
Un livre trouvé parmi les nouvelles acquisitions de la médiathèque.
Le livre : L’homme arrêté de Sébastien Amiel, éditions de l’Olivier, 2012, 163 pages, ISBN 978-2-87929-799-6 .
L’histoire : de nos jours dans un lieu indéterminé… Un lotissement près d’une ville avec un périphérique et un lac à une heure de route… Adam a été licencié il y a quelques mois de son emploi de réparateur d’éoliennes. Anna, sa femme, est institutrice et prépare une manifestation. C’est l’été, il fait chaud, à proximité, deux enfants viennent de mourir dans des inondations dues à un orage… Adam retrouve un petit boulot non qualifié. Le samedi suivant, il part au lac voisin avec sa femme et leur jeune fils, Martin, pique-nique, bateau pneumatique et baignade. Au fil des pages, Anna semble lointaine, se rapprocher de plus en plus d’un collègue, surtout après qu’elle et lui aient été blessé par des policiers au cours d’une manifestation…
Mon avis : la lente dérive d’un homme apparemment ordinaire, un couple dont l’un s’éloigne peu à peu de l’autre, seul le fils (et peut-être le chien?) semble maintenir la cohésion familiale. Comment dire, l’absence d’action au départ agace, on a envie d’aller plus loin, de secouer Adam, de demander à sa femme d’être plus attentive à sa famille… La dernière partie, à partir d’un drame dont je ne vous révèlerai pas qui il touche, est plus poignante. Quelques mois dans la vie d’un couple, deux heures de lecture (bon, je lis vite, comptez en plutôt trois à vitesse de lecture habituelle) pas désagréables, mais qui ne laisseront dans quelques semaines aucun souvenir, je pense…







A l’entrée du parc de Blossac, ce chaque côté de la grille, deux groupes sculptés en marbre d’Antoine Etex (Paris, 1808 – Chaville, 1888) se font face, La douleur maternelle et 
Une mère assise, vêtue d’un vêtement en désordre, les seins et l’épaule gauche dénudés, soutient un grand enfant nu…
Voici un détail du visage fermé de la mère, son épaule et ses seins dénudés, la tête de l’enfant blottie contre l’autre épaule.
Il semble au moins inanimé, peut-être déjà mort, s’il l’on en juge par son bras pendant par exemple.
Les jambes et les pieds de l’enfant sont repliés, la main de sa mère le soutient au niveau des fesses.
De dos, on voit le drapé du vêtement de la mère.
Samedi soir, je suis allée au cinéma, j’ai hésité entre le
Parce que j’avais beaucoup aimé