Archives de catégorie : Musique / Chansons / Spectacles

Les spectacles que j’ai vus, concert (surtout musique classique, musique du monde), théâtre, danse, cirque, magie

L’ensemble Absalon… chant grégorien

Façade de Notre-Dale-la-Grande à Poitiers sous la neige Vendredi dernier était lancé à Notre-Dame-la-Grande de Poitiers le festival des nuits romanes en Poitou-Charentes, par Ségolène Royal, présidente de la Région Poitou-Charentes, qui organise le festival, Alain Clayes, député-maire de Poitiers et Mgr Rouet, archevêque de Poitiers. La première grande soirée aura lieu le 4 juillet 2009 à Melle, qui organise aussi cet été, Romanes une biennale d’art contemporain du 27 juin au 30 août 2009, sur le thème Soyons nature. La clôture du festival nuits romanes se fera le 29 août à Chauvigny, au terme de 70 nuits romanes (et 200 manifestations périphériques) constituées chacune d’une découverte du monument par un guide professionnel, d’un grand moment de création (dominante de la musique classique cette année) et d’un instant convivial autour de producteurs locaux. Et une grande soirée à mi-parcours le 25 juillet à Poitiers, qui sera couplée avec la nuit des étoiles (voir le programme sur toute la France), départ de l’espace Mendès-France, où se trouve le planétarium, déambulation en ville jusqu’à Saint-Hilaire-le-Grand, et final pour observer les étoiles au parc de Blossac
Lors de la présentation, j’ai été particulièrement séduite par la prestation de l’ensemble Absalon (leur site n’est pas vraiment à jour pour les dates de concert…). Une grande prestation, avec une superbe voix de femme et des voix d’hommes, qui se promènent dans l’église, qui revisite le chant grégorien et a scotché plus d’un spectateur, dont ceux qui étaient devant moi et étaient venus plus pour voir les politiques que le chant grégorien, qu’ils n’avaient jamais entendu… C’est ça la magie des nuits romanes, rassembler un public varié attiré parfois plus par le buffet convivial (ben, oui…) que par le concert ou la visite, mais qui ont l’occasion de découvrir gratuitement ces spectacles. auxquels ils ne seraient jamais venus sinon.
Si vous êtes en Poitou-Charentes cet été, vous pouvez retrouver l’ensemble Absalon dans la Vienne pour une création en résidence les 18 juillet à Jazeneuil, 2 août à Chiré-en-Montreuil, 22 août à Bonneuil-Matours, et pour un autre programme le 31 juillet à Chatain. Et tout le programme 2009 des nuits romanes est ici.

Et avant vos questions : il n’y a plus de neige sur Notre-Dame, c’est un petit clin d’œil à cet hiver ! Mais vous pouvez voir chaque soir de l’été la façade illuminée des diapos colorisées par Skerzo, c’est ici qu’ils ont testé leur méthode avant de la vendre à Amiens et quelques autres villes…

Coeurs croisés, de Découflé

Le parvis du théâtre ausitorium de Poitiers J’ai vu il y a une quinzaine de jours le spectacle Cœurs croisés, de Découflé, présenté au théâtre auditorium de Poitiers. Ce spectacle avait été créé à Paris au Palais royal pour quartiers d’été. Philippe Decouflé, mais si, vous connaissez sans doute au moins un de ces spectacles, la danse des sabots pour le défilé du bicentenaire de la Révolution à Paris en 1989, l’ouverture et la clôture des Jeux Olympiques d’hiver à Albertville en 1992, l’ouverture de la coupe du monde de rugby à Paris en 2007.

