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Vertige de Franck Thilliez

Couverture de Vertige de Franck Thilliez

pioche-en-bib.jpgJe poursuis ma lecture des thrillers de Franck Thilliez en les empruntant à la médiathèque.

Le livre : Vertige de Franck Thilliez, collection thriller, éditions Fleuve noir, 2011, 331 pages, ISBN 97822650937683.

L’histoire : février 2011, Jonathan Touvier, ancien alpiniste, rentre chez lui à Annecy après avoir rendu visite à sa femme, Françoise, hospitalisée et en attente d’une greffe de moelle osseuse qui doit avoir lieu dans les prochains jours. Il se réveille dans un gouffre, entravé au poignet.. Explorant son environnement, il trouve son chien-loup, lui aussi drogué, puis un autre homme, Michel, non entravé mais la tête enserrée dans un masque de fer, avec cet avertissement: s’il s’éloigne de plus de 50 m de ses compagnons, une bombe explosera… Ses compagnons? Voici le troisième, Farid, qui se réveille sur une corniche, également enchaîné… Les trois sont habillés en alpinistes, à l’ancienne, une tente, deux duvets pour trois, un peu de provisions trouvées dans une galerie, un réchaud, un peu de gaz, une cascade de glace… un cadavre pour toute compagnie, un coffre cadenassé, des inscriptions dans leur dos, annonçant un menteur, un voleur et un tueur… La survie s’organise dans ce huis-clos, le passé remonte, pour tenter de comprendre le pourquoi de leur rassemblement en ce lieu…

Mon avis : cette fois, le récit se fait dans la peau de Jonathan Touvier, et, contrairement aux ouvrages précédents de Frank Thilliez, on se retrouve dans un espace clos, même s’il est fait parfois allusion au monde du dehors, surtout au passé des trois hommes. Un narrateur rompu au grand air, alpiniste chevronné, qui a interrompu sa passion suite à un accident (son meilleur ami est mort devant lui lors d’une ascension) se retrouve enfermé, pensant sans cesse à sa femme enfermée dans sa bulle stérile à l’hôpital, à sa fille future décoratrice de cinéma en stage à Istanbul, où elle se forme aux effets spéciaux en latex, un thème récurrent chez l’auteur… Dans L’anneau de Moebius par exemple, Stéphane Kismet est décorateur de cinéma et il fabrique notamment des masques et des monstres… Âmes sensibles s’abstenir, pour les autres, impossible de lâcher le livre avant la dernière page… jusqu’à la surprise finale, mais chut… à découvrir par vous même…

Pour aller plus loin : le site officiel de Franck Thilliez

Les titres dans l’ordre de parution :

Laurette Atrux-Tallau aux Clefs

Art et vie en Aravis, acte 3, 2010, Les Clefs, pont romain, en arrivant du villageJe vous ai déjà parlé du monument aux morts du village des Clefs, en Haute-Savoie, et de l’exposition Exposition art et vie en Aravis, acte 3, article dans lequel j’avais promis de vous reparler de l’installation de Laurette Atrux-Tallau au bout du pont « dit Romain » au pied du village des Clefs (dur dur à trouver depuis le village…), qui est sans conteste ma grande préférée. et je vous ferai un article spécial avec plusieurs photographies. Ici, juste une vue comme si l’on venait du village, en découvrant cet amoncellement de grosses boules à picots. C’était cet été, en visite avec mon père.

Art et vie en Aravis, acte 3, 2010, Les Clefs, pont romain, 2, de loin Si l’on arrive pas la route, l’on peut découvrir ainsi le pont au loin d’un petit chemin…

Art et vie en Aravis, acte 3, 2010, Les Clefs, pont romain, 3, de face On s’approche, voici de face quand on franchit le pont…

Art et vie en Aravis, acte 3, 2010, Les Clefs, pont romain, 4, au bout du pont Encore plus près, les boules passent par dessus le parapet…

Art et vie en Aravis, acte 3, 2010, Les Clefs, pont romain, 5, vu de côté Voici ce que ça donne en contrebas.

Quelques expositions autour d’Annecy…

La fondation Salomon à Alex, en 2010 Pendant mes vacances au Grand-Bornand, je n’ai pas seulement vu l’exposition art et vie en Aravis, acte 3, mais aussi Nicolas de Stael à la fondation Giannadda à Martigny en Suisse (j’en parlerai un autre jour) et plusieurs autres autour d’Annecy.

