J’ai vu il y a une dizaine de jours au Muséum national d’histoire naturelle, galerie de minéralogie, l’exposition L’or des Amériques qui s’y tient jusqu’au 11 janvier 2010. Cette exposition nous vient du musée québecois des civilisations, avec quelques adaptations…
À Paris, elle comprend donc, dans l’ordre de la visite, au rez-de-chaussée, l’or dans la nature, de très jolis spécimens d’or natif… Au sous-sol, dans l’immense coffre-fort, l’or des dieux, des pièces venant surtout de civilisation amérindienne / précolombienne. Sublime ! Enfin, dans la grande salle de la galerie de minéralogie, plusieurs modules de plus petites dimensions et avec une muséographie beaucoup moins recherché, sur les thèmes suivants : la fièvre de l’or, les chasseurs de rêve, l’extraction de l’or en Guyane française et l’or et nous. C’est dommage, pour l’or de Guyane, les effets néfastes et la pollution engendrée sont si mal présentés que peu de gens s’attardent à lire le petit panneau…
Les collections viennent de divers musées du Pérou, de Colombie, du Mexique, du Canada, des États-Unis, de Madrid et du Muséum à Paris…
Et si vous passez à la boutique, j’ai trouvé que les moulages n’étaient pas terribles, mais il y a un sac en tissu bio aux couleurs de l’exposition à 1,50 euro, pourquoi se priver ? Dommage qu’il n’y ait qu’un gros catalogue, assez cher, et pas de petit journal de l’exposition.
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Art magdalénien ce soir sur Arte
Ce soir sur Arte, à 21h35, sera proposé le film réalisé par Philippe Plailly (décédé d’un accident d’ULM en cours de tournage) et Pierre-Françis Gaudry, intitulé Le génie magdalénien. Ce film montre avant tout la frise sculptée magdalénienne (il y a environ 15000 ans) du Roc-aux-Sorciers à Angles-sur-l’Anglin, dans la Vienne, un site que je connais bien pour avoir travaillé au sein de l’équipe d’étude.
Pour le découvrir, je vous invite à aller naviguer sur le très riche site internet officiel consacré au Roc-aux-Sorciers. Pour les plus « mordus », il y a aussi un catalogue des collections sur le site de la réunion des monuments nationaux.
Voyage en mer Egée (10), Rhodes, la rue des chevaliers et le palais
Aujourd’hui, il a fait très beau à Poitiers, même s’il fait encore frais. J’ai eu envie de retourner virtuellement à Rhodes.
Nous commençons donc par remonter la rue des Chevaliers, déserte tôt le matin et noire de monde en fin de matinée. Elle part non loin de l’hôpital des hospitaliers, devenu le musée archéologique de Rhodes. Elle est bordée de bâtiments construits en pierre de taille entre le XIIIe et le XVIe siècles. J’ai pris cette photographie du haut de la rue…
Le palais des Grands-Maîtres se trouve tout en haut, au bout de cette rue. C’est là que se trouvait la seconde acropole à l’époque hellénistique, l’autre, sur le mont Smith, je vous l’ai déjà montrée. Le palais, abandonné, a fini d’être détruit en 1865 lors de l’explosion d’une poudrière voisine, alors qu’il avait résisté à un siège important en 1522. Les Italiens ont reconstruit l’édifice au début du XXe siècle, et l’achevèrent en 1940. La plupart des sols sont constitués de mosaïques grecques et romaines prises sur le site de Kos. Les statues qui entourent la cour sont également antiques.
Mais ici, j’y suis allée en fin de matinée, plus aucune tranquillité, sauf dans les pièces en sous-sol qui renferment une collection d’objets antiques assez remarquable.
Petit récapitulatif des articles que j’ai publiés sur ma croisière en mer Égée (octobre 2008) :
-
Mykonos ;
-
Patmos ;
- Rhodes, une villa ;
- Rhodes, le départ
-
et bientôt la suite…
Voyage en mer Egée (9), Rhodes, l’acropole
Rhodes antique avait deux acropoles, l’une sous le château, l’autre, sur les hauteurs du mont Smith, à une demi-heure à pied (bon, je marche vite, comptez un peu plus) au sud-ouest des remparts.
