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Le rêve le plus doux de Doris Lessing

Couverture de Le rêve le plus doux de Doris LessingUn livre acheté lors de sa réédition pour le prix Nobel de littérature reçu par Doris Lessing (2007) et jamais lu… [PS: depuis, Guillaume Galienne a consacré le 12 octobre 2013 une de ses émissions à Doris Lessing,  et surtout à ce livre, à écouter en balado-diffusion sur France Inter].

Le livre : Le rêve le plus doux de Doris Lessing, traduit de l’anglais par Isabelle D. Philippe, Pocket Thriller n° 10477, éditions J’ai Lu (n° 8607), 2008, 636 pages, ISBN 978-2290008805.

L’histoire : à Londres principalement dans les années 1960 et 1970 puis aussi en Afrique. A la veille de la seconde guerre mondiale, une Allemande, Julia, avait épousé un bel Anglais… C’est la mère de Johny, militant communiste international, mais surtout l’histoire de Frances, sa femme, de leurs deux fils, puis de Sylvia, fille d’une autre femme de Johny, et de tout un tas de gens paumés, surtout des enfants et des adolescents en rupture familiale, accueillis dans la grande maison de Londres.

Mon avis : un très gros pavé que j’ai beaucoup aimé. L’histoire d’une famille originale, c’est la troisième partie que j’ai préférée, l’action de la frêle Sylvia, anorexique devenue médecin, dans un hôpital de campagne qu’elle porte à bout de bras en Zimlie (un pays immaginaire qui ressemble fortement au Zimbabwe), une réflexion sur le Sida qui commence à faire des ravages, la corruptions qui bloque la construction d’un nuvel hôpital malgré l’afflux de fonds étrangers, un ancien compagnon de la grande maison de Londres qui, devenu ministre, a bien changé… J’ai bien aimé aussi le fil rouge en arrière plan, Johny et son idéal communiste, son refus de voir les exactions commises au nom du communisme dans les années 1950 et 1960. Une belle découverte que ce livre que je n’aurai pas dû laisser dormir aussi logtemps dans ma haute pile à lire!

Logo God save the livreCe livre entre dans le défi God save the livre, saison 3, organisé par Antoni / passion livres. Il s’agit de lire un ou plusieurs livres anglais d’ici fin février 2014 et atteindre l’une de ces catégories : « Duty Harry » (1 livre lu), « Prince Charles » (5 livres), « Prince William » (10 livres), « Lady Di »(15 livres), « The Beatles » (20 livres et plus), « Queen Mom » (au moins un livre en VO

Miss Seeton à la barre de Hampton Charles

Couverture de Miss Seeton à la barre de Hampton CharlesUn livre que m’a passé Dalinele (avec quelques autres, accompagnés de ces ATC).

Le livre : Miss Seeton à la barre de Hampton Charles (pseudonyme pour cette série de Roy Peter Martin, qui a aussi pris parfois le pseudo de James Melville), traduit de l’anglais par Katia Holmes, collection Grands détectives, n° 3104, éditions 10/18, 1999, 223 pages, ISBN 978-2264029492.

L’histoire : en juillet 1972 à Londres puis sur un bateau de croisière en Méditerranée (départ de Venise, direction la Grèce). En entrant voir une exposition à la Royal Academy of Art, Miss Seeton, professeur de dessin à la retraite, tombe littéralement sur sir Wormelow et bientôt Ferencz Szabo, un riche antiquaire qui vient de dénoncer la vente frauduleuse d’un faux buste antique. Tout ce petit monde, le faussaire, le professeur d’histoire de l’art qui a permis la vente, l’antiquaire, Miss Seeton et quelques amis vont se retrouver sur un bateau pour une riche croisière entrecoupée de savantes conférences. Dès l’embarquement à Venise, Ferencz Szabo est victime d’un « accident », il a été poussé dans un canal mais s’en est sorti sans grand mal grâce à Miss Seeton qui passait pas loin…

Mon avis : j’ai lu pas mal de séries proposées par Grands détectives, mais je découvre Miss Seeton avec ce titre (trois auteurs se sont succédé pour écrire ses aventures : Heron Carvic puis Hampton Charles/James Melville/Roy Peter Martin et enfin Hamilton Crane/Sarah J. Mason). Un polar gentillet, pas trop de crimes (quelques tentatives avortées, un meurtre), une enquête genre « chambre jaune », tous les passagers du bateau sont suspects.

