Archives par étiquette : Lot

Mettez vos chaussures, sortez votre APN, dates

Cahors, dates du 17e siècle Grand week-end de quatre jours à Cahors, j’y ai donc cherché les dates pour le défi de la semaine proposé par Monique / Bidouillette / Tibilisfil. La chasse aux dates portées (chronogrammes dans le jargon de l’inventaire général du patrimoine culturel) est une activité habituelle dans mon travail… Munie de mon APN, aussi à la découverte de Cahors, je suis donc partie en quête de ces fameuses dates. Je vais faire une petite synthèse sur plusieurs thèmes, je vous montrerai les édifices et statues concernés dans les prochaines semaines et mois (et essayerai de penser à ajouter ici les liens). J’aurais aimé vous montrer autre chose que des clefs des linteaux ou arcs de porte ou de fenêtre, par exemple des serrures, des ferronneries, des poutres de pan de bois ou des tuiles faîtières, mais je n’en ai pas trouvé (je vais fouiller ce soir dans mon stock de photographies de Poitiers et Confolens pour vous préparer un autre article demain). Pas plus que de date pour le 16e siècle, je commence donc avec le 17e… et les dates portées sur des portails. J’ai aussi ouvert un article qui regroupe toutes les dates portées publiées sur ce blog. Beaucoup de portails de ce type, mais peu de dates portées. Je ne suis cependant pas rentrée dans les cours ni voir les cheminées, qui sont des mines de dates…

  1. 1642 au 64, place de la Libération
  2. 1643 au 194, rue Fondue Haute
  3. 16[60?] au 27 rue Nationale

Cahors, date 1769 sur une prote rue Nationale Pour le 18e siècle, je n’ai trouvé que cet exemple… 1769 au n° 344 de la rue Nationale

Cahors, dates du 19e siècle Le 19e siècle est beaucoup plus riche, je vous les ai classées par année, voici ce à quoi elles correspondent…

  1. 1833, la rue de la Barre est frappée d’un plan d’alignement du côté pair (à droite en descendant la rue), j’ai repéré trois dates sur des baies en plein cintre qui relèvent visiblement d’un plan concerté : aux n° 8, 30 et 118
  2. 1837 au 102, rue du Château du Roi
  3. 1863 au 28, rue Bergounioux
  4. 1863 au 255, rue Nationale
  5. 1865 sur la halle aux grains (par l’architecte Pinochet…)
  6. 1876 au 44, rue Gambetta
  7. 1878 au 2, boulevard Gambetta (probablement l’ancien temple maçonnique, vus les symboles…)
  8. 1881 au 23, rue Bergounioux
  9. 1881-1882 sur le pont de chemin de fer
  10. 1884 et 1886 respectivement aux n° 67 et 89 de la rue des Capucins (dont le tracé toujours en baïonnette a néanmoins été revu en 1870)

Cahors, date 1901 sur l'hôpital Pour le 20e siècle, je n’ai pris que cet exemple de l’hôpital daté de 1901.

Cahors, dates sur des statues Si l’on va plus loin, il y a aussi les dates portées sur les ponts et la statuaire publique, souvent à côté de la signature…

  1. 1844 (statue de Murat par Dominique Molchnecht)
  2. 1844 (statue de Bessières par Dominique Molchnecht), je sais, ce n’est pas très lisible sur ces deux premières photographies, très peu visible même sur place
  3. 1879 (monument aux mobiles ou monument aux morts de 1870 par C.A. Calmon)
  4. 1888 sur le buste en bronze de Clément Marot par J. Turcan, mais 1892 pour le monument
  5. 1935 (MCMXXV) sur le monument aux morts de 1914-1918
  6. 1987 sur le socle de l’Œdipe de Jean Cattan devant le palais de justice

Cahors, dates sur des socles et des plaques Enfin, si je n’ai pas pris de photographie au cimetière, il y a toutes les plaques commémoratives et autres sur les socles de statues. Soit ici de gauche à droite, en haut puis en bas,

