Archives par étiquette : exposition

Images révélées, derniers jours à Poitiers

Affiche de l'exposition Images révélées à PoitiersVoici déjà venus les derniers jours pour l’exposition Images révélées : Poitiers à l’épreuve de la photographie (1839-1914). Elle se tient pour partie à la médiathèque de Poitiers, jusqu’à ce samedi, pour partie au musée Sainte-Croix, jusqu’à dimanche (17 janvier 2016). Le commissaire de l’exposition, Daniel Clauzier, proposera encore des visites guidées ce week-end. Elle est aussi accompagnée d’une série de conférences (de qualité variable), la dernière, repoussée après les attentats du 13 novembre, aura lieu après la fermeture de l’exposition, jeudi prochain. Le service du patrimoine de feue la région Poitou-Charentes (oui, pub gratuite 😉 ) a prêté plusieurs clichés et propose en ligne l’ensemble de l’album de Louis Guitteau, vues de Poitiers en 1894-1895).

L’exposition présente une vue générale de la pratique de la photographie à Poitiers des premiers daguerréotypes des années 1840 aux expositions artistiques du début du 20e siècle, en passant par l’apparition de la photographie par des amateurs (éclairés…) avec l’apparition des premiers appareils automatiques, la production de cartes-photographies, les travaux de professionnel(le)s comme Hélène Plessis-Vieilllard, etc. L’évolution des techniques est abordée au travers d’épreuves et de tirages d’époque (sauf pour un cliché conservé au Getty Museum à Los Angeles identifié à l’occasion de l’exposition). Beaucoup de ces clichés sont inédits, certains ont été acquis ou restaurés pour l’exposition. Vous y découvrirez le travail d’Auguste-Hippolyte Collard, qui a commencé sa carrière photographique à Poitiers (avant de rejoindre Paris qu’il avait quitté suite à des problèmes liés à ses activités politiques), les photographies de la mission héliographique (premières photographies systématiques des monuments majeurs de France, commandées par la commission des monuments historiques dirigée par Prosper Mérimée) de 1851 par Gustave Le Gray et Auguste Mestral, celles de « fratries » : Achille et Honoré Hivonnait, les frères Varin, les frères Bisson, les travaux de Médéric Mieusement, d’Alfred Perlat (dont la série de clichés de la construction de l’hôtel de ville de Poitiers, déjà sélectionnés par Grégory Vouhé pour l’exposition Louvre pour Poitiers) ou encore de Jules Robuchon.

Le volet de la médiathèque présente les usages de la photographie : dans la presse (avec une belle présentation de la séquestrée de Poitiers, présentant la photographie originale et les gravures qui en ont été tirées par la presse), le livre illustré, les travaux scientifiques et les pratiques populaires et commerciales.

Je vous recommande aussi particulièrement le catalogue (208 pages, aux éditions Snoeck, 29 €), très riche, même si je n’ai pas terminé de le lire!

Oiron au temps de madame de Montespan…

J’aurais dû vous parler de cette exposition lors de son inauguration, fin octobre 2015, mais c’était pendant ma période boulot-rééducation-dodo sans passer par la case ordinateur! Le commissaire en est… Grégory Vouhé (merci à toi pour tout, y compris les photographies, ainsi qu’à Samuel Quenault et Philippe Berthé, du Centre des monuments nationaux). Je vous emmène donc au château d’Oiron dans les Deux-Sèvres pour une idée de sortie pendant les vacances qui commencent.

Vite, allez voir pour la première fois à Oiron le magnifique Recueil des vues et plans des seigneuries d’Oyron, Montcontour et Cursé (qui n’y était bien sûr jamais venu), mais confrontez-le aussi aux brouillons et autres plans préparatoires dispersés dans plusieurs services d’archives et bien sûr à une mise en contexte.

L’exposition:

Il y a quelque temps, le centre des monuments nationaux a pu acquérir ce précieux recueil, mis en dépôt pour des raisons de conservations à la Bibliothèque nationale de France. Mme de Montespan avait acquis le château d’Oiron, embelli peu avant par le maréchal de La Feuillade, après avoir reçu une somme rondelette de la part de Louis XIV.

