Archives de catégorie : Lecture / autres

Toutes mes lectures, à l’exception des bandes dessinées et des livres écrits par des prix Nobel de littérature, classés à part.

Signe suspect de Patricia Cornwell

Couverture de signe suspect de Patrcia Cornwell pioche-en-bib.jpgJe poursuis ma lecture des aventures de Scarpetta (voir les liens plus bas)… Emprunté à la médiathèque

Le livre : Signe suspect, de Patricia Cornwell, traduction de Andrea-H. Japp, éditions des Deux Terres, 507 pages, 2005, ISBN 9782848930169. Il existe aussi en livre de poche.

L’histoire : le docteur Kay Scarpetta a quitté l’institut médico légal de Richmond, en Virginie, depuis cinq ans. Un jour, elle y est rappelé par celui qui l’a remplacée. Surprise à son arrivée, accompagnée de Marino, l’ex-flic qui travaille maintenant avec elle en Floride. Le laboratoire qu’elle avait mis tant de compétence à monter va à vau-l’eau. Longtemps resté sans responsable, le nouveau chef du service n’a aucune compétence, pas de diplôme adéquat, ne met jamais les pieds à la morgue, laisse le bâtiment se dégrader, emploie des stagiaires de l’armée qui ne sont pas correctement encadrés, laisse la bibliothèque dérangée… Même son ancien adjoint a profondément changé. C’est lui qui n’a pas réussi à déterminer la cause de la mort d’une adolescente de quatorze ans. Scarpetta reprend l’autopsie, et Marino l’enquête…

Mon avis : après Baton Rouge, trop violent et qui virait au n’importe quoi, j’ai failli abandonner la série. Lucy, la nièce de Scarpetta, et Benton, son ancien compagnon, apparaissent à peine dans cet épisode ; nous revenons à un rythme plus calme, une meilleure analyse psychologique des personnages, je lirai la suite…

Pour aller plus loin : le site officiel en français de Patricia Cornwell.

Les aventures de Kay Scarpetta :

Et j’ai lu aussi la série Judy Hammer et Andy Brazil, il y a déjà longtemps : La ville des frelons, La griffe du Sud et L’île des chiens.

Millénium, tome 3, de Stieg Larsson

Couverture du tome 3 de Millenium de Stieg Larsson Voici le troisième tome de Millenium (pour le premier, il faut retourner ici, et le second, et l’adaptation au cinéma de Fincher David, Millenium : les hommes qui n’aimaient pas les femmes).

Le livre : La reine dans le palais des courants d’air, Millénium 3, de Stieg Larsson, traduction Lena Grumbach et Marc de Gouvenain, collection Actes noirs, Actes Sud, 2006, 710 pages, ISBN : 978-2742770311.

L’histoire : le volume s’ouvre par une Lisbeth Salander hospitalisée, gravement blessée avec une balle dans la tête, à côté de son ordure de père dont elle a essayé de se défendre en le blessant lui aussi gravement. Avec l’aide de Blomkvist et de sa sœur, avocate, et la complicité du chirurgien qui lui a sauvé la vie, elle va essayer de prouver son innocence en montrant qu’elle a été victime d’une monstrueuse machination depuis ses douze ans, alors qu’elle avait essayé de tuer son père après qu’il s’en est pris violemment à sa mère, qui en était restée handicapée.

Mon avis : encore plus que dans le volume précédent, l’on plonge dans le monde trouble des services secrets suédois, enfin, dans une cellule très spéciale créée pour protéger un ancien espion russe reconverti aux activités mafieuses… Prévoyez donc d’avoir quelques heures libres, sans être dérangé : le volume fait plus de 700 pages denses, mais impossibles à lâcher facilement.

Jardins perdus de Bernard Manciet

Couverture de jardins perdus de Bernanrd Manciet pioche-en-bib.jpgIl y a quelques mois, Véro bis me recommandait la lecture de ce livre de Bernard Manciet. Je l’avais dans le petit carnet offert par Emmanuelle, et l’ai trouvé à la médiathèque.

Le livre : Jardins perdus, de Bernard Manciet, traduit de l’occitan par Guy Latry, éditions de l’Escampette, 94 pages, 2005, ISBN 978-2-9143-8766-8.

