Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins (sur le thème Jardins des délices, jardins des délires, voir le site du domaine de Chaumont-sur-Loire) le 15 juin 2012 avec Emmanuelle / le Marquoir d’Élise. Comme d’habitude, nous y sommes allées en train, arrêt en gare d’Onzain puis traversée de la Loire à pied (par le pont!)… Pas de grand soleil, mais pas de pluie non plus… Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page.
Je vous ai déjà montré les œuvres de Giuseppe Penone, je poursuis cette semaine dans les espaces de la ferme modèle et dans le parc… N’hésitez pas à suivre les liens pour aller sur les sites des artistes…
Je commence avec cet arbre complètement plâtré par François Méchain, qui a réalisé dans le parc l’arbre aux échelles, à revoir en 2009, 2010 et 2011. Il a appelé son œuvre Durban, en référence au processus de Durban, dont le congrès sur le climat, en 2011, n’avait pas été plus fructueux que Rio+20 cette année… Quand prendra-t-on enfin conscience des risques de notre mode de vie sur l’environnement?
Juste devant, il y a toujours dans le bassin Réflexion, installation II/10, qui était déjà là l’année dernière et que j’avais oublié de photographier de Bob Verschueren, créée en 2010 (à revoir ici en 2011).
Dans la bibliothèque (ancienne asinerie), Alex MacLean expose un ensemble surprenant de photographies, Sur les toits de New York. Où l’on découvre des coins insoupçonnés de verdure, coincés entre les climatiseurs et la sortie des cages d’ascenseurs…
Il y a aussi un artiste mystère dans la grange aux abeilles… Je n’ai pas pris de note sur place, et impossible de trouver la moindre information sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire… Si quelqu’un peut me transmettre la bonne information sur cette installation, je l’ajouterai…
Quand on arrive par la grande rampe depuis le bas (pour les piétons, ceux qui arrivent en voiture se garent en haut…), impossible de rater ces grandes meules… ou plutôt, quand on s’approche, on s’aperçoit que ça ressemble plutôt à des cabanes, œuvre sans titre de Patrick Douherty.
Les voici sous deux autres angles… Ce sont des branches de saule tressées…
Dans la prairie entre la château et les écuries, Jean-Philippe Poirée-Ville a installé Sylphes, tour d’Amboise, une structure avec des plantes nourries par hydropénie (un mélange nutritif leur ai donné, sans terre). Je n’ai pas reconnu la tour d’Amboise, mais l’ensemble est surprenant…
Je termine avec le siège de Anne et Patrick Poirier (voir aussi des photographies en 2011). Je n’ai pas repris de photographies des autres œuvres, suivre les liens précédents pour les revoir…
Pour retrouver les articles de 2012 / Jardins des délices, jardins des délires
- La Loire haute en 2012 comparée aux années précédentes
- le jardin n
° 1, Coulisses d’un festin, conçu par Étienne Rivière, Aline Gayou, Mathilde Coineau, Marion Delage, Pauline Bertin et Laura Yoro - le jardin n° 2, Le jardin bleu d’Absolem, conçu par Jérôme et Christian Houadec
- le jardin n° 3, Lèche-vitrine, conçu par Benjamin Jardel et Nicolas Epaillard et Yohimbé
- le jardin n° 4, Le potager, conçu par le bureau d’études de Gally
- le jardin n° 4bis, Liberté, Egalité, Fraternité, conçu par Sim Flemons et John Warland
- le jardin n° 5, Un jardin psyché-délice, conçu par Christophe Baerwanger, Léa Dufour, Richard Mariotte, Sara Moreau et Charles Clément
- le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise
- le jardin n° 7, Le jardin de la Belle au Bois Dormant, créé par Niels De Bruin et Nevena Krilic
- le jardin n° 8, d’un mode à l’autre, conçu par Dominik Scheuch et Edina Massàny, de l’agence Yewo landscape.