Retirée de la cour, madame de Montespan y mènera à son tour de nombreux travaux… et est censée y vivre dans le repentir, la repentance n’excluant pas un certain train de vie et une attitude disons détendue, comme on peut le voir sur ce portrait qui accueille le visiteur de l’exposition 😉 (il se trouvait dans l’hospice de la commune, aujourd’hui maison de retraite, et a été restauré pour l’occasion). En gardant l’usufruit, elle fait acquérir les terres et le château par son fils aîné, le marquis d’Antin, directeur des Bâtiments du roi (1708), duc et pair de France (1711).

C’est le marquis d’Antin qui fait dresser ces plans en 1713, regroupés en un superbe recueil (« un ouvrage beau et utile » selon son propre avis), par l’un des meilleurs dessinateurs des Bâtiments du roi, qui avait été recruté par Jules Hardouin-Mansart.

A voir au château d’Oiron jusqu’au 24 janvier 2016. Et profitez-en pour visiter le château, en particulier la galerie Renaissance, et la collection d’art contemporain.

Pour aller plus loin :

Je vous conseille aussi tout particulièrement le catalogue… relu aussi avant impression (entre autres) par Emmanuelle : Oiron au temps de madame de Montespan et du duc d’Antin, par Grégory Vouhé, 112 pages avec 95 illustrations, Editeur : Château d’Oiron, Centre des monuments nationaux, ISBN : 978-2-7577-0493-6, 18 €. Il est magnifique, avec l’ensemble des plans.

Si vous ne pouvez pas y aller (ça serait vraiment dommage), le centre des monuments nationaux a aussi mis en ligne l’ensemble des Recueil des vues et plans des seigneuries d’Oyron, Montcontour et Cursé. Les mêmes clichés sont consultables sur une borne dans l’exposition…

… puisqu’il ne peut être ouvert qu’à une page précise…

Le dernier numéro de la revue  l’Actualité Poitou-Charentes consacre un long développement à cette exposition, le dernier d’une série rédigée par Grégory Vouhé au fil des ans : Oiron un visage retrouvé (n° 87, 2010, p. 47) ; Oiron. La galerie restaurée (n° 86, 2009, p. 41), Madame de Montespan à Oiron (n° 78, 2007, p. 40).

Paysages et patrimoines de la vallée de la Gartempe

Je ne suis pas très présente en ce moment sur mon blog, je poursuis activement mes exercices de stimulation qui prennent beaucoup de temps et d’énergie. Une fois n’est pas coutume, je vous parle aujourd’hui « boulot » et promis, je reviens très vite pour du cinéma, des lectures et autres sujets…

Je suis invitée demain par le Pays d’art et d’histoire du Montmorillonnais et aurai le plus grand plaisir à vous retrouver

Samedi 28 novembre 2015
à 15h30
à la Maison des Services de Montmorillon

pour une conférence et la présentation de l’exposition  Paysages et patrimoines de la vallée de la Gartempe réalisée par la Région Poitou-Charentes (service du patrimoine). Pour les absents, suivez le lien, avec mes collègues, nous vous présentons déjà beaucoup de photographies et un premier dossier : 1914-1918 : les monuments aux morts de Montmorillon… A suivre, le retour à la « normale » passe par le retour à une activité professionnelle « normale », même si j’attends encore de pouvoir reprendre le volant 😉

Mon père ouvre son atelier les 2, 3 et 4 octobre 2015

Installation de l'atelier de Lucien Dujardin pour les portes ouvertes des 2, 3 et 4 octobre 2015

Installation de l’atelier de Lucien Dujardin pour les portes ouvertes des 2, 3 et 4 octobre 2015

Ce week-end, mon père ouvrira son atelier d’artiste à dans le cadre des Poaa/portes ouvertes d’ateliers d’artistes organisées par le conseil général du Nord, celui du Pas-de-Calais et la région de Flandre occidentale. Cette année, les trois départements organisent ces journées sur trois week-ends différents. Le Nord ouvre le ban en premier,  les 2, 3 et 4 octobre 2015. Pour mon père, ça sera à Mouchin, vendredi 2 de 14 h à 18 h, samedi 3 et dimanche 4 de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h.

Il a préparé un projet très mystérieux… et publié quelques articles sur la mise en place de l’exposition (clic sur ses vignettes pour voir les images en grand). Il y aura des gravures, un livre si j’ai bien suivi… En tout cas, le thème sera « Faire signe(s) « . Plus d’informations sur son blog.

Retrouvez ici quelques gravures de  et ses photographies pour illustrer .

