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Périgueux, la tour de Vésonne

Périgueux, la tour de Vésonne, vue généraleLors de mon dernier voyage à Périgueux, j’ai pris quelques photographies, que je partage avec vous aujourd’hui… Après le musée de Vésunna, je vous emmène juste à côté, pour vous montrer la tour de Vésone.

Périgueux, la tour de Vésonne, vue avec la brèche dans le mur En fait, il ne s’agit pas d’une tour, mais de la cella (la partie sacrée) d’un temple romain construit dans la deuxième moitié du 2e siècle de notre ère. Ce temple était dédié à Vésonne, patronne de la ville. Situé à l’époque dans les murs de la cité, il s’est retrouvé hors-les-murs lorsque l’enceinte a été resserrée au 3e siècle (pour faire face aux invasions dites barbares). Construite en petit appareil très soigné en parement extérieur, mais en blocage de pierres liées avec le célèbre et très solide béton romain dans l’épaisseur des murs, la tour a survécu aux outrages du temps… Elle est quand même conservé sur 23 mètres de haut, environ 20 mètres de diamètre.

Périgueux, la tour de Vésonne, la partie basse À la base, les murs font plus de deux mètres d’épaisseur. Elle était recouverte e plaques de marbre, dont certaines ont été retrouvées lors des fouilles, comme le plan des autres pièces du temple et son péristyle (enceinte avec des colonnes).

Périgueux, la tour de Vésonne, la partie haute Encore une petite vue, il faisait très beau en ce début septembre 2009.

Pour aller plus loin : je vous conseille la lecture du guide archéologique de la France, Périgueux antique, par C. Girardy-Caillat (il date de 1998 mais doit encore se trouver, aux éditions du centre des monuments nationaux, ISBN 978-2-85822-225-4).

Toulouse, musée Saint-Raymond (1) : des gargouilles (et des gaulois)

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade principale, gargouille 1 Avant même de connaître l’existence de la communauté des gargouilles, cariatides etc. créée par d’Amaryllis, je vous en avais pris en photo sur les deux façades du musée Saint-Raymond à Toulouse, juste à côté de l’entrée de la magnifique église romane de Saint-Sernin. Je vous parlerai une autre fois du musée et de son histoire.

Mais je voudrais quand même vous signaler l’exposition sur les bronzes guerriers de Tintignac-Naves, découverts il y a quelques années en Corrèze et restaurés à Toulouse, qui est prolongée jusqu’au 28 mars 2010. Cette exposition présente des panneaux explicatifs, et seulement deux objets originaux, mais quels objets, d’une extrême rareté à l’époque gauloise, à savoir un casque en forme de cygne et un carnyx, une trompette droite, de la taille d’un homme, qui se jouait dressée au-dessus de la tête du guerrier. Sur l’exemplaire présenté (d’autres fragments ont été trouvés en 2004 dans le dépôt de 500 objets métalliques de Tintignac), le pavillon a la forme d’une tête de sanglier. Si vous ne pouvez pas y aller, je vous conseille de consulter le dossier de presse et les images pour la presse

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade principale, gargouille 2 Revenons à nos gargouilles… J’ai un gros doute sur leur datation. En effet, si le bâtiment date du 16e siècle, il a connu une restauration radicale par Viollet-le-Duc en 1868-1871, il ne serait donc pas très surprenant qu’il ait inventé certaines d’entre elles à partir de fragments… n tout cas, elles ne sont pas à leur place fonctionnelle et ne peuvent ici en aucun cas évacuer l’eau du toit, elles sont juste là pour faire b

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade principale, gargouille 3 Je vous présente aujourd’hui les quatre gargouilles (il faudrait dire gargouilles saillantes, pour donner le juste nom du vocabulaire de l’architecture) de la façade principale. Il y en a autant sur la façade postérieure. Sur les photographies, vous apercevez un petit fil sur leur dos et leur tête, il s’agit d’un dispositif contre les pigeons, que l’on trouve sur de plus en plus de bâtiments monuments historiques (les déjections acides sont très nocives), un courant électrique dissuade les pigeons de se poser.

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade principale, gargouille 4 Je vous les ai placées telles qu’elles se présentent de gauche à droite sur la façade.

Tous les articles sur le musée Saint-Raymond : les gargouilles de la façade antérieure, le musée ; les gargouilles de la façade postérieure ; les culots sculptés de la façade antérieure et ceux de la façade postérieure ; des vues anciennes.