Cœurs croisés, c’est un gigantesque strip-tease, mais dans le respect des corps et non dans leur négation, comme quand Jan Fabre s’attaque à ce mode d’expression. Le spectacle commence dès l’entrée des visiteurs, accueillis par deux vamps (hôtesse de l’air, dit la publicité du spectacle…), dont l’une vient de Faches-Tumesnil (dans le nord, mais pas de ch’ti dans la salle, ça n’a pas fait rire quand elle le dit à un moment). Les ambiances sont variées, depuis le cabaret, l’ambiance discothèque, le concours de danse, un masque genre masque Hopi à un moment… La première partie est relativement habillée, après l’intermède causé par les vamps, le public applaudit, et l’éfeuillage se fait plus présent, jusqu’à un superbe duo de nus. L’orchestre joue aussi un grand rôle dans son spectacle, à voir s’il tourne encore…

Pour aller plus loin : allez rendre visite au site de la compagnie DCA, de Découflé, j’aime bien la présentation…

Terrien de Yannick Jaulin

Le parvis du théâtre ausitorium de Poitiers Il y a quelques semaines, je suis allée voir le spectacle Terrien de Yannick Jaulin, qui est en fin de tournée, vous retrouverez les dernières dates sur son site officiel (dont Rennes du 28 avril au 2 mai, sauf le 1er où il donnera une autre de ses pièces, Merlicoquet) . Vous pouvez aussi retrouver le spectacle en DVD. Dans ce spectacle, Yannick Jaulin se remémore son enfance dans le sud de la Vendée, en limite du marais poitevin. Lui et une petite voix, son double incarné par une grande poupée dans la scène transformée en vaste bac à sable, dialoguent sur l’enfance, l’adolescence, le recueil de contes et nouvelles avec une association, la vie au village, le notaire, le militant écolo, etc. Pas de musiciens avec lui cette fois-ci, mais des dispositifs scéniques intéressants, avec par exemple une pénétration dans la ferme/jouet installée sur le bac à sable par une mini caméra qui projette la scène sur un mur d’image derrière lui. Si vous n’avez jamais envisagé que la surface de votre siège dans le théâtre ou la salle de spectacle est la même que celle des cages des poules de batterie, alors vous devez vraiment voir ce spectacle ! Sur le site, dans la rubrique écouter-voir, vous trouverez quelques extraits. Il n’y a qu’un passage que je n’ai pas bien compris, autour de la secte du temple solaire…

Yannick Jaulin sera présent dans la pièce Forêts, de Wadji Mouawad, dans la cour d’honneur du palais des papes lors du festival d’Avignon (les 8, 10, 11 et 12 juillet 2009). Il a aussi initié les festivals du nombril du monde à Pougne-Hérisson, dans les Deux-Sèvres, tous les deux ans, en alternance avec des dispositifs plus légers, des rendez-vous indispensables autour du conte moderne et de l’art de vivre. Le blog du nombril est aussi incontournable… si vous n’y passez pas, une petite voix me le rapportera, attention ! Et c’est portes ouvertes au nombril dimanche prochain (19 avril 2009), avec l’inauguration de Spoutnik.

4000e commentaire… et cinéma et spectacles

Saisie d'écran 4006 commentaires Hier midi, j’ai repéré que le 4000e commentaire avait été posté par Coco 2… Elle recevra la semaine prochaine un petit quelque chose, ça la fera patienter pour le PIF que nous avons ensemble (je finis d’abord le colis pour Nourscatpatch, et plein d’autres chut, j’en reparlerai…). Prochain cadeau pour le 5000e!

Hier soir, je suis allée au cinéma, voir Tulpan, de Sergueï Dvortsevoy, sublime, promis, je vous en parle très vite !

Je viens d’abord visiter les blogs pas vus hier… Demain et vendredi, spectacles au TAP-théâtre auditorium de Poitiers (Yanick Jaulin et Cristina Branco, très différents…), jeudi, probablement cinéma (séance spéciale pour le théâtre des opérations de Benoît Rossel, finalement pas vu pour cause de grève)… et je n’ai pas encore vu Welcome de Philippe Lioret ni Le déjeuner du 15 août de Gianni di Gregorio, que je voudrais vraiment ne pas rater…

Le Paradis de Romeo Castellucci

Le parvis du théâtre ausitorium de Poitiers Je suis en train de faire le point des articles promis pour l’avenir et que je n’ai pas mis en ligne parce que j’avais d’autres sujets d’actualité… Je ne procrastine plus, enfin, plus dans ce domaine, . Mais pour mars où je n’aurai pas trop la tête à écrire, je vais programmer les articles pour tout le mois ce week-end et laisser juste quelques trous pour l’actualité des SAL/HAL en cours… Je complèterai au fur et à mesure ce que j’ai préparé s’il y a de l’actualité à ajouter.