Préhistoire de la bande-dessinée à Lussac-les-Châteaux

La sabline, musée de Préhistoire, salle consacrée à l'art Il reste quelques jours de vacances, amis poitevins ou de passage dans la Vienne, je vous propose de vous déplacer jusqu’à Lussac-les-Châteaux, à la Sabline, vous irez bien sûr à l’étage voir les portraits gravés magdaléniens de la grotte de La Marche et les autres sites préhistoriques,et peut-être lire au bord de l’étang sur le site de l’ancien château L’enfance heureuse d’un petit paysan de Léon Pineau, qui y fut écolier.

Affiche de l'exposition Préhistoire de la bande dessinée et du dessin animé à Lussac-les-ChâteauxAu rez-de-chaussée est présentée depuis quelques semaines et jusqu’au 27 septembre 2015 l’exposition Préhistoire de la bande dessinée et du dessin animé proposée par le préhistorien Marc Azéma. Il y présente les travaux issus de sa thèse, mais accessibles à tous, sur la représentation du mouvement dans l’art préhistorique et propose de voir dans le dédoublement de certaines peintures ou gravures des décompositions des mouvements. La découverte de la grotte Chauvet (voir La grotte des rêves perdus, de Werner Herzog) a permis de vérifier à grande échelle un phénomène plus discret ailleurs, mais il montre des exemples appliqués à Lascaux, Niaux, Les Trois-Frères, Baume Latrone ou encore ici à Lussac-les-Châteaux, sur une plaquette de la Marche. Dans la conférence qui a suivi, comme dans son livre et le DVD qui l’accompagne (voir extrait ci-dessous, j’avais déjà vue la démonstration au colloque de l’IFRAO à Tarascon-sur-Ariège en 2010), il a également montré sa reconstitution d’archéologie expérimentale: une rondelle en os magdalénienne perforée trouvée au Mas-d’Azil en Ariège (conservée au musée d’archéologie nationale à Saint-Germain-en-Laye) pourrait être l’ancêtre du thaumatrope. Il n’y a plus qu’à analyser les traces d’usures sur les perforations de la pièce expérimentale et sur la pièce originale! Et aussi à vérifier toutes les rondelles perforées gravées, à analyser les fractures (contraintes dues au mouvement)…

Thaumatrope? Il s’agit d’un procédé d’optique qui joue sur la persistance rétinienne de l’image, comme les flipbooks (revoir Quand les livres s’amusent au musée de l’imprimerie à Lyon) ou les zootropes (revoir l’exposition Des mondes de papier, l’imagerie populaire de Wissembourg à Strasbourg). Les abonnés au journal de Mickey doivent en avoir vu sans connaître le nom. Le thaumatrope est composé d’une rondelle (en carton, en os), on glisse une ficelle ou un élastique, on fait tourner, et par exemple l’oiseau entre dans la cage… Battu de plus de quinze millénaires, le physicien John Ayrton Paris qui est censé avoir inventé le procédé en 1825 (et aussi son concurrent l’astronome John Herschel)! Vous voulez vous en fabriquer un? Rendez-vous sur le site de loisirs créatifs de La tête à modeler!

Pour aller plus loin : Marc Azéma, La Préhistoire du cinéma : origines paléolithiques de la narration graphique et du cinématographe, éditions Errance, 2011, 293 pages, 1 DVD.

Marc Azéma, Préhistoire de la bande dessinée et du dessin-animé, catalogue d’exposition, Musée d’Orgnac-Centre du Pech-Merle-Passé Simple, 2008.

L’Inca et le Conquistador au musée du quai Branly à Paris

Jardin de Gilles Clément au musée du quai Branly, juin 2015Fin juin 2015, j’ai vu trois expositions au musée du quai Branly à Paris (ici le jardin de Gilles Clément): deux expositions-dossiers sur les mezzanines, qui se poursuivent encore quelques semaines (Tatoueurs-tatoués et L’Inca et le Conquistador, dont c’était le deuxième jour de présentation) et une grande exposition terminée mais dont je vous parlerai certainement, Les maîtres de la sculpture de Côte-d’Ivoire.

L’Inca et le Conquistador

Affiche de L'Inca et le Conquistador au musée du quai Branly à ParisA voir jusqu’au 20 septembre 2015.

