Archives par étiquette : bande dessinée

Rouge Tahiti, de Quella-Guyot et Morice

Couverture de Papeete 1914, livre 1, Rouge Tahiti de Didier Quella-Guyot et Sébastien Moricepioche-en-bib.jpgUne bande dessinée trouvée dans les bacs de la médiathèque, une chronique de Yaneck m’ayant incitée à chercher cet album (il faut que je vérifie s’il a déménagé cet article sur son nouveau blog… lors de mon dernier passage, les articles d’avril 2013 n’étaient pas reconstitués).

Le livre : Papeete 1914, livre 1, Rouge Tahiti de Didier Quella-Guyot (scénario), Sébastien Morice (dessin), Sébastien Hombel et Sébastien Morice (couleurs), Emmanuel Proust Éditions, 2011, 46 planches et 8 pages d’annexe, ISBN 9782749306551.

L’histoire : début août 1914, Simon Combaud débarque depuis Paris, sa présence est mystérieuse, pas peintre, pas écrivain, que vient-il faire? Rien moins que tenter de résoudre des crimes de jeunes femmes… Mais en Europe, la guerre menace. Il n’y a pas de poste de radio à Papeete, mais Destremau, le commandant local, finit par apprendre que la guerre est déclarée. Les militaires de l’île et celui d’un bateau à la limite de l’épave décident d’organiser la défense de Tahiti, entraînement, armement avec les petits moyens dont ils disposent, quand deux croiseurs allemands pointent à l’horizon…

Mon avis : Didier Quella-Guyot est parti d’une histoire vraie, rapportée en annexe, le pilonnage de Papeete par des navires de guerre allemands. Il y a ajouté quelques crimes de vahiné, un magnat local installé sur une île voisine, des femmes faciles (oh le cliché!) et un enquêteur venu de Paris. J’ai bien aimé le scénario, le dessin et les couleurs douces. Juste un détail, il y a beaucoup de soleil dans cet album (juste une averse lors du deuxième meurtre), alors que dans la réalité, il pleut très souvent à Tahiti, même en dehors des cyclones, et les pluies sont encore plus importantes en saison chaude (de novembre à avril, donc pas dans le temps de l’album)… Des amis qui y ont vécu quelques années avaient d’ailleurs été surpris par ces averses nombreuses. Et oui, climat tropical maritime humide. Il y a un tome 2, il faut que je lise la suite (Bleu horizon) quand elle sera arrivée à la médiathèque…

Logo du top BD des blogueurs 2013   Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Top BD des blogueurs, juillet 2013

Logo du top BD des blogueurs 2013Le classement du TOP BD des blogueurs proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible du mois de juillet est arrivé… merci à lui pour ces savants calculs et cette organisation. Attention, c’est un nouveau lien… car à son tour, Yaneck a quitté Overblog et choisi wordpress…