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Un américain en Picardie de Ted Stanger

Couverture de Un américain en Picardie de Ted StangerUn livre qui m’a été passé par Dalinele, merci à elle!

Le livre : Un américain en Picardie, sacrés Français, le roman!, de Ted Stanger, Folio n° 4632, éditions Gallimard, 2007, 249 pages, ISBN 9782070337620.

L’histoire : dans les années 2000, à Anizy, un coin paumé de Picardie [en fait sans doute Anizy-le-Château, chef-lieu de canton dans l’Aisne]. Jonathan Bradley, la cinquantaine, est « cost-killer » chez Honeywell et Thomas, une entreprise américaine texane spécialisée dans le rachat et la revente d’entreprises en difficultés. Il est envoyé en France et chargé de redresser les comptes (avant revente) de Fabre et frères, une société familiale spécialisée dans la fabrication de robinetterie. Il abandonne donc femmes et enfants et se retrouve dans la campagne picarde. Avec son français scolaire au début, le voici aux prises avec les délégués syndicaux, une secrétaire, les règles et lois françaises (Urssaf, code du travail, mais aussi pour ses propres papiers), les salariés habitués à une certaine autonomie, très vite une grève et une « éducation » forcée au modèle français..

Mon avis : Ted Stanger est un journaliste américain installé en France depuis le début des années 1990, il écrit en français. J’ai passé un très agréable moment avec ce livre, où l’auteur se moque gentiment du « modèle français » mais reconnaît la capacité d’adaptation et de mobilisation des ouvriers pour honorer une grosse commande ou l’apprentissage (un peu forcé au début) de la gastronomie. Et il finit par apprendre que l’argent et l’apparence sociale peuvent ne pas être le seul moteur dans la vie… Une gentille et plutôt drôle critique des systèmes américains et français.

 

Top BD des blogueurs, juin 2013

Logo du top BD des blogueurs 2013Le classement du TOP BD des blogueurs proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible du mois de juin est arrivé…

Comme d’habitude, en gras, les albums que j’ai chroniqués ici… Ma note sur Les folies Bergères de Porcel et Zidrou a fait sortir le titre du classement.

Merci à Yaneck / Les chroniques de l’invisible pour ces savants calculs et cette organisation. Et avec le choix de chroniquer à parité des BD d’hommes et de femmes, j’espère que des auteures (en plus de Marjanne Satrapi, dont Persépolis descend dans le classement) entreront dans ce classement…

