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Chaumont (7) : deux jardins minéraux…

Jardin 15, la LoireCette semaine, je vous présente deux jardins qui jouent sur la minéralité…

 J’ai beaucoup aimé Ocre Loire, le jardin n° 15, hommage à Olivier Debré, peintre des bords de Loire, jardin créé par des enseignants et étudiants de l’école régionale des beaux-arts de Rennes (Sarah Chantrel et Valérian Goalec, étudiants, Bruno Dubois, architecte et professeur, et Vincent Dupont-Rougier, professeur). Certains le trouveront trop minéral, avec juste quelques plantes de zones arides… et des plaques d’ardoise, rappelant l’exploitation de ce matériau (cf. les ardoisières d’Angers) et son transport par le fleuve…

Jardin 15, La Loire La Loire justement marquée par ces cailloux noirs et ces îles blanches…

Jardin 15, les cabanes en bord de Loire Et les petites cabanes (de pêcheurs ?) posés ici et là…

Jardin 23, cratère Le jardin n° 23, Météore, a été créée par Nicola Lo Calzo, paysagiste et photographe, et François Bosset, paysagiste. Je l’ai moins aimé que le précédent, même s’il met en scène des plantes tinctoriales, comme l’indigotier ou l’isatis. Une météorite semble être tombée au milieu de ce jardin…

Jardin 23, cratère et geyser Voyez les bords du cratère… avec des bulles d’eau, comme de petits geysers naissants… et la nature qui reprend ses droits après la catastrophe…

Jardin 23, partie désert zen … même là où le paysage est encore désertique… mais ratissé comme dans un jardin zen.

Retrouvez mes visites à Chaumont en 2009…, les liens sont peut-être plus jour sur la page consacrée à Chaumont

Poitiers après les casseurs…

Façade de la BNP face à Notre-Dame

Ambiance bizarre et étrangement calme cet après-midi en ville après les casseurs d’hier. Je me demande encore comment la préfecture a pu d’une part autoriser une manifestation (même prévue comme festive) en plein festival des expressifs, et d’autre part prévoir le transfert de détenus ce même week-end…

Petit tour en ville donc. Premier constat, les dégâts sont très concentrés sur le bas de la rue Jean-Jaurès, le haut de la rue de la cathédrale, la rue du marché et autour de façade de Notre-Dame-la-Grande. Deuxième constat, la plupart des vitrines explosées sont celles de banques, d’assurances, et bien sûr Bouygues télécom… dont la filiale BTP a construit la prison de Vivonne. Aussi la Procure et la boutique de la Rose-Croix… Les employés municipaux ont nettoyé le verre et pose des agglomérés sur les vitrines pendant la nuit. Les vitrines des banques sont plus costauds, et celles de la BNP ont résisté alors qu’une partie de celles du crédit agricole et de la caisse d’épargne ont cédé.

La façade de centre presse rue du marché La presse n’a pas été épargnée…

La plaque de Jeanne d'Arc saccagée … ni la plaque commémorant le séjour de Jeanne d’Arc à Poitiers dans la rue de la cathédrale.

Le baptistère Saint-Jean à Poitiers, taggué par les casseurs Ce matin au marché, tout le monde parlait des tags sur le baptistère (tiens, il faudra que je vous le fasse visiter un jour)… Il a été restauré il y a quelques années, et les casseurs ont eu le bon goût d’écrire sur la pierre récente plutôt que sur les parties anciennes.

Poitiers, le centre Mendès-France, le planétarium taggués par les casserus, l'abri bus en miettes C’est finalement le centre Mendès-France qui a le plus souffert. Le dôme du planétarium est tagué, l’abri bus a explosé, comme la bulle qui donnait un puits de lumière au sous-sol du centre. Quelques horodateurs et poubelles devront être changés.

les peintres dans la Grand'rue à Poitiers Dans la grand’rue voisine, le premier marché des peintres amateurs a été maintenu… dans une ambiance bizarre.

