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Poitiers, place d’Armes (Leclerc), du mieux et du moins bien…

Poitiers, place d'Armes, fin novembre 2011, 1, dégradations Cela fait… deux jours que je ne vous ai pas parlé de Poitiers!!! Je vous emmène cette fois de nouveau sur la place d’Armes (place Leclerc de son vrai nom)… Les photographies datent de la deuxième quinzaine de novembre, sur plusieurs passages. Sa ré-ouverture au public date du 21 juin 2011, donc a moins de six mois, et la place est déjà dégradée avec des dalles cassées et des épaufrures (des éclats détachés par accident) sur la plupart des bancs et certaines marches devant l’hôtel de ville. Qu’est-ce que ça va donner à moyen terme???

Poitiers, place d'Armes, fin novembre 2011, 4, gare au gel, déjà avec l'eau, ce n'est pas terrible On peut aussi s’inquiéter pour les glissades dès que ça va geler… Il n’a pas plu sur l’image du haut, c’est juste la condensation de la nuit qui ne sèche pas de la journée dans la partie qui reste à l’ombre, quand ça va geler, il faudra peut-être un poste de secours avancé sur la place (et pour l’entrée de la rue des Grandes-Ecoles, très en pente avec le même revêtement, ça va être sportif)! La place deviendra-t-elle aussi une plage comme la grand’rue à chaque coup de gel (l’article date de janvier 2009, mais la scène se répète presque chaque année). L’ancien revêtement, au moins, accrochait un peu plus… Au passage, vous apercevez les installations en cours pour le marché de noël, plus de patinoire sur la place… Certes, une patinoire classique, ça consomme beaucoup d’eau et d’énergie, mais nos amis belges (dont Liège, Namur, Tournai depuis plusieurs années) et quelques villes françaises installent des patinoires à revêtement synthétique, qui n’ont pas ces inconvénients (mais peut-être d’autres?)…

Poitiers, place d'Armes, fin novembre 2011, 2, petites améliorations

Je ne sais pas si c’est un effet de mon article sur Poitiers ville inaccessible, mais les ouvriers sont revenus pour essayer d’améliorer la situation entre l’hôtel de ville et la banque à l’angle de la rue des Grandes-Ecoles… En haut à gauche, en cours de montage la semaine dernière… L’escalier le plus en contre-bas a maintenant des bandes d’éveil de vigilance (les clous que chacun peu sentir et être ainsi alerté du danger) et une main-courante permet aussi le guidage ou l’appui, en fonction des besoins de chacun. Mais sur les photographies du bas, on voit bien qu’il reste les petites marches traitres dont je vous ai re-parlé dans l’article toujours des problèmes (du 9 novembre 2011). Dans le sens montée, ça peut aller, mais dans le sens descente, il y a toujours trop peu de contraste et beaucoup de monde (valide!) qui trébuche voire pire…

Poitiers, place d'Armes, fin novembre 2011, 3, peu mieux faire, toujours casse-gueule Voici donc l’état de la situation au 30 novembre 2011 : en vert, ce qui a été considérablement amélioré, en rouge, les marches qui restent casse-gu…le. Et pour les 8% de messieurs daltoniens et susceptibles de passer sur mon blog… je n’ai pas réussi à trouver de contraste de couleur satisfaisant avant mon logiciel de test des images, alors, je vous ai fait une vue en noir et blanc, en gris clair, ce qui fonctionne et en gris foncé, ce qui est toujours problématique…

Poitiers, place d'Armes, fin novembre 2011, 3, peu mieux faire, toujours casse-gueule, en niveau de gris

Poitiers, square de la République,6, coupe des grilles le 29 novembre 2011 Côté square de la République, je vous avais annoncé mardi 29 novembre le risque de massacre de ses grilles (et de deux arbres), les grilles ont été passées à la meuleuse dès le lendemain, voici une photographie en cours de découpe, envoyée par B.D. Il suggère que les grilles soient remployées rue des Quatre-roues, où une promenade vient d’être aménagée après le rachat par la ville des terrains riverains. C’est une très bonne idée, je trouve! J’ai des photos de l’aménagement, quand les travaux n’étaient pas tout à fait terminés, j’en referai aux beaux jours…

J’avais fais aussi des photographies le mercredi 30 novembre, je les ai ajoutées, avec celle-ci, sur le précédent article… Jeudi, les arbres étaient toujours là, je n’ai pas pu vérifier depuis, j’étais vendredi à un stage organisé par l’Inserm à Paris pour les associations de malades sur l’immunité (les cytokines n’ont plus aucun secret pour moi ou presque…), et aujourd’hui, je suis près de Poitiers à un stage de vannerie…

Des nouvelles de l’accessibilité à Poitiers…

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 12, le parvis de l'hôtel de ville, au secours Dimanche, il ne faisait pas très beau, j’ai cependant profité d’une petite éclaircie pour aller me promener vers 15h. Arrivée sur la place d’Armes (place du général Leclerc), une famille arrive par la droite de la photographie en bas à droite que je vous remets, elle venait de la rue Magenta et visait tout droit vers la rue des Grandes-Ecoles, tout en continuant à papoter. Et bien sûr, ce qui devait arriver arriva… Les deux premières personnes du groupe ont trébuché sur la marche (elle est pile dans l’axe, invisible si on ne fait pas attention). Le premier a dit « attention à la marche », la deuxième « c’est crétin cette marche »… Sans commentaire, je les ai déjà mis dans mon article sur Poitiers ville inaccessible.

