La camomille sur le balcon est bien fleurie…
Elle a même tendance envahir la sauge et le thym… Le romarin qui était au départ dans le même pot était trop à l’étroit et je l’ai replanté part. Pour la tisane de camomille, il faut cueillir juste les fleurs et les faire sécher ? Vous avez déjà essayé ?
Samedi en rentrant de Digne-les-Bains, j’ai foncé au jardin, désherber, tondre, mais aussi lire tranquillement (avec un bon anti-moustique, pour ne pas renouveler cette expérience de l’année dernière). En dépit de toute la pluie de la semaine dernière (il a fait beau à Digne, mais pas ici), les framboises ont commencé à mûrir… et même à pousser hors du filet…
… et les groseilles aussi, enfin, là, le filet, c’est moi qui l’ai repoussé pour la photographie.
Les hémérocalles sont pour l’instant moins belles que l’année dernière, vous pouvez les revoir ici et là.
Les lychnis, de leur côté, semblent préférer le coin moins humide que je leur ai réservé cette année… L’année dernière,ils avaient à peine fleuri… Framboisiers, groseillers, lychnis et quelques autres viennent du jardin de mon père, qui va bientôt devoir changer de blog car orange ferme son service de blogs…
La menthe chocolat, à la délicieuse odeur d’after eight et offerte par Emmanuelle, commence à faire de nouvelles feuilles.
Quant aux saxifrages du Japon ou saxifrages-araignées, les hampes florales commencent à sortir aussi…
Mardi soir, en rentrant du travail, le réfrigérateur était vide après mon long week-end à Paris. Ouf, le jardin m’a nourri, radis, oseille (il me restait des œufs pour l’omelette), salade avec persil et ciboulette, fraises et même l’infusion de menthe ! Emmanuelle, ta menthe chocolat semble se plaire… mais j’ai pris de la menthe officinale et de la mélisse citronnelle, il faut laisser ces petits pieds pousser un peu.
Et je ne viendrai pas encore vous voir ce soir, je vais applaudir des collègues qui pratiquent le théâtre en amateurs.
Dans quelques jours (5, 6, 7 juin 2009), ça sera le voir rendez-vous aux jardins. Je ne résiste pas à vous emmener au jardin Citroën à Paris, les photographies sont du mois d’août 2008… Le parc a été aménagé sur 13ha au bout de l’ancien port de Javel, à l’emplacement des usines Citroën (oui, celle qui a construit l’autochenille utilisée par Audouin-Dubreuil), sur des plans des paysagistes Gilles Clément et Allain Provost et des architectes Patrick Berger, Jean-François Jodry et Jean-Paul Viguier.
Vous aurez peut-être l’occasion d’y aller un jour, il est au sud de Paris, pas loin du grand hôpital Pompidou (un bon lieu pour s’échapper un peu si un jour vous devez vous y rendre, ce que je ne vous souhaite pas). Et désolée pour le doigt en bas de la photo, LOL!
Et il paraît que la vue depuis le ballon captif est superbe, je ne peux pas confirmer, je n’ai pas essayé ! Pas plus que les montgolfières autour de Chaumont-sur-Loire.
Il y a quelques semaines, mon père a écouté des interprétations de Patti Smith par Lucien Suel, puis est allé l’écouter lire ses poésies, enfin, a acheté son premier roman paru fin 2008. Il me l’a prêté, je l’ai dévoré !
Le livre : Mort d’un jardinier, de Lucien Suel, éditions de la Table ronde, 2008, 170 pages, ISBN 9782710330929.
L’histoire : un narrateur, peut-être le double du jardinier, s’adresse à lui à la deuxième personne (tu), quelque part dans le Nord ou le Pas-de-Calais. Ce jardinier vient d’être terrassé par une crise cardiaque dans son petit jardin, dont il revoit les principales étapes au fil des saisons, mais aussi des étapes de sa vie d’enfant, la tuerie du cochon, du poulet, la lutte contre les limaces (tiens donc !), les odeurs, son ressenti, ses amis, un pistolet mitrailleur Mat 49 (??? nous sommes dans une zone où les combats de 1914-1918 ont été intenses et ont laissé des balles dans le jardin, si j’ai bien compris), et puis, d’autres souvenirs encore, l’impression de chercher des pierres taillées par Néandertal (si, si, Emmanuelle, mais Biache-Saint-Vaast et son célèbre squelette n’est pas loin non plus), et la recette des frites cuites au saindoux et à la graisse de bœuf… La graisse animale les rend plus croustillantes, les Belges utilisent aussi la graisse de cheval… (on en trouve encore, Bidouillette ?).
Mon avis : je l’ai dévoré d’une traite. Il faut dire que les pages sont courtes… mais les phrases longues, encore que je n’ai trouvé le problème qu’à la fin du deuxième chapitre… En fait, chaque chapitre (de 3 à 6 pages) est constitué d’une seule phrase, mais les virgules et points-virgules ponctuent cette phrase et permettent de respirer.
Pour aller plus loin :
– le blog de Lucien Suel
– l’avis de Florence Trocmé chez Poezibao
– la résidence d’écrivains de la Villa Marguerite Yourcenar (conseil général du nord), dans laquelle ce livre a été en grande partie rédigé
– mon père m’a signalé un intéressant article sur langue sauce piquante, le blog des correcteurs du journal Le Monde, dans lequel vous pourrez lire l’explication de l’auteur sur l’utilisation des (rares) ponctuations de ce livre…
– vous trouverez des liens sur Patti Smith dans mon article sur l’exposition à la fondation Cartier.
J’ai aussi adoré la patience de Mauricette du même auteur.