Les expressifs gâchés…

Affiche des expressifs 2009 Je vous avais préparé un petit article sur les expressifs samedi matin… je l’ai revu le soir. Quant aux cadeaux déjà reçus pour mon anniversaire, je les ouvrirai ce midi, je suis invitée à déjeuner, et j’ai gardé les enveloppes rebondies bien closes (je vous le prouverai).

Voici le contexte… Comme chaque année, cette semaine, c’était le festival des expressifs, organisé par Poitiers Jeunes. Trois lieux principaux de spectacles, autour de Notre-Dame-la-Grande, place de l’hôtel de ville et le square Magenta… à destinations des jeunes, des ados, des familles et de tout le monde. Des spectacles de rue, de la musique, du théâtre, du cirque. le maire avait, comme l’année dernière, interdit la vente d’alcool sur la voie publique (mais Monoprix et autres ont continué à abreuver les jeunes)… Vendredi soir, vers 23h, après la réunion publique sur l’aménagement futur du centre-ville, il y avait des groupes de jeunes bien saouls…

Sur la place Lepetit, devant le palais de justice, limite provoc par moment, dès le samedi matin, la journée de la sécurité intérieure, des pompiers, des gendarmes et des policiers présentent leurs métiers…

Et c’est le week-end choisi par l’administration pénitencière pour déplacer les détenus de la prison de la Pierre Levée (près du dolmen et de l’hypogée des dunes), pas loin du centre-ville, sur la prison de Vivonne… à une grosse vingtaine de kilomètres.

Quand des groupes d’extrême gauche opposés à ce déménagement se sont mêlés, masqués, aux nombreux festivaliers, après avoir affronté les rares forces de l’ordre qui encadraient leur manifestation au pont neuf (il y a rarement plus de 3/4 flics en mobylette ici pour les petites manifs, et il y avait la police dans les rues beaucoup plus loin pour la fête de la sécurité publique et pour éviter l’alcoolisme sur la voie publique par les milliers de jeunes festivaliers), et bien, impossible de séparer, même de distinguer, les manifestants des festivaliers, ça a cogné dur… J’ai vu quelques personnes masquées à 16h, en faisant quelques courses, et suis vite rentrée chez moi, je pensais alors surtout à des débordements dus à l’excès d’alcool… Si je repasse par le centre-ville ce soir en rentrant du déjeuner d’anniversaire, j’essayerai de prendre quelques photos… Je ne sais pas si l’après-midi familial du festival, où nous devions aller, sera maintenu. La soirée d’hier a été annulée.

Bon, je vous montre quand même les photographies que j’avais initialement prévues…

Mélange entre le marché et les installations des expressifs près de Notre-Dame-la-Grande Samedi matin, joyeux mélange entre les grosses boules d’osier dans les arbres, les installations du festival des expressifs juste devant la façade de Notre-Dame-la-Grande.

Le chapiteau des expressifs devant l'hôtel de ville Devant l’hôtel de ville, le grand chapiteau a pris place… C’est pour ce genre de manifestations que le réaménagement du centre-ville prévoit de laisser un grand espace minéral au milieu de la place…

Les toilettes sèches des expressifs, devant l'hôtel de ville … ainsi que la station de toilettes sèches, avec même une pour les handicapés. Le festival est cette année encore placé sous le signe de l’éco-responsabilité, avec gobelet recyclables, véhicules partagés d’Otolis, vaisselle compostable, maîtrise de la consommation d’énergie des sonos, etc.

