Archives par étiquette : Japon

L’artiste Kôichi Kurita à Poitiers en 2006… et sur l’île d’Oléron en 2013

Actualité Poitou-Charentes n° 100, le carton d'invitationLe carton d’invitation pour le n° 100 de l’Actualité Poitou-Charentes a été commandé à l’artiste Kôichi Kurita. Il a réalisé un assemblage de cent carrés de terres provenant de 100 lieux de la région Poitou-Charentes (25 pour chaque département, Vienne, Deux-Sèvres, Charente et Charente-Maritime), voir sa démarche sur le site de la revue l’Actualité Poitou-Charentes et surtout dans l’article qui lui est consacré.

Ma première rencontre avec Kôichi Kurita a eu lieu en 2006 (je n’avais pas vu son œuvre à la biennale d’art contemporain de Melle en 2005), lors de son invitation au musée Sainte-Croix et au baptistère Saint-Jean à Poitiers. Impossible de remettre la main sur mes photographies, je ne suis même pas sûre d’en avoir pris, mais par l’intermédiaire de Grégory, Christian Vignaud, photographe au musée Sainte-Croix (© Musées de Poitiers/Christian Vignaud), m’en a envoyées, qu’il en soit cordialement remercié!

Performance de Kôichi Kurita dans le bapstistère Saint Jean à Poitiers, 2006, cliché Christian Vignaud, musées de PoitiersConcentration maximale pour disposer ces petits tas de terre soigneusement sélectionnée et triée…

Performance de Kôichi Kurita dans le bapstistère Saint Jean à Poitiers, 2006, cliché Christian Vignaud, musées de PoitiersJe garde un souvenir très ému de cette performance à laquelle seules quelques dizaines de personnes avaient pu assister, vue l’exiguïté des lieux… Une œuvre éphémère…

Performance de Kôichi Kurita au musée Sainte-Croix à Poitiers, 2006, cliché Christian Vignaud, musées de PoitiersL’œuvre réalisée au musée Sainte-Croix était restée présentée un peu plus longtemps.

L’espace Mendès-France à Poitiers avait fait réaliser un film à cette occasion à Jérémie Hayes, je l’ai retrouvé sur YouTube!

Jean-Luc Terradillos, responsable de l’Actualité Poitou-Charentes, m’a fait parvenir cette série de photographies de Kôichi Kurita, réalisées pour l’œuvre présentée sur l’île d’Oléron, à Saint-Pierre-d’Oléron (oups, c’était jusqu’au 20 mai 2013… je n’ai pas pu y aller)… où il présentait 30 terres de l’île d’Oléron et 400 de Poitou-Charentes.

Kôichi Kurita, prélèvement de terresLe prélèvement des terres dans les talus ressemble au travail des géologues ou des archéologues…

Kôichi Kurita, installation des terres de Poitou-Charentes au musée de l'île d'Oléron

Installation des terres de Poitou-Charentes au musée de l’île d’Oléron…

Kôichi Kurita, installation des terres de Poitou-Charentes au musée de l'île d'Oléron

Comme une immensité de terres variées…

Kôichi Kurita, les flacons de terres de l'île d'Oléron

Voici les bocaux de terres prélevées sur l’île d’Oléron…

terre de Fukushima par Kôchi KuritaLors de la biennale d’art contemporain de Melle en 2011, il présentait dans l’église Saint-Savinien  Innocence, Terre de Fukushima, prélevée en 2004 (bien avant la catastrophe!), voici la carte à publicité sur une photographie de Christian Vignaud, Musées de Poitiers, éditée par la revue l’Actualité Poitou-Charentes, à l’occasion de la présentation à Niort en 2012 de Positive Rio (lors de Rio+20)…

Pour aller plus loin

Pour l’exposition de Poitiers en 2006, la ville avait publié un petit livre avec un texte de François Bon.

Un autre petit livre a été publié par l’abbaye de Noirlac en 2009 avec un texte d’Alberto Manguel (suivre le lien, document en pdf).

Merci à Dominique Truco qui a fait venir cet artiste à Poitiers, Melle, Noirlac, etc.

Les insectes en moi de Akino Kondoh

Couverture de Les insectes en moi de Akino Kondohpioche-en-bib.jpgLogo BD for WomenUne bande dessinée trouvée dans les bacs de la médiathèque.