Exposition Niel brut de fouilles.

C’est la vie, vanités au musée Maillol

Affiche de l'exposition Vanités au musée Maillol Vous avez jusqu’au 28 juin 2010 pour voir l’exposition C’est la vie, vanités de Caravage à Damien Hirst, au musée Maillol à Paris (vu lors de mon dernier séjour). Je vous ai mis plein de liens pour découvrir les artistes que j’ai aimés.
Les vanités sont des œuvres assimilées aux natures mortes et qui mettent en scène la mort, le plus souvent sous la forme d’un crâne humain. Elles suggèrent que la vie terrestre est vaine, de peu d’importance. L’exposition les présentent dans un ordre non chronologique, en commençant par l’art contemporain et en finissant pas une mosaïque de Pompéi. Voici les œuvres et les artistes qui ont retenu mon attention :

  • une crâne d’Annette Messager, constitué de gants avec des crayons de couleur au bout des doigts… Je vous avais déjà parlé de cette artiste à l’occasion de l’exposition En perspective, Giacometti que j’avais vue à Caen ;
  • un crâne de Niki de Saint-Phalle ;
  • une œuvre de Subodh Gupta, avec de la vaisselle et des ustensiles en métal, comme dans God Hungry, la sculpture monumentale qu’il avait réalisée dans l’église Sainte-Marie-Madeleine à Lille dans le cadre de lille3000/Bombaysers de Lille en 2007 ;
  • un ensemble d’œuvres sur papier réalisées en Italie au 18e siècle et qu’il faut regarder en reflet sur un cylindre métallique ;
  • le cabinet de curiosité reconstitué au deuxième étage, mais qui ne valait pas le squelette en cristal (Habibti / cerveau) réalisé par Adel Abdessemed et présenté lors de la biennale d’art contemporain à Melle en 2007 ;
  • des crânes construits avec des insectes par Jan Fabre, qui rappellent certaines œuvres que j’avais vues à la Fondation pour l’art contemporain Claudine et Jean-Marc Salomon en 2003, au château d’Arenthon à Alex près d’Annecy (et du Grand’Bornand). Ces crânes sont, je trouve, plus esthétiques que le crâne en mouche de Damien Hirst (vous savez, le spécialiste des veaux coupés en deux et présentés dans des sortes d’aquarium, ce site semble en maintenance, vous pouvez aussi aller voir chez Fluctuat). J’avais moins aimé d’autres œuvres de Jan Fabre conservées aux Abattoirs à Toulouse ou à la scène de mariage très glauque vue dans une galerie parisienne ;
  • un théâtre d’ombre de Christian Boltanski (oui, le même que pour Monumenta 2010).

Je suis moins sensible aux Vanités classiques, sauf peut-être une Extase de saint François d’après Georges de la Tour. Le catalogue est édité par Skira et Flammarion.

Elaine Sturtevant : The Razzle Dazzle of Thinking (au MAM)

Couverture du catalogue de SturtevantEncore une exposition que j’ai vue lors de mon dernier séjour à Paris. Je ne l’avais pas inscrite au programme, mais l’exposition que je voulais voir au musée du quai Branly (la fabrique des images) ne commençait que deux jours plus tard, j’ai donc pris la passerelle sur la Seine et rejoint le palais de Tokyo et le musée d’Art moderne (MAM) de la Ville de Paris juste en face. D’autres expositions y ont aussi commencé depuis le 19 février, mais là, j’ai vu Elaine Sturtevant : The Razzle Dazzle of Thinking, qui se poursuit jusqu’au 25 avril 2010. Ne fuyez pas aux premiers mots de la présentation officielle de l’exposition :  » Elaine Sturtevant, artiste conceptuelle américaine (vit et travail à Paris) « .