L’exposition : 1520. Deux empires en pleine expansion. D’un côté, Charles Quint en Europe (des Pays-Bas à l’Espagne en passant par le Saint-Empire romain germanique, la Bourgogne et le Royaume de Naples), en Afrique-du-Nord et vers l’Amérique, où il envoie le conquistador Francisco Pizarro. De l’autre, l’empire inca Tawantinsuyu (« l’empire des quatre quartiers ») qui s’étend du centre du Chili au sud de la Colombie (si on considère les pays actuels) sous le règne de Huayna Capac. A sa mort, une guerre de succession mène sur le trône son fils l’Inca Atahualpa. L’exposition présente les forces en présence et retrace la confrontation en 1532 entre les conquistadors et le dernier inca à travers des objets mais surtout les récits qui en ont été faits, l’arrestation d’Atahualpa le 16 novembre 1532, sa détention (dorée, jusqu’au versement d’une époustouflante rançon) puis son exécution (1533) et la récupération de son corps par les siens, jusqu’à la guerre civile entre les conquérants, l’assassinat de Pizarro par ses compatriotes en 1541.

Mon avis : les deux premières parties présentent de nombreux objets, les suivantes plus de documents dont une belle série de gravures. L’exposition met en avant le choc de deux cultures. D’un côté les Espagnols, avides d’or et de richesse (ce qui amènera à la mort fratricide de plusieurs d’entre eux), perfides (ils tuent l’Inca malgré le versement de la rançon), de l’autre les autochtones qui ne comprennent pas que leurs codes de déférence et autres rapports hiérarchiques ne sont pas partagés par les conquérants. Bien que peu nombreux, mais disposants d’armes beaucoup plus dangereuses, les Conquistadors s’approprient les richesses de l’empire Inca. J’ai trouvé la dernière partie, sur les conséquences de la conquête, un peu décevante en n’insistant pas sur le problème de la colonisation, c’est récurrent dans ce musée, voir déjà mon commentaire sur Polynésie en 2008.

Il est également dommage que les gardiens (invisibles sauf à l’entrée) ne disent rien quand une visiteuse pousse tout le monde (c’était à l’ouverture donc pas trop de monde, mais quand même une dizaine de personnes gênées) pour prendre en photographie chaque vitrine et chaque cartel, avec un appareil photo numérique compact qui fait un bruit artificiel d’appareil argentique à chaque cliché, sans même regarder le contenu des vitrines, j’ai fini par l’interroger, pourquoi prend-elle autant de clichés? Pour en profiter chez elle (mais je vous promets, elle n’a rien vu de l’exposition en dehors du viseur de son appareil photo)!!! Je lui fais remarquer qu’elle ferait mieux d’acheter le catalogue (il y a les photographies de tous les objets à la fin, avec une notice plus complète que les cartels), qu’elle gêne tout le monde par son attitude (elle n’avait pas remarqué). Quant au bruit de son appareil, elle ne sait pas comment l’éteindre… Grrrr! Elle a fini par comprendre que son comportement égoïste ne serait plus toléré par les autres visiteurs et a fui « devant tant d’incompréhension et de tolérance »: elle a sauté toute la dernière section, après mes questions et le renfort d’autres visiteurs aussi agacés mais muets au début. Je ne sais pas si elle a acheté le catalogue, mais je vous le recommande aussi 😉

Sur le musée du Quai Branly à Paris, voir aussi

Sur Gilles Clément

Robert Combas au Garage à Brive-la-Gaillarde

Le garage à Brive-la-GaillardeJ’ai vu cette exposition fin mai à Brive-la-Gaillarde, mais ai oublié de vous en parler… vous pouvez encore la voir au Garage (espace d’art contemporain) jusqu’au 20 septembre 2015 (entrée libre).

Comme lors de la grande rétrospective Robert Combas au musée d’art contemporain de Lyon en 2011, l’artiste s’est impliqué dans cette exposition (qu’il a intitulée Nos amis No !), et a réalisé une performance à l’occasion de la nuit des musées le 16 mai et une autre est programmée à la fin de l’exposition, le 19 septembre, pour les journées du patrimoine.

La quasi totalité des oeuvres exposées viennent de la collection personnelle de Robert Combas. Il a choisi une soixantaine d’oeuvres, principalement des peintures, des années 1980 à aujourd’hui (au sens propre, même s’il a moins investi les supports muraux qu’à Lyon!).