Le livre : Les insectes en moi de Akino Kondoh (scénario et dessin), traduit du japonais par Miyako Slocombe, éditions Le Lezard Noir, 2009, 127 pages, ISBN 978-2353480036.

L’histoire : l’album regroupe huit histoires avec une adolescente ou une jeune adulte, Eiko. Entre rêve et réalité, elle fuit les situations qui l’inquiètent et se réfugie dans un monde onirique peuplé d’insectes. Elle semble hantée par les coccinelles (elle en trouve une morte dans son micro-ondes, les pois sur un chemisier deviennent coccinelles, etc.) et le fait de manger des insectes.

Mon avis : Eiko est le double de l’auteure, mais franchement, je ne suis pas rentrée dans son univers fait de fuite permanente de la réalité. Quelques pages d’introduction (en début d’ouvrage… en fin si on suit le livre dans le sens de lecture des mangas) sont censées expliquer l’univers de l’auteure, mais cela ne m’a pas convaincue davantage.

Certaines n’avaient jamais vu la mer, de Julie Otsuka

Couverture de Certaines n'avaient jamais vu la mer, de Julie OtsukaUn livre prêté par une amie… il a reçu le prix Fémina étranger en 2012.

Le livre : Certaines n’avaient jamais vu la mer de Julie Otsuka, traduit de l’anglais américain par Carine Chichereau, collection domaine étranger, éditions Phébus, 2012, 142 pages, ISBN 9782752906700.

L’histoire : en 1919 [ce n’est pas dit, mais au moment de la déportation des Japonais en 1942, une fille était arrivée depuis 23 ans], sur un bateau entre le Japon et les États-Unis. Des dizaines de très jeunes filles japonaises, beaucoup vierges, sont du voyage, elles doivent retrouver à l’arriver un Japonais travaillant aux États-Unis, à qui elles ont été mariées par procuration avant leur départ. Après une longue et éprouvante traversée, la première nuit à San Francisco se passe dans des hôtels, des chambres borgnes… Puis c’est le désenchantement, point de riche mari, mais des travailleurs pauvres employés dans des exploitations agricoles ou des maisons…

Mon avis : la fin de l’histoire, le regroupement des travailleurs japonais dans des camps d’internement, je l’ai découverte il y a des années dans  Es-tu maître de l’aube ?, de Pearl Buck et beaucoup plus récemment dans Citoyenne 13 660 de Miné Okubo et dans Si loin de vous de Nina Revoyr. En revanche, aucun de ces ouvrages n’abordait la question de ces filles, parfois mineures, mariées de force, ni le quasi esclavagisme des ouvriers agricoles japonais… Entre les deux guerres, à force de travail, la plupart vont améliorer leurs conditions de vie, avec l’espoir mis dans la scolarisation des enfants nés de ces unions.

La forme du livre est originale, mais pas toujours facile à suivre: les voix de différentes femmes se mêlent pour témoigner tour à tour du voyage, de l’arrivée, du travail, de la déportation… des voix qui se mêlent dans la narration d’un « nous » collectif ou plutôt ensemble d’individualités.

Logo rentrée littéraire 2012

Ce livre entre dans le cadre du défi 1% de la rentrée littéraire organisé à nouveau cette année par Hérisson.

Les enfants loups de Hosoda Mamoru

Affiche de Les enfants loups de Hosoda Mamoru Je poursuis les comptes-rendus des films que j’ai vus dans le cadre du festival Télérama 2013.

Le film : au Japon en ville puis dans un village dans la montagne. Hana rencontre l’homme de sa vie sur les bancs de la fac. Ce dernier est auditeur libre, il finit par lui expliquer sa vraie nature : il est un homme-loup, homme dans la journée, mais parfois il se transforment en loup. Ils ont un premier enfant, Yuki, puis un second, Ame. Le lendemain de la naissance de ce dernier, il meurt accidentellement, sous sa forme de loup. Hana tente de cacher aux autres que ses enfants n’arrêtent pas de passer de bébés hommes à bébé loups. La plainte des voisins pour les hurlements, la visite des services sociaux qui veulent voir les enfants de deux et quatre ans jamais vaccinés, la contraignent à partir. Elle choisi de s’installer dans un village isolé, au bord de la forêt et au pied d’une montagne. Elle s’adapte peu à peu à sa nouvelle vie, réussit à cacher la nature de ses enfants, qui peu à peu vont choisir des voies différentes, intégrer l’école pour la fillette, préférer la vie des bois pour les garçonnet.

