Archives par étiquette : rentrée littéraire

Intrusion de Natsuo Kirino

Couverture de Intrusion de Natsuo Kirino

pioche-en-bib.jpgUn livre trouvé parmi les nouvelles acquisitions de la médiathèque.

Le livre : Intrusion de Natsuo Kirino, traduit du japonais par Claude Martin, collection Policiers, éditions du Seuil, 2011, 276 pages, ISBN 9782021034707.

L’histoire : au Japon de nos jours. Tamaki, une écrivain qui a rompu il y a peu avec Seiji, son ancien éditeur avec qui elle a eu une longue relation adultérine, s’est lancée dans un nouveau roman, Inassouvi. Elle part à la recherche de O, un personnage du livre supposé autobiographique Innocent, écrit il y a trente ans par Mikio Midorikawa. L’auteur est mort, mais est-il possible de retrouver ou au moins d’identifier O?

Mon avis : j’avais bien aimé Out, un roman policier très noir… L’introduction mettait en relation ce Out avec [IN], qui fait partie du titre de chaque chapitre… J’ai été très déçue, sans doute parce que classer ce livre parmi la série Policiers est une escroquerie de la part du Seuil… Aucun policier, aucun crime, juste une longue réflexion sur l’amour adultérin, celui de Tamaki et celui de O, il y a trente ans…

De la même auteure, j’ai aussi lu Out et Le vrai monde.

Logo rentrée littéraire 2011Ce livre est le dernier lu dans le cadre du défi 1 % rentrée littéraire 2011, coordonné cette année par Hérisson

Nu rouge de Frédéric Touchard

Couverture de Nu rouge de Frédéric Touchard

pioche-en-bib.jpgUn livre découvert parmi les nouvelles acquisitions de la médiathèque.

Le livre : Nu rouge de Frédéric Touchard, collection Thriller, éditions Arléa, 2011, 201 pages, ISBN 9782869599437.

L’histoire : de nos jours dans le nord de la France… Le livre s’ouvre par une mystérieuse visite en prison… puis remonte quelques semaines en arrière. Camille, étudiante très parisienne, décide d’aller dans le Nord-Pas-de-Calais sur les traces d’Édouard Pignon, peintre originaire du pays minier, sur lequel elle termine sa thèse. Direction Bully-les-Mines puis Marles-les-Mines, où sa mère tenait un café. Par hasard, elle rencontre Jean, qui lui fait découvrir la région, de Cassel à Dunkerque, en passant par les combats de coq et Lille où une rencontre avec un vendeur de kébab et la participation avec Jean à la manif hebdomadaire de soutient aux sans-papiers vont l’amener à Calais et faire basculer sa vie…

Mon avis : une promenade sur les traces d’Édouard Pignon, le pays minier, mais aussi les friches industrielles, Roubaix, son musée de la Piscine et la condition publique (là où on mesurait le taux d’humidité de la laine), les luttes, qui se poursuivent aujourd’hui, les traces de la première Guerre mondiale et les multiples nécropoles dont Notre-Dame-de-Lorette… Il y a beaucoup de références savantes (le mineur peintre Augustin Lesage, Marguerite Yourcenar, Nadja et Breton, etc.), ce qui dérouteront peut-être le lecteur qui n’est pas familier avec toutes les personnalités citées, peintres, musiciens, écrivains, etc. De mon côté, j’ai beaucoup aimé, mais je peux comprendre que pour une personne qui n’est familière ni des lieux visités, ni des personnalités citées, ce livre puisse être difficile ou frustrant à lire.

Pour aller plus loin : voir des reproductions d’œuvres de Édouard Pignon sur le site de l’assemblée nationale, qui lui a consacré une exposition en 2001.

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Calibre de Ken Bruen

Couverture de Calibre de Ken Bruen

pioche-en-bib.jpgJ’ai trouvé ce livre à la médiathèque, un auteur dont j’ai déjà lu un certain nombre de livres (voir en fin d’article).