Comme d’habitude, en gras, les albums que j’ai chroniqués ici…

1- (=) Le journal de mon père, Jiro Taniguchi, Casterman : 18.88
2- (-) Un printemps à Tchernobyl, Emmanuel Lepage, Futuropolis : 18.69, voir mon avis
3- (+) Maus, Art Spiegelmann, Flammarion : 18.66, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé
4- (=) Persépolis, Marjanne Satrapi, L’Association : 18.55
5- (=) Asterios Polyp, David Mazzuchelli, Casterman : 18.5
6 (=) Tout seul, Christophe Chabouté, Vents d’Ouest : 18.5
7- (=) Idées Noires, Franquin, Fluide Glacial : 18.5
8- (=) NonNonBâ, Shigeru Mizuki, Cornélius : 18.5
9- (=) Daytripper, Fabio Moon, Gabriel Ba, Urban Comics : 18.46
10- (-) Le loup des mers, Riff Reb, Soleil : 18.33
11- (=) Portugal, Cyril Pedrosa, Dupuis : 18.3
12- (=) Universal War One, Denis Bajram, Soleil : 18.27, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.
13- (=) V pour Vendetta, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt : 18.22
14-(+) Les derniers jours de Stefan Sweig, L. Seksik, G. Sorel, Casterman : 18.2
15- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, Van Hamme, Rosinski, Casterman : 18.19
16- (N) Gatsby le magnifique, Benjamin Bachelier, Stéphane Melchior-Durand, Gallimard : 18.17
17- (=) Le sommet des dieux, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman : 18.16, Tome 1,Tome 2,Tome 3, Tome 4, Tome 5.
18- (=) Les enfants de Jessica tome 1, L. Brunschwig, L. Hirn, Futuropolis : 18.16
19- (=) Les ignorants, Etienne Davodeau, Futuropolis : 18.13, je l’ai aussi beaucoup aimé
20- (=) La guerre des lulus tome 1, Régis Hautière, Hardoc, Casterman : 18
21- (=) Il était une fois en France, Fabien Nury, Sylvain Vallée, Glénat : 17.98, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5,Tome 6.
22- (=) Habibi, Craig Thompson, Casterman : 17.95
23- (=) Abélard, Régis Hautière, Renaud Dillies, Dargaud : 17.93, Tome 1, Tome 2.
24- (=) Gaza : 1956, Joe Sacco, Futuropolis : 17.92, voir mon avis : Gaza 1956
25- (-) Herakles tome 1, Edouard Cour, Akiléos : 17.88
26- (-) Alice au pays des singes, Tébo, Nicolas Keramidas, Glénat : 18.86
27- (=) Pinocchio, Winschluss, Les Requins Marteaux : 17.85
28- (=) Scalped, Jason Aaron, R.M. Guerra, Urban Comics : 17.85, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7,
29- (=) Manabé Shima, Florent Chavouet, Editions Philippe Picquier : 17.83
30- (+) Trois Ombres, Cyril Pedrosa, Delcourt : 17.82
31- (=) La petite famille, Loïc Dauvillier, Marc Lizano, Editions la Gouttière : 17.75
32- (=) Une métamorphose iranienne, Mana Neyestani, Editions Ca et là : 17.75
33- (=) L’histoire des trois Adolf,Osamu Tezuka, Tonkam : 17.75
34- (=) Paracuellos, Carlos Gimenez, Fluide Glacial : 17.72
35- (N) Calvin et Hobbes, Bill Watterson, Hors Collection : 17.7, Tome 1, Tome 2, Tome 15, tome : 17,
36- (=) Holmes, Luc Brunschwig, Cecil, Futuropolis : 17.69, Tome 1, Tome 2, Tome 3.
37- (-) Urban Luc Brunschwig, Roberto Ricci, Futuropolis : 17.69, Tome 1, Tome 2,
38- (=) Anjin-san, Georges Akiyama, Le Lézard Noir : 17.67
39- (=) Lorenzaccio, Régis Peynet, 12 Bis : 17.67
40- (=) Quartier Lointain, Jiro Taniguchi, Casterman : 17.63, je l’ai lu aussi, voir mon avis
41- (=) Les carnets de cerise tome 1, Joris Chamblain, Aurélie Neyret, Soleil : 17.63
42- (=) Coeur de pierre, Séverine Gauthier, Jérémie Almanza, Delcourt : 17.6
43- (-) Moi, René Tardi, prisonnier au Stalag IIB, Tardi, Casterman : 17.58
44- (=) Pyongyang, Guy Delisle, Delcourt : 17.55, j’en ai parlé ici
45- (=) L’orchestre des doigts, Osamu Yamamoto, Editions Milan : 17.5, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4.
46- (-) L’enfant cachée, Loïc Dauvillier, Marc Lizano, Le Lombard : 17.5
47- (=) Un ciel radieux, Jiro Taniguchi, Casterman : 17.5
48- (=) Alpha… Directions, Jens Harder, Editions de l’An 2 : 17.5
49- (=) Les seigneurs de Bagdad, Brian K. Vaughan, Niko Henrichon, Urban Comics : 17.5
50- (N) Les petites gens, Vincent Zabus, Thomas Campi, Le Lombard : 17.5

L’empoisonneuse de Peer Meter et Barbara Yelin

pioche-en-bib.jpgLogo BD for WomenCouverture de L'empoisonneuse de Peer Meter et Barbara YelinUne bande dessinée trouvée dans les bacs de la médiathèque. Du même scénariste, mais avec une autre dessinatrice, voir aussi Haarmann, le boucher de Hanovre, par Peer Meter et Isabel Kreitz.

