Archives par étiquette : États-Unis

Baton rouge de Patricia Cornwell

Couverture de Baton Rouge de Patricia Cornwell pioche-en-bib.jpgAprès le Dossier Benton, je poursuis les aventures de Kay Scarpetta par Baton Rouge, emprunté à la médiathèque (mais non, je n’achète pas tout ce que je lis, heureusement pour mes bibliothèques…).

Le livre : Baton rouge, de Patricia Cornwell, traduit de l’américain par Hélène Narbonne, collection Crime, éditions Calmann-Lévy, 440 pages, 2004, ISBN 9782702134153 (existe aussi en format poche).

L’histoire : alors qu’elle donne un cours de police scientifique, le docteur Kay Scarpetta soupçonne l’existence d’un tueur en série dans la ville de Baton Rouge en Louisiane, d’où vient justement l’une des stagiaires. Parallèlement, le juge de cette ville fait appel à elle, pour enquêter sur plusieurs disparitions de femmes. Très vite, elle se trouve plongée dans un cauchemar, voyant réapparaître le spectre des frères psychopathes qu’elle poursuit depuis longtemps, et dont l’un vient de réussir à s’échapper du couloir de la mort…

Mon avis : un récit assez embrouillé entre les différentes histoires emmêlées, où réapparaît Benton, mort officiellement il y a quelques volume… L’ambiance des marécages est d’autant plus poignantes que je garde un souvenir très net du dernier film de Bertrand Tavernier, Sous les brumes électriques qui se passait dans la même région. La position sur la peine de mort me gêne toujours autant…

Pour aller plus loin : le site officiel en français de Patricia Cornwell.

Les aventures de Kay Scarpetta :

Et j’ai lu aussi la série Judy Hammer et Andy Brazil, il y a déjà longtemps : La ville des frelons, La griffe du Sud et L’île des chiens.

Capitalism: A Love Story de Michael Moore

Affiche de Capitalisme, a love story de Michael Moore Dimanche, je suis allée voir Capitalism: A Love Story de Michael Moore, en VO. Ce nouveau documentaire de Michael Moore se propose d’analyser la crise financière actuelle, ses causes et ses conséquences. Vous y verrez des expulsés des sub-primes, des pilotes d’avion qui doivent faire un second boulot pour pouvoir vivre et rembourser leur prêt étudiant, des sociétés qui prennent des assurances sur la vie de leurs employés (s’ils meurent, c’est l’entreprise qui touche la prime, pas les héritiers), deux prêtres et un évêque qui vous diront que le capitalisme est contre les principes chrétiens, une occupation d’usine, une coopérative, les manipulations du congrès américain pour voter le plan de sauvetage des banques, etc., jusqu’à l’internationale sur le générique de fin.

Mon avis : les questions abordées sont intéressantes, je ne pensais pas que les prêts bancaires pour les études pouvaient aller jusqu’à 100000 dollars, alors que le salaire annuel de certains pilotes n’excède pas 20000 dollars. Mais je ne comprends pas pourquoi Michael Moore s’obstine à montrer des gens interrogés en pleurs pendant une bonne partie du film… Qu’est-ce que ça apporte, sinon humilier encore plus ces gens ? De même, les mouvements de caméra, la tournure des interviews sont prévisibles. Cela m’a sérieusement agacée. Vous pouvez attendre qu’il passe à la télévision, les trois quarts du film sont des entrevues avec des capitalistes et des victimes du capitalisme, le grand écran n’apporte strictement rien… Et certaines traductions du sous-titrage sont très curieuses par rapport au texte américain.

Les belles choses que porte le ciel de Dinaw Mengestu

Couverture de Les belles choses que porte le ciel de Dinaw Mengestu Il y a quelques jours, j’ai reçu ce livre de la part de Suzanne, de Chez les filles.com. Idéal pour un dimanche après-midi pluvieux… [PS, depuis, j’ai aussi lu de cet auteur Ce qu’on peut lire dans l’air].

Le livre : Les belles choses que porte le ciel de Dinaw Mengestu, traduit de l’anglais par Anne Wicke, Le livre de poche, n° 31523, 282 pages, 2009, ISBN 9782253125815 (première édition en français en 2007 chez Albin Michel, prix du roman étranger en 2007).

