Archives de catégorie : Poitiers, chroniques

Poitiers, la ville où je vis depuis 1992, son patrimoine et au quotidien…

Mettez-vos chaussures, un HLM à corneilles

Poitiers, 3 mars 2011, corneilles en activité devant le TAP En rentrant chez moi hier soir par le boulevard, j’entends un grand raffut dans les arbres près du monument aux coloniaux, juste à côté du TAP/théâtre auditorium de Poitiers. Je lève les yeux, et une nuée de corneilles sont en train de bâtir leur nouveau logis… Samedi dernier, j’avais cherché là en vain des nids au retour du marché, mais il n’y en avait pas, ils ont été enlevés à l’automne pour limiter la population de corneille en ville… Stratégie inadaptée, on dirait bien. Je n’avais pas mon APN avec moi, mais ce matin, je suis passée par là, une première vue depuis le parking Toumaï…

Poitiers, 3 mars 2011, corneilles en activité devant le TAP, vues de près Et une deuxième de plus près et moins en contre-jour… Alors Monique / Bidouillette / Tibilisfil, il te plaît, mon HLM à construction express?

Mettez vos chaussures et sortez votre APN, des nids douillets…

Poitiers, 26 février 2011, défi APN, des nids, 01, pigeaons de l'amphithéâtre Après avoir scruté les trottoirs, Monique / Bidouillette / Tibilisfil nous a proposé cette semaine de mettre nos chaussures et de sortir avec notre APN pour photographier des nids… Oui, des nids d’oiseaux tant qu’ils ne sont pas cachés par les feuilles des arbres… Bon, sympa, mais nous avons eu un grand week-end de giboulées, averses de pluie et de grêle et quelques éclaircies… Je vous mets au fil de l’article des liens vers des articles antérieurs qui vous montreront autrement les éléments dont je vous parle aujourd’hui. Au cas où je ne pourrais pas ressortir, j’emporte mon APN pour aller au marché samedi, première pause dans amphithéâtre romain, qui est aussi un vaste pigeonnier, pas tout à fait un nid, mais on se rapproche du sujet… Désolée, j’ai été obligée de mettre le flash, la photographie n’est pas bonne du tout… mais je me suis rattrapée avec les autres, LOL!

Poitiers, 26 février 2011, défi APN, des nids, 02, corneilles au marché Au passage, je scrute les arbres du square de la République, mais aucun nid… Cet automne, la ville a enlevé tous les nids de corbeaux et corneilles pour que ces oiseaux aillent s’installer en dehors de la ville… Peine perdue, sur la place du Marché (qui s’appelle en fait place du Général-de-Gaulle), voici un couple de corneilles qui reconstruisent un nid… [PS: vous pouvez trouver ici plein d’autres nids de corneilles en cours de construction).

Poitiers, 26 février 2011, défi APN, des nids, 03, cigognes à Blossac L’après-midi, je pensais descendre dan mon jardin, mais il y a décidément trop d’averses et je me rabat sur le parc de Blossac, direction le jardin anglais, où je pensais trouver un nid de cigogne… Et bien non, le couple de cigognes est bien là, mais point de nid…

Poitiers, 26 février 2011, défi APN, des nids, 04, cabane à oiseaux à Blossac Cette vieille maison des oiseaux compte-t-elle pour le défi?

Poitiers, 26 février 2011, défi APN, des nids, 05, perruches à Blossac Ou bien la maison des perruches, avec à côté le lion amoureux par Étienne Hippolyte Maindron, qui a été nettoyé depuis l’article… Au passage, vous pouvez voir le rayon de soleil et le ciel noir derrière…

Poitiers, 26 février 2011, défi APN, des nids, 06, aras à Blossac Vous avez aussi le nid dans le tronc des aras…

Poitiers, 26 février 2011, défi APN, des nids, 07, abri à Blossac Et le « nid » des visiteurs du parc, vite, à l’abri… Nous nous retrouvons vite à 8 dans ce minuscule espace…

Poitiers, 26 février 2011, défi APN, des nids, 08, abri inondé à Blossac …pas complètement à l’abri de la pluie. Vu l’entassement, je n’ai pas fait de photo pendant l’averse (un gros quart d’heure)… ceux qui étaient du mauvais côté ont pris les embruns!

