred Vargas depuis son premier livre, écrit alors qu’elle était alors archéozoologue au Muséum d’histoire naturelle à Paris. Si les charmants archéologues et autres savants des premiers volumes ont disparu des intrigues depuis plusieurs tomes, celle de ce dernier ouvrage est magistrale. Un grand polar ! À lire impérativement cet été, même si cette auteure est maintenant à la mode, surtout depuis les adaptations au cinéma et en téléfilm. Et oui, vous avez remarquez, je lis plus de livres d’auteurs pas très connus que de best-sellers. Mon préféré de Fred Vargas reste cependant L’homme aux cercles bleus, réédité en livre de poche chez J’ai lu en 2002.

PS: depuis, je vous ai parlé, toujours de Fred Vargas, de L’armée furieuse et de Temps glaciaires.

Anish Kapoor, artiste contemporain

Pour le respect des droits d’auteur et des droits à l’image, je vous mets des liens vers des sites qui reproduisent légalement les œuvres, et non des copies sauvages de photographies glanées ici et là.

Il s’agit aujourd’hui d’un petit retour sur l’exposition traces du passé, dont je vous ai parlé il y a presque un mois. Dans Télérama n° 3045, Olivier Cena a aussi trouvé que c’était un Sacré capharnaüm, titre de son article. Il est revenu dans le numéro suivant, avec un article plus long (trois pages) sur le propos tenu (ou pas) par l’exposition et la place du sacré dans l’art. Mais dans le premier article, il parle d’une œuvre d’Anish Kapoor qui ne lui a pas plu, et que je n’ai pas remarquée… dans tout cet amoncellement désordonné qu’est l’exposition. Pourtant, cet artiste d’origine indienne qui réside à Londres est bien dans la liste des artistes présents dans la section Au-delà du visible.

Je ne peux donc pas vous parler de cette œuvre en particulier, mais je vais vous parler de deux autres œuvres de cet artiste qui m’avaient beaucoup frappées l’année dernière.

L’été dernier, j’avais vu une œuvre d’Anish Kapoor dans le cadre d’Estuaire 2007, biennale d’art contemporain Nantes-Saint-Nazaire, au musée des Beaux-Arts de Nantes. Un immense bloc de cire rouge traversait lentement le musée sur un chariot posé des rails, laissant au fil des jours des  » boudins  » de cire sur les ouvertures en plein cintre de la vaste salle centrale du rez-de-chaussée du musée. C’était vraiment impressionnant, même si l’esthétique échappait à de nombreux visiteurs.

J’ai aussi vu en octobre dernier une autre œuvre du même artiste à Londres, à la Tate Britain, œuvre sans titre tout en bleu, en trois modules plus ou moins hémisphériques organisées autour d’une pièce entière de l’exposition rétrospective du Turner prize qu’il avait gagné en 1991. Il avait déjà présenté une œuvre monumentale en 2002/2003 dans la Unilever Series à la Tate Modern, toujours à Londres.

Si je trouve l’occasion, j’essayerai de retourner à Beaubourg avant la fin de l’exposition en août, pour trouver l’œuvre de Kapoor qui y est présentée…

Lecture : Vous descendez ? de Nick Hornby

Couverture de Vous descendez de Hornby Le livre : Vous descendez ? de Nick Hornby, aux éditions France Loisirs, collection Piment, 2006, ISBN 2-7441-9077-2.

Le début de l’histoire : au lieu de réveillonner pour fêter le nouvel an, quatre personnes se retrouvent sur le toit d’un immeuble londonien avec la ferme intention de sauter. Chacune pense avoir une bonne raison d’en finir avec la vie. Y aura-t-il un Happy end ? Je vous laisse le découvrir (si vous arrivez à trouver ce livre).

Mon avis : cette lecture rentrait dans le cadre de ma rééducation à la vie normale et à l’acceptation du suicide de ma mère comme un geste brutal mais avec lequel il faut vivre… Étape accomplie, ce n’est pas un grand livre, encore moins  » un roman magistral, drôle et intelligent  » selon ce qui est annoncé en quatrième de couverture.