Chaumont (6) : des jardins un peu sauvages…

Le jardin n° 5 de Chaumont 2009, en noir et blanc Allez, on continue la visite des jardins de couleur de Chaumont-sur-Loire, tous les liens vers les articles précédents sont en bas de cet article. J’ai choisi deux jardins un peu sauvages aujourd’hui…

Le jardin n° 5 a pour titre Du Noir de l’Eau au Blanc du Ciel, et pour sous-titre, Jardin inspiré par le Jardin d’Escher et son dessin Ciel et eau, si l’on en croit la notice. Il a été conçu par des architectes-paysagistes néerlandais, Anouk Vogel et Katarina Brandt. Dans ce jardin, chaque plante blanche a un pendant, une plante noire (ou très sombre)… Aborder le thème des couleurs par des non-couleurs et le jardin par un fouillis de plantes est osé… Le résultat pas très convaincant à mon goût, mais c’est un jardin qui a semble-t-il beaucoup évolué au cours des mois et en fonction de la pousse et de la floraison des plantes choisies…

Le jardin n° 2 de Chaumont en 2009, variations sur le bleu Le jardin n° 2 a pour titre Ceci n’est pas un monochrome, créé par le bureau B+B, lui aussi d’origine néerlandaise (Anne-Fleur Aronstein, Jeanette Visser, Danielle Huls, Michiel Akker­mans, Veronica Buratto). Dans la partie avant, une sorte de serre présente de manière très ordonnée des petits plants en pots, de variétés qui fleurissent bleu… nous retrouvons les mêmes plantes à l’arrière, dans un jardin assez sauvage tout en bleu, avec des piquets bleus, les paysagistes jouant sur les différentes nuances de cette couleur.

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Chaumont (5) : Deidi Von Schaewen et autres artistes de la ferme

Chaumont, 2009, Arbres sacrés de Deidi Von Schaewen Après les artistes des écuries, je vous parle des créations de Deidi Von Schaewen dans le parc et dans la grange aux abeilles.

Dans le parc, jusqu’au 16 octobre 2009, Arbres sacrés, une série d’immenses photographies d’arbres sacrés en Inde, qui se confondent avec l’arbre contre lesquelles elles sont appuyées… Vraiment impressionnant, vous ne trouvez pas ?

Chaumont, 2009, Arbres sacrés de Deidi Von Schaewen En voici une autre vue…

Toujours sur l’Inde, cette artiste présente des vidéos dans la grange aux abeilles. Intitulées Sravanabeloga, ces vidéos sur grand écran montrent d’un côté la tête, de l’autre les pieds d’une statue monumentale à qui un culte jaïne est donné toutes les X années. La statue est arrosée de lait, de jus colorés, etc. Derrière, deux petits écrans montrent la cérémonie en entier.

Juste à côté, dans le même espace de la grange aux abeilles, Luzia Simons présente des scannogrammes (réalisé sur une vitre de scanner et pas photographiés) de tulipes, super agrandis… J’ai trouvé ça rigolo, mais répétitif d’un tirage à l’autre. Vous pouvez les voir jusqu’au 16 octobre 2009.

Pas loin, dans l’asinerie, Jean-Louis Elzéard présentait (jusqu’au 31 août…) Reconnaissance de la rivière, assemblage de photographies présentant la confluence de deux rivières dans la Drôme. Belles photos, mais un peu froides, je trouve…

De l’autre côté de la cour, dans la galerie du fenil (ancienne étable), jusqu’au 16 octobre 2009, Daniel Walravens a investi avec De vert au vert les murs pour une variation de 50 tableaux tout verts, de différentes nuances, au fond, une grande table avec plein de noms de verts (vert émeraude, vert bouteille et des dizaines d’autres). Dans les stalles, de petites plaquettes vertes, avec le numéro de la nuance. Il est coloriste pour l’industrie… créateur de couleur, je trouve que cette œuvre manque d’un je ne sais quoi… Vous pouvez en voir une photographie ici, qu’en pensez-vous ?

Lien vers les sites des artistes :
Deidi Von Schaewen (pas le site officiel, un site de galerie que je trouve très riche).
Luzia Simons
– Jean-Louis Elzéard (pas le site officiel, sur Actu-photo).