Poitiers, 26 février 2011, défi APN, des nids, 09, pies à Blossac Après l’averse, le ciel se dégage très vite (et oui, en quelques minutes…). Tout au bout du parc, j’aperçois un beau et vrai nid…

Poitiers, 26 février 2011, défi APN, des nids, 10, pies à Blossac Un petit coup de zoom… Voici les locataires, les pies…

Poitiers, 26 février 2011, défi APN, des nids, 11, pies à Blossac …en pleine construction (je ne sais pas si on voit bien la brindille dans le bec de la belle). En dix minutes d’observation, les nuages sont de retour…

Poitiers, 26 février 2011, défi APN, des nids, 12, le kiosque de Blossac en travaux Je traverse vers le bord du plateau, au passage (enfin, non, impossible de passer entre les barrières et les flaques), le kiosque en cours de reconstruction…

Poitiers, 26 février 2011, défi APN, des nids, 13, le refuge des oiseaux à Blossac Tout au bout, vers la tour à l’oiseau (si, de là où les archers s’entraînaient), au-dessus du boulevard se trouve un refuge de la LPO pour les oiseaux, l’herbe n’y est pas coupée en été…

Poitie<br />
rs, 26 février 2011, défi APN, des nids, 14, un tronc creux à Blossac Un tronc creux… mais apparemment pas de locataire, en tout cas, pas de boulette de réjection au pied…

Poitiers, 26 février 2011, défi APN, des nids, 15, un petit nid à Blossac Ah, avant de sortir, dans les arbres taillés en cordon, un petit nid qui semble abandonné…

Poitiers, 26 février 2011, défi APN, des nids, le printemps à Blossac Les mésanges refusent de se faire prendre en photographie, mais voici au passage M. le Merle qui prend la pose, une compagnie de gendarmes (Virjaja en a aussi vu plein l’autre jour), des crocus, des pervenches, des violettes… Pas de doute, le printemps arrive! Pas une grande promenade (sauf le trajet pour le marché, un gros km dans chaque sens, peut-être aussi 1 km pour le bout du parc), mais une grosse heure dehors! Et photographier la nature au printemps n’a pas paru suspect aux gardiens du parc, LOL!

La sculpture 15e siècle, façade de Sainte-Radegonde à Poitiers (1)

Poitiers, église Sainte-Radegonde, le portail avec les parties des 19e et 21e sièclesEn ce dimanche midi, nous retournons voir le portail de l’église Sainte-Radegonde à Poitiers. Nous descendons donc sur le parvis de justice, traversons la partie pavée et regardons la façade. Sur le clocher-porche roman a été plaqué, à la fin du 15e siècle (lors des derniers travaux de restauration, les vantaux du portail ont pu être datés par dendrochronologie : les bois ont été abattus vers 1490, voici qui date à peu près le portail et le parvis) un portail gothique flamboyant. Je vous remets la photographie de la semaine dernière, il vous faut donc faire abstraction des rectangles bleus (copie de gargouilles en matériau polymère) et le grand rectangle rouge (sculptures de la fin du 19e siècle (Vierge à l’Enfant, saintes Agnès, Radegonde, Disciole, saint Hilaire). Cette église a une longue histoire, que je ne reprends pas ici, reportez-vous aux articles précédents, et aussi à ceux-ci sur le chevet et le tombeau de Radegonde, ainsi que pour un chapiteau qui porte Daniel dans la fosse aux lions et la Tentation d’Adam et Ève.

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, 1, la clef de voûte La voussure (l’arc qui entoure le portail) est composée de quatre rouleaux. Nous allons faire abstraction de celui qui est complètement à l’extérieur. Pour les trois autres rouleaux, au centre, le Christ, sur la clef de voûte, est encadré du collège apostolique (l’ensemble des douze apôtres), je vous les montrerai en détail la semaine prochaine et la suivante. Les rouleaux qui l’encadrent portent un riche décor de feuillages très découpés, une prouesse de sculpture.

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, 2, la partie gauche de la voussure Dans ce feuillage se cachent de petits monstres incarnés dans des singes… Vous ne les voyez pas bien?

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, rouleau externe, 1, la base à gauche Vous êtes prêts pour la visite de détail? Je commence par la gauche et vais peu à peu vers la droite… en commençant par la base de la voussure. Mon préféré est le dernier!

