Les deux derniers mots rarement usités (mais plus que les précédents…) proposés par Bidouillette – Tibilisfil étaient flagorneux/flagorneur et procrastination
Pour flagorneux, il est peu usité, mais le nom flagornerie l’est presque chaque semaine dans la presse, en équivalent de la rubrique de la Brosse à reluire du Canard enchaîné. Si vous ne voyez pas, je vous conseille la saine lecture de cet hebdomadaire… Flagorner (flatter bassement, obséquieusement) est une activité de dirigeants… et de blogueurs/blogueuses ? ! Et dans le contexte, je l’ai placé à propos de ma très jolie (si ! qui osera dire le contraire ?) orchidée brodée dans l’article sur mon orchidée qui continue à bien fleurir.
Quant à la procrastination, c’est une activité à laquelle je me livre quotidiennement, et que j’ai vaincu pour une fois hier, démasquée par Emmanuelle… En fait, pas hier, je l’ai cousu pendant le week-end. C’est étrange, j’avais cru que ce mot était plus fréquent que le précédent, mais procrastination n’est pas dans le Petit Larousse de mon entrée en sixième (j’ai pris ce que j’avais sous la main), alors que flagorneur y est. Et pourtant, l’art de remettre au lendemain ce que l’on peut faire le jour même, c’est déjà de la procrastination, mais remettre la finition d’un ouvrage à… dans combien de mois, déjà…? Là, est-ce que c’est devenu pathologique ? Il faudra que je demande à ma psychologue, à l’occasion ! !
Les mots rares proposés par Bidouillette, M. et M. (Michel et Michèle) Vallière et autres :
- plein de mots rares piochés dans Cadavre d’État de Claude Parker (aubette, mucher, bader, goguelu, chaloir)…
- l’antépénultième étape du SAL l’hiver à la montagne…
- les personnages mal appariés du déjeuner du 15 août
- la provende que je ne voulais pas offrir aux limaces
- je tiens des propos flagorneux sur mon orchidée brodée
- je procrastine pour la finition du SAL à la poursuite des souris et pour vous parler des spectacles
- un parangon, à propos de Séraphine, parangon de la femme de peine, de Martin Provost
- au débotté pour mon avis sur Le silence de Lorna de Jean-Pierre et Luc Dardenne
- une bonne grâce, soi-disant croisée dans une vieille rue de Rhodes
- une paire d’affiquets que je voudrais trouver pour protéger les pointes de mes aiguilles à tricoter bifides
- une bougette, dont je vous proposai d’ouvrir les cordons
- (se) douloir, pour lequel j’ai eu tant de difficultés à trouver une phrase plausible
- badebet, placé dans cet article, voir aussi les moules qui ne badent pas
- sigisbée, casé ici