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Mais qui a rédigé la plaque de la rue de Blossac à Poitiers?

Nouvelle plaque de rue pour la rue de Blossac à Poitiers Il y a déjà quelques mois, fin avril 2011, je vous signalais l’apparition de nouvelles plaques de rue et de problèmes de traits d’union étrangement placés… Au fil des semaines, j’ai pu voir des mentions étranges, comme celles que je vous ai montrées l’autre jour rues Renaudot et Carnot. Leur installation se poursuit. L’autre jour, je croise devant le parc Grégory Vouhé et il attire mon attention sur celle-ci, pour ceux qui ne pourraient pas lire la photographie,  » Rue de BLOSSAC / Paul-Marie-de-la-Bourdonnaye- / de-Blossac / intendant / 1716 – après 1784 « . Je vous ai déjà parlé de ce personnage pour le monument au comte de Blossac (avec une autre vue après nettoyage) réalisée par Raymond Sudre, inaugurée en 1924 et située dans le jardin anglais du parc de Blossac. Après 1784… bizarre, bizarre… Un personnage aussi célèbre doit être mieux documenté que cela. Rentrée chez moi, il m’a fallu environ un quart d’heure pour trouver la bonne réponse… La fiche Wikipedia est erronée [dernière consultation 16 octobre 2011, PS: corrigée depuis, dernière consultation 2 mai 2012], mais j’ai trouvé son acte de décès aux archives départementales d’Ille-et-Vilaine, page 12 du registre numérisé des décès de l’an VIII pour la commune de Goven, où se trouve le château de Blossac. En voici la transcription :

« Mairie de Goven arrondissement communal de Redon département d’Ille-et-Vilaine / le vingt-septième jour du mois de fructidor an VIII de la république française / acte de décès de Paul Esprit de la Bourdonnais [sic] de Blossac décédé d’hier à sept / heures du soir / *âgé de quatre-vingt quatre ans* / demeurant à la maison de Blossac en cette commune sur / la déclaration à nous faite par le citoyen Jean Jacques de Deminiac l’un / des membres de notre conseil demeurant à la Verrie en notre commune, voisin / et ami et par le citoyen Guis Joseph Alexandre Hubert Lamassue / *demeurant* / à la Villaud / commune de Chavagne voisin et ami du défunt et ont signé constaté par / moi maire faisant les fonctions d’officier de l’état civil soussigné / interligne âgé de quatre-vingt quatre ans approuvée / Signé Hubert de La Massue / Deminiac / Hubert Lahayris (?) ».

Impossible de vérifier le registre de la paroisse Saint-Étienne de Rennes, les données ne sont pas encore en ligne sur le site des archives départementales d’Ille-et-Vilaine [dernière consultation : 16 octobre 2011], en attente de vérification, je retiens la date du 29 août 1716 avancée sur Généanet, mais nous pouvons désormais affirmer que Paul Marie Esprit de La Bourdonnaye, comte de Blossac, ancien intendant du Poitou, est mort en son château de Blossac, commune de Goven en Ille-et-Vilaine le 26 fructidor en VIII, soit le 13 septembre 1800 (la veille de ce qui est mis sur la fiche Généanet, qui s’est fiée à la mention marginale et non à l’acte qui dit « décédé d’hier »). [La plaque a fini par être corrigée, voir en février 2013].

Poitiers, saisie d'écran d'info travaux dans le secteur de Blossac Et pour rigoler, je suis allée voir si, comme pour les rues Renaudot et Carnot, le plan de Google Map utilisé sur le le site en ligne officiel infos travaux à Poitiers était juste… et j’ai encore une fois bien rigolé! La rue Léopold-Thézard y a disparu et y porte le nom de rue de Blossac, aucune mention de la place de l’appel du 18 juin 1940, constituée par l’espace situé en avant du parc de Blossac (la plaque de cette place est posée sur un pilier à l’entrée du parc, côté extérieur). Si on zoome un peu plus, la rue de Blossac est à ce mauvais emplacement et au bon aussi… Heureusement que les noms des rues sont bons sur le plan en pdf à télécharger, mais trop petits pour un tirage papier et une navigation en voiture dans les rues.

Si vous avez besoin d’une cartographie à jour sur Poitiers (et les autres villes françaises voire du monde entier…), je vous conseille vraiment d’utiliser de préférence Open street map. Grâce à son système participatif (il faut créer un compte, c’est tout…), les changements de sens des rues y a été changé très vite, un module permet un export gratuit pour GPS (le seul vraiment à jour ici, les rues ont pourtant changé de sens depuis le grand bouleversement du 30 août 2010), et en plus, le numéro dans la rue est reporté devant chaque maison (l’emprise au sol du bâti y est figuré), vraiment pratique pour les rues un peu longues, il y a aussi les feux tricolores, les commerces, les restaurants, les distributeurs de billets, les WC publics, les boîtes aux lettres (également à leur nouvel emplacement), etc…

Pour la campagne en revanche, il manque de volontaires pour compléter les données des cartes de Open street map… Avis aux bonnes volontés!