Le livre : Calibre : une enquête des inspecteurs Roberts & Brant (R&B, tome 6), de Ken Bruen, traduit de l’anglais par Daniel Lemoine, collection Série noire, éditions Gallimard, 2011, 219 pages, ISBN 978-2070786985.

L’histoire : à Londres de nos jours. Un homme a décidé de tuer tous ceux qui seraient mal élevés et manqueraient de politesse, tout en faisant prendre conscience de leur grossièreté au dernier moment à ses victimes. Il revendique ses actes dans des lettres à la police… Au commissariat, le superintendant Brown est incrédule, chaque crime aurait pu être un accident. Et il y a d’autres affaires sur le feu, un voleur de voitures, de la prévention dans les écoles, des trafics divers… Porter Nash est néanmoins chargé d’enquêter sur ce tueur, aidé de Brant, qui doit essayer de redorer son blason. En toile de fond, la vie compliquée des autres personnages récurrents de la série, policiers ordinaires et ambigus, McDonald, Roberts, Falls, la fliquette noire qui a été reléguée au sous-sol…

Mon avis : j’ai sauté deux épisodes de cette série, les personnages ont peu changé, les flics sont toujours « borderline », au bord de la limite, plutôt du côté de la corruption, de la violence, justifiée par leur nécessité de survivre dans ce monde de brutes… Par contraste, le tueur paraîtrait presque sympathique, avec son ras-le-bol des incivilités quotidiennes. Il paraît que les incivilités exaspèrent… Ken Bruen propose une solution radicale! De l’humour pour réfléchir sur la société… Bon, ce n’est pas mon auteur préféré, mais le style inimitable de Bruen, l’alternance du point de vue des flics et du tueur, m’ont fait passer un bon moment…

Pour aller plus loin : le site officiel de Ken Bruen (en anglais).

De cet auteur, j’ai aussi lu Le gros coup, une enquête des inspecteurs Roberts & Brant (R&B, tome 1), ; Le mutant apprivoisé (R&B, tome 2), Les Mac Cabés (R&B, tome 3), Calibre (R&B, tome 6) ; Delirium Tremens, une enquête de Jack Taylor (tome 1), En ce sanctuaire (Jack Taylor tome 7).

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Un avenir de Véronique Bizot

Couverture de Un avenir de Véronique Bizot pioche-en-bib.jpgJ’ai trouvé ce livre parmi les nouvelles acquisitions de la médiathèque.

Le livre : Un avenir de Véronique Bizot, éditions Actes sud, 2011, 104 pages, ISBN 9782742799510.

L’histoire : de nos jours, quelque part en France, en moyenne montagne à quelques heures de voiture de Paris, dehors, il neige… Paul vient de recevoir une lettre de son frère jumeau, Odd: il a disparu, prière de ne pas le rechercher, mais aussi d’aller vérifier dans la vieille maison familiale s’il a bien coupé l’eau. Et nous voici dans une famille où la mère, d’origine norvégienne, est morte jeune, d’un accident d’équitation, peut-être enceinte d’un septième enfant. Quelques années plus tard, le père a disparu en emportant le reste de sa fortune, son décès a été annoncé de Malaisie cinq ans plus tard à ses enfants, deux couples de jumeaux donc, Paul et Odd, et Adina et Dorthéa, mariée sur le tard et parties vivre ensembles à Monaco avec leurs riches maris si différent, et encore Harald, l’avocat qui semble lointain, et Margrete, la folle… Bloqué par la neige, Paul revit sa vie et celle de sa famille. Et la photo de couverture? Je vous laisse lire ce court roman pour découvrir ce que le téléphérique vient faire ici…

Mon avis : un texte court (même si les pages de Actes Sud sont toujours assez denses), le récit d’un huis-clos (enfin, pas complètement clos, avec une sortie à pied de cette maison glacée, glaciale et glaçante) et de la rétrospective d’une vie, une fin probablement inévitable, mais chut, ça, seuls les lecteurs la découvriront à l’aboutissement de leur trajet au cœur du livre, du passé vers… l’avenir peut-être. Mon avis? Vite lu, pas désagréable, mais il ne me laissera sans doute pas un souvenir impérissable…

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Pièce rapportée de Hélène Lenoir

Couverture de Pièce rapportée de Hélène Lenoir pioche-en-bib.jpgJ’ai trouvé ce livre parmi les nouvelles acquisitions de la médiathèque.