L’histoire : de nos jours à Washington, pas très loin de la Maison Blanche. Le narrateur, Sepha, est arrivé depuis des années d’Éthiopie, qu’il a fui après l’assassinat de son père lors d’un soulèvement. Il tient une petite épicerie dans un quartier assez pauvre. Il a un oncle, qui vit dans une tour où sont regroupés de nombreux Éthiopiens, et deux amis africains, Joseph, ingénieur originaire du Congo et Kenneth, serveur dans un grand hôtel fréquenté par les parlementaires. Ils se retrouvent autour d’un verre (enfin, plusieurs) chaque semaine et jouent au  » jeu des dictateurs africains « , sorte de trivial pursuite maison avec pour thème les soulèvements et coups d’État en Afrique depuis les années 1960. Peu à peu, son quartier semble évoluer, les loyers augmentent, les plus pauvres sont expulsés, une mère, Judith, et Naomie, sa fille de onze ans, emménagent dans une grande bâtisse longtemps restée à l’abandon… Elles vont bouleverser sa vie calme.

Mon avis : j’ai beaucoup aimé ce court roman qui est une autre vision du rêve américain, de l’intégration (ou non avec l’oncle et surtout ses voisins) et de la désillusion. Rappelons que l’auteur est lui-même né en Éthiopie. Le récit principal se déroule autour de l’arrivée de Judith et de sa fille, mais quelques chapitres intercalés se déroulent après leur départ, et des digressions permettent de reconstituer peu à peu le cauchemar vécu en Éthiopie il y a des années par Sepha. En revanche, je n’ai pas percé le mystère du titre, Les belles choses que porte le ciel, emprunté à l’Enfer de Dante…

Logo de Chez les filles Le site Chez les filles.com (merci à eux et notamment à Suzanne) m’ont déjà envoyé ces autres livres, que j’ai parfois aimés, parfois pas du tout. Retrouvez-les sur la page des livres reçus pour critique.

Lincoln

Couverture du tome 1 de Lincoln Couverture du tome 2 de Lincoln Couverture du tome 3 de Lincoln Couverture du tome 4 de Lincoln Couverture du tome 5 de Lincoln pioche-en-bib.jpgIl y a peu de temps, à la librairie francophone sur Fance-Inter, Georges-Marc Habib, libraire à Paris, recommandait le volume 6, French lover, de la série Lincoln en bande dessinée. Ni une, ni deux, je le note dans le joli carnet offert par Emmanuelle et trouve lors de la visite suivante à la médiathèque non pas ce volume 6, mais les cinq premiers de la série… dont vous pouvez aussi découvrir des extraits sur le site officiel de Lincoln.

Les livres : la série Lincoln, scénario Olivier Jouvray, dessins Jérôme Jouvray et mise en couleurs Anne-Claire Jouvray, aux éditions Paquet, tous en format de 46 planches. Tome 1 : Crâne de bois, 2002, ISBN 978-2-940199-89-2 ; tome 2 : Indian tonic, 2003, ISBN 978-2-940334-26-9 ; tome 3 : Playground, 2004, ISBN 978-2-940334-50-1 ; tome 4 : Châtiment corporel, 2006, ISBN 978-2-88890-063-7 ; tome 5 : Cul nu dans la plaine, 2007, ISBN 978-2-88890-151-8.

L’histoire : les aventures d’un jeune cow-boy paumé, qui a eu une enfance difficile, commence à vivre de rapines avant de tomber sur Dieu lui-même (tome 1), qui le rend immortel et décide d’en faire un redresseur de torts… et le diable, de le mettre au service de ses intérêts. Avec trois jeunes hommes, paumés comme lui, il se retrouve dans le far-west où les blancs usurpent les terres des Indiens (tome 2). Puis direction New-York, les bandits et le maire (tome 3). Devenu flic, il accepte de nombreux pots de vin… et finit dans un pénitencier dans le désert (tome 4)… fusillé mais immortel, le voici donc maintenant à la frontière mexicaine, entre pleine guerre civile (tome 5).