Poitiers, les bandes de guidage de la gare dégagées du tapis En revanche, une chose a progressé. Vous me direz, c’était le plus facile… Mais le signalement en gare avait été sans effet, je ne sais pas si c’est l’article ou le mél envoyé au service d’accessibilité de la SNCF, mais le tapis qui était posé sur les bandes de guidage pour aveugles et mal-voyants (je vous le remets en fin d’article) a été enlevé depuis plusieurs jours… Je suis passée vérifier plusieurs fois, cette fois, cela a l’air acquis, on ne cache pas des bandes de guidage (si elles pouvaient être réparées et continues, ça serait mieux quand même…). La nouvelle photographie date du 5 novembre 2011. Si le tapis revenait sur les bandes, je ne manquerai pas de le signaler (d’abord à l’accueil de la gare, puis dans ces lignes…).

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 01, sortie de la gare pour les aveugles

Pour mémoire, la photographie prise mi octobre 2011. PS: les bandes extérieures ont été déposées, celles à l’intérieur ont été refaites, voir en février 2013.

Poitiers, ville toujours inaccessible aux handicapés!

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 01, sortie de la gare pour les aveugles Petit rappel, j’ai fait mes études au collège Léon-Blum puis au lycée Raymond-Queneau à Villeneuve-d’Ascq, de 1979 à 1987, deux établissements entièrement accessibles aux handicapés, le premier avec une section SES (section d’enseignement spécial, ce qui est devenu les SEGPA, sections d’enseignement général et professionnel adapté), ce qui m’a permis en éducation manuelle et technique de faire de la cuisine ou de la soudure sur du matériel professionnel! Dans les deux établissements, aucun problème d’accès, de sorties pour les élèves (ceux en fauteuil participaient aux sorties de géologie en carrière avec l’aide qu’il leur fallait), un self à hauteur de fauteuil… Aucun problème non plus pour le métro de Lille, conçu dès l’origine entièrement accessible. Depuis plusieurs années, je suis secrétaire de l’association Valentin Apac, association de porteurs d’anomalies chromosomiques (ou contactez directement l’association par le dernier lien), dont je vous ai parlé à plusieurs reprises et où j’ai eu l’occasion de rencontrer toutes sortes de handicaps.

En 1992, arrivée à Poitiers, surprise, pas de bateaux aux rues, pas de fauteuils roulants en ville, pas de handicapés mentaux dans les rues… La situation s’est un peu améliorée depuis (elle aurait difficilement pu empirer), mais le chemin est encore très très long pour avoir ne serait-ce qu’un début d’application de la loi de 2005 qui prévoit que chacun puisse accéder partout, une simple égalité de tous les citoyens dans la cité… je vous ai préparé une petite visite en images. Il va falloir se retrousser les manches avant la date butoir du 1er janvier 2015!

Imaginons donc que vous êtes aveugle ou très mal voyant. Vous êtes allez auparavant sur le site de la SNCF et vous y avez lu que la gare était depuis quelques mois entièrement accessible… Sauf que les bandes de guidage, à peine installées, ont de grosses lacunes. Pour aller de la fin du guidage à l’escalier (vignette en bas à gauche), ça va être compliqué… ailleurs, elles sont arrachées, et le personnel a été si bien sensibilisé qu’il les a masquées par un beau tapis rouge! Courage… Ca sera pire sur la place d’Armes, je vous montrerai plus bas dans cet article…et sur le parvis, je vous l’ai montré l’autre jour… Bravo à la SNCF pour son mépris du label reçu pour l’amélioration de la gare. Ce qui compte, c’est sans doute d’obtenir la certification, pas l’amélioration réelle de la situation pour les aveugles, amblyopes et autres mal-voyants.

[PS du 6 novembre 2011 : depuis quelques jours, le tapis a été déplacé et les bandes de guidage sont à nouveaux libres de tout obstacle, à défaut d’avoir été réparées].