Mon avis :  un très joli dessin animé. Je l’ai vu en VF et non en VO, séance du dimanche matin, signalée pour les enfants. Il est conseillé à partir de six ans, il y  avait dans la salle un enfant plus jeune, il a hurlé et sangloté dans la scène où la mère cherche son fils dans la forêt, vers la fin du film, il était trop jeune pour prendre du recul. Loin des villes, Hosoda Mamoru, le réalisateur, montre un Japon rural dur, avec une école éloignée des lieux de vie des enfants (qui doivent être pensionnaires dès le collège, situé à deux heures et demie de route), la culture des rizières mais aussi de légumes vivriers. La transformation des enfants en loups est bien rendue, rendant ce conte très fluide, un dessin dans la pure tradition des dessins animés japonais, avec de grands yeux ronds et une grande bouche aux personnages.

Le festival Télérama 2013 et ses films…
Ceux que j’ai vus avant le festival et dont je vous ai parlé (pas beaucoup cette année)

Ceux que j’ai vus pendant le festival

Ceux que je ne verrai pas

  • Moonrise Kingdom de Wes Anderson
  • Margin Call de J.C. Chandor
  • Holy Motors de Leos Carax
  • Tabou de Miguel Gomes
  • The Deep Blue Sea de Terence Davies
  • Les adieux à la reine de Benoît Jacquot
  • Elena de Andreï Zviaguintsev

La marche de Mina de Yoko Ogawa

Echange de marque-page 2012, 3, cadeau reçu

J’ai fini le livre reçu de la part de Nini 79 dans le cadre de l’échange dans le cadre de l’échange livre et marque-page organisé par Emmanuelle / le Marquoir d’Élise [revoir la finition du marque-page avec des boutons brodés que j’ai envoyé à Pierrette / Le Terrier de Marmotte].

Le livre : La marche de Mina de Yoko Ogawa, traduit du japonais par Rose-Marie Makino-Fayolle, collection Babel, n° 1044, éditions Actes sud, 2011, 316 pages, ISBN 978-2-7427-9525-3.

L’histoire : avril 1972, Tomoko, 12 ans, doit quitter sa mère ; après la mort de son père, cette dernière part faire une formation à Tokyo et ne peut la garder avec elle. Elle l’envoie donc chez sa sœur, que la fillette n’a jamais vue, mariée au directeur d’une usine près de Kobe, qui vit avec sa mère allemande, sa fille Mina, d’un an plus jeune que Tomoko, asthmatique, une vieille servante, un vieux jardinier qui habite à l’extérieur… et une hippopotame naine qui vit dans le jardin.. Le grand frère poursuit ses études en Europe. Entre les deux fillettes se crée une grande amitié, à peine troublée par les disparitions inexpliquée de l’oncle et les crises d’asthme de Mina, agrémentée par les jeux olympiques de Munich et le suivi de l’équipe japonaise de volley-ball…

Mon avis : un roman à la première personne, dans la bouche de la petite Tomoko. Un style simple mais qui permet de découvrir deux fillettes qui s’apprivoisent, de mettre le doigt sur des secrets de famille, des scènes parfois intimistes, comme la nuit d’observation des étoiles filantes ou le repos dans une salle sous les lampes artificielles… Également un étrange breuvage fabriqué dans l’usine de l’oncle, une boisson sucrée à base d’eau chargée de radon… et sensée être bonne pour la santé!

Un grand merci à Nini 79 pour m’avoir fait découvrir ce livre!De cette auteure, j’avais déjà lu La formule préférée du professeur.

Le vrai monde de Natsuo Kirino

Couverture de Le vrai monde de Natsuo Kirino

pioche-en-bib.jpgJ’avais noté ce livre dans le petit carnet offert par Emmanuelle et l’ai récupéré à la médiathèque (dans une annexe). J’avais envie de le lire après Out, mais après avoir lu Intrusion, j’hésitais à relire un livre de cette auteure.

Le livre : Le vrai monde de Natsuo Kirino, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Vincent Delezoïde, collection Thrillers, éditions du Seuil, 2010, 213 pages, ISBN 978-2020981279.