Mon avis : j’ai eu un peu de mal à me faire au graphisme et aux bagarres à n’en plus finir… mais Dieu et Satan sont très sympathiques. Pas au point quand même d’acheter le dernier volume paru, j’attendrai qu’il soit disponible à la médiathèque.

Logo du classement BD de Yaneck Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

L’Hiver indien de Frédéric Roux

Couverture de l'hiver indien de Frédéric Roux Il y a une quinzaine de jours, j’ai reçu ce livre de la part de Suzanne, de Chez les filles.com.

Le livre : L’Hiver indien de Frédéric Roux, éditions Le livre de poche, 2009, ISBN : 9782253126409, 503 p.

L’histoire : à la fin des années 1990, à Neah Bay dans l’état de Washington, au nord-ouest des États-Unis, sur la côte pacifique, non loin de Canada (Vancouver est de l’autre côté de la baie). Les indiens Makahs vivent dans la misère dans leur réserve, des aides publiques, un peu de la chasse (les daims pullulent), beaucoup de combines. Le diabète, l’obésité (abus de hamburgers) et l’alcoolisme font des ravages. Un jour, trois hommes décident de changer de vie en relançant la pêche à la baleine, abandonnée il y a des dizaines d’années. Ils vont monter un équipage de six « bras cassés », convaincre le conseil tribal… et déchaîner les passions. Des militants écolos rappliquent du monde entier pour s’opposer à cette chasse. Arriveront-ils à capturer une baleine ?

Mon avis : le récit se lit comme un roman d’aventure. Ce n’est pas de la grande littérature, mais c’est très agréable à lire. Je trouve cependant qu’il manque un petit quelque chose, je ne sais pas exactement quoi, sans doute la fin m’a-t-elle déconcertée… même si elle permet de comprendre alors la couverture. J’ai bien aimé l’idée de la play-list à la fin, c’est-à-dire la liste des morceaux de musique mentionnés tout au long du texte.

Pour aller plus loin : dans une sorte de postface, Frédéric Roux dit s’être inspiré d’un épisode raconté dans l’émission Thalassa en 1999. Je suis donc allée me renseigner…

Selon l’université Laval Québec, la langue Makah, qui appartient au groupe linguistique Wakashane du Sud, a quasiment disparu et ne compte plus de 10 à 30 locuteurs… Les Makahs eux-mêmes ne sont plus qu’environ 1200 a 1500 individus (contre 40 000 à la fin du 19e siècle), ils ont abandonné la pêche à la baleine en 1927, à cause la disparition de la ressource, sur-exploitée par les blancs plus au sud de leur territoire. La baleine grise n’est plus sur la liste des espèces menacées depuis 1994.

Ils ont fait en 1997 une demande de reprise de la pêche artisanale auprès de la commission baleinière internationale, qui leur a accordé en 1999 4 ou 5 baleines grises (les sources divergent et sur le site de la commission baleinière internationale, je n’ai trouvé que le chiffre global accordé aux peuples amérindiens). D’après leur tableau, une baleine a été abattue en 1999. En 2007, cinq chasseurs makahs ont tué une baleine de 9 m de long avec des harpons et un fusil souvent utilisé pour chasser les éléphants, sans avoir obtenu l’accord du conseil tribal, ils auraient été poursuivi (je n’ai pas trouvé la fin de I’histoire). La reprise de la chasse par les Makahs a en effet abouti à un défoulement parfois violent des opposants à la chasse. Cet épisode de la reprise de la chasse à la baleine par les Makahs fait l’objet d’un sujet pour l’enseignement des droits de l’homme, Les textes et documents rassemblés pour ce dossier sont très intéressants. Vous trouverez aussi sur le site de la FAO un article sur La pêche artisanale à la baleine en Amérique du Nord.

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Dossier Benton, de Patricia Cornwell

Et voilà, j’ai repris la lecture des aventures de Kay Scarpetta là où je les avais abandonnées, avec Combustion et Cadavre X.

Le livre : Dossier Benton, de Patricia Cornwell, traduit de l’anglais par Hélène Narbonne, Le livre de poche n° 17220, 542 pages, 2002, ISBN 978-2-253-172208.

