Depuis quelques semaines, chaque jeudi après-midi, je vous emmène à Chaumont-sur-Loire. Je vous rappelle que j’y suis allée avec Jardin zen le vendredi 11 juin 2010. Encore un jardin que j’ai bien aimé, le jardin n° 14, Contactez-moi, à l’entrée un peu intrigante, conçu par Loic Nys (graphiste), Sébastien Roussel (paysagiste DPLG), Cécile Larcher (architecte DPLG) et Sébastien Migné (scénographe).
Les chaises longues en palettes, c’est drôle, j’avais récupéré un modèle il y a quelque mois pour éventuellement en faire une comme ça dans mon jardin… mais le poids des palettes pour un jardin inaccessible en voiture m’a fait reculer…
Revenons au jardin contactez-moi. Les aromatiques en pots à hauteur de cueillette, voilà une astuce très pratique…
On entre dans le deuxième espace…
Un grand meuble façon meuble d’herboriste, sépare les deux espaces du jardin, avec des bocaux…
… un siège pour se reposer au milieu des plantes…
…des tiroirs pour ranger les graines…
… et des aromatiques encore, au sol cette fois, bien rangées en plates-bandes.
Si vous souhaitez déjà faire un tour, je vous conseille d’aller sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire, vous y trouverez toutes les informations pratiques et une description de chaque jardin du concours 2010, sur le thème Jardins corps et âmes.
Pour retrouver les articles de 2010 / Jardins corps et âmes :
- un premier aperçu
- le premier jardin, Métempsycose , conçu par Timothée Blancpain et Philippe Caillaud
- le deuxième jardin, Hommage à Lady Day, Anne Zaragoza, Jasper Springeling, Berno Strootman et Matthijs Willemsen
- le troisième jardin, Ma terre, mater, conçu par Olivier Hostiou, ingénieur paysagiste, Marie Forêt et Laurent Weiss
- le jardin 4, Signes de vie, conçu par Flavio Pollano et Maurice Kanah
- le jardin 4 bis, Le Labyrinthe de la Mémoire, de Anne et Patrick Poirier
- le jardin n° 5, Jardi-nez, conçu par Guylaine Piketty et Sylvie Polo, pas chroniqué
- le jardin n° 6, le carré des simples, une alchimie du corps à l’âme ?, conçu par Jean-Claude Charlet, Anne Ribes, Elaine Jarvis et Cécile Halley des Fontaines.
- le jardin 7, jardin de la terre gaste, conçu par Jean-Pierre et Tangi Le Dantec Le Dantec, avec l’aide de Julien Fleischl
- le jardin 8, Rêverie dans la nature, conçu par Francesca Fornasari et Elisabetta Fermani
- le jardin 9, rêve de Pantagruel, conçu par Carlotta Montefoschi, Niccolo Cau, Elsa Pandozi, Maria Cecilia Villanis Ziani, Nelda Tripicchio et Ricardo Walker Campos
- le jardin 10, Un divan au jardin, conçu par Emeline Escats, Raphaël Beuchot, Fanny Perrot, Camille Picot et Leila Si Moussa
- le jardin 11, Philocephalus Hortus, c
onçu par François Laborie, Jérôme Fortin, Sibila Jaksic, Alain Cousseran, Philippe Borderieux, Patrick Latour et Alain Weiss - le jardin 12, Hortithérapie sensorielle, conçu par Stefano Marinaz, Francesca Vacirca et Daniela Tonegatti
- le jardin 13, L’arbre à prières, conçu par le collectif First republik
- le jardin14, Contactez-moi, conçu par Loic Nys, Sébastien Roussel, Cécile Larcher et Sébastien Migné
- le jardin15, Cupidon s’en fout, conçu par Didier Courant, Phillip Robert, Gilles Pujol, Ronan Séné et Yann Bruneau
- le jardin 16, Bon thé bon genre, conçu par PiP Partnership – George Richardson et Jules Arthur –
- le jardin 17, Dix pieds sous terre, conçu par Tony Balmé, Ingrid Saumur, David Fabien, Franck Boulanger et Fabrice Ramalinghom,
- le jardin 18, Le jardin qui chante, conçu par Rosalie Zeile et Amalia Besada
- le jardin 19, jardin de la terre gaste, conçu par Christophe Marchalot et Félicia Fortuna
- le jardin 19bis, Main dans la main, conçu par aroline Bourgeois, Virginie Brana, Marie Carayon, Annabelle Guehria, Nicolas Houdin, Christophe Lemoing, Cécile Mercat, Marcos Sampaio et Marie-France Taudière