  1. Olivier de Magny (1529-1561), plaque posée au 12, rue Clément-Marot
  2. Marc Antoine Dominici (1605-1650)
  3. Léon Gambetta (1838-1882)
  4. Joachim Murat (1767-1815)
  5. Jean-Baptiste Bessières (1768-1813), toujours pas très visible pour ces deux derniers
  6. Jean Gabriel Perboyre (1802-1840, béatifié en 1889)
  7. Jean-Jacques Chapou, capitaine Philippe, commandant Kleber (1909-1944)

Cahors, dates de fondation Quelques dates de fondation de maisons…

  1. la librairie imprimerie Edelsaud et fils fondée en 1684
  2. la maison Pygmalion fondée en 1840
  3. … et une congrégation fondée en 1619

Cahors, crue de 2003 Et pour terminer, une marque de crue… en 2003 au pont de Cabessut.

Bon, au total, une petite récolte intéressante quand même en quatre jours (et presque 75 km à pied dans les rues de Cahors, si j’en crois mon podomètre à presque 100.000 pas…). Une dernière chose, si vous allez à Cahors, je vous conseille la chambre d’hôte de M. et Mme Hérail, en plein centre ville (10 minutes à pied de la gare, 5 minutes du centre de congrès Clément Marot, 15 du pont Valentré).

Le Diable du pont Valentré, de Joël Polomski… et de l’Unesco

Mon anniversaire 2010 par petite fée Nougat, 3,couverture du Pont de Maresté par PolomskiCette bande dessinée m’a été offerte par Petite fée Nougat pour mon anniversaire. L’année dernière, elle m’avait offert et je vous avais déjà parlé, du même auteur, Joël Polomski, Le disparu de Saint-Cirq-Lapopie que j’avais beaucoup aimé ; voir aussi 2007 l’Odyssée de l’espace vert).

Le livre : Le Diable du pont Valentré, adapté du Légendaire du Quercy de Robert Martinot, de Joël Polomski (scénario et dessin), 48 pages, 2008, édité à compte d’auteur, édition spéciale 700 ans du pont Valentré ISBN 978-29518916-4-7 [1ère édition 2005].

L’histoire : Cahors, juin 1308… Les consuls de la ville décident de construire un pont fortifié sur le Lot, pour protéger la ville d’éventuelles invasions (il y eut déjà les Barbares, les Normands, etc.). Un architecte est choisi, mais le chantier avance lentement… les consuls promettent plus d’argent, le rythme des travaux s’accélère, mais cela ne plaît pas à un petit Diable qui va tout faire pour faire arrêter le chantier. Les accidents se multiplient, les ouvriers quittent peu à peu le chantier. L’architecte vend alors son âme au diable : s’il l’aide à finir le pont et lui obéi en tout, alors il lui donnera son âme pour l’éternité… Quelle ruse l’architecte a en tête pour obtenir l’avancée du pont et ne pas perdre son âme ?

Mon avis : J’ai beaucoup aimé l’interprétation de la légende donnée par Joël Polomski. Le petit diable a d’ailleurs une bouille trop mignonne… Quand vous passerez voir ce pont à Cahors (vous ne pouvez pas le rater, avec ses tours…), vous verrez un petit diable scotché à la pierre : il est l’œuvre d’un restaurateur qui s’est inspiré de la légende, lors de travaux en 1879… Pour les 700 ans du pont en 2008, des amis dessinateurs de Joël Polomski ont fourni aussi de super dessins de diables.

