Archives de catégorie : Cinéma

Les films que j’ai vus au cinéma ces dernières années.

Vincere de Marco Bellocchio

Affiche du film Vincere de Marco Bellocchio Dans le cadre du festival Télérama 2010, j’ai aussi vu Vincere de Marco Bellocchio. J’aime bien les films en VO, mais pourquoi ne plus traduire les titres ? Vaincre donc…

Le film : en 1907, Benito Mussolini est l’un des leaders du parti socialiste à Trente, alors dans l’empire austro-hongrois. Pacifiste, orateur né, il plaide pour le rattachement à l’Italie. Lors d’une violente manifestation, il fait la connaissance d’Ida Dalser, qui lui ouvre sa porte pour le mettre à l’abri. Quelques années plus tard, début 1914, elle le retrouve, haranguant les foules, virant de sa position pacifiste à une position pour la guerre en germe. Ils couchent ensemble, Ida vend ses biens pour aider à la fondation d’un nouveau journal par Mussolini, Il Popolo d’Italia, l’épouse religieusement en contre-partie (scène de l’affiche). Le 11 novembre 1915 naît Benito Albino Mussolini, reconnu en janvier suivant par son père. Mais celui-ci est envoyé au front, blessé, et se marie civilement avec Rachele Guidi (ils auront quatre enfants). À partir de ce moment là, il ne veut plus voir Ida ni Benito Albino. Il fait apparemment disparaître toute trace de son précédent mariage. Mussolini accède au pouvoir, développe sa propagande fasciste… et refuse toujours de voir Ida, qui demande qu’il reconnaisse leur mariage et leur fils… Il la fait interner dans un hôpital psychiatrique à Pergine Valsugana puis à Venise, sans pouvoir voir son fils… La seconde partie du film, je vous laisse la découvrir en salle.

Mon avis : un scénario terrible, l’histoire est présentée comme vraie… Le mélange du film avec des images d’archives est d’une redoutable efficacité… Deux acteurs crèvent l’écran, Giovanna Mezzogiorno (Ida Dalser) et Filippo Timi (Benito Mussolini jeune) et Benito Albino Dalser (adulte). Le jeune médecin psychiatre (Matteo Mussoni) qui tente d’aider Ida Dalser n’est pas mal non plus… Un film à voir s’il passe encore en salle, ou bientôt en DVD…

Les films que j’ai déjà vus du festival Télérama 2010 :

Avatar, de James Cameron

Affiche de Avatar Comme je vous l’ai dit l’autre jour, je suis allée voir Avatar de James Cameron en 3D et en VO… Surprise pour cette séance en VO, l’essentiel du public était composé de familles sourdes et d’étudiants Erasmus.

Le film : Le frère jumeau de Jake était un scientifique amené à infiltrer le peuple de Pandora, via un avatar créé à partir de son ADN. Par son mental, dans une machine genre sarcophage, il pilotera son avatar, sorte d’alter ego dans un corps qui ressemble aux Na’vi qui habitent cette planète. Mais il a été assassiné juste avant le début de la mission. Or une société minière, qui emploie de nombreux mercenaires, anciens militaires, et quelques scientifiques, qui doivent les aider à comprendre ce peuple, a dépensé beaucoup d’argent pour ces avatars. Du coup, qu’importe si Jake est un ancien marine blessé au combat et paraplégique… Il a le même ADN, il conviendra pour la mission, même s’il n’a pas appris la langue, ni suivi l’entraînement. La société a trop besoin de ce précieux minerai pour se passer de lui. Et les Na’vi s’obstinent à avoir pour lieu le plus précieux et le plus habité LE kilomètre carré qui renferme ce minéral. L’avatar de Jake va se retrouver largué dans la forêt, recueilli et adopté par une jolie (?) jeune femme, Neytiri.