Je commence donc le rattrapage du retard par Paradis de Romeo Castellucci, que j’ai vu il y a déjà quelques semaines. Il s’agit d’une installation librement inspirée de Dante, disait la présentation du spectacle au TAP/théâtre auditorium de Poitiers (sur la même page, la liste des co-producteurs…). La trilogie Enfer/Purgatoire/Paradis avait été présentée l’été dernier au festival d’Avignon, et la même semaine que le Paradis était présenté l’Enfer (que je n’ai pas vu), le Purgatoire devrait être donné la saison prochaine.

Il s’agissait donc d’une installation qui avait demandé une grande préparation. Tous les sièges de la salle d’auditorium (la salle fait plus de 1000 places, mais il y en a au balcon) avaient été démontés, et un grand cube peint en blanc installé dans la pièce. C’est là que ça se gâte… Il faut d’abord entrer dans une première pièce noire, là, un bruit d’eau attire le spectateur (5 à la fois, pour 5 à 10 minutes) dans une deuxième pièce, où il faut pénétrer en passant par une sorte de buse de 800 (80 cm), peut-être 1000 ? Un rideau d’eau coule, et sur l’arête en haut, un danseur se contorsionne, puis un liquide rouge dégouline le long de la paroi… Le rapport avec le Paradis de Dante ? Pas compris de mon côté (ni des personnes présentes en même temps, ni d’autres personnes qui ont vu cette performance). La notice parlait ‘expérience intime, certes, mais qui est censé interroger le spectateur sur sa place dans le monde, alors là, ?????

Si quelqu’un a vu la performance dans une autre ville ou ici, je suis preneuse de vos avis et vécus…

Post-scriptum : en 2010, j’ai vu Hey Girl, je n’ai pas du tout aimé.En 2012, j’ai vu The Four Saisons Restaurant.

Soutenez RFI… et timpani records

Mes radios préférées étaient en grève hier, mais tous ensembles, luttons pour le maintien de tous les services publics, sans oublier radio France et encore plus Radio-France internationale (RFI) qui va voir la fermeture de nombreuses stations, la suppression des émissions en Allemand et dans plein d’autres langues. En France, certes, il faut habiter en région parisienne ou écouter via le web pour se rendre compte de la diversité de RFI… Mais cette chaîne est aussi indispensable aux autres radios du groupe Radio-France pour de nombreuses émissions, pour la diversité, pour lav érification des informations par les journalistes sur place. Si vous ne connaissez pas cette chaîne, allez la découvrir en ligne. Et si vous voulez entendre des langues que vous ne soupçonnez même pas, cliquez vite sur les liens en haut à droite, car la plupart vont disparaître de la grille des programmes. Pour la pétition, il faut aller ici.

Voici la programmation musicale de ma soirée (euh, la musique des jours de grève sur Radio-France, ce n’est quand même pas un super programme) :
– la bande originale du film Persepolis (film de Marjane Satrapi, qui m’avait vraiment plu, est-elle au festival de la bande-dessinée d’Angoulême ce week-end ?), musique composée et dirigée par Olivier Bernet (édité chez EMI) ;
– Songs from the taverne, ballades and drinking songs from the time of Chaucer, acheté il y a un peu plus d’un an à Londres (éditions the gift of music) ;
– les dieux paillards de Pierre Péret (coffret de deux CD, vol. 2 et 3 de l’anthologie de la chanson paillarde, chez Naïve), sortez couverts !

Côté musique plus sérieuse (?) et très classique, très belle, que j’écoute le plus souvent, je vous invite à soutenir Emmanuel Chollet, un ami qui est co-directeur du label Timpani records… Voici son annonce :  » Nous sommes très heureux de vous annoncer la nomination aux BBC Music Magazine Awards 2009, de Sophie Arnould, opéra en un acte de Gabriel Pierné enregistré en 2007 par l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg dirigé par Nicolas Chalvin avec Sophie Marin-Degor, Doris Lamprecht et Jean-Sébastien Bou.
Cet enregistrement avait déjà obtenu en 2008 plusieurs distinctions notamment un Diapason d’Or Découverte, un BBC Music Choice et un Joker Crescendo « .