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 02, haut, hisse, ascenseur extérieur de la gare Si jamais vous êtes arrivé sur le parvis de la gare (déposé en voiture à l’arrêt handicapé s’il n’était pas envahit par des gens qui n’ont rien à y faire) et tentez de prendre l’ascenseur qui vous amènera au quai, j’espère que vous avez prévu un accompagnateur et non l’autonomie à laquelle vous avez le droit, il va falloir pouvoir atteindre le tout petit bouton d’appel (difficile aussi pour toute personne avec des problèmes de motricité fine, ce qui est le cas dans de nombreux handicaps mentaux), et haut ! Hisse! faire un gros effort pour avoir une chance infime de pouvoir appuyer sur le bouton d’étage.

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 03, trouver la sortie de la gare en fauteuil Vous avez pris, s’il fonctionne, l’ascenseur sur le quai de la gare. Vous arrivez à un point d’orientation… pas facile à comprendre, allez arriver dans un parking où l’ascenseur à gauche n’est fléché que pour redescendre à la gare routière alors qu’il peut vous emmener tout en haut (si vous arrivez à y voir quelque chose aux boutons), sinon, il va falloir être inventif… La file de droite sécurisée des voitures arrive sur un escalator. La file de gauche vous emmène tout au fond au bon ascenseur… en priant très fort pour que les voitures qui roulent trop vite dans l’arrêt minute ne vous écrasent pas…

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 04, prendre la grande passerelle au retour de la ville Attention à bien noter votre trajet à l’aller, parce que le retour pourrait devenir un enfer… Surtout, en revenant, ne prenez pas le trottoir de droite (à gauche sur la photographie)… Un coup de peinture incompréhensible pour tout non initié vous invite à prendre l’autre trottoir… et pour cause, il n’y a aucun bateau en face de la jonction avec le parking et la gare. Et comme le trottoir est étroit, vous devrez aller tout au bout et revenir par le bon trottoir… Si vous avez une grosse valise (ça arrive pour aller à la gare…), pensez aussi à prendre le « bon » trottoir, puis un ascenseur (sur les 5 escalators pour rejoindre la gare, il y en a toujours un au moins qui est à l’arrêt). Mais bon, de toute façon, dans quelques semaines, la passerelle des Rocs sera inaccessible pendant au moins deux ans (démolition et remplacement par un viaduc). Il faudra reprendre l’ancien trajet bien raide par le boulevard ou tenter de monter dans un bus (peu sont accessibles, même sur les lignes en principe équipées circulent encore d’anciens bus, et à l’arrivée, peu d’arrêts permettent le déploiement des plateformes).

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 05, aller de la grande passerelle au TAP Revenons au parcours du combattant handicapé (ou juste âgé, encombré par une valise, étranger…), pour aller de la passerelle des Rocs au parvis du théâtre-auditorium / TAP. Il faut au moins un bac + 5, si vous suivez les flèches, vous risquez de vous « manger » le mur, si vous avez la mal-chance d’avoir un handicap mental ou même tout simplement pas la même logique tordue que l’inventeur de ce fléchage, vous n’y arriverez sans doute pas…

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 06, le casse-tête du parvis du TAP Si vous avez réussi à atteindre le parvis du TAP, il va falloir jongler pour réussir à voir les indications en fauteuil et à trouver les entrées des ascenseurs… Si vous êtes malvoyants ou aveugles et montez par l’escalier, vous avez toutes les chances de vous prendre l’angle de l’ascenseur en pleine figure… Pourquoi la main courante s’arrête-t-elle en haut de l’escalier et pas un peu plus loin ? J’ai la réponse, on a pensé aux personnes qui ont du mal avec les escaliers, pas au guidage des aveugles. Quant au passage de la première marche côté descente, le soir (et il vient de plus en plus vite), pour la troisième saison depuis l’ouverture du théâtre-auditorium, elle n’est toujours pas éclairée et entièrement dans l’ombre. Même moi qui n’ai pas de problème hésite toujours à descendre par là de nuit, cette marche est invisible, je l’ai signalé plusieurs fois au TAP qui l’a transmis aux services de la ville… Patience, une petite lumière viendra peut-être un jour! J’en ai déjà parlé à la fin de cet article.

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 07, remontée rue de la Marne Si vous avez réussi à atteindre la rue de la Marne au bout du parvis, vous n’avez pas le choix actuellement, toutes les autres rues étant des champs de mines pendant les travaux de Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille, il faut prendre sur la droite la rue de la Marne… Depuis des semaines, des barrières encadrent l’abri bus et les deux places d’arrêt-minutes ont toujours des voitures qui empiètent sur le trottoir. L’autre soir, nous avons dû faire bouger une voiture pour pouvoir passer avec un fauteuil roulant, pourquoi le plot (enfin, la barre verticale, à l’emplacement du double cercle rouge) n’a-t-il jamais été mis en place?