Le livreL’empoisonneuse de Peer Meter (scénario) et Barbara Yelin (dessins), traduit de l’allemand par Paul Derouet, éditions Actes sud – l’An 2, 2010, 199 pages (dont 3 pages à la fin sur les faits historiques), ISBN 978-2-7427-8961-0.

L’histoire : vers 1880, dans un train à destination de Hambourg. Une femme d’un certain âge, écrivaine, blêmit quand elle apprend que son train va être détourné par Brême. Elle raconte pourquoi à son amie et assistante, Lou. En 1831, alors qu’elle était jeune fille, venant de Londres, et avait déjà publié un recueil de poésie, son éditeur lui avait commandé un récit de voyage à Brême. Mais à peine débarquée dans le port, elle trouve une ville en effervescence, un échafaud en cours de construction à côté de la cathédrale… Gesche Margarethe Gottfried doit être exécutée pour avoir assassiné au « beurre de souris » (un mélange raticide à base de saindoux et d’arsenic) une quinzaine de personnes (ses deux maris, ses trois enfants, ses parents, des voisins) et rendu malade au moins autant. Elle va se heurter à la misogynie des protagonistes du drame et à la négation du caractère psychiatrique des meurtres…

Mon avis : un album en noir et blanc, dessiné avec de puissants traits au crayon. Cela donne un ensemble assez sombre au premier abord, mais riche en détails, que j’ai beaucoup aimé. Derrière cette histoire d’empoisonneuse (aussi célèbre en Allemagne que Landru chez nous), la jeune écrivain se trouve confrontée à des hommes misogynes, alors qu’elle venait au départ faire un reportage sur la ville et son caractère progressiste dans la ligue hanséatique (les villes marchandes du nord de l’Allemagne). Une interrogation aussi sur la peine de mort et encore plus la peine de mort publique (ce sera la dernière à Brême) d’une femme qui relève plus de la psychiatrie.

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Un peu de bois et d’acier de Chabouté

Un peu de bois et d'acier de Chaboutépioche-en-bib.jpgUne bande dessinée trouvée dans les bacs de la médiathèque.

Le livre : Un peu de bois et d’acier de Chabouté (scénario et dessin), éditions Vents d’Ouest, 2012, 336 pages, ISBN 9782749306551.

L’histoire : un banc public sous un arbre au fil des saisons, les gens qui passent, qui s’assoient ou non, les habitués, les clodos, les jeunes, les vieux, les respectueux, les sans-gêne, le gardien du parc, l’employé chargé de le repeindre… jusqu’au rebondissement final!

Mon avis : un album pour le moins atypique, en noir et blanc et sans un seul texte, mais qui raconte si bien l’histoire de ce banc public! A découvrir! Et je ne vous révèlerai pas la fin, car si, si, il y a une fin (surprenante)!

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Celle que je voudrais être de Vanyda

Couverture de Celle que je voudrais être de Vanydapioche-en-bib.jpgLogo BD for WomenLa suite de Celle que je ne suis pas, trouvée dans les bacs de la médiathèque.

Le livre : Celle que je voudrais être de Vanyda (scénario et dessin), éditions Dargaud, 2009, 192 pages, ISBN 978-2505005759.