L’exposition se partage en quatre espaces. Devant le mur de la fée électricité de Raoul Dufy (à voir absolument si vous ne connaissez pas, c’est dans la partie gratuite du musée), un jeu de neuf (et pas neufs, comme écrit sur la plaquette remise à l’entrée) écrans vidéos (elastic tango. Puis en haut de l’escalier, une salle qui donne un peu le vertige, The dillinger running series, avec un projecteur placé sur une sorte de tourniquet qui projette donc des images en tournant sur les murs. Puis vous entrez dans un grand espace intitulé wild to wild, attention au chien qui courre sur le mur (finite infinite), n’oubliez pas de tourner la manivelle sur le mur de Duchamp nu descendant l’escalier (j’ai vu peu de monde le faire), vous retrouverez la plupart des objets en photo sur le petit manège dans la dernière salle, Duchamp 1200 coal bags, une salle au plafond rabaissé par des sacs de jute et où sont présentés quelques Ready made de Duchamp. Les Beuys fatchairs sont un peu dégoutantes de graisse, je trouve, mais réparties le long de petits espaces (vertical monad) où vous verrez un écran bleu avec des bandes parallèles verticales tout en écoutant une lecture de l’Éthique de Spinoza en VO (en latin donc, et avec le titre complet Ethica Ordine Geometrico Demonstrata ou Ethica More Geometrico Demonstrata).

Puis vous retraversez la salle au vidéoprojecteur tournant pour entrer dans la House of horror. J’ai ADORÉ!!! Sans doute un rien de nostalgie… Il s’agit en fait d’un train fantôme, oui, un vrai, avec des wagonnets sur des rails, entrée à travers un rideau noir et tout et tout. Et à l’intérieur ? Vous ne croyez quand même pas que je vais vous révéler le contenu de la boîte noire… Quelques indices sur la vidéo en ligne… Si vous passez par Paris, cette exposition est presque donnée, 5 euros, tour de manège compris dans le prix ! (Et, euh, gratuit pour moi et quelques autres avec la carte Icomos, réservée aux professionnels du patrimoine).

Dans les salles permanentes, vous pouvez aussi retrouver des œuvres de Boltanski (!!!), mais aussi une collection d’œuvres Dada que je vais volontiers voir et revoir (pas cette fois-ci).

De retour… un peu de printemps…

Mimosa en fleur dans le jardin des plantes à Toulouse Me voici de retour et je m’aperçois que j’avais oublié de programmer un article pour ce matin… Je vous prépare donc en vitesse quelques photographies printanières de ce début de semaine à Toulouse… où j’ai été choyée par mes amis et où j’ai rencontré Cathdragon, qui m’a plus que gâtée, je vous montrerai cela très vite, le temps de faire un peu le tri dans les photographies, d’aller demain à Confolens à un colloque, et s’il ne fait pas trop mauvais, dimanche au jardin voir s’il y a des dégâts…

Voici d’abord un mimosa du jardin des plantes…

Mimosa en fleur dans le jardin du musée Labit à Toulouse … un autre du musée Georges-Labit…

Jonquilles en fleur dans le jardin des plantes à Toulouse … et quelques jonquilles, à nouveau au jardin des plantes…

Une passion pour Delacroix

L'entrée du musée national Delacroix à Paris Je n’avais jamais visité le musée national Eugène Delacroix, situé dans l’appartement où il est décédé en 1863, juste à côté de l’église Saint-germain-des-Prés à Paris, dans une arrière-cour (et pas du tout accessible au public handicapé moteur, sans doute pas non plus aux aveugles et malvoyants). Lors de mon dernier séjour à Paris, l’exposition Une passion pour Delacroix, La collection Karen B. Cohen (jusqu’au 5 avril 2010) a été l’occasion de visiter l’appartement et l’atelier sur jardin… bien frisquet ce jour là, j’y retournerai un jour au printemps ou en été, aussi pour voir la collection permanente, démontée pour l’occasion de cette exposition. J’ai eu la chance d’arriver avant une invasion par les amis du musée pour une visite guidée… bien plein de personnes âgées malgré l’escalier bien raide.

Catalogues achetés à Paris en février 2010 Les dessins préparatoires et études ont été une vraie révélation. Je n’aime pas particulièrement les grands formats de Delacroix (dont la célèbre Liberté guidant le peuple (28 juillet 1830), présentée au salon de 1831). J’ai particulièrement apprécié les études pour des animaux (chevaux, chats, chèvres, tigres, perroquets, etc.), costumes de théâtre, mais aussi les nombreuses copies d’après les maîtres… Pas de doute, le graphite, l’encre, la sanguine ou la craie se prêtent très bien aux tracés vifs.

En ligne, vous retrouvez la carte présentée dans le musée, avec tous les appartements et ateliers de l’artiste. Si vous souhaitez découvrir ses œuvres près de chez vous ou partout dans le monde, il y a une page sur les musées et églises où vous pouvez les voir.