L’histoire : une suite de petits tableaux mettant en scène la vie quotidienne dans la campagne landaise de la première Guerre mondiale à la fin de la seconde, en gros. Les parents, l’enterrement, les amis, le marché, le prêtre, le bistrot, le tenancier et ses clients… La vie ordinaire…

Mon avis : j’ai beaucoup aimé ces textes courts (2 à 3 pages), en prose mais très poétiques, qui me donnent envie de découvrir plus en détail l’œuvre de cet auteur décédé en 2005 à un peu plus de 80 ans. J’ai souri page 51, à propos d’une République du monument aux morts, en poudre de marbre, achetée sur catalogue…

J’ai aussi lu la suite.

La religieuse de Diderot

Couverture de la Religieuse de Diderot Demain commence le festival de la BD d’Angoulême, mais je n’irai pas cette année, car samedi, je serai près de Pontoise à l’assemblée générale annuelle de l’association Valentin Apac, association de porteurs d’anomalies chromosomiques

Logo du défi J'aime les classiques Mais revenons au sujet du jour, le défi J’aime les classiques est proposé par les Carabistouilles de Marie, pour lequel j’ai lu en décembre Une vie de Maupassant et ouvert une page spécifique.

Le livre : La religieuse, de Denis Diderot, livre commencé en 1760 et publié à titre posthume en 1796, même si certains passages étaient parus en feuilleton dans La correspondance littéraire entre 1780 et 1782. Étant dans le domaine public, il existe dans de nombreuses éditions, environ 250 pages.

L’histoire : à Paris vers 1760. Suzanne Simonin, jeune fille d’un avocat, est envoyée dans un couvent alors que ses deux sœurs, aînée et cadette, sont richement dotées et mariées. Malgré la contrainte, elle refuse de prononcer ses vœux à l’issue du noviciat. Renvoyée chez ses parents, enfermée dans sa chambre, elle apprend qu’elle est une enfant illégitime et doit ainsi expier la faute de sa mère. Elle finit par se résigner et accepter d’entrer dans un autre couvent, tenu par des clarisses. Cajolée par la mère supérieure, elle accepte de prononcer ses vœux. Mais celle-ci meurt, la nouvelle supérieure la tyrannise. Suzanne veut rompre ses vœux, prend un avocat, et vit à partir de là un véritable calvaire dans son couvent… Je vous laisse découvrir la suite.

Mon avis : la forme du récit, comme une longue lettre adressée à un protecteur, le marquis de Croismare, passe bien en dépit de l’absence de découpage en chapitres. Par ce texte, Diderot dénonce l’Église, la pression qu’elle exerce sur la jeunesse, mais aussi le trafic des dots, les comportements inhumains. Dans le dernier couvent, la mère supérieure est clairement lesbienne, Suzanne ne se rend pas compte de ses manœuvres, mais son directeur spirituel, si. Du point de vue de l’étude d’une période, il faut lire ce livre, mais j’avoue que ce n’est pas mon préféré… Je n’avais pas vu l’adaptation récente au cinéma.

Logo du challenge ABC critique de BabelioJ’ai sélectionné ce livre pour le défi ABC critique organisé par Babelio.

Millénium, tome 2, de Stieg Larsson

Couverture du tome 2 de Millenium, de Stieg Larsson Et voici le second tome de Millenium (pour le premier, il faut retourner ici, et la suite est par là, et l’adaptation au cinéma de Fincher David, Millenium : les hommes qui n’aimaient pas les femmes).

Le livre : La fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette, Millénium 2, de Stieg Larsson, traduction Lena Grumbach et Marc de Gouvenain, collection Actes noirs, Actes Sud, 2006, 656 pages, ISBN : 978-2742765010.

L’histoire : Lisbeth Salander a voyagé pendant presque un an grâce à l’argent qu’elle a réussi à détourner lors de la faillite d’un grand industriel. Elle se prend au jeu des mathématiques. De son côté, à Stockholm, Blomkvist reprend l’enquête sur la prostitution engagée par un journaliste et sa compagne étudiante en sociologie. Car tous deux ont été assassinés, et de manière incompréhensible, c’est Lisbeth Salander, juste de retour à Stockholm, qui est recherchée pour ces meurtres, ainsi que celui de son tuteur… celui qui l’avait sauvagement violée dans le tome précédent.