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 08, panneaux et poubelles Parmi les obstacles nombreux, il y a (je n’ai pris ici que des trottoirs réputés accessibles, suffisamment larges et équipés de bateaux) des panneaux posés par la ville, des poubelles à toute heure du jour et de la nuit, j’aurais aussi pu vous mettre ces machins publicitaires des magasins, la ville les autorise à les mettre contre espèces sonnantes et … trébuchantes pour les passants, quels qu’ils soient, avec ou sans handicap. Ici, il est aussi interdit d’avoir une poussette pour les enfants ou une poussette pour le marché…

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 09, les fameuses boules casse-gueule Les demi-boules qui n’empêchent pas le stationnement sont très dangereuses, même quand un peu de peinture accentue le contraste, je vois presque quotidiennement des personnes âgées au champ visuel restreint buter dedans… Et je viens d’apprendre qu’à Angers cet été, ils ont été à l’origine d’un grave accident (un bus a décollé l’un d’eux, qui a été projeté sur une terrasse de café, bilan une jambe cassée, ça aurait pu être plus grave…). Poitiers avait été épargnée de ces fléaux jusqu’à l’arrivée de cœur d’agglomération, cœur de pagaille… Depuis, ils se multiplient en ville.

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 11, place d'Armes, prière de bien voir Si vous êtes en fauteuil roulant, la place d’Armes s’est bien améliorée… Si vous êtes amblyope et ne distinguez que le noir et la lumière, vous serez ravis, la réverbération devrait vous fournir quelques sensations visuelles (pas forcément agréables, d’ailleurs). Mais pour les aveugles qui circulent sans chien, il va falloir viser juste! Pas de bande de guidage pour traverser cette immense place. Un ami aveugle très autonome réussit à se guider sur les rigoles de collecte des eaux de pluie, mais c’est dangereux (surtout quand la canne se prend dans les trous, même avec une maille inférieure à 2 cm, ça peut arriver)… Et à l’arrivée, il y a toujours les bancs, blanc sur blanc, aussi casse-gueule que ceux devant l’office de tourisme, j’en ai déjà parlé (sans oublier leur inconfort et le fait qu’ils sont mêlés dans les terrasses de café).

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 12, le parvis de l'hôtel de ville, au secours Vous voyez mal, vous êtes âgé et votre champ visuel est restreint, alors gare sur le parvis de l’hôtel de ville, il y a bien quelques clous signalant les marches, mais seulement dans l’axe de l’hôtel de ville et sur les côtés. Si vous y voyez encore assez pour ne pas avoir de canne blanche (pour vous, un petit rainurage devrait vous guider, si toutefois vous réussissez à rejoindre les barres d’appui), la chute est assurée… ce n’est pas le ridicule remplissage de ces rainures au marqueur noir qui crée un contraste suffisant sur les marches (j’ai vu des tas de gens valides manquer de peu la chute ici… il n’y a que les skatters et les BMX que ça amuse). Messieurs qui vous occupez des travaux (désolée, il y a peu de femmes dans ces métiers), il y a des normes de contraste à respecter pour les marches, les ban
des d’éveil de vigilance doivent signaler le haut des escaliers de plus de trois marches et être accompagnées de mains courantes / rampes (voir l’article précédent pour un renvoi à la documentation pratique).

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 10, enfin du mobilier aux normes Finalement, la seule chose vraiment aux normes sur la place, ce sont les panneaux publicitaires avec la plaque entre les poteaux, entièrement sécurisés pour les aveugles et mal-voyants. Mais si vous avez une prothèse auditive à boucle magnétique, n’approchez pas trop de l’ancien théâtre (TAP cinéma aujourd’hui)… je ne sais pas si sa boucle magnétique a été réparée, il y a trois ans, lors des Promenades électro-magnétiques de Christina Kubisc, cela amusait les participants d’entendre le film dans la salle depuis le perron, mais en fait, cela signait une fuite de la boucle magnétique et son mauvais fonctionnement. J’ose espérer que ça a été réparé…

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 13, WC handicapé de la médiathèque Une petite pause pipi? Si vous êtes en fauteuil, ce WC du niveau 1 (derrière le forum criard) de la médiathèque (j’aurais pu en choisir d’autres!) est étiqueté handicapé, mais je mets au défi quiconque en fauteuil de réussir un transfert avec la barre d’appui telle qu’elle est installée, appuyer sur la chasse-d’eau sera complètement impossible, vous pourrez passer les jambes sous le lavabo (pas comme sous la banque d’accueil ), mais si vous avez le bras assez long, vous avez intérêt à avoir assez de force dans les bras pour appuyer sur le bouton! Et ne rêvez pas, ça sera sans savon et vous repartirez les mains mouillées!