1- (=) Le journal de mon père, Jiro Taniguchi, Casterman, 18.88
2- (+) Un printemps à Tchernobyl, Emmanuel Lepage, Futuropolis, 18.83, voir mon avis
3- (=) Maus, Art Spiegelmann, Flammarion, 18.57, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé
4- (=) Persépolis, Marjanne Satrapi, L’Association, 18.55
5- (=) Asterios Polyp, David Mazzuchelli, Casterman, 18.5
6 (=) Tout seul, Christophe Chabouté, Vents d’Ouest, 18.5
7- (=) Idées Noires, Franquin, Fluide Glacial ,18.5
8- (=) NonNonBâ, Shigeru Mizuki, Cornélius, 18.5
9- (=) Urban Luc Brunschwig, Roberto Ricci, Futuropolis, 18.48, Tome 1, Tome 2,
10- (=) Daytripper, Fabio Moon, Gabriel Ba, Urban Comics, 18.46
11- (N) Le loup des mers, Riff Reb, Soleil, 18.4
12- (=) Portugal, Cyril Pedrosa, Dupuis, 18.3
13- (=) Le beau voyage, Zidrou, Benoît Springer, Dargaud, 18.29
14- (=) Universal War One, Denis Bajram, Soleil, 18.27, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.
15- (=) V pour Vendetta, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt, 18.22
16- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, Van Hamme, G. Rosinski, Casterman, 18.19
17- (=) Rork, Andreas, Le Lombard, 18.18, Intégral tome 1, Intégrale tome 2,
18- (=) Le sommet des dieux, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman, 18.16, Tome 1,Tome 2,Tome 3, Tome 4, Tome 5.
19- (=) Les enfants de Jessica tome 1, L. Brunschwig, L. Hirn, Futuropolis, 18.16
20- (=) Les ignorants, Etienne Davodeau, Futuropolis 18.13, je l’ai aussi beaucoup aimé
21- (=) Herakles tome 1, Edouard Cour, Akiléos, 18.01
22- (=) Les derniers jours de Stefan Sweig, L. Seksik, Guillaume Sorel, Casterman, 18
23- (=) La guerre des lulus tome 1, Régis Hautière, Hardoc, Casterman, 18
24- (=) Il était une fois en France, Fabien Nury, Sylvain Vallée, Glénat, 17.98, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5,Tome 6.
25- (=) Habibi, Craig Thompson, Casterman, 17.95
26- (+) Abélard, Régis Hautière, Renaud Dillies, Dargaud, 17.93, Tome 1, Tome 2.
27- (=) Gaza 1956, Joe Sacco, Futuropolis 17.92, voir mon avis : Gaza 1956
28- (-) Alice au pays des singes, Tébo, Nicolas Keramidas, Glénat, 18.86
29- (=) Pinocchio, Winschluss, Les Requins Marteaux, 17.85
30- (=) Scalped, Jason Aaron, R.M. Guerra, Urban Comics, 17.85, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7,
31- (=) Manabé Shima, Florent Chavouet, Editions Philippe Picquier, 17.83
32- (=) La petite famille, Loïc Dauvillier, Marc Lizano, Editions de la Gouttière, 17.75
33- (=) Une métamorphose iranienne, Mana Neyestani, Editions Ca et là, 17.75
34- (=) L’histoire des trois Adolf,Osamu Tezuka, Tonkam, 17.75
35- (=) Paracuellos, Carlos Gimenez, Fluide Glacial, 17.72
36- (-) L’enfant cachée, Loïc Dauvillier, Marc Lizano, Le Lombard, 17.71
37- (=) Azimut tome 1, Wilfrid Lupano, Jean-Baptiste Andréae, Vents d’Ouest, 17.7
38- (=) Moi, René Tardi, prisonnier au Stalag IIB, Jacques Tardi, Casterman, 17.7
39- (=) Trois Ombres, Cyril Pedrosa, Delcourt, 17.69
40- (=) Holmes, Luc Brunschwig, Cecil, Futuropolis, 17.69, Tome 1, Tome 2, Tome 3.
41- (=) Anjin-san, Georges Akiyama, Le Lézard Noir, 17.67
42- (=) Lorenzaccio, Régis Peynet, 12 Bis, 17.67
43- (=) Quartier Lointain, Jiro Taniguchi, Casterman, 17.63, je l’ai lu aussi, voir mon avis
44- (=) Les carnets de cerise tome 1, Joris Chamblain, Aurélie Neyret, Soleil, 17.63
45- (N) Coeur de pierre, Séverine Gauthier, Jérémie Almanza, Delcourt, 17.6
46- (-) Pyongyang, Guy Delisle, Delcourt, 17.55, j’en ai parlé ici
47- (=) L’orchestre des doigts, Osamu Yamamoto, Editions Milan, 17.5, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4.
48- (=) Un ciel radieux, Jiro Taniguchi, Casterman, 17.5
49- (=) Alpha… Directions, Jens Harder, Editions de l’An 2, 17.5
50- (=) Les seigneurs de Bagdad, Brian K. Vaughan, Niko Henrichon, Urban Comics, 17.5

Le retour de Anna Enquist

Manu en mai 2013, pochette, marque-page, carte, livreIl y a quelques semaines, Nini 79 parlait très joliment sur son blog de Le retour de Anna Enquist. Après un petit tour chez Emmanuelle / le Marquoir d’Élise, il est arrivé chez moi (bien accompagné!)