Le public est invité à voter pour les catégories opera, orchestral, choral, chamber, instrumental, vocal sur le site de la BBC… Allez écouter des extraits avant de voter, si vous pouvez. Il y a trois nominés par catégorie, il faut voter pour toutes les catégories. Et sinon, le CD est chez les bons disquaires (euh, là, il n’en reste guère… mais les grands réseaux devraient l’avoir en bac) et sur les plateformes de téléchargement légal.

Et Timpani records a aussi un groupe sur Facebook

Les princesses

Le TAP le jour de son inauguration

Hier soir, je suis donc allée à une soirée au TAP/théâtre auditorium de Poitiers, pour voir Les Princesses, création de Odile Azagury.

Il y a, comme l’avaient annoncé la presse et des amis qui y étaient allés avant, des choses qui m’ont plu et d’autres beaucoup moins…

Parmi ce qui m’a plu : l’investissement de tous les lieux du théâtre, les escaliers, la salle de débarquement du matériel, le restaurant, le plateau technique, en passant par les loges ou le patio. Le principe, avoir invité différents chorégraphes et danseurs sur le thème des princesses, des parcours différents et des moments communs à tous les spectateurs. La plupart des costumes, des installations vidéo, de la danse à la limite de la performance. Parmi les séquences courtes, Destinity de Dominique Boivin, donné en bas de l’escalier, vraiment extraordinaire, dans une sorte de cage où est enfermée une princesse (en fait un homme), où sont projetées des images, magique… Dans un style très différent, la blancheur du sang de Karina Saporta, donné sur le plateau technique, avec de grandes photographies de quartier de viande à Rungis, parmi lesquels se cachent des mariées (princesses) et aussi un accouchement etc., le tout dans une ambiance de frigo qui renferment des bouteilles de lait et des poupées barbie. Un univers intrigant, une réflexion sur le monde, l’existence, qui n’a pas plu à tout le monde. Et le petit encas à l’entracte, réservé à l’avance, un peu bobo, pas très développement durable vus les déchets, une salade, des bouchées amusantes, du pain, de l’eau… Sauf qu’il n’y avait guère de place pour s’installer. L’idée aussi d’avoir fait travaillé chacun des artistes présent en résidence dans toutes la région, ce qui a permis de faire découvrir la danse contemporaine à un large public.

Ce qui m’a moins plu, les deux spectacles plus longs dans la salle d’auditorium et dans la salle de théâtre (soit 45 et 70 minutes quand même…), sans doute à cause de la musique de Luis Naon, à laquelle je n’ai pas trop adhéré.

Pour le TAP lui-même : des odeurs de peinture dans certains couloir, trop chaud dans le hall, frais à d’autres endroits, surtout des lieux, même dans le hall, où les annonces sont inaudibles… Et un retard de 25 minutes pour le départ du spectacle, ce qui est vraiment pénible et en plus, pour un spectacle qui dure 3h30 plus l’entracte, cela nous a fait vraiment sortir trop tard à 0h40…

Un livre est prévu pour garder une trace de cette création… Un DVD rendrait certainement mieux l’ambiance.

Les exercices de style au Lucernaire

Lors de mon marathon parisien mi août, j’avais passé une des soirées au théâtre du Lucernaire (53 rue Notre-Dame-des-Champs, dans le sixième arrondissement). Avec une amie, nous avions réservé les places au kiosque théâtre à Montparnasse. Il y avait deux pièces possibles au Lucernaire, nous avons choisi les Exercices de style d’après Raymond Queneau, spectacle conçu et interprété par: Stéphanie Hédin, Jérémy Prévost, Julien Sibre. Enfin, le théâtre dit  » de  » Queneau, mais je trouve que c’est plutôt d’après. Ils nous donnent d’autres versions de l’histoire de l’autobus S, pas une lecture de l’une des 99 versions de Queneau, parues en 1947 (si vous ne connaissez pas Queneau, l’écriture sous contrainte et l’Oulipo / ouvroir de littérature potentielle, allez faire un tour ici).

