 Pour le printemps des poètes, j’ai choisi de partager avec vous un poème d’André Lemoyne, né en 1822 et mort en 1907 à Saint-Jean d’Angély dans la maison qui se trouve au n° 5 de la place qui porte son nom, aujourd’hui occupée par une banque. La ville de Saint-Jean-d’Angély lui a dressé un monument inauguré le 31 octobre 1909. Le buste a été réalisé par Pierre Marie Poisson (dont je vous ai parlé pour plusieurs monuments à Niort, le monument aux morts de 1914-1918, le buste de Liniers ainsi que pour le monument Main), la sculpture de l’oiseau et de la fillette sont de Émile Peyronnet, qui l’a présentée au salon des artistes français de 1909 sous le n° 3718, un artiste dont je vous ai déjà parlé pour le monument aux morts de 1914-1918 et le buste de Raoul Verlet à Angoulême, et le monument à Joseph Lair à Saint-Jean-d’Angély. Je vous montrerai ce monument en détail dans un prochain article… J’ai aujourd’hui sélectionné l’un de ses poèmes, en accord avec le printemps naissant, je vous invite à découvrir sur le portail de la poésie française d’autres textes…
Pour le printemps des poètes, j’ai choisi de partager avec vous un poème d’André Lemoyne, né en 1822 et mort en 1907 à Saint-Jean d’Angély dans la maison qui se trouve au n° 5 de la place qui porte son nom, aujourd’hui occupée par une banque. La ville de Saint-Jean-d’Angély lui a dressé un monument inauguré le 31 octobre 1909. Le buste a été réalisé par Pierre Marie Poisson (dont je vous ai parlé pour plusieurs monuments à Niort, le monument aux morts de 1914-1918, le buste de Liniers ainsi que pour le monument Main), la sculpture de l’oiseau et de la fillette sont de Émile Peyronnet, qui l’a présentée au salon des artistes français de 1909 sous le n° 3718, un artiste dont je vous ai déjà parlé pour le monument aux morts de 1914-1918 et le buste de Raoul Verlet à Angoulême, et le monument à Joseph Lair à Saint-Jean-d’Angély. Je vous montrerai ce monument en détail dans un prochain article… J’ai aujourd’hui sélectionné l’un de ses poèmes, en accord avec le printemps naissant, je vous invite à découvrir sur le portail de la poésie française d’autres textes…
Printemps (À Adolphe Magu)
Les amoureux ne vont pas loin :
On perd du temps aux longs voyages.
Les bords de l’Yvette ou du Loing
Pour eux ont de frais paysages.Ils marchent à pas cadencés
Dont le cœur règle l’harmonie,
Et vont l’un à l’autre enlacés
En suivant leur route bénie.Ils savent de petits sentiers
Où les fleurs de mai sont écloses ;
Quand ils passent, les églantiers,
S’effeuillant, font pleuvoir des roses.Ormes, frênes et châtaigniers,
Taillis et grands fûts, tout verdoie,
Berçant les amours printaniers
Des nids où les cœurs sont en joie :Ramiers au fond des bois perdus,
Bouvreuils des aubépines blanches,
Loriots jaunes suspendus
À la fourche des hautes branches.Le trille ému, les sons flûtés,
Croisent les soupirs d’amoureuses :
Tous les arbres sont enchantés
Par les heureux et les heureuses.
 Alceste à bicyclette, de Philippe Le Guay, était passé dans les salles périphériques mais seulement une semaine en ville, à des horaires pas du tout pratiques. C’est comme si CGR ne voulait plus de ses salles en ville, qu’il garde parce que c’était le seul moyen d’ouvrir un autre complexe à l’extérieur, mais ils font tout pour ne pas avoir de spectateurs en ville et pouvoir fermer des salles « déficitaires ». Pour moi, hors de question d’aller aux nouvelles salles de Fontaine-le-Comte, inaccessibles en bus (je n’ai pas de voiture), et je ne suis allée que deux fois en quelques années à Buxerolles, il faut pouvoir y aller à une séance à 17h en semaine si on veut un bus au retour (le samedi, trop peu de bus, attendre 45 minutes, non merci, et pas desservi le dimanche). Ils ont quand même programmé Alceste à bicyclette pour le printemps du cinéma en ville, encore à une heure peu pratique (13h30), mais avec les giboulées, aucun regret pour s’enfermer dans une salle de cinéma.