Soulages à Beaubourg

Visuel de l'exposition Soulages à Beaubourg Vous avez jusqu’au 8 mars 2010 pour voir l’exposition Soulages, à Beaubourg – centre Pompidou (et le dossier pédagogique) à Paris (vu lors de mon dernier séjour).

L’exposition s’organise en deux parties, avant et après l’invention de l’outrenoir par Pierre Soulages en 1979. Il était assez rigolo d’écouter le public, en cette veille de Saint-Valentin (quand j’ai fait la visite), c’était presque une cause de nombreuses scènes de ménage, l’un aimant, l’autre restant complètement insensible… C’est vrai que si l’on n’est as sensible, tout ce noir peut lasser. Je n’ai pas pris le catalogue, car il ne peut pas rendre les jeux de lumières sur les noirs mats ou brillants, ou les épaisseurs de peinture. Les éclairages en revanche permettaient bien ces variations de lumière. Mais pourquoi avoir peint en orange le long mur en arrière de l’exposition, pour regagner la sortie ? Cette couleur devient ici carrément agressive.

Pour ceux qui sont plus près de Millau ou Rodez que de Paris, vous pouvez aller voir les vitraux réalisés il y a quelques années dans l’abbaye Sainte-Foy de Conques, qui s’intègrent très bien, je trouve, à l’architecture romane (naviguez à partir du lien précédent pour le découvrir)…

Sinon, avec un peu de vent dehors (et de froid…), vous vous rendrez compte que l’isolation est catastrophique. Grand courant d’air au sixième étage du centre, je n’ose pas imaginer son bilan énergétique…

Les enfants modèles, de Claude Renoir à Pierre Arditi à l’Orangerie

Affiche de l'exposition Les enfants modèles à l'Orangerie Lors de mon dernier séjour à Paris, je suis allée avec une amie visiter l’exposition Les enfants modèles, de Claude Renoir à Pierre Arditi, jusqu’au 8 mars 2010 au musée de l’orangerie (n’hésitez pas à télécharger le dossier de presse de l’exposition, il y a des vignettes de toutes les œuvres présentées).

Nous sommes entrées vers 17h, le musée fermait à 18h, mais dès 17h45, nous avons été priées de rejoindre la sortie. Nous ne sommes donc pas allées voir les collections permanentes (dont les Nymphéas de Claude Monet, que je n’ai pas vus depuis qu’ils sont revenus à l’Orangerie. Il y a une autre version au musée Marmottan). Nous n’avons pas non plus eu le temps de voir la vidéo finale qui montre les enfants de aujourd’hui, se rappelant les séances de pause avec leur père ou leur mère artiste.

Le parti pris, montrer les enfants peints ou sculptés par leur(s) parent(s) artiste(s) de la fin du 19e et du 20e siècle, est intéressant. Le dossier dit  » Ils sont des fils ou des filles de Claude Monet, Maurice Denis, Pablo Picasso, Françoise Gilot, Georges Sabbagh, Chana Orloff, des nièces ou des neveux d’André Derain et de Pierre Bonnard, voire les « enfants par procuration » d’Édouard Vuillard […].Si certains artistes, comme Claude Monet, n’utilisèrent que peu leur entourage immédiat, d’autres s’en firent presque une spécialité, tels Eugène Carrière, Pierre-Auguste Renoir, Mary Cassatt, Maurice Denis, Georges Sabbagh ou Pablo Picasso « . Mais je n’ai pas vraiment mordu à l’exposition, qui manque de mise en perspective avec d’autres œuvres des mêmes artistes. Beaucoup de ces enfants ont des airs bien tristes… Les anecdotes portées en plus des indications classiques des cartels (étiquettes qui portent des indications techniques sur les œuvres, auteur, titre, technique,) dimension et lieu habituel de conservation) éclairent un peu les œuvres, mais sont illisibles, à nouveau en blanc sur fond pastel. J’ai trouvé l’approche plus people ou voyeuriste de l’intimité de la famille qu’artistique.

Pour les commentaires entendus dans les salles, beaucoup de visiteurs venaient pour voir des gens célèbres enfants, et avaient un clair mouvement de recul par rapport à certains mouvements artistiques (les cubistes en particulier), beaucoup ne prenaient pas non plus assez de recul pour voir les toiles, notamment celles des impressionnistes ou des nabis. Cela était sans doute accentué par les cartels, écrits trop petits, avec pas assez de contraste, comme je l’ai dit. Le visiteur lambda, non « initié » (ce qui est le public normal…), s’approche pour lire… et oublie de reculer de quelques pas pour voir la toile.