Le choix pour ce spectacle a été fait de placer l’action dans un contexte télévisuel. L’histoire est donc racontée au cours d’un jeu, d’une émission de cuisine, d »émissions de variétés de tous style, de l’élection de Miss France, etc. Avec en fond sonore des bruits extraits d’émissions de télévision ou d’informations plus ou moins récentes (dérapages verbaux de Nicolas Sarkozy, Jacques Chirac et Ségolène Royal, pour ne as faire de jaloux, ou I have a dream de Martin Luther King). Un spectacle drôle, qui connaît semble-t-il un certain succès puisqu’il est prolongé jusqu’au 1er novembre 2008. Si vous cherchez une idée pour une soirée à Paris, n’hésitez pas ! Et si vous ne pouvez pas y aller, (re)-lisez les exercices de style de Raymond Queneau !

La Cinquième position de Andrea Sitter

Le TAP, parvis en milieu d'après-midi de l'inauguration

Hier, je vous ai présenté le TAP/théâtre auditorium de Poitiers. Voici le spectacle que j’ai vu. Il s’agit de La Cinquième position/une chronique dansée, danse contemporaine de Andrea Sitter. J’ai beaucoup aimé cette vision très personnelle de la danse, sa réflexion par la danse et le récit des différentes troupes où elle a dansé. Mais… Hier, c’était l’inauguration du théâtre-auditorium. Une grande partie des personnes présentes n’avaient jamais assisté à un spectacle de danse contemporaine et n’y sont venues que parce qu’elle ont réussi à obtenir une des 700 places gratuites. Alors, pour une initiation à cet art, je pense, franchement, que c’était un spectacle trop élitiste, qui ne fera pas venir à la danse ceux qui n’avaient jamais assisté à ce type de spectacle. Il n’y avait qu’à voir la salle onduler, tousser, parler, commenter pendant la représentation… Comme un roman à clef, comment des novices pouvaient-ils comprendre les allusions ? Par exemple, lorsque la danseuse ôte son fuseau au fond de la scène, plus ou moins cachée par un rideau de fumée, cela a provoqué beaucoup de rires ou d’incompréhension, pas des références à des scènes semblables dans de grandes créations… Que se serait-il passé si elle avait décidé de faire une allusion un spectacle de Jan Fabre ? Voir ici un extrait de l’histoire des larmes qui fit scandale en 2005 à Avignon… Alors, les références à Odile Azagury et sa compagnie des clandestins et à Philippe Découflé (qui sont aussi programmés cette saison au TAP avec respectivement les Princesses, création du TAP du 7 au 10 octobre 2008, et Cœurs croisés du 26 au 28 mai 2009) étaient gentilles… et pleines d’humour. Je retrouverai probablement cette artiste dans le parcours B des Princesses

J’ai trouvé quelques images du spectacle de la cinquième position sur le blog Entrez dans la danse. Vous pourrez voir ce spectacle le 28 octobre 2008 à Colombes à 21h.

Gravitation, performance de Gilles Charrot

Performance Gravitation de Gilles Charrot à Caen le 8 août 2008 Le 8 août dernier, dans le cadre du programme d’animation de l’été, la ville de Caen avait invité l’artiste Gilles Charrot (en noir de dos à gauche de la photo) à une performance intitulée Gravitation, l’art des pierres en équilibre, qui avait lieu devant l’entrée du musée des Beaux-Arts et explique peut-être pourquoi, ce jour là, l’exposition En perspective, Giacometti était presque vide alors qu’il y avait foule autour des cordes délimitant l’espace de la performance.

Gilles Charrot a réalisé plusieurs performances dur ce thème de la gravitation, que vous pouvez voir sur son site personnel. Toute la journée, il a empilé sur des billes de bois des pierres de formes variées, défiant la force de gravité. D’après son site il devrait faire une autre prestation à La Rochelle les 12, 13 et 14 septembre 2008.

Caen, 9 août 2008, après la performance de Charrot Et comme il s’agit d’un art éphémère, le lendemain, il ne restait plus que les billes de bois d’un côté et les pierres de l’autre, attendant que les services municipaux viennent les enlever…

Et pour revoir quelques-uns des lieux que j’ai visités à Caen, voici les liens :