Celle-ci a été fouillée et certains éléments, comme le théâtre (enfin, le plan officiel dit théâtre, mais c’est en fait un petit odéon de 800 places), ont été reconstruits de manière curieuse, mais à leur emplacement d’origine.
L’entrée est libre, avec un gardien. La vue de la haut est superbe sur la ville médiévale et sur la baie.
Le temple, sur le point le plus haut, consacré à Pithios-Apollon est remonté lui aussi bizarrement. Les différentes autres constructions sont peu lisibles et compréhensibles.
Mais il y a un élément à ne pas rater, le stade, daté du 3e siècle avant J.-C. Il mesure 190 m de long (soit 1 stade, la mesure qui a donné son nom à l’édifice), 35 de large, avec des gradins tout autour. Mais surtout, à une extrémité, un système de starter bien conservé. Il permettait à l’arbitre de donner le départ à tous les concurrents en même temps, en libérant la ligne de départ par un système de cordes. J’ai essayé de vous trouver un schéma en ligne, mais n’en ai pas trouvé. Les jeux d’athlètes qui s’y déroulaient étaient en lien avec le culte du soleil.
Ne manquez le petit espace muséographique qui explique la fonction des différents bâtiments de cette acropole. L’acropole de Lindos, à l’autre extrémité de l’île, est sans doute plus impressionnante, mais en quelques heures d’escale, je n’avais pas le temps d’y aller. Il faudra que je programme une semaine de vacances sur cette grande île…
Concernant le stade, comme pour la lieue, le pied, l’empan, etc., la mesure variait suivant les édifices, autour de 180 à 200 m. 190 m à Rhodes, 192 m à Olympie, mais 177 à Delphes et 210 à Pergame… Vive l’invention du système métrique sous la Révolution !
Le théâtre accueillait des spectacles de type tragédies, comédies, pantomimes, danses, luttes sportives, etc., à l’origine en lien avec un culte (pantomime religieuse). Comme pour les courses dans le stade, le théâtre accueillait des jeux oratoires, sorte de grand concours très codifié. Il pouvait aussi accueillir de grands rassemblements civiques ou officiels. L’odéon est plus petit et était consacré plutôt à des pièces lyriques, à l’origine également sous la forme de jeux et concours musicaux et poétiques. Les gradins du théâtre et du stade pouvaient être au moins en partie couverts par une structure en bois et en tissu (de genre Velum). L’odéon avait toujours un toit en bois, pour une question d’acoustique. Vous trouverez des informations utiles sur cette page consacrée au théâtre grec.
Petit récapitulatif des articles que j’ai publiés sur ma croisière en mer Égée (octobre 2008) :
- le départ du Pirée
- Mykonos ;
- Éphèse, la bibliothèque ;
- Éphèse (2) ;
- Patmos ;
- le port de Rhodes ;
- les remparts de Rhodes ;
- vieilles rues de Rhodes ;
- l’hôpital des hospitaliers et le musée archéologique de Rhodes ;
- l’acropole du Mont Smith à Rhodes ;
- Rhodes, la rue des Chevaliers et le Palais des Grand-Maîtres ;
- Rhodes, une villa ;
- Rhodes, le départ
- et bientôt la suite…
Voyage en mer Egée (8), Rhodes, le musée archéologique
Gros coup de vent entre minuit et 4h du matin. Dans la résidence, il n’y a que quelques branches et petits arbres qui sont tombés. Pour le jardin, je n’y suis pas encore passée. En ville, j’ai vu une voiture bien écrasée par la chute d’une cheminée, quelques tuiles ici et là, mais vraiment pas trop de dégâts. Le soleil brillait ce matin. Du coup, cela m’a donné envie de retourner à Rhodes.
Le musée archéologique de Rhodes se trouve dans l’ancien hôpital des chevaliers. Je trouve très dommage que la lecture du bâtiment qui contient le musée ne soit pas mieux mis en valeur.
Sans guide, difficile de comprendre le bâtiment à l’exception de la très grande salle des malades avec sa chapelle, au premier étage, qui fait un peu saillie en façade.