Le livre : Pièce rapportée de Hélène Lenoir, éditions de Minuit, 2011, 189 pages, ISBN 978-2-7073-2165-7.

L’histoire : de nos jours à Paris. Alors qu’elle vient d’appeler son amoureux qu’elle devait aller rejoindre au restaurant, Claire, 24 ans, est renversée par un motard qui a pris la fuite. Transportée dans le coma à l´hôpital Beaujon, elle y est immédiatement rejointe par sa mère, Elvire, et par son père, Frédéric, qui ont fait séparément le trajet en train depuis la province au bord de la mer où ils vivent (elle, sans profession, lui, avocat connu). Elvire raconte les jours d’angoisse puis la rééducation de sa fille, tout en reconstituant le passé de Claire, ses tentatives de suicide (l’accident en est-il vraiment un?), son autre fille, Anne, avec qui elle a peu de contact, un mystérieux cousin allemand, Claas, et surtout la famille de son mari, les Bohlander…

Mon avis : un roman sur une famille qui peut paraître étrange, au moins dans laquelle les membres sont étrangers les uns aux autres, un accident de la fille… qui va bouleverser la vie de celle-ci, mais surtout celle de sa mère. Aux deux-tiers du livre, un chapitre rédigé comme une pièce de théâtre avec didascalies (indications des jeux de scène), la scène où tout finit par basculer, mais chut, je ne vous en dirai pas plus… Je vous laisse découvrir ce livre sur la mémoire, celle abîmée par le trauma crânien comme celle de l’histoire familiale et intime.

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L’estivant de Kazimierz Orłoś

Couverture de L'estivant de Kazimierz Orłoś pioche-en-bib.jpgJ’ai trouvé ce livre parmi les nouvelles acquisitions de la médiathèque.

Le livre : L’estivant de Kazimierz Orłoś, traduit du polonais par Erik Veaux, collection Littérature polonaise, éditions Noir sur Blanc, 2011, 128 pages, ISBN 978-2882502537.

L’histoire : en Pologne de nos jours. Un vieil homme retrouve deux lettres écrites par Mirka, qu’il a connue alors qu’il était en vacances d’été au bord de la mer Baltique, en 1951 et 1952. Ne pouvant manifestement pas s’adresser à sa femme, il raconte à son fils dans ce livre en forme de longue lettre son été 1952. Une brève relation avec Mirka, et quelques mois plus tard, elle lui annonçait, par deux lettres auxquelles il n’a jamais répondu, qu’elle était enceinte. A plus de 70 ans, il décide de partir sur les traces de son passé, mais arrivé sur place, au fil de ses longues promenades sur la plage et dans les dunes et des rencontres difficiles avec les habitants, arrivera-t-il à découvrir la vérité ?

Mon avis : un court roman qui permet aussi de plonger dans la Pologne communiste des années 1950, les remords (trop?) tardifs d’un vieil homme pour les conséquences d’un amour d’adolescence. En toile de fond, la Pologne sous influence soviétique… À découvrir…

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logo tour du monde en lecture Ce livre entre dans le cadre du défi du tour du monde des livres, organisé par Livresque, au titre de la Pologne.

Kampuchéa de Patrick Deville

Couverture de Kampuchéa de Patrick Deville pioche-en-bib.jpgJ’ai trouvé ce livre parmi les nouvelles acquisitions de la médiathèque. Depuis, j’ai aussi lu Peste et choléra et Viva.