- le jardin n° 9, Locus genii : le génie est partout, conçu par GIGA-G (Genius Inspired Garden Admirers-Group)
- le jardin n° 10, Toi et moi, une rencontre, conçu par Nicolas Degennes
- le jardin n° 11, En pâtisserie, tout est permis, conçu par Simon Tremblais et Matthieu Gabillard et leurs professeurs
- le jardin n° 12, Delirium tremens, conçu par Marine Vigier, Émilie Delerue, Marie-Laure Hanne, Jérôme Jolyet Frédéric Delcayrou
- le jardin n° 13, Cordon bleu / Le Jardin d’Alain Passard et du jury
- le jardin n° 14, Orange mécanique, conçu par Rudy Toulotte et Carola Iglesias Garcia De Sola, de l’AtelierDT
- le jardin n° 15, Paradis terrestre / Mag mell, conçu par Rita Higgins et Peter Little
- le jardin n° 16, Le jardin des renards rouges, conçu par Katya Crawford, Susan Frye et Veree Parker Simons
- le jardin n° 17, émeraude , conçu par Dauphins architecture
- le jardin n° 18, sens dessus dessous, conçu par Adrien Defosse, Damien Roidot et François Bosset
- le jardin n° 19, Jardin des délires délicieux, conçu par Guillaume Vigan et Alexandre Granger
- le jardin n° 19bis, En vert, créé par la superstructure, un collectif de créateurs
- le jardin n° 20, Le délire des sens, conçu par l’école supérieure d’environnement de Nürtingen-Geislingen, en Allemagne
- le jardin n° 21, Le calendrier des sept lunes, conçu par l’agence RCP
- le jardin n° 22, Les chrysadélires, conçu par Laurent Fayolle et Noël Pinsard
- le jardin n° 23, Fruit de l’imagination, conçu par l’institut national d’horticulture
- le jardin n° 24, le jardin de la bière, conçu par Joost Emmerik
- le jardin de sorgho, une création de Michel Blazy
- Dans le parc : oeuvres de Giuseppe Penone (et de nouvelles photos des celles de Rainer Gross, Tadashi Kawamata et Erik Samakh), d’autres artistes (François Méchain, Bob Verschueren, Alex MacLean, Patrick Douherty)
- Les Prés du Goualoup et les oeuvres de Pablo Reinoso
Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain), avec
Au milieu du
Parmi ses autres
Des toiles d’araignées géantes viennent compléter l’installation! Vive la biodiversité!
Dans l’autre partie de la grange des abeilles, zut, je n’ai pas noté sur place le nom de l’artiste, et il n’est pas sur le site du
Dans la galerie du fenil se trouve une œuvre de
Dans l’asinerie, qui est maintenant la bibliothèque du domaine, Invisible project, une série de photographies de
Dans la serre, il reste des photographies d’une précédente édition…
Au centre, un bananier…
… et sur un tronc, une plante étrange, tillandsias, dit l’étiquette…
Passons maintenant vers les écuries et plus particulièrement le manège des enfants, qui fut auparavant un four de potier… À gauche de l’image, vous reconnaissez le
À l’intérieur se trouve jusqu’au 3 novembre 2011 le Tapis de lavande de
Depuis quelques semaines, chaque jeudi après-midi (quand je ne me trompe pas de date de publication…), je vous emmène à
La seconde tout au fond, sous vitrine… Elles ont pour titre » Le chemin et la contrainte » et » L’enjeu « . Je n’ai pas bien vu ce qui là dedans » invite à la méditation sur la passion destructrice des hommes « … (citation du dossier de Chaumont).
Allez, on traverse la pièce pour aller dans la grange aux abeilles… J’aime mieux ce grand trône qui s’intitule » Le règne végétal » (voir les
À côté, dans l’asinerie, mais plus pour la beauté du lieu, les photographies d’arbres en hiver ( » Hivert « ) de Marie-Jésus Diaz. Pour les parisiens, certaines de ses œuvres doivent être présentées au musée d’art contemporain Mac/Val de Vitry-sur-Seine… où vit cette artiste espagnole.
Passons à Karine Bonneval… Elle a massacré (enfin, ça, c’est ma vision) plein de plantes en leur insérant des piercings avec des boutons cousus, des plumes, des perles, ou des collages dans les différentes pièces du château… Je n’ai pris qu’une seule photographie de ces » Phylloplasties « , avec des œufs de caille (je pense) collés sur les feuilles…