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Chaumont (4) : la halte des teinturiers

Chaumont, festival des jardins 2009, jardin 13, la halte des teinturiers, le bassin et les tiges en maïs Après graine de conscience 2, mon jardin préféré cette année est le jardin n° 13, la halte des teinturiers. Les créateurs, Frédérique Michel, Dimitri Leduc, Noémie Chevereau, Luc Meinrad, Guillaume Felder, Frédéric Langel et Gisèle la salamandre du bassin (c’est dans le dossier), ont réutilisé le bassin du jardin La halte, créé en 2008 par Céline Le Tixerant et Axel Equilbey. J’aime beaucoup cette idée de continuité, de réutilisation partielle… un peu comme les compagnons qui réutilisent une pièce de charpente par exemple dans la nouvelle qu’ils créent… Ce bassin, ils l’ont surmonté d’un rideau que de loin on croirait en plastique, mais en fait, il s’agit de maïs compacté… et compostable à la fin du festival. Ils évoquent les fibres qui sortent du bain de teinture (le bassin). Tout autour du bassin, diverses ambiances colorées… Juste un regret, aucun livre à la boutique avec les recettes pour utiliser ces plantes… Les quelques explications sur les panonceaux ne donnaient pas non plus les recettes…

Chaumont, festival des jardins 2009, jardin 13, la halte des teinturiers Allez, quelques vues de plus près…

Chaumont, festival des jardins 2009, jardin 13, la halte des teinturiers, le pastel … le pastel, j’aime beaucoup le traitement des plantes et l’évocation de la couleur et de la cuve de colorant…

Chaumont, festival des jardins 2009, jardin 13, la halte des teinturiers, la ronce … la ronce, dont on peut utiliser les fruits (d’ailleurs, on s’en rend bien compte en les cueillant en ce moment pour les confitures)…

Chaumont, festival des jardins 2009, jardin 13, la halte des teinturiers, la garance … la garance, dont la racine donne un joli rouge…

Chaumont, festival des jardins 2009, jardin 13, la halte des teinturiers … et une autre petite vue du jardin.

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Chaumont (3) : Méchain et les artistes exposés dans les écuries

L'arbre aux échelles de François Méchain à Chaumont-sur-Loire Après le le domaine de Chaumont-sur-Loire et un premier jardin, j’aborde aujourd’hui le centre d’arts et de nature. Chaque jour à 14h30, une médiatrice propose de présenter les différentes œuvres dispersées sur le domaine, j’étais sa seule auditrice ce jour-là, c’est bien dommage. J’avais fait un tour de ces œuvres avant, pour ressentir les émotions sans a priori.

Deux installations de François Méchain, artiste charentais, sont présentées à Chaumont-sur-Loire. Dans le parc, L’Arbre aux échelles est un grand arbre qui domine la Loire et aux branches duquel des dizaines d’échelles sont suspendues… L’auteur dit d’être inspiré du Baron perché d’Italo Calvino. Je l’ai à nouveau photographié en 2010 et en 2011.

La seconde installation se trouve dans le petit manège des enfants et carrément flippante, je trouve. Un très gros tronc d’arbre calciné est couché au sol, tout rouge (brique pilée ?), et hérissé de couteaux… qui lui valent son titre d’Arbre aux couteaux. Vous pouvez voir ces œuvres jusqu’au 31 décembre 2009. Je n’ai pas pris de photos des différentes expositions des écuries…

Il a créé en 2012 une nouvelle œuvre dans la grange aux abeilles.

Dans la nouvelle galerie des écuries, j’ai adoré La racine des légumes de Jacqueline Salmon (à voir jusqu’au 16 octobre 2009). Dans chaque salle, des photographies de légumes pris à maturité, photographiés comme « en pied », en fait posés à plat sur une dalle de béton, de la racine (nettoyée) au bout des feuilles… Il s’agit d’une série réalisée de 1998 à 2000 par Jacqueline Salmon et Robert F. Hammerstiel, qui l’a assisté dans ce travail difficile (attendre la mâturité des légumes, et prendre vite les photos, avant que les feuilles ne flétrissent.