L’histoire : à Lille de nos jours. Valentine entre en seconde, elle est séparée de ses copines: Julie redouble sa troisième, Yamina a pris option japonais pour vivre sa passion des mangas. Elle retrouve quand même ses amies à la cantine. Par flash, son enfance et son père apparaissent au cœur de l’histoire. Elle s’intègre tant bien que mal dans sa classe, fait de nouvelles connaissances, ses relations avec sa mère semblent moins tendues…

Mon avis : cet album garde le style manga du premier volume de la série, avec de longs passages sans bulles mais très expressifs (par exemple la scène de la braderie avec le flash-back de l’égarement sur une plage). Cette adolescente qui se cherche se détache un peu de certaines amies (plus dans la même classe, les liens se distendent), se rapproche un peu plus d’autres (au club manga avec Yasmina, sa mère les accompagnera d’ailleurs à une convention à Paris), fait de nouvelles connaissances, y compris chez les garçons… Bref, une vie d’adolescente « normale », moins suiveuse et plus autonome dans ses choix. Le père, qui visiblement lui manque, revient par flash-back de son enfance, il était présent juste par une lettre dans le premier tome.

Pour aller plus loin : voir le site officiel de Vanyda.

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L’enfance d’Alan d’Emmanuel Guibert

pioche-en-bib.jpgL'enfance d'Alan d'Emmanuel GuibertPour la mise en ligne automatique de mes articles programmés sous word-press, le problème est réglé, Philippe / Tout Poitiers a trouvé un pluggin qui permet de forcer la mise en ligne de ces articles quand le serveur de l’hébergeur déconnecte trop vite: WP Missed Schedule. Ça semble bien fonctionner. Un grand merci à lui!

Une bande dessinée trouvée dans les bacs de la médiathèque. Il a reçu le Grand Prix de la Critique de l’ACBD (l’Association des Critiques et journalistes de Bande Dessinée) en 2013. De cet auteur, j’avais adoré le Photographe (voir tome 1, tome 2 et  tome 3). J’ai aussi lu La guerre d’Alan, tome 1tome 2 et tome 3 et et Des nouvelles d’Alain (Keller Alain, Guibert Emmanuel et  Lemercier Frédéric).

Le livre : L’enfance d’Alan, d’après les souvenirs d’Alan Ingram Cope de Emmanuel Guibert (scénario et dessin), collection Ciboulette, éditions de L’Association, 2012, 159 pages, ISBN 9782844144553.

L’histoire : en Californie à la fin des années 1920 et dans les années 1930. Dans son enfance, Alan Ingram Cope a déménagé 14 fois entre Los Angeles, Alhambra, Santa Barbara, Pasadena… Il a quatre ans en 1929 lorsque survient la grande dépression. Ses parents tirent un peu le diable par la queue, même si son père est professeur, et doivent aussi régulièrement accueillir les grands parents, chassés de chez eux par l’un des oncles d’Alan. L’enfant vit une vie heureuse, découvre son environnement (gare aux plantes venimeuse), sa famille au cours de visites, qui s’achève par une tragédie à la fin de l’album, alors qu’Alan a onze ans…

Mon avis : Emmanuel Guibert a rencontré par hasard Alan Ingram Cope sur l’île de Ré en 1994, ils sont devenus amis, Alan est mort en 1999. De leurs rencontres, Emmanuel Guibert a tiré une série sur la deuxième guerre mondiale (La guerre d’Alan, en trois tomes, que je n’ai pas encore lus). Il aborde désormais la vie d’Alan avant la guerre, en commençant par le début, l’enfance (l’adolescence est annoncée dans un second tome). L’album est en noir et blanc, avec une grande place au texte, qui parfois occupe la majeure partie de la page, et, comme dans Le Photographe, quelques photographies redessinées. Une dizaine de planches, en introduction, sont en couleur et soulignent la différence entre la Californie d’aujourd’hui et la Californie des années 1930, passée d’une banlieue assez rurale « sans smog » à une mégalopole. J’ai bien aimé ce récit d’une vie toute simple, ordinaire, oserai-je dire normale?

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Top BD des blogueurs, juin 2013

Logo du top BD des blogueurs 2013Le classement du TOP BD des blogueurs proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible du mois de juin est arrivé…

Comme d’habitude, en gras, les albums que j’ai chroniqués ici… Ma note sur Les folies Bergères de Porcel et Zidrou a fait sortir le titre du classement.