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, rouleau externe, 2, premier singe Vous le voyez mieux si je me place plus en-dessous? Il a perdu la tête, mais ce monstre (un singe sans doute, comme les suivants) a capturé un animal qu’il a tué et tient entre ses pattes…

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, rouleau externe, 3, deuxième singe On remonte un peu… un petit singe? On dirait qu’il s’agit d’une représentation de sacrilège de l’hostie, regardez le petit rond sur sa langue…

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, rouleau externe, 4, troisième singe Le suivant est aussi un singe qui semble dégringoler dans les feuillages…

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, rouleau externe, 5, quatrième singe On monte un peu plus, celui-ci semble carrément se moquer du passant… Ah, pour ceux qui se posent des questions, les fils à droite sont un dispositif contre les pigeons, un peu de courant qui circulent et les empêchent de se poser (c’est un peu le même principe que les fils à vaches). Je vous ai montré un dispositif du même genre sur l’hôtel de ville.

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, rouleau externe, 6, cinquième singe On passe de l’autre côté du rouleau… Celui-ci a presque la même position…

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, rouleau externe, 7, sixième singe Le suivant a plus souffert des outrages du temps…

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, rouleau externe, 8, septième singe Comme l’avant-dernier, qui a perdu la tête et les bras…

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, rouleau externe, 9, huitième singe Le dernier est mon préféré! Tête en bas, toutes griffes et dents dehors! En le prenant un peu en contre-plongée, il a un air féroce!

La sculpture 19e siècle de la façade de Sainte-Radegonde à Poitiers

Poitiers, église Sainte-Radegonde, le portail avec les parties des 19e et 21e siècles Après le parvis de Sainte-Radegonde à Poitiers (et le détail du pavage), je vais vous détailler le clocher en plusieurs articles, en remontant le temps, ça sera plus facile… Il a été récemment restauré… les gargouilles, encadrées en bleu, sont des copies en polymère (vous pouvez en voir la fabrication pages 6 et 7 de ce document! Je vais aujourd’hui vous parler des statues créées au 19e siècle, lors de la restauration des années 1893-1895. Les cinq niches à dais (le petit toit en pierre, si vous préférez) avaient perdu les statues qui y avaient été placées à la fin du 15e siècle… La suite des articles sera sur le clocher porche roman et la sculpture de la fin du 15e siècle, en trois articles : le collège apostolique (détaillé ici) et les singes monstrueux.

Poitiers, église Sainte-Radegonde, le portail, 1, sainte Agnès L’avantage avec le 19e siècle, c’est qu’ils ont écrit sur le socle qui était représenté! Nous avons donc à gauche « Sta ANNES » (Agnès), qui fut la première abbesse du monastère Sainte-Croix, fondé par Radegonde. Le tombeau d’Agnès se trouve dans la crypte, dans une chapelle (je vous la montrerai aussi…), du côté nord. Elle est morte en 588, quelques mois après Radegonde.

Poitiers, église Sainte-Radegonde, le portail, 2, sainte Radegonde À côté se trouve la sainte titulaire (celle qui a donné son nom) de l’église, Radegonde (« Sta RADEGUNDIS ») (dont je vous ai déjà raconté l’histoire). Elle porte sa couronne de reine de France (elle fut, rappelons-le, épouse de Clotaire, fils de Clovis et mourut à Poitiers en 587, enterrée hors les murs romains… là où s’élève maintenant cette église) et lit un livre.

Poitiers, église Sainte-Radegonde, le portail, 3, Vierge à l'Enfant Au centre a pris place une Vierge à l’Enfant (« VIRGO DEI MATRIX)…

Poitiers, église Sainte-Radegonde, le portail, 4, saint Hilaire Puis on trouve saint Hilaire (« Stus HILARIUS »), premier évêque de Poitiers dont le tombeau (et l’église collégiale construite au-dessus) se trouve aussi hors les murs… mais à l’opposé de la ville (il est mort en 367 ou 368, soit plus de 200 ans avant Radegonde).

Poitiers, église Sainte-Radegonde, le portail, 5, monstres aux pieds de saint Hilaire … avec à ses pieds un petit monstre! Il porte, comme l’évêque de la façade de Notre-Dame-la-Grande, le pallium et une chasuble au-dessus de son aube.

