Voici déjà venus les derniers jours pour l’exposition Images révélées : Poitiers à l’épreuve de la photographie (1839-1914). Elle se tient pour partie à la médiathèque de Poitiers, jusqu’à ce samedi, pour partie au musée Sainte-Croix, jusqu’à dimanche (17 janvier 2016). Le commissaire de l’exposition, Daniel Clauzier, proposera encore des visites guidées ce week-end. Elle est aussi accompagnée d’une série de conférences (de qualité variable), la dernière, repoussée après les attentats du 13 novembre, aura lieu après la fermeture de l’exposition, jeudi prochain. Le service du patrimoine de feue la région Poitou-Charentes (oui, pub gratuite 😉 ) a prêté plusieurs clichés et propose en ligne l’ensemble de l’album de Louis Guitteau, vues de Poitiers en 1894-1895).
L’exposition présente une vue générale de la pratique de la photographie à Poitiers des premiers daguerréotypes des années 1840 aux expositions artistiques du début du 20e siècle, en passant par l’apparition de la photographie par des amateurs (éclairés…) avec l’apparition des premiers appareils automatiques, la production de cartes-photographies, les travaux de professionnel(le)s comme Hélène Plessis-Vieilllard, etc. L’évolution des techniques est abordée au travers d’épreuves et de tirages d’époque (sauf pour un cliché conservé au Getty Museum à Los Angeles identifié à l’occasion de l’exposition). Beaucoup de ces clichés sont inédits, certains ont été acquis ou restaurés pour l’exposition. Vous y découvrirez le travail d’Auguste-Hippolyte Collard, qui a commencé sa carrière photographique à Poitiers (avant de rejoindre Paris qu’il avait quitté suite à des problèmes liés à ses activités politiques), les photographies de la mission héliographique (premières photographies systématiques des monuments majeurs de France, commandées par la commission des monuments historiques dirigée par Prosper Mérimée) de 1851 par Gustave Le Gray et Auguste Mestral, celles de « fratries » : Achille et Honoré Hivonnait, les frères Varin, les frères Bisson, les travaux de Médéric Mieusement, d’Alfred Perlat (dont la série de clichés de la construction de l’hôtel de ville de Poitiers, déjà sélectionnés par Grégory Vouhé pour l’exposition Louvre pour Poitiers) ou encore de Jules Robuchon.
Le volet de la médiathèque présente les usages de la photographie : dans la presse (avec une belle présentation de la séquestrée de Poitiers, présentant la photographie originale et les gravures qui en ont été tirées par la presse), le livre illustré, les travaux scientifiques et les pratiques populaires et commerciales.
Je vous recommande aussi particulièrement le catalogue (208 pages, aux éditions Snoeck, 29 €), très riche, même si je n’ai pas terminé de le lire!
J’aurais dû vous parler de cette exposition lors de son inauguration, fin octobre 2015, mais c’était pendant ma période boulot-
Vite, allez voir pour la première fois à Oiron le magnifique
Il y a quelque temps, le centre des monuments nationaux a pu acquérir ce précieux recueil, mis en dépôt pour des raisons de conservations à la Bibliothèque nationale de France. Mme de Montespan avait acquis le château d’Oiron, embelli peu avant par le maréchal de La Feuillade, après avoir reçu une somme rondelette de la part de Louis XIV.
Retirée de la cour, madame de Montespan y mènera à son tour de nombreux travaux… et est censée y vivre dans le repentir, la repentance n’excluant pas un certain train de vie et une attitude disons détendue, comme on peut le voir sur ce portrait qui accueille le visiteur de l’exposition 😉 (il se trouvait dans l’hospice de la commune, aujourd’hui maison de retraite, et a été restauré pour l’occasion). En gardant l’usufruit, elle fait acquérir les terres et le château par son fils aîné, le marquis d’Antin, directeur des Bâtiments du roi (1708), duc et pair de France (1711).
C’est le marquis d’Antin qui fait dresser ces plans en 1713, regroupés en un superbe recueil (« un ouvrage beau et utile » selon son propre avis), par l’un des meilleurs dessinateurs des Bâtiments du roi, qui avait été recruté par Jules Hardouin-Mansart.
A voir au château d’Oiron jusqu’au 24 janvier 2016. Et profitez-en pour visiter le château, en particulier la galerie Renaissance, et la collection d’art contemporain.
Je vous conseille aussi tout particulièrement le catalogue… relu aussi avant impression (entre autres) par
Si vous ne pouvez pas y aller (ça serait vraiment dommage), le centre des monuments nationaux a aussi mis en ligne l’ensemble des
… puisqu’il ne peut être ouvert qu’à une page précise…
Je ne suis pas très présente en ce moment sur mon blog, je poursuis activement mes 

Il reste quelques jours de vacances, amis poitevins ou de passage dans la Vienne, je vous propose de vous déplacer jusqu’à Lussac-les-Châteaux, à
Au rez-de-chaussée est présentée depuis quelques semaines et jusqu’au 27 septembre 2015 l’exposition Préhistoire de la bande dessinée et du dessin animé proposée par le préhistorien Marc Azéma. Il y présente les travaux issus de sa thèse, mais accessibles à tous, sur la représentation du mouvement dans l’art préhistorique et propose de voir dans le dédoublement de certaines peintures ou gravures des décompositions des mouvements. La découverte de la grotte Chauvet (voir
Fin juin 2015, j’ai vu trois expositions au 
J’ai vu cette exposition fin mai à Brive-la-Gaillarde, mais ai oublié de vous en parler… vous pouvez encore la voir au
Depuis la semaine dernière et jusqu’à ce samedi (28 février 2015) inclus, l’hôtel de ville de Poitiers accueille une exposition réalisée en 2013 par la ville de Marbourg, avec laquelle nous sommes jumelés, pour les 50 ans du traité de l’Élysée, traité de coopération signé le 22 janvier 1963 par le général de Gaulle et le chancelier Adenauer. Donc contrairement à ce que peut laisser penser le
La
Juste à côté, un autre espace accueille une exposition de photographies de
Archéologue et photographe,
Un théâtre dont « l’atmosphère irremplaçable » évoquée par le comédien Jean-François Balmer tient tant au faste du miroir peint du hall qu’au soin discret et élégant apporté aux luminaires, à l’escalier d’honneur, au foyer ou encore à la salle et au balcon qui formaient un écrin tout en courbes aux projections et spectacles… L’occasion de regarder le théâtre pour lui-même jusque dans ses coulisses.





A l’occasion de ce salon sera lancée une plateforme locale (Poitou-Charentes) de financement solidaire,