[PS du 28 février 2012 : suite à une visite de la commission de sécurité, une des tablettes a été prolongée et la personne en fauteuil a maintenant tout le confort pour passer ses jambes, et il paraît que les WC vont faire l’objet de travaux, à suivre…]

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 14, le non-respect des places handicapées La situation s’est un peu améliorée sur les places handicapées, je n’ai trouvé que deux véhicules illégalement garés sur une trentaine de places inspectées, les autres places étaient libres ou occupées par des voitures autorisées. La pédagogie du PV à 135 euros, sans doute (avant lui, je collais abondamment des autocollants « Si tu prends ma place, prends mon handicap »). Pas de PV pour ces deux véhicules.

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 15, bande de roulement du marché pleine de voitures Place du marché, il a fallu 12 ans si j’ai bien compté entre la suppression de la rue devant Notre-Dame-la-Grande (voir la dernière image de l’article sur le marché Notre-Dame), remplacée par des pavés, et la mise en place d’une bande de roulement. Très empruntée (avec la poussette de marché, avec des talons hauts ou même des baskets, c’est beaucoup plus confortable de marcher là plutôt que sur les pavés irréguliers). Depuis qu’elle est en place, elle sert impunément chaque samedi (voire plus) de parking (je vous ai déjà montré une photo il y a un an), le jour de ces nouvelles photographies, le taxi est resté plus d’une demi-heure (il aurait pu attendre son client plus loin) et la voiture bleue toute la matinée, pourquoi se gêner, pas de PV en vue… [la manœuvre est maintenant impossible, voir cet article sur le stationnement anarchique].

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 16, des trottoirs ou des parkings Et pour finir, sur une promenade de 20 minutes, voici les voitures garées sur les rares trottoirs assez larges et équipés de bateaux… Sur l’ensemble, un seul de ces véhicules avait un PV (35 euros). Mais tous rompent complètement la chaîne de déplacement, les piétons doivent descendre sur le trottoir, tant pis s’il arrive des voitures… et en fauteuil roulant, une marche arrière sera souvent nécessaire pour essayer de regagner le bateau précédent et rouler sur la chaussée… Ce stationnement sauvage frise parfois la mise en danger d’autrui. Une petite campagne d’éducation civique? La précédente (il y a quelques mois seulement) a été totalement inefficace… « On » pourrait peut-être essayer l’éducation par le PV? Il paraît que c’est bon pour les finances publiques, et peut-être aussi pour que chacun, handicapé ou non, puisse enfin marcher sur les trottoirs. Sinon, il pourrait aussi y avoir une campagne de colle d’autocollants, il y a quelques années, des étudiants nantais en avaient créé un très bien

PS: je n’ai pas flouté les plaques, c’est volontaire! Je ne supporte plus ces voitures qui nous pourrissent la vie, les photographies sont prises de la voie publique, les contrevenants n’avaient qu’à être moins inciviques. En obligeant le piéton même valide à descendre sur la chaussée, elles mettent sans arrêt notre sécurité à rude épreuve sinon parfois purement et simplement en danger.

Des clous pour aveugles devant la gare à Poitiers? N’importe quoi!

Poitiers, le rond-point de la gare pour aveugles kamikazes, 1, montage de quatre vues Alors que, comme annoncé hier, je prépare un gros article pour mardi prochain (25 octobre 2011) sur Poitiers ville inaccessible aux personnes en situation de handicap (et aussi aux personnes âgées ou qui ont des poussettes), un article paru dans Centre Presse hier matin m’a fait bondir! (je ne mets pas de lien direct sur l’article car il n’est accessible gratuitement que le jour de parution) « Les nouvelles « zone 30 » ou « zone de rencontre » donnent la priorité aux piétons« . Il est précisé plus loin dans l’article, que les zones de rencontre sont des zones à 20 km/heure. Dans les zones « 30 » la matérialisation des passages piétons devrait rester exceptionnelle. La base de l’article était une altercation entre un automobiliste et un piéton rue de la Tranchée à Poitiers, en zone 30, l’article se voulait pédagogique. Je ne sais pas pourquoi ensuite, l’élue interrogée, Éliane Rousseau, adjointe à l’Espace public, a dérivé sur la gare :

Je cite : A la gare, des passages sont indiqués par des clous au sol: « ils sont destinés aux personnes atteintes de cécité. » [dixit donc Mme Rousseau, selon le journaliste].

