
Je suis enfin allée voir l’exposition Un travail d’orfèvre à Parthenay et en Gâtine, qui se tient au Musée municipal Georges Turpin à Parthenay (au nord des Deux-Sèvres) jusqu’au 18 mars 2012, entrée gratuite pour le musée et l’exposition. Si vous passez dans le secteur, n’hésitez pas à y aller! Et grâce à sa conservatrice, Maria Cavaillès, vous pouvez bénéficier de photographies exceptionnelles… Je commence par l’installation des tastevins (récipients plus petits qu’une tasse, pour goûter le vin), vous pouvez ainsi voir une phase qui n’est en général pas accessible au public. Il s’agit de mettre en position les objets avant de définir leur emplacement définitif, avec les petits numéros provisoires, ensuite, ils seront mis au propre, en concordance avec les cartels, les petites étiquettes explicatives… Les gants blancs en coton, indispensables pour la manipulation des objets (pas seulement l’orfèvrerie): la transpiration est acide, ils évitent qu’à force de manipulation, les objets ne se dégradent…
Et voilà, le montage presque terminé, les objets en argent sur les socles oranges, les autres (surtout de l’étain) sur des socles blancs, avec des explications claires sur les objets et sur les orfèvres, des gobelets de baptême, des couverts en argent, de l’orfèvrerie religieuse (également en argent, avec plaquage d’or) du 18e siècle, etc.
J’ai beaucoup aimé l’association de tableaux aux pièces présentées, ici une aiguière en étain avec une nature-morte qui en présente une assez similaire, plus loin des mouchettes (pinces à moucher les chandelles) en vrai et en peinture…
Je vous conseille aussi vivement l’achat du catalogue (sous la direction de Thierry Allard, Maria Cavaillès, Arnaud Clairand et Albéric verdon)… Il n’est vendu que sur place, mais seulement pour 10 euros! Il y a aussi des animations en lien avec cette exposition… dont des découvertes œnologiques (prochain rendez-vous le 2 mars 2012)! Programme sur le site du Musée municipal Georges Turpin.
Une petite exposition, le musée dispose d’une petite salle, mais très riche, avec de nombreux prêts de musées mais aussi de personnes privées, et qui a renouvelé le sujet, avec par exemple la découverte d’une erreur dans d’anciennes identifications et donc une nouvelle identification d’orfèvre pour un poinçon…
Et si vous possédez des objets avec des poinçons d’orfèvres de Parthenay, en argent ou en étain, n’hésitez pas à contacter le musée, il y a encore des orfèvres connus par leurs poinçons déclarés mais pas encore retrouvés sur des objets… Il faut dire que ces objets étaient aussi une sorte de réserve de numéraire, pouvaient être refondus, revendus, etc. Contribuer à l’inventaire des pièces d’orfèvrerie qui existent encore enrichit la connaissance commune…
Samedi dernier,
Le matin, nous étions allés voir au Louvre l’exposition
Il y a un mois, je suis allée voir avec
Lors de mon séjour à Londres en avril 2011, j’ai aussi vu au British museum l’exposition Afghanistan crosswoards of the ancient world. Si vous passez par Londres avant le 17 juillet 2011, vous pouvez encore aller la voir, attention, sauf si vous êtes un ami du British museum ou un professionnel membre de l’ICOM/ICOMOS (conseil international des musées ou conseil international du patrimoine et des sites) il faut y aller le matin, la caisse ouvre une heure avant le musée, pour prendre un billet qui sera valable à une autre heure de la journée en fonction de la fréquentation, il y a des quotas pour la préservation des œuvres.
Pas de crainte, je ne vais pas vous faire l’article en anglais, mais seulement vous parler de l’exposition
Jeudi (avant-hier), j’ai profité d’une journée de congé pour aller visiter deux expositions à Tours. Je me suis d’abord rendue au musée des Beaux-Arts, dont je vous ai déjà parlé pour l’exposition
L’après-midi (après avoir fait une promenade et pris quelques photographies complémentaires sur Tours, la série sur mon blog continuera donc le mardi après-midi plus ou moins tous les quinze jours), je suis allée au château de Tours. Comme pour l’exposition
Samedi dernier (14 mai 2011), j’ai passé la plus grande partie de ma journée dans le cadre de la nouvelle exposition Poitiers ! L’expo… Le matin, une visite en ville avec quatre cabinets d’architecture et une cinquantaine de personnes (après un accueil bien sympathique avec café, jus d’orange et viennoiseries), l’après-midi, un débat à la la
L’exposition Poitiers ! L’expo se tient dans la salle du restaurant qui n’a jamais ouvert au théâtre et auditorium, dommage, la vue est très belle, regardez (bon, la grande passerelle va disparaître dans un an, j’ai un article programmé pour bientôt sur le sujet). Nous entrons là dans ce qui m’a paru (même si M. le Maire s’en est défendu dans son discours) dans une exposition de propagande sur les aménagements de l’agglomération, sur le plateau et autour, dans un passé et un futur récents… Des gadgets technologiques (maquette virtuelle en 3D sans lunette de la future nouvelle grande passerelle, promenade en centre-ville avec un système qui ressemble à du Google street moins facile dans la navigation), des choses invisibles (divers témoignages avec casque mais aussi des images sur de petits écrans justement affrontés à la grande baie vitrée sur la vallée de la Boivre), bon, pour ceux qui connaissent mal la ville, cela peut être un moyen de la découvrir (même si le traitement des quartiers périphériques aurait mérité mieux). Ah, si, pour ne pas être taxée de trop de partialité, je vous mets le lien vers la présentation de l’exposition sur le
La semaine dernière était inaugurée à la médiathèque de Poitiers l’exposition
Pour l’occasion, des panneaux expliquent ce que sont les multiples dans l’art, les différentes techniques d’estampe, etc. Pour les œuvres exposées, il y en a que j’aime, d’autres beaucoup moins…
Pour l’inauguration, Gérard Adde, sérigraphe, maître d’art et professeur à l’école d’art de Châtellerault, a fait une conférence (qui manquait un peu d’assurance) et une démonstration (extra! il y en a une autre sur le site de la médiathèque et sur cette
En dehors de la
Puis au retour à Londres, j’ai vu l’exposition Joan Miró, elle a été inaugurée pendant mes 3 jours à Oxford. Comme vous pouvez le voir, la façade côté Tamise de la tate Modern a aussi changé : en haut à gauche, le 12 avril 2011, « Enjoy great art for free » est devenu le 17 avril « See Miró for free as a Tate member, join us »… L’exposition y sera présentée jusqu’au 11 septembre 2011. Elle présente pas mal d’œuvres de jeunesse et de nombreuses clefs pour comprendre les symboles et simplifications des formes… grâce à des cartels (les étiquettes près des tableaux) un peu longs mais forts instructifs. Une série illustre la position de l’artiste dans la guerre civile espagnole, contre le Franquisme et au cours de la Seconde Guerre mondiale , sans oublier les dernières oeuvres en partie brûlées volontairement par l’artiste (avec une belle présentation, qui permet de voir aussi le revers signé de certaines de ces toiles).
Il vous reste quelques jours (jusqu’au 2 mai 2011) si vous passez par Londres pour voir l’immense œuvre de l’artiste chinois Ai Weiwei à la Tate Modern de Londres, dans la
En fait, il s’agit d’un épais tapis de graines… en porcelaine! D’après le film projeté pendant l’exposition, plus de 1600 personnes ont travaillé pour peindre à la main ces millions de fausses graines… dans une ville qui fabrique la porcelaine depuis la nuit des temps…
Voici ce que ça donne depuis le niveau supérieur…