Je commence par la fondation Salomon à Alex. Dehors, il y a toujours le jardin de sculptures, avec des œuvres que je n’avais pas encore vues, je n’y étais pas allée depuis des années… Dans le château, jusqu’au 7 novembre 2010, se tient une exposition de Samuel Rousseau très originale. Il utilise la vidéo, mais pas de la vidéo sur un écran tout bête… Il les inclut dans divers dispositifs, une bouche humaine dans une bouche d’égout, de petits personnages qui courent sur des bidons, un petit bonhomme qui tente en vain de monter sur une marche trop haute pour lui, des visages dans un hublot de machine à laver. J’ai beaucoup aimé le papier peint vidéo-projeté, vous pouvez choisir votre papier peint (avec de petites vidéos) et le changer en fonction de l’ambiance (pendant l’expo, il change tout seul au bout de quelques minutes). Dans la même salle, ne ratez pas le service d’assiette « pour adultes », gare au calage pour la projection des vidéos pile poil au centre des assiettes. Je vous invite vraiment à aller voir le site de la fondation Salomon pour découvrir ces œuvres, et si vous le pouvez, à aller sur place…

Dans l’ancienne abbaye de Annecy-le-Vieux (pas loin du monuments aux morts dont je vous ai parlé, vous pourrez découvrir l’exposition transparences, organisée par la ville et Pic & Colegram (jusqu’au 31 octobre 2010). Ils présentent un collectif d’artistes originaires de la région nantaise (par ordre alphabétique, Samuel Boche, Thomas Chatard, Nikolas Fouré, Boris Jakobek, Antoine Ledroit, Frédéric Malette, Julien Quentel et Carole Théodoly), beaucoup de photographies, mais aussi de la sculpture ou un diaporama assez original, réalisé par Antoine Ledroit. Un diaporama à l’ancienne, des diapos dans un carrousel, pas un montage qui donne un résultat façon vidéo… In Frames With présentent 80 diapositives en boucle, réalisées en découpant un film qui a subi diverses altérations (dans l’eau salée, le purin, etc.). Le résultat est surprenant… J’ai bien aimé aussi Transparence de Frédéric Malette, qui utilise la superposition de dessins au crayon et à l’encre sur des calques.

À Dingy-Saint-Clair, dans un lieu fabuleux se cache une annexe de la galerie Chambre Claire d’Annecy. Je vous mets le lien, mais attention, une fois le diaporama d’un artiste lancé, le site a du mal à vous laisser aller dans une autre rubrique… Ce site n’est absolument pas ergonomique, blanc sur gris clair… N’hésitez pas à changer les préférences de couleurs dans vos options de navigateur pour réussir à lire quelque chose… Il est aussi complètement inaccessible aux handicaps, pas de possibilité de retour en arrière, pas de navigation alternative par touches, pas de zones facilement cliquables, aucune balise alternative… Bon, sinon, jusqu’au 28 août, deux photographes y sont exposés, dans des styles très différents. Pierryl Peytavi utilise un brownie et des films en format 6×6. De son côté, Grégory Marchand réalise un travail beaucoup plus original, avec des superpositions d’images…

