La dernière fois que j’avais vu Emmanuelle / le Marquoir d’Élise, j’avais oublié le livre que je devais lui rendre (Tueur d’aborigènes de Philip McLaren )… Mais elle n’avait pas oublié de m’en rendre un autre soigneusement emballé dans une superbe pochette à livres qui ne me quitte plus… Aussi, je n’ai pas oublié de lui rendre le sien lors de notre visite à Chaumont-sur-Loire la semaine dernière, plus modestement, je l’ai accompagné d’un marque-page sur un modèle déjà ancien proposé par Véro 21/on se motive encore… Brodé en noir sur une bande de toile Aïda, avec juste le dos thermocollé, l’extrémité frangée et arrêtée par un point de zigzag.
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Défi photo : du bois à Poitiers et La Rochelle
Le nouveau défi de la semaine de Monique / Bidouillette / Tibilisfil porte sur du bois, à l’exclusion, dit-elle, des bancs publics et des poubelles, déjà traités, j’exclus donc aussi les arbres (vus pour leurs fourches, par en dessous ou en haies). Voici donc une mini promenade à Poitiers vendredi et une grande ballade samedi à La Rochelle, par laquelle je commence, dans l’ordre de la promenade avec cette villa sur le Mail.
La voici de plus près, usage intensif du bois. Pour les maisons des 16e et 17e siècles, les pans de bois à La Rochelle sont protégés par des ardoises. Mais pour les villas du 19e et du 20e siècle, le soucis des embruns salés ne semble plus le même…
Du faux bois en béton, très à la mode dans la deuxième moitié du 19e siècle pour les parcs publics notamment. Nous sommes ici sur les anciennes fortifications, en partie transformées en parc avec quelques animaux.
La maison des chèvres de ce parc, justement, tout en bois. Dans l’ombre sur le tronc d’arbres, trois petits chevreaux. Et juste à côté, n’oubliez pas de jeter un coup d’œil à la statue de Pierre Doriole.
Un petit regard quand même sur la plage du centre ville, tout juste ratissée le maton pour enlever les mégots et autres déchets laissés par les gens inciviques…
Retour dans la vieille ville en franchissant cette passerelle en bois…
Une autre villa avec beaucoup de bois d’œuvre le long des remparts…
Le totem en bois du jardin des plantes (dans la cour du muséum d’histoire naturelle, où vous pourrez aussi voir Héro et Léandre).
Dans le même jardin, des jeux d’enfant en bois, ça change des jeux en plastique, non?
J’ai eu la flemme (j’ai quand même marché plus de 25 km sur cette journée…) d’aller jusqu’aux Minimes (je sais, j’aurais pu prendre le bus de mer solaire) pour prendre en photographie au retour la ville de bois. Voici donc à la place le petit quartier du Gabut…
… vu de plus loin (là, c’était en arrivant de la gare avec ses belles mosaïques)…
Ah, et avant de vous emmener à Poitiers, je n’ai pas résisté, un petit rab pour les girouettes, avec ce bateau en haut de la tour de la grosse horloge.
Pour Poitiers, j’ai pris l’option des devantures… en commençant par celle-ci rue de la Tranchée, très abîmée et abandonnée…
En voici une autre abandonnée dans un bel ensemble de boiseries rue de la Tête-Noire, avec la devanture de la boutique, la porte et les volets…
Je n’ai bien sûr pas oublié de photographier la devanture très bien entretenue, elle, et très ouvragée, de la pharmacie de la rue Carnot (celle que je fréquente). [PS : en mai 2012, elle a subi un accident de circulation].
Et pour terminer, cette maison à pans de bois de la rue des Vieilles-Boucheries, que j’avais photographiée il y a quelques jours pour Zazimuth,qui s’interrogeait sur des marques trouvées sur sa charpente. il s’agit de marques d’assemblages que l’on peut aussi trouver sur des pans de bois, elles servaient au menuisier à s’y retrouver, il préparait chaque pièce au sol, pas question de mélanger au moment du montage, contrairement aux fermes des charpentes industrielles d’aujourd’hui, chaque pièce de bois est ici différente des autres, pour un assemblage parfait.