L’histoire : Kay Scarpetta vient d’être sauvagement attaquée par le tueur en série Jean-Baptiste Chandonne, atteint d’hyper-trichose (il lui pousse plein de longs poils presque partout). Sa maison est envahie par la police, elle doit se réfugier chez une amie, lors que sa nièce Lucy, qu’elle a élevée comme sa fille, est contrainte de démissionner de son poste à l’ATF après avoir tiré peut-être pas en état de légitime défense… De victime, la légiste devient accusée, ne serait-elle pas responsable de la mort (épisode précédent) de la chef de la police qu’elle ne pouvait pas supporter ? Qui est à l’origine de cette machination ? Et Benton, que fait-il ici alors qu’il a été assassiné il y a deux volumes ?

Mon avis : un polar bien ficelé, difficile quand même à lire d’une traite (plus de 540 pages…). Je ne suis toujours pas d’accord avec les positions sur la peine de de mort (mais Scarpetta n’est pas vraiment pour non plus, contrairement à tous les autres protagonistes), ni avec ces légendes de loups-garous autour de l’hypertrichose… une forme génétique rare et sévère d’hirsutisme. Il en existe plusieurs variantes, à découvrir de préférence sur la plate-forme des maladies rares Orphanet… comme pour toutes les maladies rares.

Pour aller plus loin : le site officiel en français de Patricia Cornwell.

Les aventures de Kay Scarpetta :

Et j’ai lu aussi la série Judy Hammer et Andy Brazil, il y a déjà longtemps : La ville des frelons, La griffe du Sud et L’île des chiens.

La femme sur la plage avec un chien de William Boyd… et sextines

Couverture de Lafemme sur la plage avec un chien de Boyd pioche-en-bib.jpgCette fois, c’est un recueil de nouvelles que j’ai emprunté à la médiathèque.

Le livre : La femme sur la plage avec un chien, de William Boyd, traduit de l’anglais par Christiane Besse, le Seuil, 197 pages, 2005, ISBN 9782020679046.

L’histoire : neuf nouvelles avec des lieux (Angleterre, États-Unis et même Normandie) et des époques (de 1944 à nos jours) variées. Des récits qui mettent presque toutes en scène l’amour, ou plus exactement l’amour adultère… Chaque nouvelle a un style et une écriture différente…

Mon avis : je ne les ai pas toutes appréciées de la même façon. J’ai bien aimé la nouvelle Beulah Berlin de A à Z, dont chaque paragraphe commence par une lettre de l’alphabet, dans l’ordre, et le plus souvent sur le mode du jeu Marabout… Bout de ficelle… Selle de cheval… Il y fait en plus référence, à la lettre S, à la Sextine, que vous pouvez par exemple découvrir sur le deuxième blog de mon père, consacré uniquement à la sextine… Vous pouvez, vous aussi, utiliser le programme de dessin ou lire la célèbre sextine « Ongle et oncle » d’Arnaut Daniel. Il présentait il y a déjà longtemps ce travail de Sextine graphique sur son site perso. Sinon, ce type de poésie a été beaucoup utilisé par certains Oulipiens (membres de l’ouvroir de littérature potentielle), et en particulier Jacques Roubaud… Bien sûr, Poézibao présente aussi les sextines…

Et sur le blog que vous connaissez de mon père, vous trouverez toutes les informations pour aller visiter son atelier le week-end prochain (du 16 au 18 octobre 2009), j’y serai aussi.

Les Veilleurs de Vincent Message

Dimanche soir, je rentrais tranquillement de Dordogne. J’allume la radio, France Inter, et au lieu de l’Afrique enchantée, apparemment avancée d’une heure, je tombe sur une cacophonie intégrale qui semble être une nouvelle émission politique. Je zappe, tombe sur France Info. Quelques minutes plus tard, une rubrique littéraire, trois libraires, un de Boulogne-sur-Mer, un de Paris et le troisième, je n’ai pas retenu… Chacun parle des livres de la rentrée littéraire qui leur a plu ou qu’ils vendent le plus… Soudain, celui de Paris parle des Veilleurs de Vincent Message comme un chef-d’œuvre… Or je suis bloquée depuis plusieurs jours vers la page 350, j’ai promené le livre tout le week-end sans l’ouvrir, et Suzanne, de Chez les filles.com, doit commencer à se demander si je vais enfin parler du livre… Bon, en rentrant, je me suis réattaquée au livre…

 

PS : il est aussi dans la sélection Télérama/France-Culture des meilleurs romans français de la rentrée…

Le livre : Les Veilleurs, de Vincent Message, éditions du Seuil, 631 pages, 2009, ISBN 978-2-02-099707-2.