Poitiers, église Sainte-Radegonde, le portail, 6, sainte Disciole Tout à droite se tient sainte Disciole (« Sta DISCOLIA »), dont le tombeau (ou au moins l’autel sur son supposé tombeau) est aussi dans la crypte, du côté sud cette fois. Disciole, nièce de Salvius, évêque d’Albi, est morte jeune moniale à l’abbaye Sainte-Croix de Poitiers en 583, un peu avant Radegonde.

La Vierge à l’Enfant, Radegonde et Hilaire devaient exister avant et sont sans doute des réinterprétation voire en partie des copies des statues anciennes (de la fin du 15e siècle), alors que Agnès et Disciole sont des ajouts de la fin du 19e siècle. Elles ont aussi droit, en plus des autels de la crypte qui surmontent leurs tombeaux supposés, chacune à une statue et à une verrière de la même époque (19e siècle) dans l’église.

Mettez vos chaussures et sortez votre APN, et pavage!

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 01, rue Piorry Cette semaine, Monique / Bidouillette / Tibilisfil nous demande de regarder le pavage des trottoirs… J’ai vu sa proposition vendredi midi, emporté mon APN pour le retour du bureau… par un chemin un peu détourné… Je sors du bureau (dans la grand’rue) en prenant la rue Émile Faguet, et première photographie Rue Piorry, un trottoir refait en pavés tout neufs et bien lisses il y a un an ou deux…

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 02, place de la cathédrale Vous voyez le contraste avec les anciens, juste à côté, sur le bord ouest de la place de la cathédrale (de son vrai nom place du cardinal Pie)… Au fond, vous apercevez un sac poubelle, ça sera pire à la fin du trajet (ramassage des poubelles le soir, et en ville, peu d’immeubles ont de la place pour des containers).

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 03, en herbe eau bout de la place de la cathédrale Je longe ce trottoir jusqu’au sud de la place… Plus de désherbants en ville, ça verdit!!!

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 04, fil bleu devant l'espace Mendès-France J’emprunte l’esplanade entre l’ancien évêché (aujourd’hui il abrite les bureaux de la conservation du musée Sainte-Croix) et l’espace Mendès-France… Vous voyez ce trait bleu? C’est l’un des circuits (« fils ») de visite à pied en ville, chez nous, les automobilistes tournent en ville, GPS toujours pas à jour, mais les piétons n’ont aucun risque de se perdre!!!

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 05, rue Jean-Jaurès devant le planétarium Je longe le planétarium (qui n’a plus de tag en ce moment), là, les pavés sont posés pour former des figures…

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 06, parvis de Sainte-Radegonde Je passe par le chevet de la cathédrale et direction le parvis de Sainte-Radegonde… Je vous en ai parlé dimanche dernier, mais je n’avais pas fait de vue spécifique du pavage. Alors voilà, oubli réparé! Ici aussi, l’herbe pousse… et je vais finir par me faire enfermer chez les fous, avec ce défi! Extrait du dialogue avec un charmant touriste: lui-« je vous gêne pour prendre la photographie? » -moi: »non, pas du tout, je prends juste le dallage » -lui: » mais c’est une très belle église ». moi:-« je sais, j’en ai quelques centaines de photographies »; Lui: »vous n’êtes pas en visite alors? ». Moi:-« non, c’est juste un défi d’une copinaute… ». Lui:-« ???…!!! ».

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 07, rue Saint-Vincent-de-Paul Allez, je repars, je repasse le long de la cathédrale, rue Le Coq, rue du Souci, traversée périlleuse de la rue jean-Jaurès (les automobilistes, coincés ailleurs, se lâchent ici en toute impunité, tant pis pour les piétons), et me voici rue Saint-Vincent-de-Paul. Là, ça se corse encore pour le pauvre piéton, entre sacs poubelles et voiture garée sur le trottoir (et je vous épargne les crottes de chien)…

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 08, rue des Balances-d'Or Voici maintenant l’un des objectifs que je visais… La rue des Balances-d’Or… Vous ne voyez pas le trottoir? Normal, ici, on teste les futures zones de rencontre… autorisé aux voitures, mais piétons (puis vélos) prioritaires… Quand il n’y a pas de voiture comme en ce vendredi soir de début de vacances, ça va… Au fond, au bout de la flèche se cache l’enseigne du noyer inversé.