À propos du pont de Valentré et des mythiques chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Contrairement à ce qui est écrit sur le site de la ville de Cahors dans un dossier de presse, le pont de Valentré n’est pas protégé en tant que tel au patrimoine mondial de l’Unesco, juste au titre de jalon du « bien culturel » (c’est le nom officiel donné par l’Unesco pour les sites inscrits sur la liste) Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France, comme jalon n° 52 (juste après la cathédrale de Cahors, n° 51). Les chemins de Saint-Jacques en France sont une construction de 1998 un peu fourre-tout et plus une création contemporaine qu’une réalité historique. Au moins pour l’époque romane, il n’y a jamais eu de milliers de pèlerins pour Saint-Jacques-de-Compostelle, mais des multitudes de grands pèlerinages locaux, de grands pèlerinages chrétiens vers Rome ou Jérusalem, et chacun allait de chez lui au lieu de pèlerinage, sans route précise, le fameux « guide du pèlerin » (livre V du Codex Calixtinus) attribué à Aymeri Picaud n’est pas un « guide », mais le récit d’un voyage probable… et plus certainement un livre de propagande politique… au 12e siècle, dans le cadre de la succession d’Alphonse VII de Castille, et en 1938, date de sa traduction en français, quand Franco essayait de faire venir des Français à Saint-Jacques-de-Compostelle ! Mais bon, contrairement à ce que pensent certaines associations jacquaire, dans la justification de la protection par l’Unesco, il n’est question, heureusement, que de bas Moyen-Âge. Aujourd’hui, Saint-Jacques-de-Compostelle et Le Puy-en Velay et les étapes du GR65 ont tout intérêt à poursuivre la légende qui leur amène marcheurs, touristes et pèlerins, mais gardez en tête qu’il s’agit d’une création contemporaine, au mieux moderne au moment de la contre-réforme catholiques (lisez en entier les chants de pèlerins soit disant du Moyen-Âge, ils parlent de revanche sur les Protestants !). Pour démystifier ces chemins, allez donc sur le site de la Fondation David Parou Saint-Jacques, lisez les travaux de Mme Péricard-Méa (par exemple le dernier livre de Denise Péricard-Méa et Louis Mollaret, Chemins de Compostelle et Patrimoine mondial, éd. La Louve, Cahors (si!!!), 2010, ISBN 9 782916 488349), les associations jacquaires pousseront sans doute des hurlements, mais tant pis… Quant à affirmer, pour celles-ci, que la coquille Saint-Jacques perforée est un grand témoin de pèlerinages à Saint-Jacques-de-Compostelle, alors, c’est que ce pèlerinage existe depuis des dizaines de milliers d’années ! Au Paléolithique en France et en Europe, on en recense certainement plus que dans les tombes médiévales, LOL ! En première approche, je vous conseille la thèse d’Yvette Taborin, publiée en 1993 ( La parure en coquillage au Paléolithique, XXIXe supplément à Gallia-Préhistoire, éditions du CNRS, dans toutes les bonnes bibliothèques municipales, sans doute)… Et si vous voulez des « preuves » directement accessibles, vous pouvez voir sur Persée par exemple l’article sur Les objets de parure de la vallée de l’Aveyron, Fontales, Abris de Bruniquel (Plantade, Lafaye, Gandil) de Edmée Ladier et Anne-Catherine Welté (paru dans la revue Paléo, 1993, n° 5, p. 281-317), les figures sont à la fin de l’article, ces pecten maximus (coquilles Saint-Sacques) là et les « pèlerins » qui les portaient ont plus de 15000 ans. J’ai pris cet exemple car l’Aveyron est bien représenté dans les jalons des chemins de Saint-Jacques en France… Mais vous pouvez en ligne voir ceux de l’abri Blanchard à Saint-Germain-la-Rivière (Marian Vanhaeren et Francesco d’Errico, Le mobilier funéraire de la Dame de Saint-Germain-la-Rivière (Gironde) et l’origine paléolithique des inégalités, Paléo n° 15, 2003, p. 195-2
38 : voir fig. 26), à la grotte des Rideaux et dans un autre abri de Lespugue en Haute-Garonne (signalé dès 1913 par de Saint-Périer, Gravure à contours découpés en os et coquilles perforées de l’époque magdalénienne, Bulletins et Mémoires de la Société d’anthropologie de Paris, VIe Série, tome 4 fascicule 1, 1913, p. 47-52), etc.