Alceste à bicyclette, de Philippe Le Guay, était passé dans les salles périphériques mais seulement une semaine en ville, à des horaires pas du tout pratiques. C’est comme si CGR ne voulait plus de ses salles en ville, qu’il garde parce que c’était le seul moyen d’ouvrir un autre complexe à l’extérieur, mais ils font tout pour ne pas avoir de spectateurs en ville et pouvoir fermer des salles « déficitaires ». Pour moi, hors de question d’aller aux nouvelles salles de Fontaine-le-Comte, inaccessibles en bus (je n’ai pas de voiture), et je ne suis allée que deux fois en quelques années à Buxerolles, il faut pouvoir y aller à une séance à 17h en semaine si on veut un bus au retour (le samedi, trop peu de bus, attendre 45 minutes, non merci, et pas desservi le dimanche). Ils ont quand même programmé Alceste à bicyclette pour le printemps du cinéma en ville, encore à une heure peu pratique (13h30), mais avec les giboulées, aucun regret pour s’enfermer dans une salle de cinéma.
 Voici la signature et la date :  » Pierre Laurent / 1903 « .
 Voici la signature et la date :  » Pierre Laurent / 1903 « . Bon, la vue de dos ne vous suffit pas ? Alors, faisons le tour…
 Bon, la vue de dos ne vous suffit pas ? Alors, faisons le tour… Héro, vêtue d’une robe moulante, soutient Léandre, nu et mourant…
 Héro, vêtue d’une robe moulante, soutient Léandre, nu et mourant… Elle semble presque l’embrasser dans la mort qui arrive… même si elle a la tête ceinte d’une couronne végétale et semble-t-il d’un voile (c’est une prêtresse…).
 Elle semble presque l’embrasser dans la mort qui arrive… même si elle a la tête ceinte d’une couronne végétale et semble-t-il d’un voile (c’est une prêtresse…). En tournant un peu plus, Léandre, cabré, semble se retenir à la vague meurtrière.
 En tournant un peu plus, Léandre, cabré, semble se retenir à la vague meurtrière. Oh, une déjection d’oiseau semble en plus faire saigner le cou des deux amoureux…
 Oh, une déjection d’oiseau semble en plus faire saigner le cou des deux amoureux…
 Le bas-relief pour la signature « H. Bouchard Sr ». Il s’agit de
 Le bas-relief pour la signature « H. Bouchard Sr ». Il s’agit de  Le monument représente la première grande expédition menée par Louis Audouin-Dubreuil, alors adjoint de Georges-Marie Haard : la première traversée du Sahara en voiture, qui a précédé la croisière noire de 1924-1925 puis la croisière jaune en 1931-1932.
 Le monument représente la première grande expédition menée par Louis Audouin-Dubreuil, alors adjoint de Georges-Marie Haard : la première traversée du Sahara en voiture, qui a précédé la croisière noire de 1924-1925 puis la croisière jaune en 1931-1932. Sur le bas du monument se trouve la caravane des cinq voitures / autochenilles.
 Sur le bas du monument se trouve la caravane des cinq voitures / autochenilles. Au centre du relief, l’autochenille, avec ses passagers (dont un chien), casque colonial sur la tête, est accompagnée d’un nomade à dos de chameau (ou de dromadaire?).
 Au centre du relief, l’autochenille, avec ses passagers (dont un chien), casque colonial sur la tête, est accompagnée d’un nomade à dos de chameau (ou de dromadaire?). Le musée des Cordeliers à Saint-Jean d’Angély a restauré il y a quelques années à grands frais une des auto-chenilles B2 qui a participé à ces expéditions… une ouverture dans le mur permet aux visiteurs de la voir depuis l’extérieur.
 Le musée des Cordeliers à Saint-Jean d’Angély a restauré il y a quelques années à grands frais une des auto-chenilles B2 qui a participé à ces expéditions… une ouverture dans le mur permet aux visiteurs de la voir depuis l’extérieur. Aujourd’hui, je vous propose d’aller à Saint-Jean-d’Angély, en Charente-Maritime, avec des photographies prises en octobre 2010, par une grise journée d’automne… Le monument dont je vous parle est situé près de la poste, derrière l’hôtel de ville, au bout du boulevard Joseph Lair… à photographier de près avec prudence puisqu’il sert de rond-point à la place François-Mitterand.
 Aujourd’hui, je vous propose d’aller à Saint-Jean-d’Angély, en Charente-Maritime, avec des photographies prises en octobre 2010, par une grise journée d’automne… Le monument dont je vous parle est situé près de la poste, derrière l’hôtel de ville, au bout du boulevard Joseph Lair… à photographier de près avec prudence puisqu’il sert de rond-point à la place François-Mitterand. Il se trouvait dès l’origine à cet emplacement, mais sur les cartes postales anciennes, il est entouré d’une grille en fer forgé qui a été enlevée en 1961.