Mon avis : l’histoire peut sembler embrouillée racontée comme ça, mais je ne veux pas en dire plus, au cas où vous ne l’auriez pas lu. En fait, elle est très bien ficelée et l’on plonge dans le passé de Lisbeth mais aussi des services secrets suédois, les manipulations et les relations louches avec les instances judiciaires, médicales et mafieuses. Un second tome que j’ai dévoré comme le premier.

Le village de l’Allemand de Boualem Sansal

Couverture du journal de l'Allemande, de Sansal Logo des coups de coeur de la blogosphère À l’occasion du 65e anniversaire de la libération d’Auschwitz, Arte rediffuse ce soir la première partie de Shoah, de Claude Lanzmann. L’occasion aussi pour moi de vous parler d’un livre en rapport avec le sujet.

Theoma organise le challenge les coups de cœur de la blogosphère, que je regroupe pour ce qui me concerne sur cette page. J’ai commencé par un livre proposé par Amanda Meyre (qui a eu les honneurs de l’article de Télérama dont je vous ai parlé lundi et qui a parlé du livre ici). J’ai emprunté ce livre à la médiathèque.

pioche-en-bib.jpgLe livre : Le village de l’Allemand ou le journal des frères Schiller, de Boualem Sansal , Gallimard / NRF, 264 pages, 2008, ISBN 978-2070786855.

L’histoire : deux frères, de mère algérienne et de père allemand, arrivés enfants chez un oncle en France, en banlieue parisienne, sans retourner en Algérie. L’un est ingénieur, l’autre, viré de l’école en CM2, se débrouille dans la cité. Le 24 avril 1996, l’aîné, Rachel, s’est suicidé aux gaz d’échappement… Depuis deux ans, il était à la dérive et a laissé à son frère, Malrich, un journal, qui lui est remis quelques mois après sa mort par le commissaire de police. Malrich découvre alors que ses parents ont été massacrés le 24 avril 1994 à Aïn Deb, un petit village des montagnes algériennes, et enterrés pour leur mère sous son nom de jeune fille et pour son père, sous son nom hérité du maquis algérien. Rachel avait vu l’information à la télévision, s’était rendu sur place avec bien des difficultés, puis avait découvert des documents prouvant que son père avait un passé de criminel nazi, chimiste dans les camps de la mort… Rachel avait alors délaissé son travail pour aller sur les traces de son père, voulant payer le prix que celui-ci n’avait pas payé… Quant à Malrich, il fait le parallèle entre ce qu’il découvre dans le journal de son frère et l’embrigadement des jeunes de la cité par des extrémistes islamistes.

Mon avis : il y a quelque chose qui m’a gêné dans ce livre, je ne sais pas exactement quoi… Pas le suicide, ni le cheminement de Rachel puis de Malrich, que nous suivons par l’intermédiaire de deux journaux qui s’entrecroisent. Pas la forme narrative non plus, assez originale et très efficace. Plutôt sans doute la mise en parallèle de la Shoah, du GIA et de l’islamisation des cités, par le biais de l’embrigadement principalement. Ou bien le fait que l’on puisse se sentir responsables des crimes de ses parents jusqu’à se suicider soi-même ? Je ne regrette pas d’avoir lu ce livre, mais il me laisse un petit quelque chose d’inexprimable… J’ai été beaucoup plus sensible au récit précédent de Baoulem Sansal, Poste restante : Alger, que j’ai lu avant d’ouvrir ce blog.

logo tour du monde en lecture J’ai sélectionné ce livre pour le tour du monde en lecture proposé par Livresque.

Logo du challenge ABC critique de BabelioJ’ai sélectionné ce livre pour le défi ABC critique organisé par Babelio.

De la lecture…

Carnet de lecture Vous vous souvenez de mort d’un jardinier de Lucien Suel ? Mon père m’a signalé un intéressant article sur langue sauce piquante, le blog des correcteurs du journal Le Monde, dans lequel vous pourrez lire l’explication de l’auteur sur l’utilisation des (rares) ponctuations de ce livre… Et je vous conseille aussi de lire La patience de Mauricette, toujours de Lucien Suel.