Le bâtiment a été construit entre 1440 et 1484, par l’ordre hospitalier et militaire de Saint-Jean-de-Jérusalem pour accueillir et soigner les pélerins (petit rappel, les chevaliers ont été chassés de la forteresse de Saint-Jean-d’Acre en 1291 et on accosté à Rhodes en 1306, d’où ils ont chassé les Génois en 1309. Ils occupèrent l’île de Rhodes jusqu’en 1523). La construction, en grand appareil de pierre de taille, est très soignée.
Les collections du musée sont composées d’éléments trouvés sur l’île, et reflètent donc son passé protohistorique (mycéniens, minoens), grec, romain, etc. Et bien sûr, des tas de boulets de canon, que l’on trouve partout, en ville comme dans les fossés des remparts. Quelques belles statues, des mosaïques déposées dans les cours, mais je préfère les objets de la vie quotidienne… qui sont heureusement aussi présentés dans quelques salles désertes à l’heure matinale où j’ai fait la visite.
Petit récapitulatif des articles que j’ai publiés sur ma croisière en mer Égée (octobre 2008) :
- Mykonos ;
- Éphèse, la bibliothèque ;
- Éphèse (2) ;
- Patmos ;
- le port de Rhodes ;
- les remparts de Rhodes ;
- vieilles rues de Rhodes ;
- l’hôpital des hospitaliers et le musée archéologique de Rhodes (c’est aujourd’hui) ;
- l’acropole du Mont Smith à Rhodes ;
- Rhodes, la rue des Chevaliers et la Palais des Grand-Maîtres ;
- Rhodes, une villa ;
- Rhodes, le départ
- et bientôt la suite…
Voyage en mer Egée (7), Rhodes, à travers les ruelles
Après le port et les remparts de Rhodes, alors que le froid est de retour, je vous emmène à 8h du matin, fin septembre, à travers les vieilles rues de Rhodes. Toutes les périodes s’y mélangent… ainsi que toutes les cultures qui s’y sont croisées.
L’église Saint-Spyridon est une toute petite église byzantine…
… de la même période que ce vestige de rempart qui a été construit avec des remplois (éléments repris sur des édifices plus anciens) parmi lesquels on reconnaît aisément des tambours de colonne…
Mais au détour des étroites ruelles, il faut vraiment faire attention aux scooters, aux serveurs ou encore aux tailleurs porteurs de bonnes-grâces (euh, non, pas vrai pour les tailleurs, c’était juste pour placer la bonne-garde) qui surgissent d’un virage ou d’un carrefour…
Les endroits plus célèbres de Rhodes, il vous faudra encore patienter un peu, et puis, j’ai tant de choses à vous montrer ces temps-ci !
Petit récapitulatif des articles que j’ai publiés sur ma croisière en mer Égée (octobre 2008) :
- Mykonos ;
- Éphèse, la bibliothèque ;
- Éphèse (2) ;
- Patmos ;
- le port de Rhodes ;
- les remparts de Rhodes ;
- vieilles rues de Rhodes ;
- l’hôpital des hospitaliers et le musée archéologique de Rhodes ;
- l’acropole du Mont Smith à Rhodes ;
- Rhodes, la rue des Chevaliers et le Palais des Grand-Maîtres ;
- Rhodes, une villa ;
- Rhodes, le départ
- et bientôt la suite…
Voyage en mer Egée (6), Rhodes, les remparts
Par sa situation aux portes de l’occident et de l’orient, Rhodes a vu passé de multiples civilisations, migrants, colonisateurs : Minoens, Achéens, Phéniciens, Doriens, Romains, Byzantins, Arabes, croisés, Ottomans, Italiens, Allemands, Britanniques. Rhodes est (re)devenue grecque après la Seconde Guerre mondiale. Chacun y a laissé ses traces, des fortifications puisqu’il fallait défendre la position de l’île… Si vous voulez avoir une petite idée de cette chronologie, vous pouvez en trouver une chez Antikforever.