L’histoire : dans la banlieue de Tokyo de nos jours au mois d’août. Un matin, alors qu’elle est en vacances mais doit aller à un cours intensif, Toshiko, élève en dernière année de lycée, entend un fracas de verre brisé chez ses voisins. Un peu plus tard, en allant à la gare en vélo, elle croise le fils des voisins, qu’elle surnomme « le lombric ». Il lui assure que tout va bien chez eux… En rentrant des cours le soir, Toshiko s’aperçoit que son téléphone portable a disparu, ainsi que son vélo. Mais de retour chez elle, un choc l’attend: la voisine a été assassinée à coups de batte de base-ball et le principal suspect est son fils… Elle décide de ne pas parler des bruits entendus, ni d’avoir croisé le fils vers midi… Et voilà que sa cousine et ses amies sont appelées tour à tour par ce garçon: c’est lui qui a pris le portable et le vélo… S’engage alors un étrange jeu, où les quatre filles vont aider le fugitif…

Mon avis : en tapant la traduction, j’ai spontanément mis « traduit du japonais », puis ai vu traduit de l’anglais (États-Unis): c’est quoi ce scandale, une traduction de traduction? Le Seuil n’a pas honte de faire traduire une traduction (et donc déjà une interprétation) plutôt que l’original??? Apparemment pas, puisque c’est clairement spécifié sur l’achevé d’imprimé page 7, et que le Seuil l’a aussi fait pour Monstrueux, un autre titre de cette auteure. Une pratique inadmissible!

Ceci dit, il est quand même probable que la forme du roman (à défaut du fond et du rythme) ait été respecté. Les chapitres se placent alternativement dans la bouche de chacun des cinq adolescents. Il s’agit d’une critique violente de la société japonaise, ici du système éducatif, des cours intensifs supplémentaires pour réussir à entrer dans la bonne université, de l’abandon des parents, si pris par leur boulot et les apparences sans se soucier du bien-être de leurs enfants… qui du coup se méfient du monde des adultes.

Le premier Pecha-Kucha picton…

Façade de la maison de l'architecture à Poitiers

La maison de l’architecture de Poitiers (il faudra que je refasse une photo… les voitures sont dans l’autre sens depuis presque deux ans… et en principe, il n’y a plus de stationnement devant) organisait l’autre jour le premier pecha-kucha de la ville, dans le cadre des conférences liées à l’exposition en cours, Mangapolis: la ville japonaise contemporaine dans le manga, jusqu’au 16 juin 2012.

Pecha quoi???

Le pecha-kucha est un concept né au Japon il y a quelques années pour présenter des projets de designers (voir sur ce site que m’a signalé Capucine O). Il s’agit sur une soirée (ou autre) de réunir plusieurs conférenciers qui disposent chacun de 20 secondes pour commenter chacune des 20 diapositives qu’il a choisies, soit 400 secondes (6 minutes 40) par conférencier.

Nous avons donc écouté un présentateur et une dizaine d’intervenants (français et japonais) parler au rythme imposé par la programmation du diaporama. Des thèmes variés ont été abordés, en lien avec l’exposition (l’histoire du manga, l’art occidental dans les mangas, l’architecture) ou plus lointain (Poitiers vu par un photographe japonais à Poitiers, les ikebana, les Samouraï, etc.). L’animateur a donné à la soirée une ambiance plus « match d’improvisation » qui conférence à la maison de l’architecture. Chaque intervenant avait beaucoup plus préparé je pense que des conférenciers classiques, pour condenser leur propos. Mais au final, c’est peut-être un problème de choix de diapositive, je pense que j’y ai moins appris que dans une conférence classique, plus un survol des sujets : ça tombait bien, je connais mal le monde des mangas (en regardant dans ma page bandes dessinées, je ne vous ai parlé que de Les larmes de la bête de Tatsumi), l’architecture japonaise et la culture du Japon, mais sur un sujet mieux connu, c’est peut-être un peu superficiel… Et à l’heure où la lenteur essaye de se faire une place à côté de la vitesse, je ne suis pas sûre que ce format façon « speed dating » soit l’avenir; bon, il y aura d’autres conférences classiques pendant l’exposition, et un autre pecha-kucha est programmé pour la prochaine exposition, sur New-York.

Citoyenne 13 660 de Miné Okubo

Couverture de Citoyenne 13 660 de Miné Okubo pioche-en-bib.jpgUn album trouvé en fouillant dans les bacs de la médiathèque.

Le livre : Citoyenne 13 660 de Miné Okubo (dessin et scénario), traduit de l’anglais par Thierry Groensten, éditions de l’An 2 [plus au catalogue après le rachat de cet éditeur par Actes Sud], 2006 [première édition en 1946], 206 pages, ISBN 978-2848560632.