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 09, rue du général Denfert On tourne à gauche, rue du général Denfert, et hop, retour de la distinction chaussée/trottoir par le pavage… mais pas de rebord, j’ai toujours peur en passant ici… Cette fois, la voiture roule à peu près sur la partie qui lui est réservée…

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 10, rue Magenta Je passe sur quelques centaines de mètres, rue Louis Renard, il faut que je me concentre, voitures, poubelles, crottes de chien… Je longe le monument aux morts de 1870-1871, pas de photo, c’est la débauche du chantier, il faut encore se concentrer… Cela devient possible juste après, même si un peu plus loin, il y a le marché du vendredi… Voici quand même le trottoir de la rue Magenta… Il y avait au départ un jeu de briques blanches, rouges plus foncées (si, si, un carré entre les deux blancs…)… Avec la pollution des voitures et le passage des piétons, tout a pris au fil des ans une méchante couleur grisâtre… Au passage, vous apercevez en bordure du trottoir… le fil rouge pour les piétons! (oui, nous en avons un bleu, un jaune et un rouge!).

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 11, rue Bourcani Je tourne à droite, vers l’amphithéâtre romain rue Bourcani… Ce trottoir est assez représentatif de ce que l’on trouve en ville, en fait, un mélange de rapiéçages divers et variés, qui sautent quand ils gèle, parfois sommairement réparés…

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 12, rue de la Tranchée Rue du Petit-Bonneveau, rue Carnot… et voici mon nouvel objectif, le trottoir neuf de la rue de la Tranchée… L’ancienne place pour handicapés devant la résidence service pour personnes âgées a été pavée… puis condamnée par ses boules noires que je vous ai déjà montrées… dissuasives jusqu’à un certain point seulement (voir la troisième photo de cet article par exemple)…

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 13, rue de la tranchée J’avance un peu et me retourne pour la photographie suivante… Message subliminal… Les pavés du trottoir sont posés différemment sur les trottoirs et dans les zones de traversée… marquées sur la route par des clous… Esthétique, mais les voitures ne les voient pas la nuit, je préfère les zébras! Quand même, un petit effort pour les mal-voyants avec des bandes podosensibles devant chaque passage… je dirai non-protégé! (vous pouvez aussi voir à la fin de cet article les nouveaux pavés près de l’hôtel de ville…).

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 14, rue Saint-Hilaire Je tourne à droite, rue du Général-Demarçay, rue Saint-Hilaire… Devant l’école privée, une forêt de piquets empêchent le stationnement des voitures, efficace, cette fois, à défaut d’être esthétique…

Itinéraire des trottoirs à Poitiers Arrivée là, je descend les escaliers du diable et retour chez moi par le boulevard Pont-Achard… Voici ce que tout ça donne sur le plan…

Mettez vos chaussures et sortez votre APN, et BAL!

Poitiers, boîte aux lettres, 1, un fantôme Après un truc rond et un lieu de culte et un concours du plus beau ou du plus moche lampadaire, Monique / Bidouillette / Tibilisfil nous a proposé de mettre nos chaussures et de sortir avec notre APN pour photographier des BAL, des boîtes aux lettres… Comment ça, vous ne voyez pas ici? Et bien, grâce à Poitiers Cœur d’agglomération, plein de boîtes aux lettres publiques ont disparu… dont celle-ci juste à côté de chez moi. La ville a indiqué que l’on pouvait trouver les nouveaux emplacements (moins nombreux, mais bon, en centre-ville, ça va encore) sur le site internet de la poste, j’y suis allée, j’ai râlé, ce sont toujours les anciens qui y sont, j’ai signalé l’anomalie avec le formulaire de contact… et on m’a répondu que c’est la faute du responsable de Poitiers qui n’a pas fait son travail (j’ai bien sagement archivé le mél de réponse). Qui va repeindre les murs où il y avait les anciennes boîtes?

Poitiers, boîte aux lettres, 2, deux boîtes publiques Pour les nouvelles, les deux pas trop loin de chez moi, elles sont posées en avant du mur, mais vous voyez le hic??? Elles ont été posées sans demander aux propriétaires de repeindre son mur avant, ils vont faire comment, maintenant???