Merci à Yaneck / Les chroniques de l’invisible pour ces savants calculs et cette organisation. Et avec le choix de chroniquer à parité des BD d’hommes et de femmes, j’espère que des auteures (en plus de Marjanne Satrapi, dont Persépolis descend dans le classement) entreront dans ce classement…

1- (=) Le journal de mon père, Jiro Taniguchi, Casterman, 18.88
2- (+) Un printemps à Tchernobyl, Emmanuel Lepage, Futuropolis, 18.83, voir mon avis
3- (=) Maus, Art Spiegelmann, Flammarion, 18.57, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé
4- (=) Persépolis, Marjanne Satrapi, L’Association, 18.55
5- (=) Asterios Polyp, David Mazzuchelli, Casterman, 18.5
6 (=) Tout seul, Christophe Chabouté, Vents d’Ouest, 18.5
7- (=) Idées Noires, Franquin, Fluide Glacial ,18.5
8- (=) NonNonBâ, Shigeru Mizuki, Cornélius, 18.5
9- (=) Urban Luc Brunschwig, Roberto Ricci, Futuropolis, 18.48, Tome 1, Tome 2,
10- (=) Daytripper, Fabio Moon, Gabriel Ba, Urban Comics, 18.46
11- (N) Le loup des mers, Riff Reb, Soleil, 18.4
12- (=) Portugal, Cyril Pedrosa, Dupuis, 18.3
13- (=) Le beau voyage, Zidrou, Benoît Springer, Dargaud, 18.29
14- (=) Universal War One, Denis Bajram, Soleil, 18.27, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.
15- (=) V pour Vendetta, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt, 18.22
16- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, Van Hamme, G. Rosinski, Casterman, 18.19
17- (=) Rork, Andreas, Le Lombard, 18.18, Intégral tome 1, Intégrale tome 2,
18- (=) Le sommet des dieux, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman, 18.16, Tome 1,Tome 2,Tome 3, Tome 4, Tome 5.
19- (=) Les enfants de Jessica tome 1, L. Brunschwig, L. Hirn, Futuropolis, 18.16
20- (=) Les ignorants, Etienne Davodeau, Futuropolis 18.13, je l’ai aussi beaucoup aimé
21- (=) Herakles tome 1, Edouard Cour, Akiléos, 18.01
22- (=) Les derniers jours de Stefan Sweig, L. Seksik, Guillaume Sorel, Casterman, 18
23- (=) La guerre des lulus tome 1, Régis Hautière, Hardoc, Casterman, 18
24- (=) Il était une fois en France, Fabien Nury, Sylvain Vallée, Glénat, 17.98, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5,Tome 6.
25- (=) Habibi, Craig Thompson, Casterman, 17.95
26- (+) Abélard, Régis Hautière, Renaud Dillies, Dargaud, 17.93, Tome 1, Tome 2.
27- (=) Gaza 1956, Joe Sacco, Futuropolis 17.92, voir mon avis : Gaza 1956
28- (-) Alice au pays des singes, Tébo, Nicolas Keramidas, Glénat, 18.86
29- (=) Pinocchio, Winschluss, Les Requins Marteaux, 17.85
30- (=) Scalped, Jason Aaron, R.M. Guerra, Urban Comics, 17.85, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7,
31- (=) Manabé Shima, Florent Chavouet, Editions Philippe Picquier, 17.83
32- (=) La petite famille, Loïc Dauvillier, Marc Lizano, Editions de la Gouttière, 17.75
33- (=) Une métamorphose iranienne, Mana Neyestani, Editions Ca et là, 17.75
34- (=) L’histoire des trois Adolf,Osamu Tezuka, Tonkam, 17.75
35- (=) Paracuellos, Carlos Gimenez, Fluide Glacial, 17.72
36- (-) L’enfant cachée, Loïc Dauvillier, Marc Lizano, Le Lombard, 17.71
37- (=) Azimut tome 1, Wilfrid Lupano, Jean-Baptiste Andréae, Vents d’Ouest, 17.7
38- (=) Moi, René Tardi, prisonnier au Stalag IIB, Jacques Tardi, Casterman, 17.7
39- (=) Trois Ombres, Cyril Pedrosa, Delcourt, 17.69
40- (=) Holmes, Luc Brunschwig, Cecil, Futuropolis, 17.69, Tome 1, Tome 2, Tome 3.
41- (=) Anjin-san, Georges Akiyama, Le Lézard Noir, 17.67
42- (=) Lorenzaccio, Régis Peynet, 12 Bis, 17.67
43- (=) Quartier Lointain, Jiro Taniguchi, Casterman, 17.63, je l’ai lu aussi, voir mon avis
44- (=) Les carnets de cerise tome 1, Joris Chamblain, Aurélie Neyret, Soleil, 17.63
45- (N) Coeur de pierre, Séverine Gauthier, Jérémie Almanza, Delcourt, 17.6
46- (-) Pyongyang, Guy Delisle, Delcourt, 17.55, j’en ai parlé ici
47- (=) L’orchestre des doigts, Osamu Yamamoto, Editions Milan, 17.5, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4.
48- (=) Un ciel radieux, Jiro Taniguchi, Casterman, 17.5
49- (=) Alpha… Directions, Jens Harder, Editions de l’An 2, 17.5
50- (=) Les seigneurs de Bagdad, Brian K. Vaughan, Niko Henrichon, Urban Comics, 17.5

