Hier, je vous ai présenté la bougette et les affiquets, aujourd’hui, la bonne-grâce, quasiment impossible à caser…
Le troisième mot était le mot du jeudi de Bidouillette / Tibilisfil… Bonne grâce. Elle a proposé l’un des sens de ce mot, qui n’est pas très facile à expliquer. Si vous prenez un lit à baldaquin, ce sont les petits lés de tissu qui sont au chevet du lit et accompagnent les grands rideaux. Mais un autre sens, soigneusement désigné comme vieilli et désuet, est proposé dans le Littré. La bonne-grâce alors de la toile qui sert de housse (enfin, pas vraiment de housse, puisqu’il n’y a pas de couture ici) aux tailleurs pour protéger les vêtements qu’ils apportent à domicile à leurs clients… mais il n’y en avait pas à Rhodes, il fallait juste que je réussisse à placer le mot…
Les mots rares proposés par Bidouillette, M. et M. (Michel et Michèle) Vallière et autres :
- plein de mots rares piochés dans Cadavre d’État de Claude Parker (aubette, mucher, bader, goguelu, chaloir)…
- l’antépénultième étape du SAL l’hiver à la montagne…
- les personnages mal appariés du déjeuner du 15 août
- la provende que je ne voulais pas offrir aux limaces
- je tiens des propos flagorneux sur mon orchidée brodée
- je procrastine pour la finition du SAL à la poursuite des souris et pour vous parler des spectacles
- un parangon, à propos de Séraphine, parangon de la femme de peine, de Martin Provost
- au débotté pour mon avis sur Le silence de Lorna de Jean-Pierre et Luc Dardenne
- une bonne grâce, soi-disant croisée dans une vieille rue de Rhodes
- une paire d’affiquets que je voudrais trouver pour protéger les pointes de mes aiguilles à tricoter bifides
- une bougette, dont je vous proposai d’ouvrir les cordons
- (se) douloir, pour lequel j’ai eu tant de difficultés à trouver une phrase plausible
- badebet, placé dans cet article, voir aussi les moules qui ne badent pas
- sigisbée, casé ici