Poitiers, boîte aux lettres, 3, des boîtes privées Maintenant, voici une série de BAL de particuliers, soigneusement sélectionnées, voyez-vous leur point commun ? Non, je ne donnerai pas la réponse aujourd’hui! [édit: oui, la plupart des lectrices/lecteurs ont vu les « pas de publicité » répétés selon toutes les méthodes!]

Poitiers, boîte aux lettres, 4, une boîte normalisée sur une vieille grille Une dernière pour la route… ou comment massacrer une grille en fer forgé du début du 20e siècle avec une boîte à lettres normalisée recommandée par la poste, sinon, vous devrez aller chercher vos grosses enveloppes et vos paquets au bureau de poste… ouvert uniquement aux heures où vous travaillez!

Itinéraire des boîtes aux lettres à Poitiers Ah, voici mon trajet… étudié non pour ce défi mais pour un article d’un prochain dimanche sur Poitiers…

Le parvis de justice de l’église Sainte-Radegonde à Poitiers

Poitiers, le parvis de Sainte-Radegonde, 1, vue vers le sud-ouest Je vous ai déjà parlé de l’église Sainte-Radegonde à Poitiers pour son chevet et le tombeau de Radegonde, ainsi que pour un chapiteau qui porte Daniel dans la fosse aux lions et la Tentation d’Adam et Ève (ainsi que Nabuchodonosor sur une autre face). Au retour de la promenade nocturne de décembre, je voulais vous montrer ce parvis sur lequel nous nous sommes arrêtés, mais je n’avais pas les photographies que je souhaitais, je suis donc allée en refaire… Cette église a une longue histoire, que je ne reprends pas ici, reportez-vous aux articles précédents. Ce parvis date de la fin du 15e siècle, sans doute en même temps que le placage du portail gothique flamboyant sur le clocher roman (bon, voici encore des articles en perspective…). Lors des derniers travaux de restauration, les vantaux du portail ont pu être datés par dendrochronologie (détermination de la date d’abattage d’un arbre par l’étude de la largeur des cernes successifs): les bois ont été abattus vers 1490, voici qui date à peu près le portail et le parvis.

Poitiers, le parvis de Sainte-Radegonde, 2, vue vers le nord De quoi s’agit-il ? De l’un des rares parvis de justice de la fin du Moyen-Âge qui nous soit parvenu, mais ils devaient être assez nombreux. Pour ceux qui connaissent Poitiers, non loin de là, devant la cathédrale se trouvait un espace de même type, détruit et réaménagé avec des escaliers au 19e siècle.

Poitiers, le parvis de Sainte-Radegonde, 3, le muret et les bancs Revenons à Sainte-Radegonde. Il s’agit d’un espace clos de murs et pavé situé en avant du portail. La justice y était rendue au nom des chanoines du chapitre. Vous apercevez en contrebas du mur de clôture les bancs où prennent place le juge (un abbé sans doute), ses assistants, l’accusé, les témoins, les plaignants, etc. Le public restait à l’extérieur. Les entrées des petits côtés étaient gardés par des lions de pierre aujourd’hui très érodés.

Poitiers, le parvis de Sainte-Radegonde, 4, une entrée à l'ouest Les deux entrées du grand côté étaient gardées par des anges agenouillés (bon, je sais, il n’en reste pas grand chose) qui devaient tenir des écussons (aux armes du chapitre sans doute, peut-être à celle du roi de France).

Poitiers, le parvis de Sainte-Radegonde, 5, l'emplacement du juge Le juge se tenait au milieu, dans une partie où la surélévation du mur marque l’importance du personnage qui siégeait en contrebas…

Dernière précision, sous le pavage doivent se trouver des défunts importants, chanoines et donateurs, alors que le cimetière paroissial se trouve au nord, il servait il y a quelques années de parking, les anciens arbres ont été remplacés par de nouveaux qui ont été plantés au même endroit, pour limiter l’impact sur les sépultures… Si vous voulez voir un détail du pavage, j’en ai mis une photographie dans cet article.