Le livre : Le retour de Anna Enquist, traduit du néerlandais par Isabelle Rosselin, collection Babel, n° 960, éditions Actes sud, 2009, 475 p., ISBN 978-2742783496

L’histoire : printemps 1775 en Angleterre. Elisabeth Cook, 34 ans, attend depuis trois ans le retour de son mari, James Cook, parti pour son deuxième voyage. Elle a accouché sans lui, le bébé qu’elle attendait à son départ est mort, une autre fillette est aussi décédée, d’un accident. Les deux ainés vont bien, le premier semble attiré par la marine, le deuxième par la musique. Elle range, frénétiquement, pour que tout soit impeccable pour le retour. Le voici enfin, amaigri. Il reçoit un poste honorifique, travaille avec elle à la mise en forme du récit de son voyage, mais voilà, l’appel du large semble le plus fort… Malgré sa promesse de ne plus repartir, il ne peut résister à l’offre de partir pour une nouvelle expédition…

Mon avis : un récit poignant, et original, avec non pas le point de vue du navigateur, mais celui de sa femme, de ses états d’âme, de sa longue attente. Si les informations circulent à grande vitesse aujourd’hui, Elisabeth n’a appris la mort de Cook que presque un an plus tard… et reçu plusieurs années après une lettre de son ami qui éclaire les circonstances de sa mort édulcorées par les autorités et même James, son neveu qui faisait partie et est revenu de l’expédition. Les relations aux enfants pendant ces absences, et lors des rares retours du mari, sont évoquées avec pudeur, pas facile à la fin du 18e siècle de s’attacher à des nouveau-nés dont on ne sait pas s’ils survivront. Difficile aussi d’accepter de se séparer du petit préféré et de le laisser aller à l’école navale alors qu’il aimerait tant jouer de la musique (la trompette de la marine ne vaut pas le violon…). Quant aux voyages, ils sont évoqués à travers la transcription des cahiers rapportés de l’expédition.

L’immeuble d’en face de Vanyda

Couvertures des trois tomes de l'imeuble d'en face de Vanyda

pioche-en-bib.jpgLogo BD for WomenUne bande dessinée trouvée dans les bacs de la médiathèque, après avoir découvert la série « celle que je suis (revoir le tome 1 : Celle que je ne suis pas).

Le livre : Celle que je ne suis pas de Vanyda (scénario et dessin), éditions La boîte à bulles, 3 tomes (existe aussi regroupé en un seul tome), tome 1, 2004, 166 pages, ISBN 9782849530023 ; tome 2, 2007, 158 pages, ISBN 9782849530498 ; tome 3, 3010, 154 pages, ISBN 9782849530955.

L’histoire : de nos jours à Lille [ce n’est pas dit clairement, mais il y a plusieurs indices]. Un immeuble, au premier étage, Béatrice, une mère célibataire, avec son fils, Rémy, enceinte d’un deuxième enfant (Charline, qui naît … assez vite!). Au-dessus, un couple plus âgé (47 et 48 ans d’après le « générique »),  Fabienne et Jacky, un peu aigris, pas d’enfant mais un gros dogue allemand. Au troisième étage, de jeunes amoureux, Claire, étudiante, et Louis, informaticien. Au fils des jours, on les rencontre dans leur appartement, dans les escaliers, aux alentours (au parc, au supermarché), à faire la fête, à partager, à s’engueuler, à s’entraider…

Mon avis :  comme dans Celle que je ne suis pas, le graphisme, notamment des visages est fortement influencé par les mangas. Cette fois, l’histoire n’est pas destinée aux adolescents mais bien à tous, avec des scènes de la vie quotidienne d’un immeuble, très vite, je me suis laissée happer par les histoires, voulant savoir ce que chacun allait devenir au fil des mois (2 ou 3 ans?)… avec juste un petit voile sur « quinze ans après » dans les dernières pages, mais chut… je vous laisse découvrir l’ensemble!