Mon avis : la 3D ne vaut vraiment pas la 3D que, en tant que Poitevine, j’ai pris l’habitude de voir au Futuroscope… (même si ceux qui y ont vu la dernière création Arthur 4D, de Besson, ne sont pas convaincus). Franchement pas terrible par rapport à ce que l’on peut voir sur écran parabolique avec des lunettes à cristaux liquides… Pour le scénario, l’éternel film à grand spectacle américain, les méchants (ici les mercenaires qui veulent les ressources minières) et les gentils (le peuple de cette planète ressemble étrangement à des clichés d’indiens d’Amérique)… Le tout avec force effets spéciaux, mais sans grande recherche. La mauvaise conscience des descendants de colons américains par rapport aux Indiens (costumes, rites, etc.) ? Par rapport aux guerres actuelles menées par les États-Unis ? Sur la toute puissance de l’économie (la conquête de ressources minières) et de ses mercenaires sur les scientifiques… Franchement, il y a des aspects efficaces, bien huilés dans ce film, mais je continue à préférer voir des films d’art et essai, même si je ne les aime pas toujours, au moins, il y a généralement de la recherche, un travail sur la photographie…

Pour aller plus loin : le site officiel d’Avatar, en français. Une suite a été annoncée comme possible la semaine dernière par Cameron… Sans moi !

Le ruban blanc de Michael Haneke

Affiche du film le ruban blanc, de Haneke Dans le cadre du festival Télérama 2010, j’ai aussi vu Le ruban blanc (Das weiße Band, Eine deutsche Kindergeschichte) de Michael Haneke, palme d’or à Cannes en 2009.
Le film : de l’été 1913 à l’été 1914, dans un petit village du nord de l’Allemagne (et non pas autrichien, comme on aurait pu s’y attendre avec Haneke). Il s’est passé de nombreux événements bizarres, rapportés par un narrateur âgé, qui avait 31 ans à l’époque et était l’instituteur du village, organisé entre le temple et son pasteur (et sa famille nombreuse), le manoir, son châtelain (baron), sa femme et leurs enfants, le régisseur du domaine, l’instituteur, les paysans, employés parfois sur le domaine pour les gros travaux (la moisson par exemple), le médecin, veuf (avec une fille de 14 ans et un garçonnet de 4 ans, à la naissance duquel la mère est morte), et sa voisine, la sage-femme, devenue sa gouvernante (et un peu plus), avec son fils handicapé mental (trisomique 21 d’après sa dysmorphie). Au début du film, le médecin fait une grave chute de cheval, à cause d’un câble tendu au milieu du chemin. Il est hospitalisé pour plusieurs mois. Les enfants aînés du pasteur sont punis violemment pour n’être pas rentrés chez eux le soir. Ils devront porter au bras un ruban blanc, pour se souvenir qu’ils doivent rester purs. Puis une paysanne est victime d’un accident mortel dans l’usine où le régisseur l’avait affectée pendant la moisson. Lors de la fête de la moisson, le fils de ce paysan, sous l’effet de la douleur, détruit un champ de choux alors que le fils du baron disparaît et est retrouvé sauvagement molesté… La jeune bonne des enfants, dont l’instituteur était tombé amoureux, et le précepteur sont renvoyés, la mère part en Italie avec les enfants. Que se passe-t-il dans ce village ? Quel(s) secret(s) terrible(s) les enfants du pasteur ont-ils appris pour qu’ils préfèrent les punitions plutôt que d’en parler ? La série d’événements n’est pas terminée, mais je vous laisse la découvrir…
Mon avis : un très grand film en noir et blanc, avec une photographie très travaillée, superbe ! Je trouve dommage que le sous-titre allemand (Eine deutsche Kindergeschichte, une histoire d’enfants allemande, ou aussi une histoire pour enfants…) n’ait pas été traduit pour le film français, car il explique bien le parti pris par le réalisateur. Par petites touches, petits tableaux apparemment assez indépendants, la vie du village est révélée, le temple, l’école, la noblesse, la paysannerie, mais aussi la médecine, la police, la vie à la ville voisine, à la campagne. Et les personnages humains, les adultères, l’inceste, les crimes, les punitions physiques et morales sur les enfants, le rigorisme, la violence faite aux femmes, le regard sur le handicap mental. Vous ne sortirez pas indifférent de ce film…
C’était la deuxième fois dans la journée (après Vincere) que j’assistais à l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand, héritier de l’empire austro-hongrois, et de son épouse la princesse de Hohenberg à Sarajewo le 28 juin 1914 (déclenchant la première guerre mondiale)… Contexte très différent pour les deux films…
PS : depuis, du même réalisateur, j’ai aussi vu Amour.