Il a également invité deux autres artistes dans la deuxième salle de l’exposition, son frère Marc, qui signe Topolino, et Lucas Mancione, avec qui il a formé le groupe de rock des Sans-Pattes, qui est programmé pour les deux performances de Brive et qui s’était aussi produit au sein du musée d’art contemporain de Lyon.

L’un des thèmes de cette exposition tourne autour du bestiaire, l’animal, réel ou imaginaire, est omniprésent dans les peintures sélectionnées par Combas. Les dessins de Lucas Mancione tournent autour du thème de la nature et des animaux, les gouaches sur kraft de Topolino représentent également, dans un style très différent, des animaux.

Bon, je préfère l’oeuvre de Robert Combas, si tourmentée, avec chaque motif cerclé de noir…

Pour aller plus loin: voir le site personnel de Robert Combas.

Allemagne-France, 50 ans de caricatures, à l’hôtel de ville de Poitiers

Affiche de l'exposition Allemagne-France, 50 ans de caricatures, à l'hôtel de ville de PoitiersDepuis la semaine dernière et jusqu’à ce samedi (28 février 2015) inclus, l’hôtel de ville de Poitiers accueille une exposition réalisée en 2013 par la ville de Marbourg, avec laquelle nous sommes jumelés, pour les 50 ans du traité de l’Élysée, traité de coopération signé le 22 janvier 1963 par le général de Gaulle et le chancelier Adenauer. Donc contrairement à ce que peut laisser penser le logo Je suis Charlie et les commentaires entendus ici ou là, il s’agit bien d’une exposition réalisée dans un autre contexte et qui a déjà beaucoup circulé (voir à l’institut français de Saxe-Anhalt à Merseburg, à Francfort en mars 2013, je vous conseille leur affiche en pdf, etc.). Ceci étant, je vous la conseille vivement!

L’affiche à la mairie de Poitiers titre « France-Allemagne, cinquante ans des caricatures », mais le titre du premier panneau réalisé en Allemagne indique « 50. Jahre Deusche-Französiche Freundschaft. La caricade franco-allemande ». Freundschaft / amitié, mais qu’est-ce que la caricade? Même le centre national de ressources textuelles et lexicales / CNRTL n’a pas pu me renseigner…
Cette exposition, conçue par le journaliste allemand journaliste allemand Helmut Schmidt (Helmut Schmidt Medien gmbh), rassemble cinquante dessins publiés par une trentaine dessinateurs de 1958 à 2013 dans la presse des deux pays. En introduction, un panneau en français donne quelques clefs de lecture, notamment pour reconnaître les allégories de la France (Marianne) et de l’Allemagne (Germania). Le dessin est reproduit en grand, avec l’auteur, l’année, un titre et une contextualisation en français et en allemand. Au premier abord (mais à la réflexion, c’est logique, même si je ne l’identifie pas d’emblée à un caricaturiste), j’ai été plutôt surprise de voir plusieurs dessins de , j’aurais aimé savoir dans quel journal ces dessins étaient parus. Indiquer le journal dans lequel un dessin est paru, et sa nationalité, peut donner une information sur la tendance de cette presse, cela me semble important pour de la caricature politique. Sans charger les cartels, ces informations auraient pu être disponible sur une feuille volante disponible pour ceux qui le souhaitent.

Voir le reportage de France 3 Poitou-Charentes

Six boutiques pour les artistes… plus UNE! Bienvenue place Lepetit à Poitiers

Place aux artistes, place Charles VII à Poitiers, décembre 2014La ville de Poitiers et Poitiers Le Centre (ex fédération des acteurs économiques) ont eu la bonne idée, pour ces fêtes de fin d’année, de négocier avec les propriétaires de six boutiques vides place Charles VII la mise à disposition gracieuse des espaces pour le mois de décembre. Elles ont été mises à la disposition de 14 artistes et la presse locale en a largement rendu compte