L’immeuble d’en face de Vanyda

Couvertures des trois tomes de l'imeuble d'en face de Vanyda

pioche-en-bib.jpgLogo BD for WomenUne bande dessinée trouvée dans les bacs de la médiathèque, après avoir découvert la série « celle que je suis (revoir le tome 1 : Celle que je ne suis pas).

Le livre : Celle que je ne suis pas de Vanyda (scénario et dessin), éditions La boîte à bulles, 3 tomes (existe aussi regroupé en un seul tome), tome 1, 2004, 166 pages, ISBN 9782849530023 ; tome 2, 2007, 158 pages, ISBN 9782849530498 ; tome 3, 3010, 154 pages, ISBN 9782849530955.

L’histoire : de nos jours à Lille [ce n’est pas dit clairement, mais il y a plusieurs indices]. Un immeuble, au premier étage, Béatrice, une mère célibataire, avec son fils, Rémy, enceinte d’un deuxième enfant (Charline, qui naît … assez vite!). Au-dessus, un couple plus âgé (47 et 48 ans d’après le « générique »),  Fabienne et Jacky, un peu aigris, pas d’enfant mais un gros dogue allemand. Au troisième étage, de jeunes amoureux, Claire, étudiante, et Louis, informaticien. Au fils des jours, on les rencontre dans leur appartement, dans les escaliers, aux alentours (au parc, au supermarché), à faire la fête, à partager, à s’engueuler, à s’entraider…

Mon avis :  comme dans Celle que je ne suis pas, le graphisme, notamment des visages est fortement influencé par les mangas. Cette fois, l’histoire n’est pas destinée aux adolescents mais bien à tous, avec des scènes de la vie quotidienne d’un immeuble, très vite, je me suis laissée happer par les histoires, voulant savoir ce que chacun allait devenir au fil des mois (2 ou 3 ans?)… avec juste un petit voile sur « quinze ans après » dans les dernières pages, mais chut… je vous laisse découvrir l’ensemble!

Pour aller plus loin : voir le site officiel de Vanyda.

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Les folies Bergères de Porcel et Zidrou

Couverture de Les folies Bergères de Porcel et Zidroupioche-en-bib.jpgUne bande dessinée trouvée dans les bacs de la médiathèque. Elle avait été chaudement recommandée il y a quelques semaines par Yaneck / Les chroniques de l’invisible.

Le livre : Les folies Bergères de Zidrou (scénario) et Porcel (dessin et couleurs), éditions Dargaud, 2012, 92 pages, ISBN 978-2505013907.