L’histoire : Regson aux États-Unis. Nexus a abattu il y a quelques mois trois personnes, avant de s’endormir sur ses victimes. Il est amnésique, mais quand même jugé responsable de ses actes et condamné à perpétuité. Mais un peu plus tard, Samuel Drake, le gouverneur, le fait déménager dans une riche clinique psychiatrique, où il charge le psy, Joachim Traumfreund, et Paulus Riviero, un flic, de trouver la motivation de Nexus dans ce meurtre. pourquoi ? Juste parce que l’une des victimes était son amante illégitime, et qu’il veut savoir s’il n’était pas visé à travers elle. Peu après, les trois hommes et deux infirmiers déménagent dans une maison créée par un architecte fou et donnée à la clinique, l’Aneph : ses murs, ses meubles peuvent se reconfigurer à l’infini… Peu à peu, Nexus commence à raconter ses rêves ou ses délires plutôt, puisqu’ils s’aperçoivent vite qu’il n’a pas de phase de sommeil paradoxal.

Mon avis : Franchement, jusque vers la page 150 (sur plus de 600 en petits caractères et sans grands blancs entre les chapitres), je trouvais ça assez drôle d’alterner le point de vue du psy et du flic et celui du fou… Puis les pages et les pages de description des rêves de Nexus, sa vie parallèle au monde réel, m’ont lassée puis franchement ennuyée… Quand j’ai repris page 350, j’ai lu en diagonale toutes les pages sur ces rêves (je peux lire alors très vite, tout en saisissant l’essentiel, c’est une technique apprise il y a longtemps). Les quarante dernières pages permettent de comprendre à peu près tout ce qui précède… Alors, certains, dont le libraire entendu dimanche ou Carlita, trouvent ce livre génial, je m’y suis surtout ennuyée. Son format un peu lourd empêche de le lire confortablement au lit. Je n’ai pas trop aimé le premier livre de ce jeune auteur (né en 1983)… que vous pouvez découvrir sur son site, où j’ai apprécié la rubrique univers.

Logo de Chez les filles Le site Chez les filles.com (merci à eux et notamment à Suzanne) m’ont déjà envoyé ces autres livres, que j’ai parfois aimés, parfois pas du tout. Retrouvez-les sur la page des livres reçus pour critique.

Logo du challenge du un pour cent littéraire 2009 Ce livre est le premier que j’ai lu dans le cadre du challenge du 1 % littéraire, organisé par la Tourneuse de page.

Combustion, de Patricia Cornwell

Couverture de Combustion de P. Cornwell Il y a peu, je vous ai parlé de Cadavre X de Patricia Cornwell. Milkinise / Anne-Lise m’a rappelé la nécessité de lire ces épisodes dans l’ordre, ce que j’avais fait avec les huit premiers (jusqu’à Mordoc) que j’ai lus en collection d’œuvres complètes. J’ai donc repris à partir de Combustion, l’épisode qui suit Mordoc et précède Combustion.

Le livre : Combustion, de Patricia Cornwell, traduit de l’anglais par Hélène Narbonne, Le livre de poche n° 17134, 448 pages, 2000, ISBN 2-253-17134-4.

L’histoire : Kay Scarpetta vient de recevoir une lettre inquiétante de Carrie Grethen, son ennemie mortelle psychopathe, ex-amante de sa nièce Lucy et arrêtée, internée dans un hôpital psychiatrique en attendant son jugement. Au même moment, elle se rend sur les lieux d’un incendie criminel dans une ferme d’élevage de chevaux de course dont le riche propriétaire était absent, mais où une femme a trouvé la mort (ainsi que les chevaux). Il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’un incendie criminel, mais comment a-t-il été allumé ? Et l’on apprend que Carrie Grethen s’est évadée. Bento est envoyé sur ses traces.