Le livre : Kampuchéa de Patrick Deville, éditions du Seuil, 2011, 253 pages, ISBN 9782020992077.

L’histoire : au Cambodge (Kampuchéa) de 1860 à nos jours. 1860, c’est l’année zéro de ce livre, date de la découverte des temples d’Angkor par Henri Mouhot parti à la chasse aux papillons. De nos jours, c’est la fin du procès de Douch, le bourreau du camp S 21 des Khmers rouges. Le narrateur remonte le fleuve Mékong depuis son delta jusqu’aux frontières de la Chine, sur les traces de Pavie, conseiller du « futur roi Monivong auquel succède Sihanouk, renversé par Lon Nol, lui-même chassé par Pol Pot » (ça, c’est une phrase tirée de la présentation de l’éditeur), en avril 1975. La colonisation française aussi en toile de fond, les massacres des Khmers rouges, assez peu la reconstruction du pays.

Mon avis : confus!!! Je ne dirai pas comme R. Jauffret dans le monde des livres du 6 janvier 2012 que c’est le livre qui m’a fait rater une station! Il manque au minimum une chronologie et une carte dans le livre… et je l’ai donc lu avec ce qu’il fallait en complément à portée de la main (donc pas dans le bus ou le métro!), sinon, impossible de s’y retrouver dans ce récit qui saute sans arrêt d’une époque et d’un lieu à l’autre. La double chronologie, la nôtre et celle en années avant ou après Henri Mouhot (en fait avant ou après la découverte d’Angkor) n’aide pas non plus à se fixer dans ce récit qui « zappe » sans arrêt. Insupportable… autant que les scènes de massacres des Khmers rouges et la destruction systématique du « monde d’avant », y compris celle de tous ceux qui résistent, celle des livres aussi. Alors certes, un récit érudit, où l’on croise au fil des pages Conrad, Graham Greene, Pierre Loti, André Malraux ou Joseph Kessel, mais difficile à suivre dans son désordre et sa confusion.

Sur une histoire plus longue du Cambodge, voir aussi Kampuchéa de Patrick Deville et L’élimination de Rithy Panh. En bande dessinées, voir L’eau et la terre et Lendemains de cendres de Séra et L’année du Lièvre, tome 1, Au revoir Phnom Penh de Tian.

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Ce qu’on peut lire dans l’air de Dinaw Mengestu

Couverture de Ce qu'on peut lire dans l'air de Dinaw Mengestu

Jpioche-en-bib.jpg‘ai trouvé ce livre parmi les nouvelles acquisitions de la médiathèque, un auteur dont j’avais lu l’année dernière Les belles choses que porte le ciel.

Le livre : Ce qu’on peut lire dans l’air de Dinaw Mengestu, traduit de l’américain par Michèle Albaret-Maatsch, éditions Albin Michel, 2011, 369 pages, ISBN 9782226229779.

L’histoire : aux États-Unis, en 1980 et de nos jours. Au début des années 1980, Yosef a réussi à fuir la révolution éthiopienne et à se réfugier aux États-Unis. Sa jeune épouse, Mariam, ne l’a rejoint que trois ans plus tard. Un couple qui ne se comprend plus, un mari violent, une femme qui tombe vite enceinte, un voyage improbable en voiture vers Nashville. Jonas Woldemariam, leur fils, se souvient de ses parents alors que lui-même est en pleine crise dans son couple… Après trois ans de vie commune, rien ne va plus avec sa femme. Elle travaille dans un cabinet juridique, lui devrait s’inscrire en thèse et donne en attendant des cours dans un établissement privé où il a été introduit par un collègue de sa femme. Il est sensé y enseigner la littérature, mais finira par raconter à ses élèves la vie romancée de ses parents…

Mon avis : une réflexion sur l’immigration, l’intégration dans un pays, la guerre, les relations de couple sur deux générations… La part du romanesque aussi, de l’histoire reconstruite, du mensonge même… Un roman intéressant, mais j’y ai trouvé quelques longueurs que je n’avais pas ressenties dans Les belles choses que porte le ciel.