L’histoire : en 1917-1918. Les soldats de la 17ème compagnie d’infanterie ont rebaptisé leur bout de tranchée « les Folies Bergère »: dès que la guerre sera finie, ils se sont promis d’y aller… En attendant, ils survivent dans la boue et les bombes, dans la puanteur des cadavres en décomposition entre les lignes françaises et allemandes. Trois de leurs camarades vont être fusillés pour l’exemple, le troisième, Rubinstein, a coupé les testicules du capitaine antisémite qui venait de lui refuser à nouveau sa permission… miraculeusement il ne meurt pas immédiatement… Dans la compagnie, il y a aussi « Rembrandt », surnommé ainsi parce qu’il dessine à longueur de carnets la vie des tranchées et envoie ses carnets à son jeune frère, qui travaille sur le domaine de Claude Monet, qui vit hors du temps en peignant des nénuphars et en recevant Clemenceau. Une femme enceinte attend le retour de son soldat de mari en enlaçant sa silhouette tracée au rouge à lèvres.

Mon avis : des couleurs sépias et sombres pour rendre l’univers boueux des tranchées, un peu de rouge pour les blessures, de bleu pour les tableaux de Monet. La vie quotidienne des hommes dans la boue, entre ennui des moments de patience et attaques vaines et inutiles, qui se soldent par des milliers de morts, est rendue avec beaucoup de réalisme, avec juste un peu d’humour, des blagues grasses, des surnoms ou le rata rebaptisé en menu alléchant, un soupçon d’humanité quand une fillette apparaît entre les lignes de front, à la recherche de son père, tout un monde qui lutte jour après jour. Il n’y a que les deux pages de prologue dont je n’ai pas compris le discours ni l’utilité…

Sur des sujets voisins, voir sur mon blog:

– la page des monuments aux morts

A l’ouest rien de nouveau de Erich Maria Remarque

Le crime de l’Albatros de Thierry Bourcy (Les aventures de Célestin Louise, flic et soldat)

Crevaisons (Une aventure rocambolesque du Soldat inconnu, tome 5) de Manu Larcenet et Daniel Casanave

– l’exposition 1917 au centre Pompidou Metz

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Celle que je ne suis pas de Vanyda

Couverture ed Celle que je ne suis pas de Vanydapioche-en-bib.jpgLogo BD for WomenUne bande dessinée trouvée dans les bacs de la médiathèque.

Le livre : Celle que je ne suis pas de Vanyda (scénario et dessin), éditions Dargaud, 2008, 192 pages, ISBN 978-2505003441.

L’histoire : de nos jours à Lille [ce n’est pas dit clairement, mais il y a une lettre porte une adresse lilloise, le métro, un extrait de plan]. Valentine est en classe de troisième et vit seule avec sa mère. Elle forme une sorte de bande avec ses copines, Émilie, Julie et Yamina. Comme Cette dernière, elle adore les mangas. Elle cherche son identité, si elle semble à l’aise avec ses copines, fait les expériences de son âge (les cigarettes, l’alcool à un anniversaire, les garçons), elle est mal dans sa peau et se confie encore à son nounours anda dans l’intimité de sa chambre…

Mon avis : une bande dessinée en noir et blanc au style très manga, que ce soit par le format ou la forme des visages. Je trouve que les difficultés de cette adolescente sont bien montrées, les relations pas toujours faciles avec la mère, l’absence du père, les relations au collège avec les copines et parfois les garçons. Ceci étant, c’est un portrait réaliste mais sans grande surprise de cette bande de copines, sans beaucoup plus d’action que dans la vie des collégiens, les cours, la récré, la cantine, les messages SMS sitôt séparés et rentrés chez eux. Ceci étant, rien de révolutionnaire… les délégués de classe sont de bons élèves, la meneuse de la bande, Julie, un peu paumée et en échec scolaire, les garçons boutonneux…

Voir la suite :  Celle que je voudrais être. De la même auteure, voir aussi L’immeuble d’en face

Pour aller plus loin : voir le site officiel de Vanyda.

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