Art et vie en Aravis, Acte 3

Art et vie en Aravis, acte 3, 2010, Le Bouchet, vestiges de 2010 L’association Acte organise sur 12 communes des vallées des Aravis (Haute-Savoie) la 3e édition biennale de sa manifestation d’art contemporain, Art et vie en Aravis, acte 3, 2009-2010, qui inclut des résidences d’artistes dans les communes, la création d’œuvres dans chaque commune et des travaux avec les habitants et les élèves des écoles. Si vous voulez voir des images de la mise en place des projets et des réalisations avec les écoles, vous pouvez aller au showroom de Mobalpa à Thônes ou sur le site internet de la manifestation. En revanche, je trouve qu’ils auraient pu mettre sur le site le lien vers les sites des artistes sur la page des communes et des oeuvres, pas seulement sur la page des artistes, ajouter quelques liens supplémentaires n’est pas bien compliqué…. De même, les cartels et panneaux auraient pu être mis à jour, difficile de lire « dimensions approximatives » (sans doute celles données lors de la maquette) juste à côté d’une oeuvre finie… Ce n’est pas toujours facile de trouver les lieux, il n’y a pas de vrai plan d’accès, et seul quelqu’un du village ou des environs peut trouver certains coins bien cachés… La manifestation est visiblement faite pour les habitants et pas pour les visiteurs… Quoique, côté habitants et même communes, il n’y a pas un grand respect des œuvres. Témoins les barrières entreposées par la mairie de Serraval devant l’œuvre, mairie qui laisse aussi un riverain se stationner sous le préau (ben oui, quoi, il fait moins chaud dans la voiture après, tant pis pour les rares personnes qui veulent voir et si c’est un préau d’école, après tout, il n’y a pas d’enfants en août…). Et puis, regardez sur cette image du Bouchet-Mont-Charvin, la réappropriation des œuvres de l’édition précédente, qui étaient des genre de bacs à fleurs rouges… dont l’un est devenu un bac à sable! Bref, quelques bonnes idées, et beaucoup d’œuvres très limites, qui relèvent du « j’men foutisme » (enfin, c’est juste un avis personnel), qui ne pourront guère engager les visiteurs, locaux ou pas, à s’approprier l’art contemporain. Je vous ai classé les ouvres par ordre décroissant de l’intérêt ou du ressenti que j’ai eu… un classement subjectif, sans doute celui de mon père, avec qui j’ai fait le parcours, est-il différent, ainsi que ceux des autres visiteurs.

Je sais que les tableaux sont peu accessibles aux malvoyants, surtout avec OB qui enlève les balises « header », mais je n’ai pas trouvé d’autre solution ici pour bien caler les paragraphes avec les images. Clic sur les vignettes pour les avoir en un peu plus grand.