Cette semaine, Télérama consacre une enquête aux blogs de lecteurs (et surtout lectrices) et à leur place par rapport à la critique  » officielle  » et le rapport aux livres… L’occasion pour moi de vous préciser quelques points. Je lis beaucoup depuis que je suis toute petite, et ne vous parle pas de tous les livres que je lis… Jusqu’à il y a quelques mois et mon ralliement au classement du classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Mes BD à moi, je ne vous parlais pas ou très peu de BD.

Comment je choisis mes lectures ? Il y a d’abord les critiques, sur celles de Télérama, du Monde des livres et du Masque et la plume sur France Inter, rarement le magazine littéraire, qui m’énerve un peu… Il y a aussi le choix des libraires et des bibliothécaires, qui peuvent mettre en avant des livres, sur des thèmes par exemple. Il y a encore les lectures, notamment pour la poésie avec la maison de la poésie de Poitiers. Enfin, il y a les lectures sur les blogs… Au fur et à mesure que je repère des livres qui peuvent m’intéresser, je les note dans le petit carnet offert par Emmanuelle (et avant, sur des petites feuilles volantes, il y en a encore dans la couverture). Mais au moment de faire mon papier sur le blog, plusieurs semaines plus tard, je ne relis pas les critiques, pour ne pas être trop influencée. Quant aux livres, j’en achète quelques-uns, j’en reçois d’autres (je vous le dis toujours), mais la majorité proviennent de la médiathèque. Ensuite, comme dit Télérama, mon avis est assez sur le mode j’aime ou j’aime pas, parfois avec des arguments. L’analyse du style ne m’intéresse absolument pas, quand des étudiants me posent des questions dans les commentaires ou par des messages, je le leur dis), l’analyse littéraire me rase depuis la prépa… et si l’on veut connaître l’intention d’un auteur, quand il est vivant, on lui pose la question ou on lit des interviews sur lui (voir plus haut) plutôt que de demander aux lecteurs, n’est-ce pas, Mimi, étudiante dont vous pouvez lire la question (et ma réponse qui n’a pas dû lui plaire, elle n’a pas remercié…) ici.

Et si certains lecteurs pourraient être tentés par monnayer leurs avis (par la publicité, un emploi de critique officiel, la réception de livres en service de presse), ce n’est pas mon cas, il n’y a pas de publicité sur mon blog, si je reçois des livres, je suis libre d’en dire ce que je veux.

Etrangère au paradis, de Rodolphe

Couverture de Etrangère au paradis, de Rodolphe pioche-en-bib.jpgAprès avoir lu Les petits meurtres, j’ai sorti de la médiathèque le second volet des enquêtes du commissaire Raffini.

Le livre : Étrangère au paradis (une enquête du commissaire Raffini), de Rodolphe, collection Grand cabinet noir, éditions les Belles Lettres, 2003, 167 pages, 978-2-251-77169-44. Il a été adapté de la bande dessinée créée par Rodolphe et Maucler, qui comprend 9 albums alors que seuls deux polars semblent être parus… J’essayerai de trouver ces bandes dessinées, à l’occasion…

L’histoire : dans un quartier chic de Suresnes, à la fin des années 1950. Une jeune fille est découverte assassinée par deux policiers en patrouille. L’enquête est confiée au commissaire Raffini. Dans la villa, un disque, Étrangère au paradis, de Gloria Lasso… et un magnétophone où une jeune fille raconte son enfance, pauvre, avec sa mère, son beau-père, puis à la filature à Audecourt. Mais voilà deux ans, elle a gagné un gros, très gros lot au loto, et s’est installée ici, rompant les ponts avec sa famille. Sauf que… très vite, un banquier se présente au commissaire, depuis deux mois, il a des doutes, certes une femme qui ressemble beaucoup à sa cliente habite la villa, mais elle ne lui ouvre pas et ne l’a pas reconnu à Paris, il y a peu. Elle a aussi demandé une forte somme d’argent en Italie, où elle serait en voyage (c’est son droit, elle a largement les moyens…). et voilà qu’un second cadavre de femme, puis un cadavre d’homme, sont découverts dans la cave. Que s’est-il passé dans cette villa cossue ?

