Aujourd’hui, les fêtes de Bayonne battent leur plein, j’espère qu’il n’y aura pas d’accident dramatique cette année.
Après le casino, et la station balnéaire de Biarritz, voici donc une brève visite express de Bayonne (Baiona) où je logeais pendant ces trois jours d’assemblée générale annuelle de la Mutuelle générale de l’éducation nationale (MGEN). Je n’ai pas pris de photo de la sous-préfecture, c’est un vrai bunker (peur des indépendantistes basques ?), pas sûr de ne pas se faire tirer dessus par les gardes armés si on s’arrête avec un APN… Je n’ai pas eu le loisir de profiter du service de prêt de vélo ni des navettes en minibus gratuits, mais ai eu le temps de faire une brève visite à pied de la ville. Le plus impressionnant, ce sont les fortifications et les remparts, pas aussi importants qu’à Rhodes, bien sûr, mais quand même… À l’époque romaine, le castrum fortifié de Lapurdum se trouve à peu près au niveau de la cathédrale actuelle. Au 11e siècle, la ville devient Bayonne et reste, comme l’ensemble du grand duché d’Aquitaine (qui allait jusqu’à Poitiers), sous domination anglaise pendant trois siècles. Les fortifications romaines ont été protégées dès 1886, le reste des remparts en 1929 et 1931. Au fil des siècles, le système de fortification s’est renforcé, jusqu’à former une grande et double ceinture de pierres autour de l’ancienne ville haute. Au 16e siècle, d’importants travaux ont lieu, avec la construction du mur dit de François 1er (il avait été retenu prisonnier un an en Espagne après la défaite de Pavie le 24 février 1525 et sa rançon avait été stockée dans le fort de Bayonne).
Je n’ai pas eu le temps de m’approcher de la citadelle Vauban, érigée dans les années 1680 et (elle n’a pas été inscrite parmi les sites Vauban protégés par l’Unesco), inscrite comme monument historique avec ses trois demi-lunes et ses glacis en 1929. Vauban a créé une troisième ligne de fortifications et de nombreux ouvrages avancés.
De son côté, le Petit Bayonne, entre la Nive et l’Adour détournée, est fortifié au 16e siècle, fortifications reprises par Vauban et inscrites comme monument historique en 1930 et 1931.
Vauban reprit aussi la défense du Château Vieux, dans la ville haute…
… et du Château-Neuf, dans le Petit-Bayonne.
Je trouve que la restauration et la mise en valeur de tous ces ouvrages fortifiés, qui doivent coûter une petite fortune en entretien, sont plutôt réussies.
N’hésitez pas à aller voir les deux webcams de la ville sur internet, qui couvrent l’une le pont Mayou (en travaux), la Nive et la place de la Liberté, et l’autre, le quai de la Nive et les halles.
Retrouvez le reste de ce voyage
Biarritz, la plage
Biarritz, deuxième ballade
Bayonne, les fortifications
Bayonne, la cathédrale et le cloître, l’église Saint-André
Bayonne, la Nive et l’Adour, les halles.