Dans la cour des écuries, une installation assez curieuse de Patrick Blanc. Elle est composée comme un mur végétal (il en est l’un des promoteurs), en feutre avec des poches qui reçoivent des plantes, un arrosage au goute à goutte depuis le haut… un peu comme le mur végétal du musée du quai Branly qu’il a aussi créé. Sauf que le feutre ici à une forme hélicoïdale, avec plein de contre-dépouilles (des parties en creux et rentrantes, que l’on ne peut pas démouler lors d’un moulage, et qui ici prennent difficilement l’eau). Vous pouvez voir son évolution en 2010 (pas en forme) et en 2011 et 2012 (mieux).

Lien vers les sites des artistes :
François Méchain
Jacqueline Salmon
Patrick Blanc

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Chaumont (2), graine de conscience 2

Chaumont, festival des jardins 2009, jardin 6 de Florence Mercier, vue 1 Après le domaine de Chaumont-sur-Loire, voici un de mes jardins préférés de l’édition 2009 du festival des jardins, sur le thème, les jardins de couleur… Sur le plan de visite, il s’agit du jardin n° 6, intitulé Graine de conscience 2. Sur un tout petit espace (le même pour chacun), Florence Mercier a poursuivi son projet commencé en 2008. J’ai beaucoup aimé accéder à ce jardin par deux entrées différentes, et le découvrir ainsi sous plusieurs facettes…

Cette vue, vous l’avez si vous franchissez, au bout d’une allée, trois gros pots qui barrent en partie le chemin…

Chaumont, festival des jardins 2009, jardin 6 de Florence Mercier, vue 2 Devant le mur minéral…

Chaumont, festival des jardins 2009, jardin 6 de Florence Mercier, vue 3 … des messages suspendus par les visiteurs sur des fils…

Chaumont, festival des jardins 2009, jardin 6 de Florence Mercier, vue 4 L’autre facette, c’est en passant de l’autre côté du mur, une allée étroite et végétalisée (que vous pouvez aussi trouver par l’autre entrée…)

Chaumont, festival des jardins 2009, jardin 6 de Florence Mercier, vue 5 Encore une autre vue, avec les reflets dans ce grand miroir. C’est un des jardins préférés cette année… Si vous lisez l’explication de la créatrice, vous devez retrouver une forêt tropicale qui évoque l’Océanie, un champ de fleurs pour l’Europe et un jardin shinto inspiré du Japon… Mais je préfère visiter le jardin sans lire ces textes très Bo-bo devant chaque jardin.

D’après le dossier en ligne, vous pouvez retrouver ses jardins sur les berges de la Seine à Épinay-sur-Orge, à Villiers-sur-Orge, à Ballainvilliers, dans le parc de l’université d’Orléans-La-Source, la zone de référence de Saint-Dizier, ou encore le jardin Vallon à Cachan ou le parc Songis à Troyes. Je n’en connais aucun, et vous ?

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Chaumont (1), le domaine

Chaumont 2009, le châteauComme promis, voici une petite visite du domaine de Chaumont-sur-Loire. Je vais répartir la visite sur plusieurs articles concernant le domaine, le festival des jardins 2009 et son thème, les jardins de couleur et les œuvres des artistes accueillis dans le centre d’arts et de nature. J’alternerai avec la fin de mon voyage en Grèce, le dernier week-end en Dordogne, quelques visites de Caen l’année dernière que je ne vous ai pas encore montrées…

Chaumont, j’y suis arrivée en train, par la gare d’Onzain. Il suffit ensuite de remonter une longue allée et de franchir la Loire, depuis laquelle l’on a une très belle vue sur le château.

Si vous prenez l’entrée du bas, dans le village, vous remontez une longue rampe et découvrez ainsi le château… Si vous prenez l’entrée du haut, vous arrivez presque directement dans le festival des jardins, à proximité de la ferme modèle que j’ai étudiée en stage l’année dernière.