Ni une, ni deux, ce matin, je suis sortie avec mon appareil photo et mon mètre-ruban. Cela serait bien si les élus savaient de quoi ils parlaient et si les journalistes avaient un minimum d’esprit critique et allaient vérifier la réglementation. La personne aveugle ou malvoyante qui voudrait traverser en face de la gare a toutes les chances de se faire écraser, de ne pas trouver les clous qui ne sont pas face à face, de se vautrer dans le piquet anti-voiture en plein milieu du passage et de ne pas pouvoir aller d’un point à l’autre… vu que l’espacement de ces clous est de 63 à 66 cm. Si cette personne a un chien-guide, il refusera de traverser, puisqu’il est dressé à franchir des passages protégés à zébras. Si la personne est amblyope mais distingue néanmoins les contrastes de couleur, elle n’a aucune chance de les repérer. Quant au piéton normal, il risque sa vie dès la nuit tombée, les automobilistes ne les voient pas et dès que le trafic le permet, ne roulent jamais à 30km/h! Et les chiens d’aide pour personnes en situation de handicap mental et/ou physique (du type de ceux de Handi’chien) sont aussi « bêtes » que les chiens guides pour aveugles… ils sont dressés pour ne pas traverser en dehors des passages protégés à bandes contrastées!

Poitiers, le rond-point de la gare pour aveugles kamikazes, 3, traversée dangereuse Voici une idée des obstacles, photo prise un peu après 18h ce soir… Il faut contourner le taxi, tenter de trouver la bande podotactile aussi appelée bande d’éveil de vigilance, BEV en jargon, (impossible à trouver ici je pense), réussir à traverser le terre-plein, rejoindre l’autre passage qui amène sur un second terre-plein à partir duquel vous pourrez rejoindre le trottoir d’en-face.

Poitiers, le rond-point de la gare pour aveugles kamikazes, 4, traversée option 2 Il existe d’autres parcours plus simples pour rejoindre le trottoir côté ville, en face de la gare, par exemple traverser un peu plus loin sur la gauche ou la droite, sans passer par le terre-plein central, mais il n’y a aucun guidage pour les trouver, également des clous très espacés, et une forêt de piquets bas pour éviter aux automobilistes de passer… sans oublier évidemment un piquet au centre de chaque passage soit-disant protégé. Cette photographie de ce matin vers 8h15 vous montre aussi comme le piéton serait fou de vouloir tenter de traverser ailleurs que dans les clous…

Poitiers, le rond-point de la gare pour aveugles kamikazes, 5, un passage moins inaccessible Les seuls passages protégés au sens du code de la route accessibles aux personnes handicapées pourraient presque ressembler à celui-ci : au niveau du trottoir, le passage est surbaissé pour les fauteuils roulants, il est signalé par une bande d’éveil de vigilance (ou bande podotactile) « conformément aux indications de la norme P98-351 » (modifiée en août 2010, qui définit sa position perpendiculaire à la chaussée, à 50 cm de celle-ci, en contraste par rapport aux couleurs du trottoir, etc.). Le passage protégé répond également à des normes qui définissent la largeur et la longueur des bandes, le contraste avec la chaussée, l’espacement entre les bandes (arrêté du 16 février 1988, modifié). Si des barres verticales sont nécessaires pour empêcher les voitures de se garer sur ces passages, alors ces barres doivent mesurer au moins 1,20 m de haut (les barrières sur la photographie ne sont absolument pas aux normes, c’est un passage protégé un peu plus loin de la gare, sur le boulevard Pont-Achard), avec le haut signalé en contraste par rapport à la barre et au fond général.

Poitiers, le rond-point de la gare pour aveugles kamikazes, 2, bandes de guidage sur le parvis Quelques derniers détails… des bandes de guidage presque aux normes devant la gare (même si le matériel posé est de mauvaise qualité, très dégradé juste après quelques mois) qui mènent à la tête de taxi…

L’aménagement de cette traversée est donc tout sauf accessible aux personnes aveugles ou mal-voyantes, et des clous espacés de plus de 60cm non reconnus dans le code de la route comme une traversée protégée ne sauraient les guider quand bien même ils les trouveraient! J’en ai un peu assez que l’on essaye de faire gober de telles inepties aux lecteurs de la presse quotidienne… Et n’oubliez pas, rendez-vous mardi 25 octobre 2011 pour aller de la gare de Poitiers au centre ville et traverser la nouvelle place devant l’hôtel de ville avec plusieurs options, handicap moteur (ça vaut aussi pour les poussettes pour enfant ou de marché), visuel (y compris pour les personnes âgées valides mais qui ont, âge oblige, un champ visuel moins large), mental (ou tout simplement un étranger qui aura bien du mal à se repérer)…

PS: Lien direct vers ce nouvel article : Poitiers ville inaccessible

Pour en savoir plus sur le handicap visuel et les adaptations possibles des chaussées et un peu plus :

– voir le site du CERTU à Lyon, organisme qui s’occupe d’équipements techniques et d’adaptations de l’espace public ou privé… Ils ont aussi une page très bien faite sur les zones 30… et un document sur la mise en place des bandes d’éveil et de vigilance.

– voir le site de la Confédération Française pour la Promotion Sociale des Aveugles et Amblyopes et particulièrement la page sur les passages protégés.

– les sites labellisés tourisme et handicap dans la Vienne (la liste reste limitée, ce qui montre l’effort restant à faire, aucun hôtel de la commune de Poitiers, par exemple, et seulement deux près du Futuroscope)!