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Le musée Champollion à Figeac

Façade du musée Champollion à Figeac Lors de mon séjour à Toulouse fin avril, début mars, je suis aussi allée avec mes amis à Figeac. Après avoir eu des difficultés à trouver un restaurant (dernier dimanche des vacances de printemps, entre ceux fermés le dimanche et ceux qui étaient en congé, pas facile), nous sommes allés visiter le musée Champollion ou musée des écritures du monde. La rénovation de la maison est un peu curieuse de l’extérieur, pas de fenêtre au niveau supérieur. En fait, des plaques de cuivre sont posées un peu en retrait, ajourées de lettres de toutes les langues du monde. De nuit, le résultat est très beau d’après les photographies que j’ai vues, de jour, de l’intérieur, c’est aussi pas mal, mais de l’extérieur, étrange, ces ouvertures sans huisseries… Mais entrons dans la maison natale de Jean-François Champollion. Après une salle consacrée à l’égyptologie, avec notamment des originaux et des copies venant du musée du Louvre, les différentes écritures du monde sont abordées avec des films, des jeux (ouille, retracer les caractères chinois sur l’écran en suivant le cour du maître calligraphe, pas facile). Dans la dernière salle, toutes les écritures sont accessibles à partir d’une carte interactive. Et pour les nouveaux Champollion, il y en a plusieurs qui attendent d’être déchiffrées. J’ai aussi beaucoup aimé les livrets jeux pour enfants (ben, oui, je n’ai même pas tout réussi dans celui des 10-12 ans), et la boutique avec de jolis objets de calligraphie chinoise. Si vous passez dans le sud-ouest, pas trop loin, n’hésitez pas à faire le détour – et à visiter cette belle ville de Figeac.

Le disparu de Saint-Cirq-Lapopie de Joël Polomski

La BD (le disparu de Saint-Cirq-Lapopie de Polomski) envoyée par la petite fée Je vous avais montré le contenu de l’enveloppe rebondie envoyée par Petite fée Nougat. J’ai lu la bande dessinée… et te remercie beaucoup de m’avoir fait découvrir ce petit village du Lot, je connaissais Pech-Merle et Cougnac, il faudra que je fasse un détour quand je repasserai dans le secteur… [voir aussi 2007 l’Odyssée de l’espace vert et Le Diable du pont Valentré].

Le livre : Joël Polomski (scénario et dessin), Le disparu de Saint-Cirq-Lapopie, édité à compte d’auteur, 2007, 64 pages (54 planches et un texte illustré de présentation de la commune), ISBN 978-2-9518916-3-0.

L’histoire : Saint-Cirq-Lapopie, dans le Lot. Frédéric, un jeune peintre, a disparu. Un de ses amis reçoit un jour un manuscrit où il raconte son aventure… Il a suivi un jour un nain qui lui proposait d’améliorer sa peinture en l’emmenant dans ce charmant village. Grâce à un sablier, il peut remonter dans le temps, une seule fois pour chaque sablier (et donc chaque période), s’il l’utilise une seconde fois, il restera dans cette période… L’idée est qu’il y découvre sa femme, LA femme qui sera son égérie… Il s’aventure donc au tout début du 20e siècle, chez des tourneurs sur bois qui fabriquent des robinets, participe au halage à bras de gabarres dans un passage difficile sous la Révolution, trahit le village pendant la Guerre de Cent-Ans et participe à une fête pendant la préhistoire, la grotte de Pech-Merle étant tout près de là…

Mon avis : Un récit très intéressant, un bon moyen de retracer l’histoire d’un village sur fond d’une charmante histoire. J’aime bien les tons sépias qui ont été choisis par Emmanuel Cassier et Bernard Veyri pour mettre en couleur les dessins de J. Polomski. J’ai beaucoup aimé cette BD. Et le petit clin d’œil à Rahan avec le coutelas en ivoire, les petits détails comme un écureuil qui observe de sa branche les lavandières… Juste deux petits bémols, trop de fautes dans le texte final et un petit (enfin gros quand même) anachronisme dans une scène. Les contemporains de Pech-Merle (vers 26.000 ans) n’ont pas pu chasser le sanglier… à 15.000 près.