En descendant du bateau et en quittant le port, on ne peut qu’être saisi par l’ampleur des remparts médiévaux et modernes, qui sont inscrits (avec toute la ville médiévale de Rhodes) sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco depuis 1988. Pour les remparts plus anciens, je vous en montrerai la prochaine fois…
L’essentiel de ce que l’on voit comme fortification, avec des systèmes compliqués de portes, ouvrages avancés, remparts (sur presque 4 km de long) doublés d’un fossé, a été construit par les chevaliers de l’Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem après la perte de Saint-Jean-d’Acre (1291). Ils commencent par prendre Rhodes aux Gênois, qui y avaient installé un important site marchand, puis occupent la ville de 1309 à 1523. Ils ont résisté à plusieurs sièges, dont ceux de 1444 par le sultan d’Égypte et de 1480 par Mehmet II. Mais des boulets de canon de toutes dimensions parsèment les fossés, mais aussi les cours, et autres… La quantité de pierres utilisées pour construire et pour tenter de détruire ces remparts est énorme !
En dehors de l’histoire (très importante, on le voit encore aujourd’hui, le Proche-Orient et Jérusalem sont depuis fort longtemps au centre de nombreux conflits, et Rhodes en est une base arrière), ces remparts ont été très bien entretenus et restaurés.
La promenade sur les remparts, à l’intérieur de la ville, mais aussi dans les fossés et les petits passages en-dessous ou dans les systèmes de portes, remet vraiment le visiteur à sa taille de fourmi…
Surtout, n’hésitez pas à faire le tour, il y a des portions presque désertes… et beaucoup moins » ripolinés « .
Petit récapitulatif des articles que j’ai publiés sur ma croisière en mer Égée (octobre 2008) :
- Mykonos ;
- Éphèse, la bibliothèque ;
- Éphèse (2) ;
- Patmos ;
- le port de Rhodes ;
- les remparts de Rhodes ;
- vieilles rues de Rhodes ;
- l’hôpital des hospitaliers et le musée archéologique de Rhodes ;
- l’acropole du Mont Smith à Rhodes ;
- Rhodes, la rue des Chevaliers et le Palais des Grand-Maîtres ;
- Rhodes, une villa ;
- Rhodes, le départ
- et bientôt la suite…
Voyage en mer Egée (5), Rhodes, le port
Fin octobre, j’ai arrêté mon récit de croisière en Grèce à Patmos. Direction Rhodes, île clef de la Méditerranée, entre Occident et (Proche-)Orient. Un peu de chaleur, ça ne fera pas de mal… Poitiers s’est recouvert d’un blanc manteau depuis lundi soir. Retour au tout début du mois d’octobre 2008 donc.
Le colosse, immense statue de bronze, sixième des sept merveilles du monde, qui dominait le port, a bien sûr disparu vers 225/227 (226 semble la date la plus fréquemment admise ?) avant notre ère lors d’un tremblement de terre. Très peu de temps en fait après avoir été érigé (en 292 avant notre ère)… Aujourd’hui, ce sont les énormes bateaux de croisière qui dominent sur le port, et au fond, tous petits, la ville médiévale inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1988.
Mais dès le port, coincé entre les bateaux, un petit élément de fortification médiévale, du temps des chevaliers et des croisades d’après le guide (donc vers la fin du XIIIe ou le début du XIVe siècle de notre ère), mais dès que l’on s’approche, il est possible de distinguer une multitude de phases de construction, reprises, etc. À bientôt pour la suite… qui ne tardera pas, les photos sont triées et la documentation est rassemblée.
Petit récapitulatif des articles que j’ai publiés sur ma croisière en mer Égée (octobre 2008) :
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- Éphèse (2) ;
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- les remparts de Rhodes ;
- vieilles rues de Rhodes ;
- l’hôpital des hospitaliers et le musée archéologique de Rhodes ;
- l’acropole du Mont Smith à Rhodes ;
- Rhodes, la rue des Chevaliers et le Palais des Grand-Maîtres ;
- Rhodes, une villa ;
- Rhodes, le départ
- et bientôt la suite…
Voyage en mer Egée (4) : Patmos
Après Éphèse, rembarquement en fin de matinée et départ pour l’île de Patmos. Nous y sommes arrivés en fin d’après-midi. Débarquement en chaloupe (pas un canot à rame, non, un petit bateau à moteur). Nous montons en bus local jusqu’au monastère fondé sur cette île où un (saint) Jean a vécu. Ce monastère fut fondé en 1088 par un certain Christodule. Le musée conserve une assez jolie collection d’objets religieux. De là haut, la vue est sublime. Nous redescendons à pied.