- le jardin 20, Le vilain petit jardin de Jean-Michel Vilain, conçu par Arno Denis, Pauline Robiliard et Xavier Coquelet
- le jardin 21, calligrâme, conçu par Hélène Le Merdy, Michaël Ripoche, Jean-Michel Letellier et Miki Nakamura
- le jardin 22, Des racines du corps à la bulle de l’âme, conçu Géraldine Gerin-Bougrain, Caroline Foulonneau et Julie Colin
- le jardin 23, Igloolik ultima, conçu par Julien Lachal, Julie Bernard et Agathe Faure
- le jardin n° 24, Le creux de la main, conçu par Juliette Berny, Fanny Cassat et Renaud Le Creff
- le vallon des brumes
- les oeuvres de Anne et Patrick Poirier
- les oeuvres de Marc Deneyer, Patrick Blanc, Benoît Mangin et Marion Laval-Jeantet
- les oeuvres de François Méchain, Rainer Gross, Erik Borja et Simon Crouzet
- le Bob Verschueren, Karine Bonneval, Marie-Jésus Diaz
- le Marie Denis
- Colorès, de Michel Racine et Béatrice Saurel, qui a été complété depuis l’année dernière.
- et les liens vers les articles des années précédentes
Depuis quelques semaines, chaque jeudi après-midi, je vous emmène à
Juste en face quand vous entrez, sous l’auvent, le Unrooted Trees de Benoît Mangin et Marion Laval-Jeantet, sorte d’arbre en roues de vélo. Elle sera présentée jusqu’au 03 novembre 2010. En fait, l’arbre est une reconstitution à partir de grandes branches (idée rapportée par les artistes suite à un voyage au Cameroun). Sur les roues, d’après la notice de l’œuvre, il y a des petites plaques gravées issues d’un » ancien système astrologique et divinatoire hérité de l’Inde « .
Dans la cour, la spirale végétale de
Il y a de grands endroits sans plantes, ce mur végétal ne semble pas au mieux de sa forme… Il semblait un peu mieux en
Dans les stalles, jusqu’au 31 août 2010, une série de photographies intitulée Forêt, de
Depuis quelques semaines, chaque jeudi après-midi, je vous emmène à
…les voici de plus près…
Un vrai jardin anglais, un peu fouilli… plein d’espèces de plantes, la liste consultable sur le site du festival est bien longue.
Au fond, un mur d’assiettes (pour les petits gateaux) et un miroir…
Au centre, une grande table entourée d’un superbe banc en bois poli. On y sert le thé le week-end, pas le vendredi… Si vous préférez, vous pouvez aussi goûter des tisanes réalisées avec les plantes du jardin.
Encore quelques fleurs pour la route…
Depuis quelques semaines, chaque jeudi après-midi, je vous emmène à
Plus loin, en descendant (ou comme nous, en remontant) du
Dans les écuries et plus particulièrement dans l’ancien manège à poneys, ils ont installé une volière.
Dans la partie du parc qui domine la Loire, le Lieu de rêve, allusion à l’église détruite par le comte de Broglie qui, pour jouir de la vue et de son château de son parc et de sa ferme modèle, a déplacé une partie du village, le cimetière et l’église.
De plus près et dans un autre sens de prise de vue, les gros blocs de granite, polis sur une face.
Dans le château se cachent plusieurs œuvres que je n’ai pas photographiées, une installation sonore dans la chapelle, une grande photographie intitulée Silenzio et une grande installation assez étrange au premier abord, 2235 After Christus. Mais dans une clairière, au milieu d’un bosquet, nous avons trouvé Capella dans la clairière, grands blocs de marbre blanc… Des œuvres variées donc, mais qui ne m’ont pas complètement convaincue (voir d’autres photographies en
Puisqu’il fait très chaud ces derniers jours, je vous emmène au bord de l’eau à
Au milieu d’un miroir d’eau noir émerge une serre, dans laquelle tombe une Tillandsia usneoides, qui laisse tomber ses cheveux d’anges depuis le plafond…
Tout autour, inaccessibles, des sièges blancs semblent flotter sur l’eau, au milieu des plantes aquatiques, des grenouilles, des insectes, des libellules, de tout un petit monde très vivant et en même temps très paisible, avec cette présence du miroir d’eau.