La « saga des nouvelles plaques de rue »:

rues Renaudot et Carnot (anciennes rues des Hautes Treilles, des Trois Piliers, des halles),

– rue de Blossac (toujours pas corrigée)

rues Montgau(l)tier et du Souci(s),toujours du scotch sur le s de souci, mais la rue Montgautier a été corrigée

rue des frères Lumière(s) et cité de la Traverse, les Lumières ont enfin perdu leur S (voir ici la plaque corrigée)

– la rue Sainte-Radegonde scotchée

– les rues Scheurer-Kestner (sans C), Augouard, Foch.

– et Philippe de Tout Poitiers en a trouvé une excellente pour la rue de la Cueille aigüe / aiguë / aigüë!

Rue des Hautes-Treilles à Poitiers… dixit info travaux…

Poitiers, plan avec rue des Hautes Treilles et rue Lazare Carnot L’autre jour, j’avais besoin de savoir jusqu’à quand auraient lieu les travaux dans la rue voisine de la mienne, la rue Théophraste-Renaudot (où j’ai aussi habité pendant quelques années, sur le personnage, voir Théophraste Renaudot à Loudun). Je suis donc allée voir le site en ligne infos travaux à Poitiers, là, il y a en haut un avertissement, je cite : « Attention : les sens de circulation de ce plan ne sont pas encore mis à jour par Google et peuvent comporter des erreurs« .

Et bien, ce ne sont pas seulement les sens des rues qui ne sont pas à jour, mais aussi leur nom! J’ai trouvé à la place de la rue Théophraste-Renaudot la rue des Hautes-Treilles… rue qui a perdu ce nom en 1895 (et oui… plus de cent ans pour une mise à jour du plan!). Et encore, sur ce nom est faux sur ce plan établi par Goggle map je ne sais pas sur quelle base et utilisée par la ville qui ne doit pas avoir les moyens de faire son propre plan … Si vous allez voir le cadastre ancien de Poitiers, feuille I1, vous verrez que la rue des Hautes-Treilles ne commence qu’à la rue de la Traverse (l’actuelle rue Aliénor d’Aquitaine). Pour la portion entre cette rue et la rue Saint-Hilaire, c’est la rue de la Chandelière. J’ai signalé l’anomalie par la rubrique contact présente sur le site infos travaux, je n’ai jamais eu de réponse… Comme le rappelle Grégory Vouhé (voir son article sur Poitiers Haussmannien paru dans l’Actualité Poitou-Charentes en 2009), Haussmann, secrétaire général de la préfecture de la Vienne à Poitiers en 1831, parlait des «rues aristocratiques des Hautes et des Basses Treilles»…

Alors, ami de passage à Poitiers, attention, les noms de rue sur ce plan d’un site officiel de la ville peuvent être périmés depuis fort longtemps! [PS: après mon signalement, la ville a saisi plusieurs fois Google map, le nom de la rue a fini par être corrigé en mai 2012…].

Poitiers, plaque de la rue Théophraste Renaudot Au passage, puisque je râle, voici l’une des nouvelles plaques de la rue Théophraste-Renaudot (célèbre cette semaine comme une fois par an en raison du prix littéraire qui porte son nom)… Elle précise « Journaliste 1586 – 1653 ». Bravo pour l’anachronisme… copié sur Wikipédia ??? D’après les dictionnaires de référence, journaliste n’est pas attesté avant 1718… (merci encore à Grégory Vouhé qui m’a signalé cette erreur sur les plaques…). Au passage, vous pouvez aller voir le site du musée Renaudot à Loudun… Si ce musée a besoin d’un « petit coup de jeune », vous pouvez aussi vous y arrêter si vous passez par là (tout au nord du département de la Vienne, vous pourrez aussi voir devant l’hôtel de ville la statue de Théophraste Renaudot).

Poitiers, la nouvelle plaque de la rue Carnot Revenons à notre plan des travaux. La rue Carnot y porte le nom de Lazare Carnot (physicien, mathématicien, révolutionnaire, etc.). Jusqu’à récemment, les plaques de cette rue portaient « Rue Carnot ». Désormais, c’est rue « Sadi Carnot ». Alors, qui est le Carnot de cette rue?