Mon avis : un polar bien ficelé, qui se dévore d’une traite si l’on dispose de quelques heures devant soi… Je pense que je vais poursuivre la série là où je l’avais abandonnée…

Pour aller plus loin : le site officiel en français de Patricia Cornwell.

Les aventures de Kay Scarpetta :

Et j’ai lu aussi la série Judy Hammer et Andy Brazil, il y a déjà longtemps : La ville des frelons, La griffe du Sud et L’île des chiens.

Si loin de vous de Nina Revoyr

Couverture de Si loin de vous de Revoyr Voici un nouveau livre reçu de Chez les filles.com.

Le livre : Si loin de vous de Nina Revoyr, traduit de l’anglais (USA) par Bruno Boudard, aux éditions Phébus, 2009, 375 pages, ISBN : 99782752903662.

L’histoire : En 1964, à Hollywood (Los Angeles, Californie). Jun Nakamaya est un vieux monsieur, immigré japonais, intégré à la vie de son quartier, où personne ne connaît son passé d’acteur vedette du cinéma muet, de 1907 à 1922. Mais sa vie est perturbée par l’irruption d’un journaliste, scénariste aussi, qui souhaite écrire un papier à l’occasion de l’ouverture d’un cinéma qui ne passera que de vieux films de l’époque du cinéma muet. Une occasion pour lui de se rappeler sa jeunesse, et de dévoiler peu à peu un drame qui, en 1922, a mis un terme à sa carrière, le meurtre non résolu du réalisateur Ashley Benett Tyler. En quoi y est-il mêlé ? Pourquoi sa carrière et d’autres se sont arrêtées nettes, est-ce uniquement à cause de l’arrivée du cinéma parlant ? Et quarante ans après, reviendra-t-il à la scène ?

Mon avis : Une narration à la première personne, dans la peau de Jun Nakamaya, mais tantôt en 1964, tantôt en flash-back dans les années 1910-1920, avec les années de la première guerre mondiale, la montée du racisme envers les Japonais. J’ai bien aimé cette plongée dans le monde de Hollywood à deux époques différentes, avec ces retours en arrière et en avant, ce changement d’unité de temps dans un même espace. Le livre est en plus bien documenté et rend bien l’ambiance du cinéma muet, des pionniers. Je ne l’ai pas dévoré en une soirée, la typographie est un peu fatigante je trouve, à lire sur la plage à La Rochelle ou ailleurs…

Pour aller plus loin, vous pouvez lire de nombreuses autres critiques, parfois très mitigées, voici une petite sélection :

Côté relation de l’Amérique aux immigrés japonais, évoquée entre les lignes pour la période de la première guerre mondiale et en deux mots pour la seconde guerre mondiale (Jun Nakamaya s’est réfugié en Angleterre, une autre actrice a été internée dans un camp américain), vous pouvez relire aussi les allusions de Pearl Buck dans Es-tu le maître de l’aube ? , dont je vous ai parlé il y a quelques mois. Voir aussi Certaines n’avaient jamais vu la mer de Julie Otsuka et Citoyenne 13 660 de Miné Okubo.

Côté cinéma muet, ma plus grande découverte avait été il y a quelques années la série des Vampires, en dix épisodes écrits et réalisés en 1915 par Louis Feuillade. L’intégrale (plus de 6 heures, avec deux entractes) avait été projetée au cinéma de Poitiers, avec accompagnement au piano. Devant les incertitudes de voir revenir ses acteurs masculins alors au front, de nombreux personnages meurent pour éventuellement ressusciter dans un épisode suivant… J’ai eu la grande joie de découvrir que tous ces épisodes peuvent être charger gratuitement et légalement sur les pages de Ciné-passion… Alors, si vous voulez découvrir cette bande de criminel et vivre quelques émotions du cinéma muet et de la découverte des premiers trucages, n’hésitez pas… J’avais préféré cette série aux Fantomas, adapté par le même auteur (pas l’adaptation plus récente passée hier soir à la télé).

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