Commune Description de l’oeuvre Photographie
Les clefs L’installation de Laurette Atrux-Tallau au bout du pont « dit Romain » au pied du village des Clefs (dur dur à trouver depuis le village…) est sans conteste ma grande préférée et je vous ferai un article spécial avec plusieurs photographies. Ici, juste une vue comme si l’on venait du village, en découvrant cet amoncellement de grosses boules à picots.J’ai fait un article spécifique pour cette œuvre. Art et vie en Aravis, acte 3, 2010, Les Clefs, pont romain, en arrivant du village
Alex Excellente idée dans ce village, la construction d’un refuge de montagne (refuge-tonneau) inventé par Charlotte Perriand (architecte décédée il y a 10 ans, il y a eu il y a quelques années (en 2006 après vérification, j’ai gardé la petite plaquette) une très belle rétrospective au centre Georges-Pompidou, j’avais adoré ses aménagements de chalets de montagne si fonctionnels). Vous pouvez aussi voir une exposition sur la conception de ce refuge au showroom de Mabalpa à Thônes. Art et vie en Aravis, acte 3, 2010, Alex, oeuvre sur le côté
Alex
suite
Et voici une autre vue avec le superbe paysage environnant. Art et vie en Aravis, acte 3, 2010, Alex, oeuvre au centre
Manigod Gérard Bringuier (je ne sais pas pourquoi le lien vers ce site n’est pas dans la page de l’artiste sur le site d’Acte 3…) a mis en place une Chambre Noire en porte-à-faux sur le bord du parking du groupe scolaire. De l’intérieur, vous pouvez regarder le paysage grandiose à travers de petits trous (très/top hauts placés pour moi). Art et vie en Aravis, acte 3, 2010, Manigod
Thônes Benoît Billotte présente un projet utopiste et qui ne verra jamais le jour, sauf sous la forme d’un panneau genre panneau de chantier : réhabiliter le château Avet, près de la maison de retraite (un grand bâtiment de 1856) en résidence pour artistes retraités… Art et vie en Aravis, acte 3, 2010, Thones
Le Grand Bornand Miguel Chevalier a proposé
une œuvre numérique interactive, de gros flocons qui s’affichent en principe en fonction du passage des visiteurs à l’intérieur de la grenette (ancien marché couvert pour les grains)
Art et vie en Aravis, acte 3, 2010, Le Grand-Bornand, intérieur de la grenette
Le Grand Bornand
(suite)
Ces flocons se retrouvent aussi à l’extérieur, sur les bâches tendues pour cacher la fermeture de la halle par les agglos. Attention, ce projet est présent seulement jusqu’au 20 août, pour laisser place au festival du bonheur des Mômes. Ils ont aussi été projeté cet hiver sur une piste de ski, et une version pour i-phone a été développée par Digitalarti. Art et vie en Aravis, acte 3, 2010, Le Grand-Bornand, extérieur de la grenette
Serraval Nicolas Muller a réalisé un tirage à gros pixels noirs et blancs, installés sous le préau de l’école. Une réflexion, je trouve, sur le signifiant dans l’image, la taille des pixels, etc. Vous voyez ici les barrières dont je vous ai parlé en début d’article. Art et vie en Aravis, acte 3, 2010, Serraval
La Clusaz Lang/Baumann (Sabina Lang et Daniel Baumann) (attention, leur page d’accueil est très longue à charger) ont peint le sol de la patinoire de couleurs vives, visibles sous la glace, pour une œuvre intitulée Patinoire / Spielfeld #4. Art et vie en Aravis, acte 3, 2010, La Clusaz, patinoire
Le Bouchet-Mont-Charvin Même artiste qu’à Serraval, Nicolas Muller mais ici, il ne s’est pas foulé… L’idée était pourtant intéressante au départ. Il a posé une grande toile blanche avec au centre, une reproduction en noir et blanc de la Femme à la poitrine découverte du Tintoret (1518-1594). Puis il a demandé aux habitants de Serraval et du Bouchet de la reproduire en dessin en un temps limité. Sauf que ces dessins, je pensais qu’ils seraient reproduits sur la toile, mais non, ils font juste l’objet d’une plaquette (en vente chez Mobalpa où j’ai pu la feuilleter). Décevant, de ne pas voir le résultat sur place de cette démarche… Art et vie en Aravis, acte 3, 2010, Le Bouchet
Saint-Jean-de-Sixt et
Les Villards-sur-Thônes
Damien Beguet, l’auteur de cette oeuvre, a aussi demandé a des commerçants, artisans et entrepreneurs de Saint-Jean-de-Sixt et des Villards-sur-Thônes de créer des oeuvres en rapport avec leurs métiers. Pour le reste, ils ont peu joué le jeu, les anneaux olympiques du fermier sont bien en vitrine de la boulangerie, mais à l’autre boulangerie, l’assemblage de pâtisseries n’est pas visible de l’extérieur, l’oiseau en aspirateur chez le marchand d’électro-ménager guère plus, la quincaillerie a carrément enlevé sa vitrine et le logo de l’opération… Seule la livraison catastrophique de peinture, euh, l’explosion de couleur devant la boutique A’TOUT DECOR est toujours en place et mérite vraiment un coup d’oeil. Réflexion sur la place de l’art et de l’entreprise… bof! J’ai tellement été peu convaincue du résultat (l’école avec les volets peints en bleu et une plaque d’entreprise au-dessus de la porte) que j’ai oublié de faire une photographie…
Dingy-Saint-Clair Le fil de lumière, imaginé par Gérard Bringuier (voir plus haut à Manigod), qui descend du Parmelan, n’est visible que la nuit… Je ne l’ai pas vu, donc pas photographié
Entremont Le projet de Sophie Dejode et Bertrand Lacombe a été abandonné… Pas de photographie, et pour cause… pas d’œuvre.

Au passage, vous remarquerez que j’ai ajouté mon nom sur les images… j’en ai assez de voir mes photographies reprises à droite à gauche sans autorisation, surtout pour les photographies de visite. Je vais systématiquement ajouter ce genre de filigrane, je me tâte encore sur la couleur, la police, la taille des caractères et le texte (mon nom, le lien du blog?).Quand j’aurai trouvé exactement ce qui convient, je reprendrai toutes les photographies des visites déjà publiées ou programmées.

Au cours de ce séjour, j’ai aussi vu d’autres expositions autour d’Annecy et l’exposition Nicolas de Stael à la fondation Pierre Gianadda à Martigny.