Pour aller plus loin : voir le site officiel de Vanyda.

Logo du top BD des blogueurs 2013 Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Le fils perdu de Olivier Barrot

pioche-en-bib.jpgCouverture de Le fils perdu de Olivier BarrotUn livre trouvé à la médiathèque parmi les nouvelles acquisitions.

Le livre : Le fils perdu de Olivier Barrot, NRF, éditions Gallimard, 2012, 128 pages, ISBN 9782070123247.

La quatrième de couverture : «J’ai beaucoup, longtemps, attendu un signe ou des mots de mon père. Pas très original, non plus que les substitutions inconscientes que génère cette carence. Pour moi, ce furent et ce sont les livres, les voyages, le sport, le spectacle, et la rencontre de quelques grands hommes, renommés ou non. Pour mesurer enfin qu’en me risquant à ce « tombeau d’un père », j’aspirais à la littérature, seule en mesure d’établir le lien espéré. En Alfa Romeo avec Rossellini, à Venise avec d’Ormesson, en cuisine avec Vernant, au cirque avec Tchernia. Sur scène, non loin de Labiche, de Jouvet, de Vilar, des Frères Jacques. À la NRF, dans l’ombre de Gide et de Modiano. Sur l’écran de Truffaut, de Semprún, sans oublier les pelouses du Parc des Princes et de Colombes, ni la terre battue de Roland-Garros.» Olivier Barrot.

Mon avis : je ne vous ai pas écrit de résumé du livre, juste mis la quatrième de couverture par l’auteur lui-même, Olivier Barrot, que j’apprécie plutôt pour les quelques numéros de Un livre un jour que j’ai pu voir à la télévision (je la regarde très peu…). Comme la présentation, le livre est pédant, passe d’un film à un livre en vous laissant au bord de la route si vous ne l’avez pas lu ou vu. J’ai trouvé la lecture assez insupportable, je suis quand même allée jusqu’au bout (ouf, pas trop long, une grosse centaine de pages) parce que je n’avais rien d’autre sous la main à ce moment là… sinon, j’aurai abandonné avant la cinquantième page, sans rien comprendre à sa réelle relation à son père, né Bloch (il le répète..), grand amateur de sport.

 

Logo rentrée littéraire 2012Ce livre entre dans le cadre du défi 1% de la rentrée littéraire organisé à nouveau cette année par Hérisson.

 

Les ateliers du Midi de Marie-Paule Vial

Couverture de Les ateliers du Midi de Marie-Paule Viallivres, critiques citations et bibliothèques en ligne sur Babelio.comJ’ai reçu ce livre des éditions Gallimard, dans le cadre d’une masse critique spéciale jeunesse organisée par Babelio. Un grand merci à eux.

 

Le livre : Les ateliers du Midi de Marie-Paule Vial, collection découverte hors série, coédition Gallimard et Réunion des musées nationaux/Grand Palais, 2013, non paginé, ISBN 9782070141764.

Présentation officielle de l’éditeur : Depuis les premiers voyages de Van Gogh et Gauguin à Arles, puis de Renoir et de Signac sur la Côte d’Azur dans les années 1880, le Midi a été une source infinie d’inspiration pour les peintres, un grand atelier à ciel ouvert. Ils y trouvent un ailleurs longtemps rêvé, où les mythologies revivent dans la beauté des paysages et l’intensité de la lumière, et plus simplement aussi un paradis. Cézanne vit à Aix et peint aussi Marseille et l’Estaque ; Renoir s’installe à Cagnes ; Signac fait découvrir Saint-Tropez à ses amis post-impressionnistes ; Matisse, après des séjours à Collioure, choisit Nice ; Bonnard ne se lasse pas de peindre le Cannet… Ce hors-série met en scène les plus belles représentations d’un territoire béni des dieux et des peintres.