Pour aller plus loin : le site de la commune de Saint-Cirq-Lapopie, le site de la grotte de Pech-Merle sur la commune de Cabrerets et celle voisine de Cougnac, que j’aime beaucoup aussi, moins connue mais avec des signes et des animaux très intéressants. Ce sont deux des rares grottes ornées encore ouvertes au public…

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Les derniers jours du monde

Affiche du film les derniers jours du monde Et voilà, je suis en vacances, aussi un peu de mon ordinateur. J’ai commencé ce week-end en passant à nouveau mon samedi au jardin, puis le dimanche au marché et enfin sans bouger, pour éviter les conséquences de la chaleur, qui peut-être très dangereuse pour un diabète insipide central… Ce matin, gros orage à l’aube… En ce début de semaine, le programme est stage d’encadrement, puis j’irai à Chaumont-sur-Loire, mais jeudi et non mercredi, car mercredi, il risque encore de pleuvoir, d’après la météo, et il vaut mieux du beau temps pour visiter ces jardins. J’irai en train jusqu’à Onzain, avec changement à Saint-Pierre-Corps. En attendant, samedi soir, je suis allée au cinéma, je n’y étais pas allée depuis juste un mois, ce qui est rare pour moi de laisser un tel écart entre deux films… J’ai hésité entre Neuilly sa mère, au cinéma commercial, qui bénéficie d’un bon bouche-à-oreille (et bien sûr d’une mauvaise critique), et Les derniers jours du monde, qui a une critique partagée (dans le dernier Télérama, Jacques Morice a aimé et Pierre Murat pas du tout). J’ai finalement opté pour ce dernier…

Le film : Les derniers jours du monde, des frères Jean-Marie et Arnaud Larrieu.

L’histoire : Il y a un an, Robinson Laborde (Matthieu Amalric, un de mes acteurs préférés de ces dernières années) a trompé sa femme lors de leurs vacances à Biarritz avec une prostituée de luxe, Laetitia ou Lae. Aujourd’hui, il est séparé de sa femme, il a une prothèse à la place de la main gauche, et il règne une ambiance de fin du monde, avec pluies de cendres, pollution, menaces d’attaques dans le monde entier, pénurie de papier…Que s’est-il passé il y a un an ? Que se passe-t-il aujourd’hui ?

Mon avis : il y a de belles images, de Biarritz, où je suis allée il y a moins de deux mois), de belles images du vieux port, des fêtes de Pampelune (qui avaient lieu quand j’étais à Biarritz), des quais et du centre ville de Toulouse, d’un site au Japon, d’une expédition au Québec, d’un château dans le Lot, près des grottes de Pech-Merle (si vous n’arrivez pas à avoir de place pour la visite de la grotte à l’occasion, n’hésitez pas à aller visiter la grotte voisine de Cougnac), de Paris… Le film n’arrête pas de passer d’il y a un an à aujourd’hui… Mais je ne suis pas du tout rentrée dans cette histoire apocalyptique. J’aurais sans doute mieux fait d’aller voir Neuilly sa mère ou, à la séance précédente, The times that remains, de Elia Suleiman (mais celui-ci, je suis sûre d’y aller très prochainement). Les nombreuses scènes d’amour, entre couples (légitimes ou non), hommes, femmes, mixtes, ne m’ont pas gênées, contrairement aux quatre dames qui étaient devant moi, car filmées avec pudeur, mais sachez que ces scènes existent…