Nous pensions pouvoir visiter la grotte dite de saint Jean, où sont conservées des peintures du douzième siècle.
Ce qui est à peu près sûr, c’est qu’un Jean, auteur de l’Apocalypse a bien vécu sur cette île alors qu’il y était détenu ( » Moi Jean, votre frère, et qui ai part avec vous à la tribulation et au royaume et à la persévérance en Jésus, j’étais dans l’île appelée Patmos, à cause de la parole de Dieu et du témoignage de Jésus » (Ap [= Apocalypse] 1, 9 ; désolée, je n’ai pas de nouvelle traduction plus récente du Nouveau Testament, alors j’ai pris ma Vulgate). Mais le fait que (saint) Jean l’Évangiliste, l’apôtre Jean et le Jean qui dit être l’auteur de l’Apocalypse soient une seule et même personne est discuté. L’Apocalypse aurait été écrite soit vers 70, soit vers 98. Je précise de notre ère, car dans un des documents remis sur le bateau, le texte parle de la persécution des Chrétiens sous Domitien, en 95 AVANT J.-C. Visionnaire… le traducteur ne devait pas savoir que le A du AD anglais signifie After, et donc après, pas avant Jésus-Christ.
La grotte fermant à 18h, elle était déjà fermée quand nous sommes arrivées. Nous poursuivons la descente par le chemin piéton, mieux vaut éviter le bord de la route avec les automobilistes et les taxis qui conduisent comme des fous. Le bateau repars, direction Rhodes. Sublime, mais la visite sera pour un prochain article.
Petit récapitulatif des articles que j’ai publiés sur ma croisière en mer Égée (octobre 2008) :
- le départ du Pirée
- Mykonos ;
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- Patmos ;
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Voyage en mer Egée (3) : Ephèse (2)
J’ai eu beaucoup de choses à vous montrer ces derniers jours. Mais je n’ai bien sûr pas oublié mon voyage en Grèce. À Éphèse, il n’y a pas que la bibliothèque, il y a aussi des quartiers riches (l’une des riches maisons a été restaurée et se visite avec un billet supplémentaire, mais le temps de l’escale ne permet pas de la voir), des temples, un théâtre… un quartier administratif, des latrines publiques, des thermes qu’on ne nous a pas montré, une nécropole. La visite était très confuse, et il faudrait envisager de » dérestaurer » certains éléments, dont le remontage est vraiment probablement très loin de la réalité.
Par exemple, ce nymphée dit de Trajan est vraiment un remontage invraisemblable ! Voici donc en vrac quelques photographies, je reviendrai peut-être dessus une prochaine fois, quand j’aurai compris le fonctionnement du site. Par exemple, le théâtre nous a été présenté comme un lieu où saint Jean a essayé de convertir la foule, a failli être lynché et s’est retrouvé emprisonné, sauvé par le gouverneur. Mais cela mérite d’être vérifié, vues les autres âneries que nous a servi le guide, comme un égout (d’après ce que j’ai observé) qui a été présenté comme un passage creusé par les prostituées du bordel voisin de la bibliothèque pour la commodité de leur emploi… Mais ces deux édifices ne sont pas contemporains ! Le théâtre a une origine bien plus ancienne. Son mur de scène semble remonté à peu près correctement.
Quant au site, espérons qu’il supportera encore un certain temps la pression des touristes et surtout des guides, comme cette pauvre stèle…
Admirez quand même certains détails, comme ce sarcophage…
De toute façon, je retournerai probablement dans ce secteur de Turquie si riche en sites d’époque romaine.
Désolée pour la mise en page, je n’arrive pas à faire ce que je veux…
Petit récapitulatif des articles que j’ai publiés sur ma croisière en mer Égée (octobre 2008) :
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- Rhodes, le départ
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