Mon avis : le livre (format approximatif 12 sur 18cm) comprend huit courts dossiers, constitués chacun d’une double page qui se déplie sur le côté (six fois) ou sur le haut (deux fois), pour laisser apparaître des illustrations sur un plus grand espace. Entre chaque dossier/chapitre, les feuilles sont collées entre elles, donnant une certaine rigidité. les pages à ouverture latérale s’ouvrent bien, celles à ouverture vers le haut nécessitent de bien pouvoir ouvrir le livre à plat (pas facile avec la couverture semi-rigide) avant de déplier le volet supérieur. Les couleurs des tableaux apparaissent ternes, certaines ont des dominantes qui ne sont pas celles des tableaux (au moins dans mes souvenirs…). Il a été publié à l’occasion de l’exposition qui vient de commencer, Le Grand Atelier du Midi (au singulier pour l’exposition, au pluriel pour le livre), dont l’auteure, Marie-Paule Vial, est la commissaire pour la partie marseillaise (avec Bruno Ely pour Aix). Cette exposition dans le cadre de Marseille-Provence 2013, Capitale européenne de la culture, se partage entre deux lieux fermés depuis longtemps et qui rouvrent pour l’occasion, le palais Longchamp (= le musée des Beaux-Arts) à Marseille (De Van Gogh à Bonnard) et le musée Granet à Aix-en-Provence (De Cézanne à Matisse). Dans le dernier cas avec un problème sur les collections permanentes du musée, dont des dépôts du Louvre relégués dans un garde-meuble (voir l’article de la tribune de l’art, qui lance par ailleurs un appel à publier sur son site les photographies que chacun aurait pu prendre de ces collections désormais cachées).

Pas facile pour l’auteure, sans doute, de faire des textes très courts dans l’espace imparti à l’auteur, pour équilibrer ce petit livre entre textes et images. Je m’interroge cependant sur le format : la forme est malcommode, surtout pour les pages à déployer verticalement, les images restent somme toute assez petites et sont mal reproduites, le texte est écrit en caractères minuscules et n’apporte pas grand chose par rapport à des expositions de ces dernières années (dont celle sur Matisse et Derain au musée du Catteau-Cambrésis) ou à des grandes généralités que vous pourrez trouver dans des livres d’art (à emprunter en bibliothèque). Alors, pourquoi pas pour une première approche pour quelqu’un qui ne connaîtrait pas le sujet, mais si certaines revues d’art sortent des numéros spéciaux, alors, privilégiez-les, leur format A4 ou à peu près est plus adapté aux reproductions et elles sont souvent de bonne qualité (j’ai feuilleté le supplément spécial de Télérama, il a l’air pas mal).

 

Découverte fortuite de Léo Verdel

Couverture de Découverte fortuite de Léo VerdelUn livre acheté par internet, et oui, la production à compte d’auteurs, ça ne se trouve pas chez le libraire… Je l’ai lu pendant les vacances de noël mais ai complètement oublié de vous en parler… Un livre qui m’avait été chaudement recommandé par Marlie l’été dernier… Emmanuelle / le Marquoir d’Élise, s’il t’intéresse, fais moi signe!

Le livre : Découverte fortuite de Léo Verdel, éditions Edilivre, 2012, 383 pages, ISBN 9782332499615.