– l’attraction (en supplément du droit d’entrée, gérée par une association mais à imposer à tous les élus de Poitiers) les yeux grands fermés au Futuroscope près de Poitiers (voir aussi le dossier de presse 2010 de l’attraction)…

– la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées

Grand cirque à la médiathèque de Poitiers – suite

Le nouveau hall ou forum de la médiathèque de Poitiers

Complément du 24 septembre 2011

logo pour la liberté d'expression En tant que citoyenne qui paye mes impôts locaux à Poitiers (plus de 2000 euros entre la taxe d’habitation et le foncier, si vous voulez tout savoir, tout n’allant pas à la ville), en tant qu’usager (usagère?) régulière de la médiathèque et citant à chaque article de lecture (en général 3 par semaine sur ce blog, je lis environ 1000 pages par semaine et 1 ou 2 BD) quand j’ai emprunté le livre à la médiathèque, je ne vois pas pourquoi je ne dirai pas ce que je pense de cet équipement. D’autant plus que je ne suis pas employée de la ville de Poitiers. Les commentaires et le bouton « contact » en bas de la page permettent à chacun de dire s’il n’est pas d’accord, tant que cela reste courtois, je ne pratique pas la censure des commentaires… Je rappelle cependant ce que je disais il y a quelques mois dans un article en faveur de la critique libre, le problème venant à l’origine d’auteurs qui se sont plaints, plus chez d’autres, notamment chez Théoma/Audouchoc, que chez moi, d’avoir eu des critiques négatives sur leur livre ou leur film… Comme tout un chacun, j’ai le droit d’aimer ou pas un livre, un film, une œuvre d’art, un bâtiment, etc., cet avis n’engage que moi!

Ceci étant posé, j’ai mis quelques données statistiques officielles et leurs sources pour comparer la lecture publique à Poitiers et à Limoges. Je pensais avoir une photographie de l’espace convivial de la bibliothèque de Limoges, mais je ne l’ai pas retrouvée…

Article d’origine (20 septembre 2011)

 

Après une petite semaine de fermeture (et tout l’été pour le hall, rebaptisé forum), la médiathèque de Poitiers a rouvert vendredi… Je n’y suis allée que samedi. Choc culturel dès l’entrée… Ça hurle, ça crie, c’est soit-disant plus convivial, avec des espaces de lecture dès l’arrivée… En pratique, avec les espaces ouverts, il est devenu impossible de se concentrer dans les espaces de lecture au premier étage. Et oui, l’architecture ouverte, c’est bien, mais les architectes Sylvain Giacomazzi, Laurent et Hervé Beaudoin n’avaient pas prévu que le hall serait transformé en barnum, voir la photo en bas prise depuis la salle principale du premier étage, pour comprendre le problème de la propagation du bruit. J’espère que c’est juste l’effet des premiers jours, que le calme reviendra… Les sièges de formes diverses aux couleurs agressives ne vont quand même pas aider au retour au calme… Je plains sincèrement le personnel qui va devoir travailler dans cette ambiance. Et tout est fait pour que l’on utilise les robots (j’aurais dû les prendre en photo, eux aussi) pour emprunter les documents. Mais ouf, j’ai trouvé le poste où il est possible de passer par une « vraie personne » …avec le conseil et le sourire!

Les bips aigus, forts et désagréables émis à chaque passage de document sur les robots (je n’ose pas imaginer quand les quatre sont pris, avec deux, c’était déjà infernal), participent à la cacophonie ambiante [PS du 24 septembre 2011 : le niveau sonore des robots a considérablement baissé… j’espère que c’est définitif et pas seulement pour les « huiles » qui venaient inauguré le nouvel espace en fin d’après-midi].

Il faudra que l’on m’explique comment on rend un lieu plus convivial en privilégiant les robots qui bipent et les couleurs vives qui n’incitent pas du tout au calme… Je préfère de beaucoup l’espace convivial de la médiathèque de Limoges, avec palmiers et plage au milieu des plantes vertes…

Bon, on verra bien ce que cela va donner dans quelques mois, quand les SDF seront venus se réchauffer comme chaque année tout l’hiver (il faut bien qu’ils puissent passer la journée quelque part au chaud, certains aiment bien la médiathèque) et que les sandwichs auront coulé à répétition sur les sacs à billes qui servent de siège. Les anciennes chaises n’étaient pas design, mais résistantes. Pas sûr que le nouveau mobilier passe l’hiver!

Voici un hall aussi bruyant qu’une halle de gare un jour de grands départs, le marché couvert le samedi matin (jour de grand marché ici), ou… un forum antique!