Je n’ai pas eu le temps de vérifier sérieusement. En 1907, Brothier de Rollière (Poitiers, histoire des rues et guide du voyageur, plusieurs fois réédité) l’attribue à Sadi Carnot, avec un changement de nom en 1895. Mais ce livre ne donne pas toujours les bonnes informations. Sur le cadastre ancien de Poitiers, feuille I2, elle porte encore ses anciens noms, rue des Trois-Piliers et rue des Halles.

Il faudrait vérifier dans le registre des délibérations de la ville ou dans la presse locale…

[PS : cela a été fait par un ami qui a dépouillé des centaines de délibérations anciennes de la ville de Poitiers :la délibération pour le changement de nom de la rue Carnot a été prise à la séance du 11 juillet 1894, il s’agit bien de Sadi-Carnot, assassiné en juin 1894 et qui était venu en visite à Poitiers fin 1892].

Saisie d'écran du journal de la Vienne, mars 1895 demandé, mars 1896 obtenu

Dans l’article d’origine, le résultat d’un rapide sondage dans la presse locale numérisée…

Dans Le journal de la Vienne, des Deux-Sèvres et de la Vendée, numérisé et disponible sur les sites de la médiathèque de Poitiers et des archives départementales de la Vienne, j’ai trouvé fin mars 1896 une publicité pour le cercle militaire 9 rue Carnot (il était à l’emplacement d’une taverne aujourd’hui). En fait, il y a une erreur d’indexation des volumes de ce journal, j’ai demandé mars 1895, et les vues correspondants sont celles de mars 1896… Pour tout vous expliquer, en fait, dans la liste de réponses pour 1895, il y a deux fichiers pour mars… L’un est bien 1895, l’autre est 1896. Juste une erreur de saisie, mais impossible à savoir à l’avance, si quelqu’un cherche 1896, il n’aura pas mars… Espérons que l’erreur sera vite corrigée…j’ai signalé l’anomalie ce jour par la rubrique contact du site de la médiathèque.

Je vais essayer de trouver un reportage sur le changement de nom de cette rue, mais cela risque de prendre un peu de temps, surtout s’il y a d’autres erreurs.

Au passage, vous voyez toujours les étranges formulations sur les plaques de rue, l’usage aléatoire des traits d’union, celui absurde du 5° (cinquo???) au lieu de 5e (cinquième), et compter Sadi Carnot comme cinquième président de la République est un peu bizarre (mais la documentation française compte aussi comme ça…), il est le quatrième de la troisième République, devient cinquième si l’on compte Louis Napoléon Bonaparte, bref président de la seconde République avant de se proclamer empereur…Les petits O à la place des e en exposant se retrouvent sur de nombreuses autres plaques (rue du 125e régiment d’infanterie, par exemple…).

PS 1 : je n’ai pas encore trouvé le changement de nom de la rue Carnot, mais une publicité mars 1895 signale  » A Saint-Joseph […] 8 rue Carnot, […] ancienne rue des Halles » (vue 29 du fichier de mars 1895 de la version numérisée du journal de la Vienne, des Deux-Sèvres et de la Vendée, n° 66, 124e année, mercredi 20 mars 1895). Je pioche un peu au hasard pour essayer de trouver l’information…

PS 2 : toujours dans le journal de la Vienne, des Deux-Sèvres et de la Vendée, une autre publicité parue dans le n° 4, 124e année, jeudi 3 janvier 1895 (vue 5 du fichier de janvier 1895), signale « Au Pacha, maison A. Tapeau […] rue Carnot, 42 […] ancienne rue des Halles ». Le changement a donc eu lieu avant… Au fait, il faudra que je vous parle un de ces jours de cette boutique, avec de belles sculptures…Dans le n° 279 de la 123e année du samedi 1er décembre 1894 (vue 3 du fichier de décembre 1894), une publicité de la même boutique la situe rue des Halles… Cela laisse un mois à dépouiller plus précisément…Dans le n° 303 du 30 décembre 1894 (vue 51), elle est rue Carnot…

PS 3 : toujours pour la boutique Le Pacha, pour décembre 1894, vue 25 (13 décembre), rue des Halles, vue 27 (14 décembre), rue Carnot, 42 […] ancienne rue des Halles.

PS du 9 novembre 2011: le service communication de la ville de Poitiers m’informe, « suite à ma demande du 19 octobre », que ce n’est pas la ville qui a demandé le changement de la rue Renaudot (ça, je n’en doutais pas, c’est une erreur de Google Map, peut-être volontaire) et qu’ils ont demandé à G. de corriger… Je leur ai renvoyé un message pour les rues Carnot (Lazare au lieu de Sadi) et Léopold-Thézard (notée rue de Blossac sur le plan)… A suivre!