 Il se trouvait dès l’origine à cet emplacement, mais sur les cartes postales anciennes, il est entouré d’une grille en fer forgé qui a été enlevée en 1961. Il se compose d’un haut socle en pierre calcaire sur lequel se trouve au sommet le buste en bronze de Joseph Lair, sur la face avant un médaillon en marbre représentant sa femme et au pied, une femme et un enfant en pierre.
 Il se compose d’un haut socle en pierre calcaire sur lequel se trouve au sommet le buste en bronze de Joseph Lair, sur la face avant un médaillon en marbre représentant sa femme et au pied, une femme et un enfant en pierre. Au dos du monument se trouve la dédicace (« A / Joseph Lair / la commune / de St Jean d’Angély / ses concitoyens de la ville / et de l’arrondissement / ses amis » ) et les armoiries de la ville de Saint-Jean-d’Angély. Joseph Lair (Saint-Jean-d’Angély, 1834 – Le Mont-d’Or, 1889, les dates sont inscrites sur la face du monument) fut un proche collaborateur de
 Au dos du monument se trouve la dédicace (« A / Joseph Lair / la commune / de St Jean d’Angély / ses concitoyens de la ville / et de l’arrondissement / ses amis » ) et les armoiries de la ville de Saint-Jean-d’Angély. Joseph Lair (Saint-Jean-d’Angély, 1834 – Le Mont-d’Or, 1889, les dates sont inscrites sur la face du monument) fut un proche collaborateur de  La femme et l’enfant sont l’œuvre de Émile Peyronnet, un artiste dont je vous ai déjà parlé pour le
 La femme et l’enfant sont l’œuvre de Émile Peyronnet, un artiste dont je vous ai déjà parlé pour le 




 Voici un détail des pieds. Comme vous le voyez, le garçonnet est chaussé, mais la femme est pieds nus, autre caractéristique habituelle des allégories.
 Voici un détail des pieds. Comme vous le voyez, le garçonnet est chaussé, mais la femme est pieds nus, autre caractéristique habituelle des allégories. Lors de ma dernière visite à la Rochelle en juin 2011, la restauration de l’hôtel de ville n’était pas achevée, mais la statue de Henri-IV flamboyait de toutes ses couleurs retrouvées. Il s’agit d’une statue en céramique polychrome, porcelaine ou grès (d’après le
 Lors de ma dernière visite à la Rochelle en juin 2011, la restauration de l’hôtel de ville n’était pas achevée, mais la statue de Henri-IV flamboyait de toutes ses couleurs retrouvées. Il s’agit d’une statue en céramique polychrome, porcelaine ou grès (d’après le 

 Cela fait un moment que je ne vous ai pas emmenés à La Rochelle. Il va vous falloir un peu d’imagination pour le début de la visite… impossible de faire des photographies avec les véhicules garés rue Chaudrier (le 25 juin 2011). A l’origine se trouve un hôtel particulier du 13e siècle, l’hôtel de Baillac, qui fut occupé au 14e siècle par Jean Chaudrier, maire de La Rochelle. Il en subsiste
 Cela fait un moment que je ne vous ai pas emmenés à La Rochelle. Il va vous falloir un peu d’imagination pour le début de la visite… impossible de faire des photographies avec les véhicules garés rue Chaudrier (le 25 juin 2011). A l’origine se trouve un hôtel particulier du 13e siècle, l’hôtel de Baillac, qui fut occupé au 14e siècle par Jean Chaudrier, maire de La Rochelle. Il en subsiste  Ce qui nous intéresse se trouve au fond… Un corps de bâtiment sur la gauche, en légère avancée, qui avait au premier étage le cabinet de travail, un autre corps dé bâtiment avec le logement sur la droite, et une galerie qui les relie. Il s’agit de l’hôtel Pontard. A partir de 1555 et pendant une quinzaine d’années, Hugues Pontard, procureur du roi en Saintonge, se fait construite cet hôtel  » à la mode « , en style Renaissance, occupé par son fils François, maire de La Rochelle en 1567. Ces bâtiments ont accueillis le bureau des finances à la toute fin du 17e siècle, à partir de 1695, puis le corps de ville jusqu’en 1748. Ils ont ensuite été transformés en appartements, la galerie est alors fermée. Rachetés par la ville en 1894, il sont restaurés et remis en état : en 1908, le célèbre photographe Eugène Atget en fait
 Ce qui nous intéresse se trouve au fond… Un corps de bâtiment sur la gauche, en légère avancée, qui avait au premier étage le cabinet de travail, un autre corps dé bâtiment avec le logement sur la droite, et une galerie qui les relie. Il s’agit de l’hôtel Pontard. A partir de 1555 et pendant une quinzaine d’années, Hugues Pontard, procureur du roi en Saintonge, se fait construite cet hôtel  » à la mode « , en style Renaissance, occupé par son fils François, maire de La Rochelle en 1567. Ces bâtiments ont accueillis le bureau des finances à la toute fin du 17e siècle, à partir de 1695, puis le corps de ville jusqu’en 1748. Ils ont ensuite été transformés en appartements, la galerie est alors fermée. Rachetés par la ville en 1894, il sont restaurés et remis en état : en 1908, le célèbre photographe Eugène Atget en fait 
 Le bâtiment gauche a les angles renforcés par des contreforts ornés de faunes dont on voit bien les pieds de bouc à gauche…
 Le bâtiment gauche a les angles renforcés par des contreforts ornés de faunes dont on voit bien les pieds de bouc à gauche… … comme à droite.