L’histoire : 1939. En voyage en Europe, Miné Okubo rentre précipitamment aux États-Unis et plus particulièrement en Californie à la déclaration de la guerre. 7 décembre 1941, attaque japonaise sur Pearl Harbor. La méfiance contre les Américains d’origine japonaise (avec ou sans la nationalité américaine) monte. Février, mars 1942 : ces citoyens d’origine japonaise sont recensés, regroupés et finalement évacués (déportés) dans des camps provisoires puis dans de grands camps construits dans le désert… Miné Okubo et son frère reçoivent le matricule 13660.

Mon avis : un texte illustré plutôt qu’une bande dessinée, avec sur chaque page un grand dessin et un texte plus ou moins long. Ce témoignage de Miné Okubo fut présenté à la commission qui finira par reconnaître la déportation et l’internement de 110 000 ressortissants japonais et américains d’origine japonaise dans des centres appelés « War Relocation Camps » (un sujet évoqué aussi dans Si loin de vous de Nina Revoyr dont je vous ai parlé il y a quelques mois et à peine abordé dans Es-tu maître de l’aube ?, de Pearl Buck), pour finir en 1988 par les excuses du président Ronald Reagan et une indemnisation globale de 1,6 milliard de dollars. L’album parle surtout de la réalité de la vie dans ces camps, l’organisation qui se met en place tant bien que mal…

PS: depuis, sur un sujet voisin, je vous ai aussi parlé de Certaines n’avaient jamais vu la mer de Julie Otsuka.

Logo 2012 du Top BD des blogueurs, nouvelle version Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Intrusion de Natsuo Kirino

Couverture de Intrusion de Natsuo Kirino

pioche-en-bib.jpgUn livre trouvé parmi les nouvelles acquisitions de la médiathèque.

Le livre : Intrusion de Natsuo Kirino, traduit du japonais par Claude Martin, collection Policiers, éditions du Seuil, 2011, 276 pages, ISBN 9782021034707.

L’histoire : au Japon de nos jours. Tamaki, une écrivain qui a rompu il y a peu avec Seiji, son ancien éditeur avec qui elle a eu une longue relation adultérine, s’est lancée dans un nouveau roman, Inassouvi. Elle part à la recherche de O, un personnage du livre supposé autobiographique Innocent, écrit il y a trente ans par Mikio Midorikawa. L’auteur est mort, mais est-il possible de retrouver ou au moins d’identifier O?

Mon avis : j’avais bien aimé Out, un roman policier très noir… L’introduction mettait en relation ce Out avec [IN], qui fait partie du titre de chaque chapitre… J’ai été très déçue, sans doute parce que classer ce livre parmi la série Policiers est une escroquerie de la part du Seuil… Aucun policier, aucun crime, juste une longue réflexion sur l’amour adultérin, celui de Tamaki et celui de O, il y a trente ans…

De la même auteure, j’ai aussi lu Out et Le vrai monde.

Logo rentrée littéraire 2011Ce livre est le dernier lu dans le cadre du défi 1 % rentrée littéraire 2011, coordonné cette année par Hérisson

Good bye de Yoshihiro Tatsumi

Couverture de Good bye de Yoshihiro Tatsumi

pioche-en-bib.jpgAprès Les larmes de la bête, j’ai lu ce nouveau titre emprunté le même jour à la médiathèque.

Le livre : Good bye de Yoshihiro Tatsumi (scénario et dessin), traduit du japonais par Maho Nakamura, éditions Vertige Graphic, 2005, 94 pages, ISBN 9782908981964.

L’histoire : le volume comprend plusieurs histoires courtes assez intemporelles qui se passent pour la première à Paris et pour les autres au Japon. Dans La grue de papier, un étudiant japonais à Paris déprime après avoir eu des remarques sur sa prononciation du français. dans Monkey mon ami, métro, boulot, dodo… dans une minuscule pièce avec la photo grandeur nature de la personne aimée et un singe. Good bye met en scène une prostituée et un soldat américain après la seconde guerre mondiale, les rêves d’un ailleurs et le père qui joue les souteneurs de sa fille…

Mon avis : trois histoires pessimistes… Je ne regrette pas cette expérience « manga », mais je ne suis pas sûre d’y retourner tout de suite, je verrai bien, peut-être avec d’autres auteurs.

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