Alerte aux niveaux d’eau et travaux dans Poitiers

22 avril 2011, Poitiers, 1, le Clain sous le boulevard près de Saint-Jean-de-Montierneuf Il a très peu plu à Poitiers depuis un mois, et ce ne sont pas les petites averses de dimanche matin et les orages de lundi soir qui ont pu changer la situation (après ces petites pluies, la station de Météo France de Poitiers Biard indique un cumul mensuel de 8,8 mm d’eau contre un cumul mensuel moyen en avril -calculé de 1971 à 2000 – de 53,9 mm). Alors qu’à cette époque de l’année, le niveau du Clain ne devrait pas être très loin du débordement, voici où il était samedi matin (23 avril 2011), sur le petit chemin entre Saint-Jean-de-Montierneuf et le moulin de Chasseigne. Les dernières marches devraient être sous l’eau, en ce moment…

22 avril 2011, Poitiers, 2, niveau bas du Clain et canard Non seulement le niveau est bas, mais en plus, l’eau stagne et chargée de petites algues vertes. Ça eutrophise (pas assez d’eau et trop de matières azotées)…

22 avril 2011, Poitiers, 3, le Clain en aval du pont Joubert Au niveau du pont Joubert, les cailloux du fond de la rivière apparaissent déjà, « l’herbe » pousse au milieu… Espérons que nous aurons un peu d’eau très vite, car les restrictions de pompage sont déjà en place, et la ville s’inquiète pour l’eau potable (dont la consommation a augmenté par rapport à l’année dernière, peut-être à cause de l’arrosage des jardins et du remplissages précoce des piscines, voir cet article de la presse locale).

22 avril 2011, Poitiers, 5, place d'Armes, les bancs enlevés Du côté des travaux de Cœur d’agglomération vers la place d’Armes (place Leclerc), ça avance… un peu (les cafés ont retrouvé leurs terrasses jusqu’au ras des barrières de chantier, les gens s’y pressent malgré la circulation des engins et la poussière), et ça recule… aussi. Une partie du pavage a été démonté et remonté (dessin non conforme à la commande), les bancs que je vous avais montrés il y a plus d’un mois ont aussi été démontés… De nouveaux supports métalliques ont été mis en place…

22 avril 2011, Poitiers, 4, place d'Armes, les bancs enlevés …mais les dalles calcaires qui doivent les recouvrir sont posées à côté, certaines sont cassées en deux (sur la palette à droite de la photographie)… étrange, pour quelque chose qui doit être résistant au vandalisme, déjà cassé avant d’être mis en place!

22 avril 2011, Poitiers, 6, plaque de la rue Boncenne Partout en ville, de nouvelles plaques de rue font leur apparition… Elles sont peu à peu remplacées ces dernières semaines. Quand il s’agit d’un nom de personne, désormais, on connaît en se promenant son métier et ses dates de naissance et mort… Euh, gare aux facteurs, pour certaines, les prénoms ont changé. Sur l’exemple que j’ai choisi, la rue Boncenne est devenue « rue Pierre-Boncenne, juriste, 1774-1880 ». Je m’interroge sur le tiret : selon l’Insee, dans une adresse, on met le tiret entre le prénom et le nom, mais si la plaque de rue parle du personnage, il ne devrait pas y avoir de tiret… Euh, pour en savoir plus sur Pierre Boncenne, je vous propose d’aller lire sa biographie ici. J’ai vu hier (pas de photographie) juste en face du bureau que la rue Émile Faguet est devenue Auguste-Émile Faguet, par exemple… Étrange, parce que s’il se prénomme Auguste Émile (sans tiret entre les prénoms, ou pour être cohérent avec le choix précédent, il faudrait un tiret avant Faguet aussi) à l’état civil, son prénom d’usage est bien Émile, sous lequel il signe ses livres. Il était très fréquent au 19e siècle que ce ne soit pas le premier prénom qui soit le prénom d’usage… Dans ma page sur les sculpteurs dont je vous parle régulièrement (mise à jour tous les mois environ), je mets d’ailleurs les prénoms de l’état civil et entre parenthèse ceux qui ne sont pas les prénoms d’usage, vous pourrez voir que ceux-ci sont souvent les deuxième ou troisième prénoms. Paris, qui lui a attribué une rue dans le 14e arrondissement, l’a bien appelé Émile Faguet… et vous pouvez en savoir plus sur lui sur cet article des éditions Coda. Le catalogue de la bibliothèque nationale et sa base de livres numérisés l’appellent d’ailleurs bien Émile tout court, la seule base de données où j’ai trouvé Auguste-Émile est celle de la médiathèque… de Poitiers! Pour lui rendre hommage, je lirais bien un de ses livres dans le cadre du défi j’aime les classiques.