Poitiers, le parvis de justice de Sainte-Radegonde, carte postale ancienne Pour terminer, deux cartes postales anciennes du parvis… La première avec le parvis vide…

Poitiers, le parvis de Sainte-Radegonde avec vendeuses de cierges, carte ancienne … la seconde avec des marchandes de cierges assises sur le mur de clôture… Vous pouvez poursuivre la visite de cette église avec le portail et ses parties du 15e siècle (le collège apostolique (plus détaillé ici) et les singes monstrueux) et les sculptures de la fin du 19e siècle (Vierge à l’Enfant, saintes Agnès, Radegonde, Disciole, saint Hilaire).

VDB 37, un arbre en hiver

Poitiers, février 2011, VBD auprès de mon arbre, 1, square de la République Pour la trente septième VDB (vie de brodeuse), Petite fée Nougat nous proposait de photographier un arbre en hiver… Samedi matin, j’ai emporté mon APN avec pour objectif de photographier à la fois des lampadaires pour le défi de Monique / Bidouillette / Tibilisfil et des arbres pour celui-ci… Même pour certains pris au même endroit, j’ai changé le cadrage en fonction du thème… Voici donc la première pause arbres dans le square de la République, le monument aux morts de 1870-1871 : des arbres rescapés de l’opération massacre en ville… mais cernés par le chantier de Cœur d’agglomération

Poitiers, février 2011, VBD auprès de mon arbre, 2, place d'armes Place d’Armes (place du Général-Leclerc de son vrai nom actuel), quelques pas plus loin, à la place des tilleuls pas si malades, des sophoras ont été plantés il y a quelques semaines

Poitiers, février 2011, VBD auprès de mon arbre, 3, au bord du Clain Bon, samedi après-midi, je suis allée chercher des arbres plus en forme… Le week-end précédent, j’avais déjà vu que les saules pleureurs commençaient à se réveiller… Direction les bords du Clain, sur le chemin entre le pont Saint-Cyprien, après l’hôpital Pasteur en allant vers le pont Neuf… sur l’autre rive, le voici encore plus vert que la semaine d’avant… Si vous voulez vous promener au bord du Clain, Dalinele lui a consacré quelques articles…

Localisation des arbres pris en photographie sur le plan de coeur d'agglo de Poitiers Et voici la localisation des trois photographies sur le plan de Poitiers Cœur d’agglomération… à télécharger sur le site si vous venez en ville, les GPS et les plans vendus dans le commerce ne sont toujours pas mis à jour!

Mettez vos chaussures et sortez votre APN, et lumière!

Poitiers, 5 février 2011, lampadaire 1, rue Saint-Hilaire Après un truc rond et un lieu de culte, Monique / Bidouillette / Tibilisfil nous a proposé de mettre nos chaussures et de sortir avec notre APN pour photographier au moins quatre lampadaires… Vous n’allez pas être déçu(e)s de la variété en centre-ville de Poitiers. J’ai donc emporté mon APN hier matin en allant au marché, et vous mets des photographies plus petites que d’habitude, ils ne valent pas mieux. Cet article remplacera cette semaine mon article sur Poitiers, je suis en train de préparer une nouvelle série et j’ai quelques vérifications à faire…

Première pause à quelques mètres de chez moi, sortie rue Saint-Hilaire… Ces machins rectangles moches sont maintenant les plus fréquents en ville, basse consommation, ils éclairent à peu près…

Poitiers, 5 février 2011, lampadaire 2, rue Aliénor d'Aquitaine Rue Aliénor d’Aquitaine (vous pouvez admirer aussi au passage, comme sur la précédente photo, les branchements électriques, en vous rappelant que nous sommes dans un périmètre de monument historique et dans la future extension du secteur sauvegardé…), voici le modèle un peu plus ancien, cette fois équipé d’ampoules basse consommation qui n’éclairent absolument pas la nuit, impossible de voir les nombreux trous et déjections canines sur la chaussée la nuit…

Poitiers, 5 février 2011, lampadaire 3, square de la République Au square de la République, le monument aux morts de 1870-1871 et les arbres rescapés de l’opération massacre en ville (j’ai prévu une autre vue pour la prochaine VDB de Petite fée Nougat)… et une version sur pied du lampadaire rectangle…

Poitiers, 5 février 2011, lampadaire 4, place d'armes Place d’armes, voici les nouveaux lampadaires, les machins ronds (tiens, j’aurais pu aussi les montrer l’autre jour), ils éclairent vers le bas pour éviter la pollution lumineuse nocturne… en fait, ils éclairent à peine un mètre tout autour, la traversée de la place se fera par les bords ou dans le noir, actuellement, même avec un gros spot supplémentaire dans l’angle de l’hôtel de ville, c’est DANGEREUX de traverser… parce qu’on ne voit pas les bosses et les trous, le « tapis » en géotextile gondole, et au bout de la place, on arrive dans le gravier…