Défi photo: des girouettes et des paratonnerres…
Après des animaux qui ne bougent pas, Monique / Bidouillette / Tibilisfil nous a demandé des animaux qui tournent… des girouettes, quoi, et si on n’en trouve pas, les paratonnerres sont autorisés. Est-ce qu’on doit vérifier avant s’ils sont radioactifs? Ceux qui ont plus de 25 ans le sont souvent, une matière radioactive était mise pour attirer la foudre… Si, et c’est même un sujet très sérieux, vous pouvez avoir plus d’informations ici. Bon, trève de plaisanterie, je ne connais pas de girouette sur Poitiers, enfin, je pense qu’il y en a une en haut du campanile de l’hôtel de ville (au-dessus des les tigres chimères d’Auguste Cain). Il me semblait aussi qu’il y en avait une au-dessus de la chapelle de l’école privée de la providence, rue Descartes. Nous sommes vendredi après-midi, c’est parti pour plus de deux heures de promenade sur le plateau de Poitiers, je n’ai pas eu le temps de préparer un plan de mes pérégrinations… Et cela au péril de ma vie, pas facile d’avoir les yeux en l’air (dont un bien gonflé, mais c’est passé maintenant) et de faire attention aux trous qui parsèment la ville (à gauche rue Victor-Hugo et au centre rue du Pigeon-Blanc, devant le parvis de justice du 15e siècle de l’église Sainte-Radegonde), sans oublier des milliers de moucherons, voyez ma manche après moins d’une demi-heure de marche… Vous remarquerez aussi au fil des photos que les oiseaux ne manquent pas…
Première halte donc, la chapelle de la Providence. Ratée, il n’y a rien… mais j’ai croisé hier Jacques Dupuy à la médiathèque qui m’a confirmé qu’il y en avait eu une, mais qu’elle était tombée lors d’une tempête…
Je me retourne, déçue, et là, bonne surprise, au-dessus de la tour d’escalier en vis d’une maison du 16e siècle qui abrite maintenant un restaurant chinois (place Charles-VII), je découvre ma première girouette… et en plus, un super dragon pour les copines (Cathdragon, Zazimuth, Fil de Dragon et les autres)… Une vue à contre-jour et une autre depuis la rue de l’université).
Je cherche sur Notre-Dame-la-Grande, bredouille… mais sur la place, en haut de la maison à pan de bois où se trouve le magasin Toto (mine de tissus pas chers), bingo! Bon, le vent n’était pas dans le bon sens, et impossible de tourner autour de cette maison pour la prendre sous un autre angle…Au fait, c’est la plus grande maison à pan de bois conservée à Poitiers, il s’agissait au 15e siècle de l’hôtel particulier de Maurice Claveurier, maire de la ville.
Direction la rue du Marché… un paratonnerre en haut de l’ancienne maison Vannier (devenue Monoprix puis, depuis une dizaine d’années, le centre des Cordeliers)…
Du haut de la rue de la Cathédrale, j’aperçois ce coq (merci le zoom) sur la tour sud de la cathédrale, mais j’y repasserai un peu plus tard, de plus près… je me suis fait un circuit de manière à m’éviter de trop monter et descendre…
En passant au bout de la rue Édouard Grimaud, j’aperçois ceci… et cela en m’approchant un peu plus, sur l’ancienne chapelle des Jésuites qui abritaient auparavant les archives départementales et aujourd’hui en plein travaux pour construire un hôtel de luxe… Un nouveau coq en girouette…
J’arrive place d’Armes, et là, bingo, quatre d’un coup… La première comme prévu sur l’ hôtel de ville,vue de devant et de derrière…
La seconde sur l’ancien cercle du commerce (une banque aujourd’hui)…
La troisième sur la banque qui lui fait face, aujourd’hui en plein travaux, à l’angle de la rue des Grandes-Ecoles…quasiment le même modèle…
La quatrième sur le bistrot juste en face, il reste le paratonnerre et la rose des vents, la partie mobile de la girouette a disparu… (sur la vue dans l’angle, c’est la bâche des travaux de la banque que l’on voit)…
Je passe derrière l’hôtel de ville, le paratonnerre de l’hôtel de Beaucé semble avoir pris un coup (de foudre) sur la tête…
…hôtel bien protégé aussi sur la partie reconstruite au 19e siècle à l’arrière.
J’arrive au collège Henri-IV rue Louis-Renard et à son ancienne chapelle Saint-Louis… Une girouette avec un coq tout mince d’un côté…
… et une sorte de drapeau sur l’autre cocheton.
Je repars vers la rue Victor-Hugo… Petite halte au lycée du même nom… Paratonnerre et flèche girouette au-dessus de la cloche d’appel des élèves…
Bredouille sur la préfecture et la chapelle des Sacrés-Coeurs de Jésus… je remonte la rue Renaudot, en fond d’îlot au passage, une maison avec une belle crête faîtière et deux paratonnerres…
Arrivée à l’église Saint-Hilaire, avec un coq différent des précédents…
Je repasse dans des rues où je reste bredouille… pour croiser la rue Jean-Jaurès au niveau du musée Sainte-Croix et aperçois au loin deux girouettes sur des hôtels particuliers…
… et je m’approche de la cathédrale avec le coq aperçu en début de visite, une vue depuis le sud et l’autre depuis l’ouest…
Ensuite, bredouille sur l’église Sainte-Radegonde, mais deux paratonnerres originaux sur une villa du boulevard Bajon…
Rien non plus sur l’église Saint-Jean-de-Montierneuf, mais de l’angle du boulevard Jeanne-d’Arc et de la rue Grignon-de-Montfort, j’aperçois le clocher de la chapelle des Jésuites que je vous ai montré plus haut, rue Édouard Grimaud… Finalement, il y a plein de girouettes, à Poitiers!
Ah, si, j’en ai aussi depuis trouvé une plus originale en cherchant du bois à La Rochelle.