22 avril 2011, Poitiers, 7, plaque du boulevard Solferino Les batailles restent très orientées, que des victoires françaises, (ici Solférino, bataille, 1859, c’est la victoire de Napoléon III en Lombardie pendant la campagne d’Italie contre l’armée autrichienne de l’empereur François-Joseph), pour Waterloo ou Trafalgar, rien ne change, il faut aller à Londres ! Petite précision, cette bataille fut une telle boucherie qu’elle est à l’origine de la création de la Croix-Rouge… pour en savoir plus, je vous propose cet article de la bibliothèque nationale de France qui renvoie de manière originale à des témoignages dans la presse ou des romans…

Il faut toujours aller chercher un manuel d’histoire ou une encyclopédie pour avoir des précisions, mais je trouve que ces plaques sont quand même mieux que les précédentes… même si elles ont sans doute été confectionnées un peu vite sans trop réfléchir aux implications (changements de prénoms, tirets ou non, etc.).

Au fait, je n’ai pas été beaucoup vous rendre visite ces derniers jours, j’ai passé le week-end de Pâques avec plusieurs amis et hier soir, je suis allée à une conférence de Grégor Marchand au musée Sainte-Croix… il est rentré juste après sur Rennes, mais nous nous sommes retrouvés à quelques-uns au restaurant, je ne suis donc pas allée faire un tour sur les blogs des amis…et mes articles de la semaine ne sont que partiellement programmés, je vais essayer de ne rien oublier…

PS: sur les plaques de rue, voir aussi:

rues Renaudot et Carnot (anciennes rues des Hautes Treilles, des Trois Piliers, des halles),
– rue de Blossac (toujours pas corrigée)
rues Montgau(l)tier et du Souci(s),toujours du scotch sur le s de souci, mais la rue Montgautier a été corrigée

rue des frères Lumière(s) et cité de la Traverse, les Lumières ont enfin perdu leur S (voir ici la plaque corrigée)

– la rue Sainte-Radegonde scotchée

– les rues Scheurer-Kestner (sans C), Augouard, Foch.

– et Philippe de Tout Poitiers en a trouvé une excellente pour la rue de la Cueille aigüe / aiguë / aigüë!

VDB 40 / Quarante!

Vie de brodeuse (VDB) 40, 40 plaques de numéros de rue et places de parking Pour la VDB (vie de brodeuse n° 40), Petite fée Nougat nous a proposé le thème 40… qui m’a amené peut-être à marcher pas loin de 40 km cette dernière semaine à Poitiers… Je voulais trouver 40 plaques de n° de rue au n°40. Mais en ville à Poitiers, beaucoup de rue s’arrêtent à… 36 ou 38, grrr! Ou bien, pas de n° 40 : présence d’une administration, d’un magasin au rez-de-chaussée dans les rues piétonnes, et hop, pas de numéro 40. Il y a même une résidence qui fait fort, son voisin a le n° 38, et elle propose deux entrées au numéro… 42! Si on s’éloigne du centre-ville, ce n’est pas mieux, le 40 est parfois attribué au jardin ou au garage… et donc pas marqué en façade. Malgré mes efforts, je n’en ai trouvé que 34. J’ai complété avec des numéros peints dans les parkings publics… quand je les ai trouvées, je n’ai absolument pas compris l’ordre de numérotation des places dans le parking Notre-Dame! Au parking Toumaï, il n’y a du 40 qu’aux niveaux 3, 4 et 5… Je ne sais pas ce qu’ont pensé les vigiles derrière les écrans de vidéo-surveillance en me voyant photographier le sol ou les piliers… Bon, voici quand même un montage avec 40 numéros 40… Le tout orange est le 40 de la rue Carnot, qui est un resto et le n° sur l’enseigne.

PS: grâce à cette photographie, j’ai gagné cette Vie de brodeuse et Petite fée Nougat m’a envoyé ce fil.

Poitiers, 40 rue des Feuillants Au 40 de la rue des Feuillants, j’en profite pour prendre en photographie la date 1790 inscrite sur la porte… petit clin d’œil au défi de Monique / Bidouillette / Tibilisfil (revoir ici les dates à Cahors et là celles en Poitou-Charentes, et j’ai aussi ouvert un article qui regroupe toutes les dates portées publiées sur ce blog).

Poitiers, date de 1785 sur un porche rue des Carmes Dans la rue voisine (rue des Carmes, au n° 25 bis), un porche de même type porte la date de 1785.