Mon avis : j’ai trouvé ce récit moins original que le précédent, sans doute parce qu’il use des mêmes ressorts narratifs… J’ai quand même passé un agréable moment à lire cette histoire qui nous plonge cinquante ans en arrière…

Les petits meurtres, de Rodolphe

Couverture de Petits meutres, de Rodolphe pioche-en-bib.jpgVoici un petit polar pour commencer la semaine, je l’ai choisi à la médiathèque… intriguée par sa couverture.

Le livre : Les petits meurtres (une enquête du commissaire Raffini), de Rodolphe, collection Grand cabinet noir, éditions les Belles Lettres, 2001, 174 pages, 978-2-251-77156-4. Il a été adapté en bande dessinée en 2002 par Rodolphe et Maucler, aux éditions des 400 coups. À moins que ce ne soit l’inverse, adapté de la BD en polar, car j’ai trouvé une première édition en BD chez Néo édition en 1999…

L’histoire : dans la France des années 1950. Le commissaire Raffini rentre de Normandie et décide de rendre visite à un vieil oncle dans sa maison de retraite. Ancien cheminot, veuf et sans enfant, il se consacre à sa peinture et a une certaine cote dans le milieu de l’art. Surprise, L’oncle a quitté la maison de retraite il y a un mois sans le prévenir, pour aller habiter avec un ami à une cinquantaine de kilomètres de là. Arrivé sur place, il s’aperçoit que la villa qui avait été louée par l’ami a été remise la veille sur le marché de la location. Le commissaire a un très mauvais pressentiment, retrouve à la poubelle des affaires ayant appartenu à son oncle… Très vite, il découvre que d’autres personnes âgées, sans famille, ont quitté des maisons de retraites dans toute la France ces dernières années. Que sont-elles devenues ? Est-il tombé sur un tueur en série particulièrement doué ?

Mon avis : voilà un polar qui change radicalement des autres… La France des années 50, le contexte musical, sont particulièrement bien décrits. J’ai beaucoup aimé ce petit livre (ben oui, petit, après les 600 pages de Millénium), où des horreurs sont racontées sur un ton détaché, sans effusion de sang, un roman plus axé sur la psychologie, peut-être une certaine influence des Simenon ?

Et un autre livre de Rodolphe, étrangère au Paradis.

Millénium, tome 1, de Stieg Larsson

Couverture du premier tome de millenium, de Larsson Beaucoup de monde a lu la trilogie de Stieg Larsson. Je m’en méfiait un peu, n’était-ce pas dû au décès brutal de l’auteur après avoir rendu son manuscrit ? Une collègue me les a prêtés récemment… Attention, chaque tome est plus gros d’une cinquantaine de pages par rapport au précédent.

Le livre : Les hommes qui n’aimaient pas les femmes, Millénium 1, de Stieg Larsson, traduction Lena Grumbach et Marc de Gouvenain, collection Actes noirs, Actes Sud, 2006, 576 pages, ISBN : 978-2742761579.

L’histoire : Stockholm. Le journaliste Mickael Blomkvist vient de publier dans sa revue un texte mettant en cause un riche industriel suédois… et est condamné pour diffamation. Au même moment, il est appelé par un autre industriel, âgé, qui officiellement lui demande de rédiger sa biographie, mais qui souhaite en fait savoir de qui est arrivé il y a fort longtemps à sa nièce, disparue un jour alors que la petite île où ils habitent étaient bloquées à cause d’un accident sur l’unique pont. Il trouve de l’aide auprès de Lisbeth Salander, une hacker (pirate informatique) classée par la société comme asociale et à moitié débile (elle a été internée, mystérieusement, à l’âge de 12 ans et à 25 ans, est placée sous tutelle).

Mon avis : prévoyez un grand week-end pour le lire, sans autre obligation, car il est difficile d’en sortir… J’ai commencé un matin, avant d’aller travailler (je lis chaque matin ou presque), j’ai failli arriver en retard au bureau… Aller, encore une petite page… Bref, je l’ai dévoré, les deux tomes suivants aussi, mais je vous en parlerai une autre fois… (voir le tome 2 et le tome 3, et l’adaptation au cinéma de Fincher David, Millenium : les hommes qui n’aimaient pas les femmes).