Enfin, je vous invite au fond du vallon des brumes, une installation que l’on atteint depuis l’entrée du festival ou bien, comme nous, en passant d’abord par le sentier des fers sauvages, les ponts de fer et les passerelles en bois, en regardant au passage
L’installation libère de l’eau finement brumisée pendant quelques secondes…
… puis la lumière joue entre les gouttelettes en suspension et le feuillage du couvert végétal luxuriant…
… avant de retomber doucement, en laissant passer le visiteur. Cette eau est pompée dans un minuscule bassin constitué grâce au barrage d’un petit ru. Un seul bémol, les moustiques… bien présents et agressifs dans ce vallon, chaque année…
Il est déjà temps de quitter la chaise longue du
Allez, on reste avec des matériaux tressés, mais ici, pour des bancs en noisetier. Nous sommes dans le jardin n° 7 ou jardin de la terre gaste, conçu par Jean-Pierre Le Dantec, architecte, ingénieur et écrivain, et son fils Tangi Le Dantec, architecte diplômé d’État, avec l’aide de Julien Fleischl, constructeur, plasticien.
Si l’on prend place, nous pouvons écouter de la musique très douce et lire des textes poétiques. Un lieu bien calme, bien paisible… même si la pergola n’a pas encore été colonisée par les grimpantes.
Devant la terrasse, un petit peu d’eau, des plantes de milieu humide à semi-humide, avec de nombreuses aromatiques et plusieurs espèces de sauges.
Mais si l’on regarde par la fenêtre, le monde dit civilisé, hyper consummériste, vous explose à la figure avec ce caddy abandonné…
La cloison en rondins est maintenue à l’arrière par des fers à béton. Quelques iris bien en fleur, qui ne semblent pas avoir trop souffert des orages de la veille, mettent une touche lumineuse.
Aïe, sur l’allée à l’arrière, nous retrouvons le charriot de supermarché qui nous rappelle à la triste réalité du monde… Contraste avec le lieu paisible de l’autre côté de la cloison. Contraste aussi avec entre cette allée très sèche et le jardin et la zone humide de l’autre côté. Dernière information, la terre gaste, c’est une terre devenue stérile, waste land en anglais, dans les légendes dérivées du roi Arthur. Elle redevient fertile après la conquête du Graal, ici, quand l’homme aura compris qu’il doit profiter du temps présent et éviter de semer ses déchets partout dans la nature ?
Je suis donc allée comme les années précédentes visiter le
Nous avonçons et découvrons l’intérieur à travers le mur de bambous… Des chaises longues semblent nous y attendre…
Les pavots ont résisté à l’orage…
… et sont déjà pris d’assaut par les insectes pollinisateurs.
Plus loin, nous passons comme dans un tunnel végétal…
… pour « renaître » au cœur du ventre du jardin, et tester le confort de ces chaises longues en osier, au milieu des bonnes odeurs en ce matin qui s’éveille (10h, cela ne fait que 8h au soleil).
En sortant, les casiers se sont remplis des chaussures de la classe en cours de visite dans le jardin.
Je suis donc allée comme les années précédentes visiter le
Tout au long de la visite, ce château reste visible, ici avec le
La cabane en bois tout au fond du festival, vestige du domaine de Broglie… Elle était libre au moment du déjeuner et nous en avons profité, siège et table, un vrai luxe pour le pique-nique.
Et voici
La mare, investie par le Petit vilain du jardin voisin (
Et, pour terminer provisoirement, un peu de rafraîchissement dans le vallon des brumes.
Je ne suis pas très présente ces jours-ci et ai beaucoup de retard dans la visite des blogs des amis… Patience, demain devrait être plus calme… Hier, je suis allée comme les années précédentes visiter le
Et de plus près, c’est mieux que dans cette forêt de piquets et pylônes (à voir dans
Pour le