Matisse-Rodin au musée Rodin

Couverture du catalogue de l'exposition Matisse / Rodin Pas d’article sur Poitiers aujourd’hui, il y a urgence si vous passez par Paris comme moi la semaine dernière

L’exposition Matisse-Rodin se poursuit jusqu’au 28 février 2010 au musée Rodin. Pour les photographies, suivez le lien… Auguste Rodin est l’aîné de Henri Matisse d’une trentaine d’années… Les dessins préparatoires et les sculptures des deux hommes, notamment pour ce qui concerne le rendu du mouvement des corps, sont agréablement présentés, sauf en ce qui concerne les cartels (les étiquettes qui donnent des précisions sur l’œuvre), écrits en blanc sur vert et donc manquant de contraste, il y en a marre de cette mode des cartels en blanc sur fond clair, esthétiques mais si peu lisibles… Il y avait pas mal de monde, dont des groupes, heureusement qu’il y a maintenant des casques pour les visites guidées, avec des émetteurs-récepteurs radio, cela évite aux guides (pardon, médiateurs culturels, comme il faut les appeler maintenant) de hurler.

Les œuvres proviennent surtout de la collection du musée Matisse de Nice, du centre Georges Pompidou et du musée Rodin de Paris. je trouve dommage l’absence du musée Matisse au Catteau-Cambrésis, notamment pour les nus de dos de Matisse…

La façade antérieure, sur cour, du musée Rodin à Paris J’ai ensuite fait un tour dans le musée, qui va prochainement fermer pour rénovation (il en a bien besoin), revoir aussi les œuvres de Camille Claudel, pas seulement celles de Rodin (plâtres, terres crues, tirages en bronze, etc.).

La façade postérieure, sur jardin, du musée Rodin à Paris Puis je suis sortie dans le jardin, même si un peu de neige s’était invitée…

La façade postérieure, sur jardin, vue de près, du musée Rodin à Paris Voici de plus près la façade postérieure…

Le Penseur de Rodin, au musée Rodin à Paris … et le célèbre Penseur, pour les autres, vous devrez aller les voir, toujours pour des questions de droit d’auteur, et même si les photographies sans flash étaient autorisées, je trouve cela très limite de mettre d’autres photographies en ligne.

Périgueux, le musée de Vesunna

Le musée de Vesunnia vu depuis la sortie du centre national de préhistoire Après la série d’articles sur Tours (liens sur la page des visites en France), voici une petite série plus archéologique sur la Dordogne. Début septembre, j’étais allée travailler un vendredi au centre national de préhistoire à Périgueux, pour un article sur la station « aval » de La Quina à Gardes-le-Pontaroux, en Charente (reprenant en partie la planche que je vous ai montrée). Vous trouverez la bibliographie qui s’y rapporte sur mon site personnel de préhistoire.

Je commence par le musée de Vésunna, que vous pouvez aussi découvrir sur le site de la ville de Périgueux… Je l’ai vu construire, mais n’avais jamais pris le temps de le visiter, alors qu’il est juste en face du centre national de préhistoire… (la première photo est prise de la sortie du centre) et surtout à deux pas de la tour de Vésone (que je vous montrerai une autre fois), sur le site d’une villa romaine. L’architecte est Jean Nouvel (comme le musée du quai Branly, par exemple, mais plein d’autres bâtiments aussi, bien sûr).

Le musée de Vesunnia vu de près J’aime beaucoup ce qu’il a réalisé, de l’extérieur, les gens peuvent voir l’intérieur, et vice-versa. Aucun support (pilier ou autre) dans la villa, mais des passerelles qui permettent de se promener de pièce en pièce et de période en période, avec des vitrines thématiques. N’hésitez pas à suivre une visite guidée ou, à défaut, à prendre un audioguide. Lorsque j’y suis allée, il y avait une très belle exposition sur les graffiti (romains bien sûr). Seul bémol, la deuxième tranche de travaux prévue n’a pas été réalisée, le personnel n’a donc pas d’espace de travail suffisant, ni d’espace pédagogique pour les enfants… ce qui n’empêche pas de faire des ateliers dans le musée, mais il est parfois utile d’avoir une pièce avec des tables. Merci à l’équipe pour son accueil, c’est vraiment dommage qu’il n’y avait que très peu de visiteurs en ce samedi matin de début septembre.