Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain), avec Dalinele. Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page, et au fur et à mesure de leur publication en bas de chaque article. En attendant la suite, vous pouvez aussi faire la visite sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire). J’essayerai de mettre des liens vers les sites des concepteurs ou les sites créés pour ce festival, n’hésitez pas à suivre les liens…
Trois jardins aujourd’hui pour cette visite… Je commence avec le jardin n° 22, Graines d’espoir ou le jardin d’un regard partagé, conçu par des étudiants de l’école Du Breuil et de l’école Boulle (Luis De Lima, Maud Pascal, Pauline Doublier, Isaline Lapetite, Céline Lé et Olivia Zanchi).
Nous sommes accueillis par une citation de Charles Beaudelaire, « J’ai pétri de la boue et j’en ai fait de l’or« . Un sol en bois…
Derrière les murs noirs, les parois sont en bois naturel et laissent voir des graines… et tout au bout, une case avec un « hôtel pour les insectes ».
… et des plantes en partie fleuries dans des jardinières aménagées dans l’épaisseur du mur…
Tout au fond du jardin, une zone plantée en pleine terre et où les étiquettes des plantes sont remplacées par des supports portant les graines dans des inclusions…
C’est peut-être plus visible comme ça…
…ou encore là?
Voici ce qu’il donne fin septembre 2011.
Nous retrouvons les graines dans le jardin n° 4bis, La bibliothèque du souvenir, conçu par Gaétan Macquet, Oreline Tixier et Pierre-Albert Labarrière. Des sortes de bulles sur des piquets en bois…
…on les voit mieux de près, ces bulles renferment des graines…
Et deux autres vues prise en automne, le 30 septembre 2011
Les bulles ou la grosse boule, on la trouve aussi dans le jardin voisin, le jardin n° 5, L’envers du décor. Ses concepteurs, Cathy Viviès et Vanessa Farbos, disent avoir été inspirés par l’Origine du Monde de Gustave Courbet (à voir au musée d’Orsay), alors là, je ne vois pas du tout le rapport avec ce jardin, point de femme nue vue en montrant la vulve…
…juste une profusion de verdure et une grande bulle de plastique avec des plastiques dedans…
Ou bien l’allusion à l’Origine du Monde de Gustave Courbet serait ce trou?
Certes, le tableau a longtemps été présenté voilé ou derrière un autre tableau (chez Lacan), mais pas à travers un trou de serrure… Et ici, les curieux ne trouveront point de femme mais un tas de miroirs brisés. Narcisse? Le miroir? La psychanalyse? Euh, je n’ai rien compris à ce jardin! Mais vous pouvez quand même aller voir le blog qui lui est consacré…
Voici une autre vue de la sphère prise en automne (30 septembre 2011).
Pour retrouver les articles de 2011 / Jardins d’avenir ou l’art de la biodi
versité :
- en préalable, le puits avec des archers et les gargouilles du château
- le jardin n° 1, Le laboratoire, conçu par Méryl Fanien, Philippe Guillemet et Cyrille Parlot
- le jardin n° 2, Sculptillonnages, conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer
- le jardin n° 3, Tu me manques, conçu par Jacob Vilato et Marc Cunat
- le jardin n° 4, La transparence du ver, conçu par Anne Blouin et Alessandra Blotto
- le jardin n° 4bis, La bibliothèque du souvenir, conçu par Gaétan Macquet, Oreline Tixier et Pierre-Albert Labarrière
- le jardin n° 5, L’envers du décor, conçu par Cathy Viviès et Vanessa Farbos
- le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise avec le concours de Paul-Antoine Penneau
- le jardin n° 7, la sève à la croisée des chemins, conçu par Ernesto Neto et Daisy Cabral Nogueira
- le jardin n° 8, La biodiversité en question, conçu par Olivier Chardin, Anaïs Brochiero, Philippe Verigno et Anaïs Brochiero,
- le jardin n° 9, Le jardin pixélisé conçu par Mattéo Pernigo et Claudio Benna
- le jardin n° 10, Le jardin méditerranéen conçu par les équipes du festival en liaison avec les étudiants de l’Institut national d’horticulture d’Angers
- le jardin n° 11, Manier avec précaution, conçu par Jeroen et Maarten Jacobs
- le jardin n° 12, Le jardin des plantes disparues, conçu par Olivier Barthélémy et Denis Valette
- le jardin n° 13, La nature des choses, conçu par Soline Portmann, Aurélie Zita et Mioko Tanaka.
- le jardin n° 14, Célébrons et tissons la [bio]diversité, conçu par Manon Bordet-Chavanes
- le jardin n° 15, Entre ciel et terre, conçu par Wang Xiangrong
- le jardin n° 16, Lucy in the sky, conçu par Chilpéric de Boiscuillé, Raphaëlle Chéré, Pauline Szwed et Benjamin Haupais,
- le jardin n° 17, Les bulbes fertiles, conçu par Xavier Bonnaud, Stéphane Berthier, Clément Bouchet, Fabien Gantois, Etienne Panien, Olivier Duraysseix et Guillaume Pezet
- le jardin n° 18, Le jardin à la rue, conçu par Julien Maieli et Germain Bourré
- le jardin n° 19, le jardin de Madame Irma, conçu par Gladys Griffault, Clara Juncker, Emmie Nyk et Pascale Trouillet
- le jardin n° 19bis, La biodiversité bleue, sans concepteur identifié
- le jardin n° 20, Le jardin à emporter, conçu par Steve Papps, Jo Chapman et Jackie Bennett
- le jardin n° 21, Le jardin des marées, conçu par Sarah Foque, Roland Horne, Jeremy Clark, Jos Gibson, Olly Hurst et Stan Van Der Laan…
- le jardin n° 22, Graines d’espoir ou le jardin d’un regard partagé, conçu par des étudiants de l’école Du Breuil et de l’école Boulle
- le jardin n° 23, Le pollen exubérant, conçu par Yekaterina Yushmanova et Ruth Currey
- le jardin n° 24, La salle à manger, conçu par un groupe d’étudiantes japonaises
- les jardins zen : le jardin de méditation d’Erik Borja et Simon Crouzet et le jardin 7
- les murs végétaux : le jardin 8 et les murs de Patrick Blanc
- des oeuvres dans le château : La soupe verte de Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger, Jardins engloutis et Carnivores de Helene Schmitz, Atmosphère de Shin-Ichi Kubota
- les oeuvres de Dominique Bailly dans le parc et les écuries et celles de Bob Verschueren (Dominique Perrault, Herman de Vries, Manfred Menz)
- Colorès dans le vallon des brumes
- les oeuvres de Tadashi Kawamata, de Dominique Perrault (avec de nouvelles photographies des oeuvres de Anne et Patrick Poirier, François Méchain, Victoria Klotz et Rainer Gross), dans le parc