 … comme à droite. Les clés des arcs des grandes ouvertures sont décorées de têtes de lion à gueule ouverte ou fermée…
 Les clés des arcs des grandes ouvertures sont décorées de têtes de lion à gueule ouverte ou fermée… … tandis que tout le décor décline le vocabulaire de l’architecture de la Renaissance, avec des colonnes doriques au rez-de-chaussée et ioniques à l’étage, des consoles à pattes de lion autour des lucarnes, et, entre le rez-de-chaussée et le premier étage, une frise composée de bucranes et de médaillons séparés par des éléments verticaux (pas tout à fait les triglyphes que l’on trouve d’habitude, il leur manque un motif plein sur la gauche, voir ici pour un
 … tandis que tout le décor décline le vocabulaire de l’architecture de la Renaissance, avec des colonnes doriques au rez-de-chaussée et ioniques à l’étage, des consoles à pattes de lion autour des lucarnes, et, entre le rez-de-chaussée et le premier étage, une frise composée de bucranes et de médaillons séparés par des éléments verticaux (pas tout à fait les triglyphes que l’on trouve d’habitude, il leur manque un motif plein sur la gauche, voir ici pour un  Les plafonds de la galerie sont richement sculptés.
 Les plafonds de la galerie sont richement sculptés.

 Une dernière petite vue avant de partir, la gargouille qui garde la rue des Augustins.
 Une dernière petite vue avant de partir, la gargouille qui garde la rue des Augustins. 
  Jean-Claude Denis a obtenu le grand prix lors du festival international de la bande dessinée en janvier 2012, et présidera donc le prochain festival… Ne le connaissant pas du tout, je suis passée à la
Jean-Claude Denis a obtenu le grand prix lors du festival international de la bande dessinée en janvier 2012, et présidera donc le prochain festival… Ne le connaissant pas du tout, je suis passée à la  
 
 Le petit buste en bronze est posé sur un haut socle. Il s’agit en fait d’une copie. L’original, inauguré le 23 septembre 1899 (donc plus d’un siècle après sa réalisation), avait été fondu pendant la Seconde Guerre mondiale. Le sculpteur Georges Chaumot (dont je vous ai parlé pour le monument aux pionniers de Côte-d’Ivoire et le monument à Pierre Doriole) avait pu en faire un moulage en plâtre, qui a servi à ce nouveau tirage (par la fonderie d’art Susse) mis en place en novembre 1967.
 Le petit buste en bronze est posé sur un haut socle. Il s’agit en fait d’une copie. L’original, inauguré le 23 septembre 1899 (donc plus d’un siècle après sa réalisation), avait été fondu pendant la Seconde Guerre mondiale. Le sculpteur Georges Chaumot (dont je vous ai parlé pour le monument aux pionniers de Côte-d’Ivoire et le monument à Pierre Doriole) avait pu en faire un moulage en plâtre, qui a servi à ce nouveau tirage (par la fonderie d’art Susse) mis en place en novembre 1967. Il porte d’un côté la signature et la date « par J.B. Lemoine 177(0?) ». Il s’agit du sculpteur Jean-Baptiste Lemoyne, dit Jean-Baptiste II Lemoyne (1704-1778). [voir plus d’informations en commentaire].
 Il porte d’un côté la signature et la date « par J.B. Lemoine 177(0?) ». Il s’agit du sculpteur Jean-Baptiste Lemoyne, dit Jean-Baptiste II Lemoyne (1704-1778). [voir plus d’informations en commentaire]. De l’autre côté, l’identification « Mr de Réaumur ». Notez au passage ses cheveux longs.
 De l’autre côté, l’identification « Mr de Réaumur ». Notez au passage ses cheveux longs. De face, vous pouvez voir l’expressivité de son visage, même si la sculpture est un peu émoussée par ce contre-moulage…
 De face, vous pouvez voir l’expressivité de son visage, même si la sculpture est un peu émoussée par ce contre-moulage…