Poitiers, 5 février 2011, lampadaire 5, rue des grandes écoles On sort maintenant du rayon de 500m de chez moi, mais on continue quand même avec un lampadaire de la rue des Grandes-Ecoles… version contre le mur…

Poitiers, 5 février 2011, lampadaire 6, rue des grandes écoles … et version sur pied. Ampoule déglinguée, les glandeurs qui picolent au pied à longueur de journée (alors que la consommation d’alcool est interdite en ville sur la voie publique) ne sont pas encore arrivé…

Poitiers, 5 février 2011, lampadaire 7, rue de la cathédrale Maintenant, nous voici rue de la Cathédrale, il y a les mêmes Grand’Rue… du faux vieux, il y a encore plus moche ailleurs, celui-ci semble avoir été nettoyé assez récemment (avec le changement de l’ampoule?).

Poitiers, 5 février 2011, lampadaire 8, depuis la grande passerelle de la gare Au retour, je suis rentrée par la gare, pour vous montrer d’autres variétés… Je descend donc pour rejoindre la gare par la Grande passerelle. Lampadaires blancs au bord de la chaussée, sortes de sucettes éclairantes sur les bords pour les piétons et gros spots au milieu du parking minute… pardon, il paraît que c’est un rond-point, mais il est toujours encombré de voitures stationnées…

Poitiers, 5 février 2011, lampadaire 9, à la gare Du bas, on voit mieux ces trois variantes…

Itinéraire des lampadaires sur le plan de Poitiers coeur d'agglomération Et voici la localisation de mon itinéraire sur le plan de Poitiers Cœur d’agglomération… à télécharger sur le site si vous venez en ville, les GPS et les plans vendus dans le commerce ne sont toujours pas mis à jour! La différence entre le point de départ et celui d’arrivée vient du fait qu’il y a deux sorties à mon immeuble… une sur le plateau en haut et une sur le boulevard en bas.

L’église Saint-Porchaire à Poitiers, quelques vues anciennes…

Poitiers, église Saint-Porchaire, 1, vue aére.ienne des années 1950 avec le théâtre Poitiers, église Saint-Porchaire, carte postale ancienne, 3 Hier, je vous disais que l’église Saint-Porchaire à Poitiers était à un peu plus de 500m de chez moi… Cela m’a donné envie de ressortir quelques cartes postales anciennes, qui permettent aussi de voir l’évolution du magasin voisin… des véhicules et des tenues de ces dames notamment. Je commence par une vue aérienne de la fin des années 1950 ou des années 1960 (en tout cas après 1954, date de sa reconstruction, et sans doute avant 1963, à gauche, c’est l’ancienne toiture des galeries devenues depuis le hideux Printemps). Au premier plan vers la gauche donc, vous voyez le théâtre et à peu près au milieu, l’église Saint-Porchaire, dont la seule partie romane conservée est le clocher porche, pour lequel je vous ai déjà montré Daniel dans la fosse aux lions [à voir désormais restauré en 2012 ici]. J’ai aussi quelques cartes postales intérieurs, et d’autres photographies d’aujourd’hui (enfin, l’année dernière plutôt…), je vous les montrerai et commenterai une autre fois, je vous laisse à ce voyage dans le passé, des années 1900 aux années 1950… mais surtout des années 1920. J’ai un faible pour la dernière, avec ces femmes en grande tenue devant le magasin de mode (aujourd’hui, il y a à la place le CRIJ).

Poitiers, église Saint-Porchaire, carte postale ancienne, 5

Poitiers, église Saint-Porchaire, carte postale ancienne, 6

Poitiers, église Saint-Porchaire, carte postale ancienne, 8

Poitiers, église Saint-Porchaire, carte postale ancienne, 9

Poitiers, église Saint-Porchaire, carte postale ancienne, 4

Poitiers, église Saint-Porchaire, carte postale ancienne, 2, carte-correspondance

Poitiers, église Saint-Porchaire, carte postale ancienne, 10