Les films que j’ai déjà vus du festival Télérama 2010 :

Un prophète de Jacques Audiard

Affiche de Un prophète de Jacques Audiard Dans le cadre du festival Télérama 2010, je suis allée voir Un prophète de Jacques Audiard, grand prix du jury au festival de Cannes et prix Louis-Delluc en 2009 et grand favori de la prochaine cérémonie des César avec 13 sélections. [De Jacques Audiard, voir aussi De rouille et d’os et Dheepan]

Le film : dans une prison en région parisienne. Malik El Djebena (Tahar Rahim), condamné à six ans de prison ; jeune majeur, il ira cette fois-ci dans une maison centrale. Dès son arrivée, il se fait racketté le peu qu’il a (les chaussures neuves « offertes » par l’administration). Lors d’une promenade, César Luciani (Niels Arestrup), un parrain corse, lui ordonne d’assassiner Reyeb, un rival mafieux qui est en transit pour aller témoigner dans un procès. Affolé, Malik tente de se confier à l’administration… et se fait à moitié assassiner par un gardien complice. Il n’a pas le choix, c’est le mafieux ou lui… Il cède, devient le larbin du clan corse, tout en gardant contact avec « les barbus ». Mais voilà, un jour, Sarkozi décide de renvoyer en Corse les prisonniers corses qui n’ont pas commis de crimes graves. César Luciani se retrouve isolé avec seulement cinq de ses compatriotes, mais grâce à son avocat, continue à gérer ses affaires à l’extérieur. Si Malik devenait un prisonnier modèle et pouvait avoir des permissions de sortie, cela l’arrangerait dans ses affaires de casinos à Marseille…

Mon avis : – sur le scénario : vive la prison, les gardiens corrompus, les clans, les trafics (tolérés pour garder un certain équilibre à l’intérieur)… Une vision j’espère un peu exagérée de la réalité, mais je n’en suis malheureusement pas si sûre…
– sur les acteurs : Tahar Rahim et Niels Arestrup sont sublimes !
– sur le film en lui même : 2h30, c’est trop, il y a des passages vraiment trop longs… je me suis franchement ennuyée à certains passages. Que Reyeb, l’homme assassiné, revienne hanter Malik, soit, mais à force, cela devient un peu lourd… De même, le nettoyage de la cellule de Luciani, ça va une fois, deux fois, après, c’est trop. Je trouve que le film aurait gagné à être un peu plus dense.

Pour le jury des César, c’est un grand film puisqu’ils lui en ont attribué 9 en 2010. Je ne suis pas complètement convaincue.

Les films que j’ai déjà vus du festival Télérama 2010 :

Whatever Works de Woody Allen

Affiche de Whatever works, de Woody Allen Dans le cadre du festival Télérama 2010, je suis allée voir Whatever Works de Woody Allen.

