Poitiers est une ville située sur un éperon rocheux à la confluence de deux rivières, le Clain et la Boivre… qui débordent parfi plus ou moins sérieusement. Ces deux rivières ont assez profondément entaillé le plateau calcaire, du coup, le centre-ville, aussi appelé le plateau est plat, mais il faut y monter depuis tous les accès. Et sur les autres rives des rivières, il y a les quartiers périphériques… et aussi des rues très en pente (par exemple la rue de la Cueille aiguë) ou des escaliers parfois au nom poétique comme les escaliers du diable… Je vous montrerai tout ça à une autre occasion. Aujourd’hui, j’ai choisi les deux accès possibles à mon jardin. Comme il est au bord du Clain, ça descend à l’aller et monte raide au retour. J’ai deux possibilités. La première consiste à emprunter ces escaliers au bout de la rue de la Madeleine, qui donne sur l’avenue de la Libération.
La seconde est de traverser le parc de Blossac (à la fin de l’article, tous les liens vers la sculpture du parc) puis de descendre, à l’angle du boulevard, le chemin de la Cagouillère (en patois d’ici, qui n’est pas le mien, cagouille = escargot), ici presque en bas.
Et les photographies ont été prises cet été, la carte postale ancienne est une vue de la vallée du Clain prise depuis le parc de Blossac ; mon jardin est après le pont de chemin de fer… sur la rive gauche, à droite de la photo.