Depuis l’opération Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille…, (voir plus bas tous les liens vers les articles que j’y ai consacrés), il y a eu du bon, la suppression des voitures qui tournaient autour de la place d’Armes (de son vrai nom place Leclerc), et du moins bon, l’éblouissement et surtout des dizaines de chutes et de glissades. Une de nos amies octogénaire (à Maryse et moi) en a fait les frais il y a un an, fracture du poignet dont elle garde toujours des séquelles. Quand elle a écrit à la ville, elle a reçu une lettre qui, en gros, lui disait qu’elle n’avait qu’à faire attention! Plusieurs usagers ont néanmoins porté plainte, et la ville a fini par reconnaître qu’il y avait un problème. Et si la sécurité sociale se retournait contre la ville pour se faire rembourser tous les frais d’hospitalisation et de kiné des dizaines d’accidents survenus ces dernières années? Les urgences du CHU et de la polyclinique doivent pouvoir lui fournir des statistiques et des noms d’une bonne partie des victimes de ces pavés! Les ateliers Lion, responsables de ce grand ratage et de celui du square de la République, ne vont certainement pas aimer parce que les solutions testées défoncent les pavés par deux méthodes différentes, plus d’aspect lisse et brillant, mais il faut le reconnaître, une bien meilleure adhérence, surtout sur la zone surnommée par beaucoup « la descente de la mort », en pente au bout de la rue des Grandes-Écoles. Je trouve que cette solution est très convaincante.
La deuxième zone se trouve devant le parking Carnot (oups, il s’appelle Hôtel de ville maintenant). Là, au début, ça fonctionnait, mais au fil des semaines, avec les résidus de pétrole des voitures qui entrent dans le parking et des camions de livraison qui s’arrêtent devant les bornes, l’adhérence se perd… Nous verrons bien quelle solution sera retenue, et si elle sera réalisée sur toute la surface ou en bande de circulation sur la place et sur les trottoirs des rues adjacentes.
En revanche, cela n’empêche pas la dégradation en surface des pavés, un problème que je vous ai déjà présenté il y a longtemps, en septembre 2013 (relire De quoi souffrent les nouveaux pavés poitevins?). Au fil des mois, les services de la ville ou des sociétés mandatées changent et rechangent les pavés explosés, un vrai travail de shadoks!
Revenir sur les travaux du centre-ville de Poitiers : Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille…, avant et après le grand bouleversement du 30 août 2010, puis cinq jours après, le chantier en septembre et jusqu’au 10 octobre, le chantier givré (15 décembre 2010), la plantation des Sophoras place d’armes (18 décembre 2010), des arbres dans le chantier en février 2011, la progression mi mars 2011 (le pavage et premiers bancs vers la fin de l’article), fin avril 2011 (pavage, bancs et plaques de rue), la ré-ouverture de la place d’Armes (21 juin 2011), avancée fin juillet 2011, retour des poiriers de Chine (décembre 2011), nouveau mobilier urbain, actualité en mai 2012 (fontaine, façade de pharmacie, incivilités), des détails approximatifs (septembre 2012), installation de Benoît-Marie Moriceau, l’ouverture du jardin du Puygarreau et ses œuvres d’art, les messages de Radio-Londres par Christian Robert-Tissot dans la montée du faubourg du Pont-Neuf, De quoi souffrent les nouveaux pavés poitevins?
Ce passage garanti anti-dérapage est super mais quand on sort de la banque située à droite de la photo, ça reste glissant et en pente, donc ça glisse dès qu’il y a un peu d’humidité. D’ailleurs j’y suis tombée moi aussi (sans me faire mal toutefois). Il n’y a que cet étroit passage protégé qui a été traité mais sans doute n’est-ce qu’un premier test: on attend la suite avec impatience …
Consternant que ce souci n’ait pas été d’une, anticipé, de deux, résolu beaucoup plus vite, en tenant compte de toutes les chutes survenues…
La réaction de la mairie ne m’étonne qu’à moitié, ici, en ville, j’ai vu qu’ils avaient posé un panneau « passage piéton glissant, piétons, faites attention », sans doute pour éviter d’éventuelles réclamations en cas de chute… (et c’est vrai que quand il pleut, les rainures du passage sont hasardeuses…)
Bises, belle journée.
on pourrait installer un téléphérique au bout de cette rue? bon, je dis des bêtises, mais c’est vrai que marcher en étant en alerte à chaque pas… la brillance, je m’en fiche!!! ce qui m’intéresse c’est le confort de marche, la sécurité et la propreté. l’agence Lion ne marche pas par là très souvent, nous oui!!!
On a les mêmes problèmes ici en divers endroits du centre ville, dalles et petit cailloutis arrondis, quand il pleut et que ça givre un peu, c’est mortel !