Le film : New-York, un groupe d’amis qui se retrouvent en terrasse de café. Boris Yellnikoff (Larry David), la petite soixantaine, aurait dû avoir le prix Nobel de physique mais ne l’a pas eu, il a divorcé après avoir raté son suicide. Misanthrope, hypocondriaque, il vit seul et donne des cours d’échecs à des enfants (tous nuls, bien sûr). Un jour, il trouve en bas de chez lui une jeune fugueuse venue du sud, Melody Saint Ann Celestine (Evan Rachel Wood), qui a fait des concours de beauté et manque un peu de culture… Il accepte de lui donner à manger, puis de l’héberger pour un soir seulement… et ils finissent par se marier, à la grande surprise du groupe d’amis. Un an plus tard débarque Marietta (Patricia Clarkson), la mère de Melody, qui s’est séparée de son mari (il l’a trompée avec sa meilleure amie)… Toute à la religion chrétienne, elle ne comprend pas la mutation de sa fille et n’accepte pas son nouveau gendre … mais pas pour longtemps…

Mon avis : un grand Woody Allen, avec le retour des blagues au second degré sur la judaïté, la Faute avec un grand F, la misanthropie, le monde de l’art et des galeries… Une heure et demie de détente !
Pour Woody Allen, vous pouvez relire mes articles

Les films que j’ai déjà vus du festival Télérama 2010 :

Le festival Télérama 2010, bilan d’étape

Affiche du film Inglourious basterds de Tarentino Pour le festival Télérama, jeudi et vendredi, j’ai vu Les herbes folles, d’Alain Resnais (un film très travaillé, une superbe photographie, mais je ne suis pas rentrée dedans), Inglourious basterds de Quentin Tarentino (j’ai beaucoup aimé malgré la violence de certaines scènes, mon préféré pour l’instant) et Whatever works de Woody Allen (j’ai bien ri, j’adore son humour noir). Pour le week-end et le début de la semaine, il me reste à voir en priorité Le ruban blanc de Michael Haneke, Non ma fille tu n’iras pas danser de Christophe Honoré et Vincere de Marco Bellocchio. Promis, je vous parlerai de tout ces films, ainsi que de Un prophète de Jacques Audiard vu mercredi, et je vous ai déjà donné mon avis sur Adieu Gary de Nassim Amaouche et Welcome de Philippe Lioret (film « coup de coeur » des lecteurs Télérama). Pour les autres films, ça sera en fonction des possibilités de la programmation… J’ai finalement ajouté Irène, d’Alain Cavalier.

Festival Télérama 2010

La façade du TAP cinéma à Poitiers Comme chaque année, le festival Télérama revient du 20 au 26 janvier 2010. La place sera toujours à 3 euros avec le pass qui sera inséré dans la revue… Si l’année dernière, j’avais vu beaucoup de films inscrits dans la programmation au cours de l’année, ce n’est pas le cas en 2009, pourtant, je suis quand même allée au cinéma au moins une ou deux fois par mois…

J’ai commencé à regarder la programmation des deux salles qui y participeront sur Poitiers, le TAP cinéma et le Dietrich. Je ne serai donc pas très présente sur vos blogs pendant cette semaine là !

Voici ce que j’ai sélectionné :

Les films que j’ai déjà vus (pas beaucoup cette année…) :

  • Adieu Gary de Nassim Amaouche
  • Welcome de Philippe Lioret (film « coup de coeur » des lecteurs Télérama)

Ceux que je voudrais vraiment voir :

Celui que j’ai ajouté :
Irène d’Alain Cavalier

Ceux que je n’ai pas vus… :

  • L’étrange histoire de Benjamin Button de David Fincher
  • Harvey Milk de Gus Van Sant
  • Mary et Max d’Adam Elliot
  • Still Walking d’Hirokazu Kore-Eda
  • Le temps qu’il reste d’Elia Suleiman

Max et les Maximonstres

Affiche de Max et les maximonstres Vendredi soir, je suis allée voir Max et les Maximonstres, réalisé par Spike Jonze, en VO dans une salle déserte… Entre la neige et Avatar, le petit Max ne faisait pas le poids.