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Assommons les pauvres de Sinha Shumona

Couverture de Assommons les pauvres de Sinha Shumona

pioche-en-bib.jpgJ’ai trouvé ce livre parmi les nouvelles acquisitions de la médiathèque.

Le livre : Assommons les pauvres de Sinha Shumona, éditions de l’Olivier, 2011, 155 pages, ISBN 978-2879297866.

L’histoire : dans un commissariat parisien, de nos jours. La narratrice est enfermée dans une cellule de garde à vue pour avoir fracassé une bouteille de vin rouge sur la tête d’un immigré… Elle revient sur ses derniers mois passés en grande partie en banlieue, auprès de demandeurs d’asile, elle y est traductrice dans le cadre des procédures pour les demandes de papiers. Elle y vit la misère du monde, le regard noir des hommes sur cette femme qui ose s’adresser à eux et en plus qui a une position supérieure à la leur, puisqu’elle a des papiers et que de sa traduction peut dépendre leur sort. Elle raconte les mensonges, appris par chœur, qui donne une image d’immense guerre civile en Inde… tout le monde semble y persécuter tout le monde… mais dès que des questions précises sont posées, les récits s’effondrent…

Mon avis : un texte très osé sur l’autre face de l’immigration… Quand il n’est plus possible d’avoir une régularisation pour raison économique, comment naissent les récits d’une persécution, indispensable pour obtenir le statut de réfugié… De récit incroyable en récit improbable, la pression des avocats (et si elle interprétait plutôt un récit en accord avec ce qu’ils vont plaider plutôt que de traduire les hésitations et les incohérences?), le flux de questions des experts (qui est le parti A, le B, qui persécute qui? victime de quoi?), le regard des hommes qui ne supportent pas cette femme qui s’interpose entre leur récit et les autorités qui détiennent peut-être la clef des papiers, un récit au cœur des contradictions que vit cette traductrice. Comment oublier son propre passé? Comment traduire de manière neutre, qui va néanmoins révéler les contradictions et les mensonges? Un livre à lire pour avoir une vision différente des discours entendus sur l’immigration… Ou comment le système broie ces vies déjà en morceaux, obligeant ces personnes à se créer une vie de persécutés pour avoir une maigre chance d’obtenir une carte de réfugié… le tout écrit dans un style très particulier. A découvrir absolument!

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La petite de Michèle Halberstadt

Couverture de La petite de Michèle Halberstadt pioche-en-bib.jpgJ’ai trouvé ce livre parmi les nouvelles acquisitions de la médiathèque et me suis rappelée en avoir lu un avis récemment, en recherchant, c’était chez Hérisson.

Le livre : La petite de Michèle Halberstadt, éditions Albin Michel, 2011, 148 pages, ISBN 9782226229717.

L’histoire : en 1968 dans un beau quartier (près de la tour Eiffel) à Paris. Une fillette de 12 ans raconte à la première personne sa dernière journée, ayant absorbé tous les somnifères stockés chez elle par sa mère, le départ pour l’école, l’endormissement en cours, l’arrivée à l’infirmerie, puis celle de sa mère et seulement des heures plus tard, la panique du médecin… Vient alors l’explication… C’est une fillette sage, elle a un an d’avance, est en quatrième, mais n’est pas très bonne élève, sans cesse comparée à sa sœur aînée, n’a pas de copine et pour s’en faire une, va faire une bêtise…

Mon avis : un livre qui raconte le mal-être d’une petite fille trop sage, trop silencieuse, dont les parents ne perçoivent pas la souffrance. Au rang des vexations qu’elle a subi récemment, un zéro en français pour avoir écrit un texte que sa professeure accuse d’être une pâle copie de Victor Hugo… qu’elle n’a jamais lu! Un livre très court qui aborde sur un ton léger un sujet grave… Je l’ai dévoré!

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