Trois République sur des monuments aux morts (Haute-Savoie)

Les Clefs Le Grand-Bornand Annecy-le-Vieux
Monument aux morts des Clefs (Haute-Savoie), vue générale Monument aux morts du Grand-Bornand (Haute-Savoie), vue générale Monument aux morts de Annecy-le-Vieux (Haute-Savoie), vue générale

Avant de partir en vacances, j’avais appris l’hospitalisation d’une de mes anciennes collègues, Charlotte Pon-Willemsen, en retraite depuis quelques années et qui a publié en 2008 un parcours du patrimoine sur les monuments aux morts avec une allégorie de la République en Poitou-Charentes. C’est un sujet dont j’ai beaucoup discuté avec elle, en particulier il y a quelques semaines lorsque, grâce à une lectrice du blog, nous avons fait le rapprochement entre le monument aux morts de Briey en Meurthe-et-Moselle et celui de monument aux morts de Sommière-du-Clain, dans la Vienne. J’avais programmé un article comparatif qui est paru le jour de son décès. Pendant mes vacances, je suis aussi tombée par hasard sur trois monuments aux morts de Haute-Savoie portant une République, j’avais fait quelques photographies en vue d’en discuter avec elle… Elles vont aujourd’hui être une forme d’hommage. Je lui avais aussi promis de tenter de savoir comment un modèle de monuments aux morts fabriqué par le marbrier Gobeaux de Saint-Michel-en-Thiérache (Aisne), présent à proximité de son lieu de fabrication à Gomont (Ardennes) et à Trépail (Marne), a pu se retrouver à Sousmoulins en Charente-Maritime, j’essayerai de le comprendre en allant faire quelques photographies prochainement à Sousmoulins.

Revenons à ces trois monuments aux morts de Haute-Savoie, identiques, ou plutôt, qui portent le même bas-relief, probablement une œuvre de série, mais une recherche rapide dans plusieurs bases de données ne m’a pas permis de trouver qui en était l’auteur. J’ai essayé aussi de chercher dans les photographies de site de cartes postales et sur Genweb pour la Savoie et la Haute-Savoie, sans succès. C’est souvent la face utile aux généalogistes (qui porte la liste des morts) qui est photographiée, pas celle portant un éventuel relief sculpté. Par exemple, impossible à voir pour la fiche du Grand-Bornand… Ils ne portent pas de signature. Cet article est un peu prématuré, mais je vous livre quand même mes photographies. Si quelqu’un a l’information qui me manque, je suis preneuse.

Monument aux morts de Annecy-le-Vieux (Haute-Savoie), noms du maire et du curé Ces trois monuments se trouvent en Haute-Savoie, à quelques kilomètres les uns des autres, aux Clefs, au Grand-Bornand et à Annecy-le-Vieux (les liens renvoient au relevé des noms des victimes sur le site mémorial de Genweb). Si le relief est identique, probablement une œuvre de marbrier commandée sur catalogue, chaque commune a dû faire appel à un entrepreneur différent et commandé un monument de forme différente à l’arrivée. Sur le socle du monument d’Annecy-le-Vieux sont reportés les noms du maire (« GIROD MAIRE »), du curé (« METRAL CURE »)

Monument aux morts de Annecy-le-Vieux (Haute-Savoie), nom de l'entrepreneur (?) … et probablement de l’entrepreneur, ce n’est pas très lisible, c’est un euphémisme. Impossible de déchiffrer la première ligne (?LUOUE?), sur la seconde, je devine « PETERIONCO »… et la suite est illisible aussi, même sur cette image où j’ai joué avec les contrastes. Peut-être qu’avec un autre éclairage ou d’autres moyens (estampage par exemple), ça serait déchiffrable, mais je ne m’attendais pas à en avoir vraiment une utilité… Grâce à un commentaire de J.-P. Venouil sur l’article suivant, le nom est PETERLONGO, marbrier, société qui existe toujours dans la région d’Annecy. Vous pouvez voir ici une publicité de ce marbrier parue en 1909.

Monument aux morts des Clefs (Haute-Savoie), le relief En revenant de plus près sur le relief des Clefs, vous voyez que l’artiste a choisi un concentré de symboles Républicains…

La République est représentée devant un cimetière militaire (symbolisé par des croix et un casque de Poilu), elle porte une palme dans la main droite, un drapeau dans la main gauche,

Monument au<br />
x morts des Clefs (Haute-Savoie), le buste de la République …une couronne de laurier sur la tête, un pectoral (armure protégeant la poitrine) portant une tête de Méduse (rappelant l’égide à tête de Gorgone de la déesse Athêna), bien maladroite ici…

Monument aux morts des Clefs (Haute-Savoie), les pieds de la République … et les pieds nus dans ses sandales.