L’histoire : au début des années 2000 (enfin, après 2001, la loi sur l’archéologie préventive de 2001 est en lace et l’Inrap/Institut national de recherches archéologiques préventives a remplacé l’AFAN/association pour les fouilles archéologiques nationales), à Châlons-en-Champagne. Un chantier de construction est arrêté: il y avait bien eu un sondage archéologique préalable qui s’était en principe révélé négatif, mais un squelette a été trouvé… Chantier arrêté, archéologues convoqués (mais l’expert de l’Inrap a confondu Châlons-sur-Saône avec Châlons-en-Champagne et arrive en retard), et un ancien habitant de l’immeuble, Lucien Pack, présent sur place, se retrouve propulsé chef de chantier… C’est qu’il n’y connaît rien en archéologie, heureusement qu’il reçoit quelques techniciens de fouilles. Il y a un hic, quand même: le premier cadavre, nettoyé par les pro, relève de la police… mais à côté, d’autres sont vite mis à jour, qui sont bien « archéologiques »… Et nous voilà plongés dans une double enquête, archéologique et criminelle, sur fond de bisbilles locales avec une association de sauvegarde du patrimoine, au milieu de l’archéologie préventive professionnalisée confrontée à des « amateurs » un peu largués!

Mon avis: les archéologues vont se régaler avec les portraits des archéologues, du conservateur régional de l’archéologie au gestionnaire de la base de l’INRAP en passant par l’anthropologue et les autres spécialistes… sans oublier les fouilleurs « de base » sans qui le chantier ne tournerait pas. Les non archéologue vont trouver une histoire un peu extravagante (non, je vous rassure, un non-archéologue ne peut pas se retrouver propulsé titulaire d’une autorisation d’une grande fouille préventive) mais par ailleurs fort bien menée sur fond de plusieurs meurtres… A découvrir!

PS : voir aussi l’avis de Nini 79, à qui j’ai prêté le livre…

 

Plaintes de Ian Rankin

Couverture de Plaintes de Ian Rankin

pioche-en-bib.jpgUn livre trouvé à la médiathèque parmi les nouvelles acquisitions.

Le livre : Plaintes de Ian Rankin, traduit de l’anglais (Écosse) par Philippe Loubat-Delranc, éditions du Masque, 2012, 475 pages, ISBN 9782702435090.

L’histoire : du 6 au 24 février 2009 à Édimbourg en Écosse. Malcom Fox, ancien alcoolique et divorcé, est bœuf-carotte, inspecteur au service des plaintes. Il vient de boucler une enquête contre Glen Heaton, un ripoux qui vendait des informations aux truands. Mais alors qu’il allait rentrer chez lui, une nouvelle enquête se profile, il est chargé d’éclaircir le cas de Jamie Breck, qui vient de s’inscrire avec sa carte bleue sur un site d’échange de photos pédophiles. Parallèlement, le petit ami de sa sœur, qui la cogne régulièrement (œil au beurre noir la semaine d’avant, bras cassé depuis samedi) est retrouvé assassiné. Coïncidence, Jamie Breck est l’un des flics chargé de l’enquête, que Fox entend bien suivre aussi, quitte à être en conflit d’intérêts…

Mon avis : un gros pavé, mais une fois commencé, il m’a été difficile de le lâcher. Cela faisait des années que je n’avais pas lu cet auteur (avec un autre héros récurrent, Rebus). Il prend le temps de poser chaque personnage et l’ambiance d’Édimbourg, la crise du bâtiment, les lieux de sortie nocturne (enfin, un casino, quelques bars et un sauna). Cela fait du bien de ne pas se perdre entre trop d’histoires entremêlées et trop de personnages… un polar sans trop de sang non plus, juste un mort et un disparu.

Logo God save the livreCe livre entre dans le défi God save the livre, saison 3, organisé par Antoni / passion livres. Il s’agit de lire un ou plusieurs livres anglais d’ici fin février 2014 et atteindre l’une de ces catégories : « Duty Harry » (1 livre lu), « Prince Charles » (5 livres), « Prince William » (10 livres), « Lady Di »(15 livres), « The Beatles » (20 livres et plus), « Queen Mom » (au moins un livre en VO)…

Logo rentrée littéraire 2012Ce livre entre dans le cadre du défi 1% de la rentrée littéraire organisé à nouveau cette année par Hérisson.