On peut prendre des BD en haut et aller les lire au fond patrimonial au niveau sous le forum, et qui, avec son sas, est le seul espace calme qui reste pour le lecteur??? Pas sûr que ce nouvel aménagement fasse venir plus de monde… et en tout cas, les gros lecteurs comme moi resteront sans doute le moins possible dans cette ambiance agressive par les couleurs et le bruit!

Complément du 24 septembre 2011

J’ai dressé un petit tableau comparatif de la lecture publique à Poitiers et à Limoges. Les chiffres de la population viennent du site de l’Insee (institut national de la statistique), les chiffres sur les lecteurs de l’enquête sur le livre et la lecture en 2008 en France sur le site du ministère de la culture pour Poitiers et du mémoire de Olivier Ploux sur L’impact de la gratuité sur l’activité et la fréquentation des bibliothèques municipales (mémoire de fin d’étude 2009 de l’école nationale des bibliothèques) pour Limoges, les chiffres 2007 de Limoges sont donnés page 68 de ce mémoire, le chiffre des emprunteurs n’étant pas donnés parce que l’inscription est gratuite à Limoges. Ramenés à la population de la ville, il y a deux fois plus d’emprunteurs à la médiathèque de Limoges par rapport à Poitiers… Au passage, il doit y avoir une erreur de saisie (je n’ose pas penser une erreur volontaire…) dans l’enquête de la lecture publique, qui dit que la médiathèque de Poitiers est ouverte 51h30 par semaine… En principe, ce chiffre doit être celui de la bibliothèque du réseau ouverte le plus longtemps quand il y a des annexes, si je compte bien, l’ouverture au public à Poitiers est en réalité de 38h, moins pendant les vacances (calcul à partir des horaires sur le site de la médiathèque de Poitiers). C’est le chiffre recalculé que j’ai mis dans le tableau.

Type de données Poitiers Limoges
Population de la ville (2008) 89 282 140 138
Population de l’agglomération (2008) 135 794 195 169
Nombre d’emprunteurs 15 417 52 143
% emprunteurs / population 16,87 % 37,92%
Nombre moyen de visiteurs/jour Non communiqué 1600
Pics de visiteurs le samedi Non communiqué 4000
Nombre d’heures d’ouverture par semaine 38h 39h

Un dernier petit rappel, pour ceux qui ont la mémoire courte… Lorsque les robots (automates de prêt) sont arrivés à la bibliothèque annexe des Trois-Cités, il était écrit dans le magazine de la ville (Poitiers magazine n° 160) : « D’ici fin 2009, d’autres médiathèques de la ville (exceptée la médiathèque François-Mitterrand) pourraient être équipées d’automates de prêt« . Quelques mois plus tard, ils étaient bel et bien en place à la médiathèque François-Mitterrand, renforcés dans le nouvel aménagement ouvert la semaine dernière (ouverture au public le 16 septembre 2011).

Concours de travaux, Poitiers, Tours, Niort, Les Sables-d’Olonne

Poitiers, Dominique Boivin danse avec une pelleteuse, 4, une vraie pelleteuse à côté Depuis plus d’un an (et encore pour au moins le double), le centre-ville de Poitiers est en travaux, tous ceux qui habitent en ville pestent, fatiguent avec le bruit, la poussière… Même si la place d’armes a ré-ouvert le 21 juin 2011, cela reste un vrai problème, peu de touristes, pas seulement à cause de la pluie, je pense que celui que j’ai vu excédé prendre la rue de la Marne en sens interdit et se trouver face à une voiture qui descendait, il est sorti choqué de sa voiture, a dit qu’il tournait depuis 1/2 heure pour essayer de s’arrêter en ville, on (deux passants et la conductrice de la voiture qui s’est trouvée nez à nez avec lui) lui a conseillé l’espace Toumaï, et de continuer à pied, il a préféré repartir pour une ville plus accueillante.

Bon, côté barrières, nous avons deux modèles, mauve et blanc…

Poitiers coeur d'agglo, 26 février 2011, 2, petits pavés …ou orange et mauve (photographies recyclées de ces derniers mois).

Tours, travaux du tramway au printemps 2011 A Tours, pour le tramway, ils doivent avoir le même fournisseur!! Option orange et blanc ici ce printemps 2011. Courage à Véro bis et à tous les Tourangeaux qui sont aussi partis pour des mois de travaux…

Niort, travaux place de la brèche en juillet 2011 Niort, qui lance aussi une opération de cœur d’agglomération (avec un vrai archéologue recruté par la ville pour toute la durée des travaux, pas du bidouillage source de bien des destructions comme à Poitiers), a choisi des barrières ajourées, ici place de la brèche mi juillet 2011.

Les Sables d'Olonne, travaux en novembre 2010 Les mêmes barrières que j’avais croisées mi novembre 2010 aux Sables-d’Olonne, où il s’agissait de reconstruire le front de mer très endommagé après la tempête Xynthia.