La semaine prochaine (5, 6, 7 juin 2009), ça sera le rendez-vous aux jardins. Je vous montre donc en avant-première le parc de la Roseraie à Poitiers, créé en 1978 sur 3,7 hectares. Les photographies datent de la semaine dernière.
Il est situé à côté du parc des expositions et accessibles par de nombreuses lignes de bus (sauf le dimanche, où es arrêts desservis sont à 5 minutes à pied de l’entrée).
Les grandes allées stabilisées permettent un accès aux poussettes et aux fauteuils roulants.
La collection de roses comprend 400 variétés (5500 pieds). Elles n’étaient pas encore complètement fleuries, mais je suis sûre que ça sera superbe la semaine prochaine, la ville organise des visites ici et dans tous ses autres parcs.
Autour du plan d’eau, avec les nénuphars en fleur, les canards s’ébattent…
Il n’y a pas que des roses, beaucoup d’autres fleurs qui varient en fonction des saisons…
… et un refuge, prairie non coupée pour les insectes.
Jeudi, nous avons passé la journée ensemble avec Emmanuelle. Elle n’est pas venue les mains vides… De la menthe chocolat (elle sent super bon, déjà replantée au jardin) et de l’hysope (mise à s’enraciner sur le balcon, avant d’aller au jardin). C’était prévu, elle est repartie avec de la verveine citronnelle, que j’avais préparée, et de la menthe officinale. Ainsi qu’un des petits pots d’yeux de dragon… euh, de boutons de pâquerettes et pissenlit au vinaigre.
Mais elle m’a aussi préparé un très joli petit panier en tissu, avec des échevettes de coton ! Il n’est pas adorable ? Je vais vite lui trouver une utilisation pour mes petits ouvrages, encore merci!
Après une petite promenade en ville, petite initiation à la frivolité, je suis sûre qu’elle a terminé sa première fleurette à une navette maintenant ! Filez voir chez Emmanuelle si elle a mis la photo, je suis loin de mon ordinateur jusqu’à lundi soir et ai programmé cet article et les suivants…
Alors que le rendez-vous aux jardins aura lieu dans une dizaine de jours (5, 6, 7 juin 2009, voir tout le programme), je ne résiste pas à l’envie de vous montrer la colline aux oiseaux à Caen, visitée l’année dernière. Ce parc de 17 ha a été aménagé sur une ancienne déchetterie près du Mémorial. Un parc vallonné, avec un petit bassin, des détours boisés et des parterres fleuris…
Si vous allez à Caen, à plus forte raison au mémorial, faites donc un petit tour dans ce parc ! Et il faudra que je vous montre encore quelques lieux que j’ai gardés en réserve pour cette ville…
Pour revoir quelques-uns des lieux que j’ai visités à Caen, voici les liens :
Enfin une journée de beau temps hier… Trois semaines que je n’avais pas pu tondre la pelouse, trop haute pour la tondeuse, trop basse pour la faux, le taille bordure a donc été mis à contribution, ça muscle les bras… Côté fruits, les fraises sont à labri des oiseaux…
…les framboises aussi, j’espère que le soleil revenu va aider tous ces jolis fruits à ce charger de saveur et de sucre. Mais le soleil, ce n’était qu’hier, le ciel est couvert ce matin, les orages reviennent (violents déjà jeudi à l’aube).
Les capucines ont bien résisté à la transplantation du balcon au jardin.
J’ai aussi profité de cette belle journée pour commencer à réduire mon tas de branchages…
Je sais, côté éco-responsabilité, il vaudrait mieux broyer et composter, mais pas d’électricité ni d’accès en voiture à mon jardin au bord de l’eau. Alors, tant pis pour les micro-particules de suie, comme je n’ai pas de voiture, je ne pollue pas avec les particules d’un diesel… J’ai donc inauguré l’incinérateur que mon père m’avait aidé à transporter quand il est venu il y a quelques semaines. Le tas a bien diminué, il en reste encore un peu, ainsi qu’un autre, le débroussaillage de l’année dernière quand j’ai acheté le jardin… Il est en bord de quai, je n’ai pas pris de photo. Il faut aussi que je m’occupe de la cabane, un de ces jours…
Et maintenant, j’éteins l’ordinateur et débranche la box, ça commence à gronder dans le lointain…
Dans une revue de jardinage (désolée, j’ai oublié de noter laquelle, si vous voyez, faites moi signe, j’ajouterai la référence, c’était un numéro récent, d’un mois ou deux, consulté à la bibliothèque… PS : finalement, j’ai retrouvé, c’est dans l’ami des jardins n° 480 de mars 2009), j’ai vu une idée pour réaliser une jardinière d’aromatiques sur le balcon… Je sais, j’ai un jardin (à dix grosses minutes à pied) et le balcon est pollué, mais pour la verdure, j’en ai fait une, avec moins de plantes. J’ai mis une sauge, un pied de thym, une camomille et un romarin, qui semble moins se plaire, voyez la différence après 6 semaines de plantation… Quand ils grandiront trop, ils rejoindront le jardin, bien sûr ! Et pour le paillage, j’ai repris leur idée de bouchons de vin/champagne. Non, je n’ai pas bu tout ça, il y a quelques années, Marie Claire idées avait proposé un tas d’objets à base de bouchons, j’avais demandé à des collègues de m’en mettre de côté, puis finalement, je n’avais pas réalisé les modèles, trop difficile de couper et percer ces bouchons. Je les avais gardé, au cas où…
Le petit tuyau, c’est pour l’arrosage, l’eau va ainsi directement dans la couche de graviers au fond du pot.