Chaumont 2009, le manège Un peu plus loin, vous apercevez le four qui existait avant l’aménagement du domaine, transformé en manège à poneys pour les enfants, aujourd’hui en galerie d’art…

Chaumont 2009, les écuries Ce bâtiment est accolé aux écuries, qui accueillent cette année plusieurs œuvres d’art que je ne vous ai pas photographiées…

Chaumont 2009, le château d'eau Plus loin dans le parc, vous pourrez découvrir le château d’eau, qui ne ressemble pas plus à un château d’eau dans l’imaginaire que celui de Blossac à Poitiers… Mais son grand réservoir suspendu permet de mettre l’eau sous pression pour alimenter le château, situé bien trop haut par rapport au village pour avoir de la pression sans cet équipement.

Chaumont 2009, le cimetière des chiens Plus loin encore, le cimetière des chiens de la princesse de Broglie, et le cénotaphe (faux tombeau, lieu de recueillement qui ne contient pas la dépouille… et qui est en fait une œuvre d’art de Victoria Klotz) de l’éléphant qu’elle n’avait pas pu entretenir et qui est mort dans un zoo…

Chaumont 2009, un espace de repos dans le festival Et voici un des espaces de repos au centre de l’espace du festival des jardins… que je vous emmènerai bientôt visiter ! Merci à Milkinise / Anne-Lise et à Véro bis (elle n’a pas encore de blog, mais retrouvez ici la carte en art postal qu’elle m’avait envoyée) de m’avoir encouragée à aller à nouveau au festival des jardins cette année.

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Les différents jardins :

Nuit des étoiles et nuit romane à Poitiers

Chevet de l'église Saint-Hilaire-le-Grand Longue et superbe soirée hier soir… Il s’agissait d’une nuit des étoiles et d’une nuit romane à Poitiers. La soirée a commencé à 20h30 à l’espace Mendès France, dans le planétarium… Je n’y avais pas mis les pieds depuis une courte sieste organisée lors de la session de l’école de l’ADN à laquelle j’avais assisté l’année dernière. Cette fois, utilisation classique du planétarium présentation des étoiles et du ciel visible en ce moment. À 21h30, départ en  » pédibus  » pour l’église Saint-Hilaire-le-Grand, pour la partie nuit romane. Voici ici son chevet…

Après une visite de l’église par une guide professionnelle, le concert était donné par l’ensemble Ars Nova et l’orchestre national à plectres… Qu’est-ce ? Un orchestre qui joue des instruments à plectres (famille des mandoles et mandolines, qui se jouent avec un plectre, petit triangle qui sert à pincer les cordes), complétés par quelques guitares et instruments à archet. Le programme était contemporain, des 20e et 21e siècles. J’ai beaucoup aimé cette découverte pour moi, je crois n’avoir jamais entendu ce genre de musique avec ce type d’instruments en concert, seulement dans quelques musiques de film ou concerts retransmis à la radio. Le programme comprenait une création de Vincent Beer Demander, jeune compositeur membre de l’orchestre, de Eduardo Angulo, Maurizio Kagel, de Claudio Mandonico, de Yasuo Kuwahara et de Jürgen Ulrich.

Si vous voulez vous rendre compte de cette sonorité particulière, je vous invite à aller visiter le site de l’ensemble de mandolines de Mulhouse, qui propose plusieurs extraits à écouter en ligne.

Un peu après 23h30, distribution de lampions (maintenant dans un bac sur mon balcon) et départ vers le parc de Blossac pour la centaine de courageux qui souhaitent observer le ciel avec un animateur scientifique de à l’espace Mendès France… Quand arrive lors de fermeture, repoussée exceptionnellement à 1h du matin, chacun a encore la tête dans les étoiles… Et cette fois, aucun problème pour évacuer le parc

Pour moi, la prochaine nuit romane sera à Chatain (au sud de la Vienne) vendredi prochain, mais n’hésitez pas à faire votre programme si vous passez en Poitou-Charentes d’ici fin août 2009.