L’histoire : Max est un petit garçon qui supporte mal la séparation de ses parents, sa mère qui ne s’occupe pas autant qui le voudrait, sa sœur adolescente dont les copains vont détruire son igloo. Il préfère rêver, jouer dans son monde, vit comme terrifiant le cours où le professeur explique la fin du système solaire avec l’absorption des planètes dont la terre par le soleil en expansion. Un soir, il se dispute avec sa mère et s’échappe de chez lui. Il embarque sur un petit bateau et se retrouve, après avoir essuyé une tempête, sur une île habitée par de drôles de monstres, mi peluches, mi animaux. Il y est couronné roi et chargé de créer un monde où chacun trouvera sa place et son bonheur… Y parviendra-t-il ?

Mon avis : j’ai bien aimé cette fable, très en accord avec ce qui sort souvent avant noël, à moitié fantastique, mais avec une certaine profondeur, une réflexion sur le monde, l’amitié, les haines, la cohabitation de tous… À voir absolument, en version française si vous avez des enfants, je crois que l’une des voix est celle de Charlotte Gainsbourg.

Capitalism: A Love Story de Michael Moore

Affiche de Capitalisme, a love story de Michael Moore Dimanche, je suis allée voir Capitalism: A Love Story de Michael Moore, en VO. Ce nouveau documentaire de Michael Moore se propose d’analyser la crise financière actuelle, ses causes et ses conséquences. Vous y verrez des expulsés des sub-primes, des pilotes d’avion qui doivent faire un second boulot pour pouvoir vivre et rembourser leur prêt étudiant, des sociétés qui prennent des assurances sur la vie de leurs employés (s’ils meurent, c’est l’entreprise qui touche la prime, pas les héritiers), deux prêtres et un évêque qui vous diront que le capitalisme est contre les principes chrétiens, une occupation d’usine, une coopérative, les manipulations du congrès américain pour voter le plan de sauvetage des banques, etc., jusqu’à l’internationale sur le générique de fin.

Mon avis : les questions abordées sont intéressantes, je ne pensais pas que les prêts bancaires pour les études pouvaient aller jusqu’à 100000 dollars, alors que le salaire annuel de certains pilotes n’excède pas 20000 dollars. Mais je ne comprends pas pourquoi Michael Moore s’obstine à montrer des gens interrogés en pleurs pendant une bonne partie du film… Qu’est-ce que ça apporte, sinon humilier encore plus ces gens ? De même, les mouvements de caméra, la tournure des interviews sont prévisibles. Cela m’a sérieusement agacée. Vous pouvez attendre qu’il passe à la télévision, les trois quarts du film sont des entrevues avec des capitalistes et des victimes du capitalisme, le grand écran n’apporte strictement rien… Et certaines traductions du sous-titrage sont très curieuses par rapport au texte américain.

Le petit Nicolas… et diverses informations

Affiche du film du Petit Nicolas Dimanche humide et froid… L’après-midi, un rapide tour en ville, avec un tour à  » place aux sciences  » (présentation sous chapiteau des différents laboratoires de l’université de Poitiers) puis dans la chapelle Saint-Louis, une exposition de très beaux patchworks d’une association poitevine, le quilt pictave… Le résultat de deux ans de travaux, encore visibles jusqu’au dimanche 15 novembre 2009. Je n’avais pas mon APN, mais vous pouvez voir quelques photos chez Coccinelle et chez boîte de biscotte. Il y a plusieurs patchs des esclaves, comme celui dont Emmanuelle a cousu des blocs ces derniers mois.

Ensuite, direction le cinéma, petite hésitation et le choix tombe sur le petit Nicolas, un film gai et léger de Laurent Tirard, adapté de l’œuvre de René Goscinny et Jean-Jacques Sempé. Des passages sont très réussis, comme le petit clin d’œil à la chorale des Choristes, la potion magique dans le terrain vague, la visite du ministre de l’éducation nationale, etc. Les enfants jouent très bien. Pas un grand film de cinéma d’auteur, mais une heure et demie de détente, ce n’est déjà pas si mal ! Vous pouvez aller voir des extraits, la musique, etc. sur le site officiel du film.