Le local d'Europe Ecologie les Verts à Poitiers et l'exposition de Laurent PrysmickiJuste à côté, un autre espace accueille une exposition de photographies de Laurent Prysmicki dont personne n’a parlé (sauf un entrefilet dans Centre-Presse). Et oui, le local poitevin de Europe Écologie les Verts, largement impliqué auprès du Collectif de défense du théâtre historique de Poitiers avec la liste Osons Poitiers aux dernières municipales (surnommée « liste « rouge-verte ») est idéalement placée!
Il s’agit de l’exposition L’ancien théâtre de Poitiers, un édifice emblématique de l’art moderne, qui avait été acceptée par la médiathèque de il y a quelques semaines, mais finalement interdite (« annulée ») par la municipalité… la commune faisant partie de Grands Poitiers. Elle avait pu être présentée devant l’ancien théâtre (revoir les anciens théâtres et le grand miroir de Pansart, une parodie de concertation pour son avenir)… N’hésitez pas à aller voir les photographies, en acheter une ou plusieurs (et oui, galerie photo…) et à signer la pétition si vous ne l’avez pas encore fait… La parole au Collectif de défense du théâtre historique de Poitiers :

La salle de spectacle de l'ancien théâtre de PoitiersArchéologue et photographe,  Laurent Prysmicki  donne à voir, à travers ses photographies [merci à lui pour le partage ici] de l’ancien théâtre de Poitiers, la beauté et la qualité de l’architecture de cet édifice phare de la vie culturelle de la ville pendant plus de cinquante ans.

Un lustre de l'ancienne salle de bal de l'ancien théâtre de PoitiersUn théâtre dont « l’atmosphère irremplaçable » évoquée par le comédien Jean-François Balmer tient tant au faste du miroir peint du hall qu’au soin discret et élégant apporté aux luminaires, à l’escalier d’honneur, au foyer ou encore à la salle et au balcon qui formaient un écrin tout en courbes aux projections et spectacles… L’occasion de regarder le théâtre pour lui-même jusque dans ses coulisses.

Jusqu’à la fin du mois de décembre 2014

les mercredi, vendredi et samedi de 16h à 19h,

44 Place Charles VII à Poitiers.

Pour en savoir plus :

Sur mon blog

Le nouveau théâtre de Poitiers, carte postale ancienne, vers 1955, façade sur la place les anciens théâtres

Miroir de l'ancien théâtre de Poitiers, 05, le théâtre shakespearienet le grand miroir de Pansart,

Affiche de la réunion sur la cession du théâtre de Poitiers, 7 février 2013une parodie de concertation pour son avenir

Et aussi…

Voir le site de Laurent Prysmicki

Voir le site du Collectif de défense du théâtre historique de Poitiers
Grégory Vouhé, Théâtre de Poitiers, pour Pansart et Lardillier, L’Actualité Poitou-Charentes, n° 97, juillet 2012, p. 25.

Daniel Clauzier et Laurent Prysmicki, Poitiers. Le théâtre municipal, une salle de spectacle du milieu du XXe siècleBulletin monumental, tome 172-1, 2014, p. 65-68.

Sur les différents cinémas de Poitiers au fil du temps: voir l’article de Laurent Comar.

Mon père ouvre son atelier les 17, 18 et 19 octobre 2014

IMG_4414

Crâne (de paille) reliquaire », à voir les 17, 18 ou 19 octobre à Mouchin dans le cadre des POAA 2014

Ce week-end prochain (17, 18 et 19 octobre 2014), mon père ouvrira son atelier d’artiste à dans le cadre des Poaa/portes ouvertes d’ateliers d’artistes organisées par le conseil général du Nord, celui du Pas-de-Calais et la région de Flandre occidentale. Cette année, il a préparé un projet à partir de ce vers de René Char : « un papillon de paille habitait un crâne de chien »… Plus d’informations sur son blog.

Fenêtres de l’atelier de mon père préparées pour les ouvertures des 17, 18 et 19 octobre 2014

Il a « revu la déco » avec du papier collé sur la fenêtre de son atelier et publié quelques articles sur la mise en place de l’exposition! (clic sur ses vignettes pour voir les images en grand)

Retrouvez ici quelques gravures de  et ses photographies pour illustrer .

Affiche du salon de l'Economie sociale et solidaire à Niort, 17 et 18 octobre 2014Et pour les amis de Niort, Poitiers et des environs voire de beaucoup plus loin, n’oubliez pas le grand salon national de l’économie sociale et solidaire à Niort ce week-end (17 et 18 octobre 2014), plus d’info dans l’article par le lien.

Logo de j'adopte un projetA l’occasion de ce salon sera lancée une plateforme locale (Poitou-Charentes) de financement solidaire, J’adopte un projet… je me suis inscrite, même si pour l’instant, le choix de projets est limité, j’en reparlerai sans doute prochainement.