Avec le retour du soleil (enfin, encore timide et frais), je suis passée au jardin après le boulot… Je n’avais pas mon APN sur moi, mais au retour, je ne résiste pas à vous montrer mon dessert du jour, fraises (les cendres anti-limaces ont un peu migré avec toute cette pluie), framboises et groseilles!
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De la cuisine et du jardin
OB n’a pas publié les newsletter d’hier (ni chez moi, ni chez personne je dirais après 8h30), j’ai essayé de passer voir les habituées, désolée si j’ai oublié certain(e)s.
Les asperges étant en retard cette année, c’est maintenant qu’elles sont peu chères au marché, entre 3 et 3,5 euros le kilo pour les fines samedi dernier. Je cherchais une recette qui sorte de l’ordinaire, je l’ai trouvée chez Dom avec cette tarte aux asperges et au camembert. J’ai respecté la recette, sauf que ce sont ici des asperges blanches, il n’y avait plus de vertes chez mon marchand. La pâte vient du marchand, j’ai eu la flemme de la faire. PS de 9h : elle est (euh, était…) excellente!
Samedi, j’ai passé la journée au jardin… La pelouse avait bien poussé… Il a fallu tondre, et puis, alerte vers midi, arrivée des nuages, mais le temps est resté globalement assez beau toute la journée, pique-nique…
… goûter cueilli sur place… J’avais pris assez d’eau pour les laver (mon jardin au bord de l’eau n’a ni eau potable, ni électricité)…
Côté framboises, pour les framboisiers que je n’avais pas rabattus, ils sont couverts de fruits, les autres poussent doucement.
Les saxifrages du Japon, données par une ancienne collègue il y a deux ans, sont en plein épanouissement…
Voici de plus près ces fleurs si légères.
Du côté des hémérocalles, il faut encore patienter un peu, mais sans doute pas très longtemps.
Et pour ceux (celles) qui en demandaient des nouvelles, voici l’évolution de mon carré, tout semble s’y plaire…
De plus près, les betteraves ont bien levé, il reste même un peu de cendre que j’avais déposé. Il faudra un petit démariage, mais samedi, c’était un peu trop sec. Avec les orages de dimanche, s’il fait beau, ça sera possible ce soir.
Mon week-end au jardin et récompense gourmande…
Je vous ai montré lundi les fleurs qui petit à petit s’épanouissent dans mon jardin… Mais j’ai aussi désherbé et attaqué le gros tas de branchettes d’après la tempête de mars et les branches coupées à la fin de l’été dernier.
Comme en mai 2009, j’ai ressorti mon incinérateur et l’ai alimenté tout l’après-midi de samedi. Dimanche matin, voici ce qu’il restait de braises chaudes. Le soir, cela avait continué à brûler doucement, ça s’est un peu tassé, mais j’ai maintenant plein de cendres pour faire barrière aux limaces, !
Et la preuve, maintenant, plus aucune branche !
Côté cueillette, je n’ai pas eu le courage de cueillir, enfin, surtout, après, de préparer les fleurs de pissenlits pour en faire de la liqueur. Je préparerai en revanche volontiers un bocal d’yeux de dragon (vous ne vous souvenez pas, c’est ici, et c’est la faute à Emmanuelle si je les ai appelés comme ça)…
En attendant, j’ai arraché quelques poireaux et en ai fait une tarte ultra rapide. J’ai d’abord préparé une pâte brisée sans sel au robot. Puis j’ai fait précuire les poireaux dans mes casseroles qui cuisent à l’étouffe, une bonne dizaines de minutes, le temps de préchauffage du four. Je n’ai pas fait de préparation comme une flammiche aux poireaux (d’abord, il faut de la pâte feuilletée, une dessous, une dessus, et ajouter du lait et de la farine dans le poêlon). Donc, ici, j’ai juste mélangé quatre œufs et deux grands verres de lait, ajouté un peu de fromage râpé et de muscade. Puis assemblage, la tourtière, une feuille de papier sulfurisé (plus facile pour la vaisselle, je suis fainéante), la pâte, les poireaux (une grosse épaisseur, qui rentre juste), l’appareil à base d’œuf et enfin des petites tranches de chèvre (pas celui que j’achète d’habitude au marché, une buche carrée d’une coopérative régionale, même si je suis fâchée parce qu’elle importe du lait de l’étranger). Et hop, trois quarts d’heure au four thermostat 7, je surveille la fin de la cuisson. J’ai fait très attention, le fromage râpé et le chèvre font au total juste 120g, soit quatre doses de ce que j’ai le droit de manger en fromage journalier comme apport de sel. Parfait, je pourrais manger un quart de tarte avec une bonne salade comme plat complet.
Confiture de tomates vertes…
J’ai un peu changé la recette par rapport à l’année dernière… Cette fois, j’ai pris du sucre normal et pas du gelsuc, assez d’accord finalement avec les bons p’tits plats, mais comme l’année dernière, j’ai mis du gingembre confit, suivant la recette de Citrouillette… Moins de sucre aussi que la recette de Lili Point ! Voici donc ce que j’ai fait…
J’ai pris 1,050 kg de tomates vertes (surtout des tomates cerises, quelques-unes pas vertes, c’est ce qui restait dans le jardin), je les ai coupées en petits morceaux, c’est le plus long, j’ai ajouté 750g de sucre normal. J’ai laissé reposé un bon moment (découpe à 17h, cuisson à 11h le lendemain), en remuant un peu le soir et le matin. Avant la cuisson, j’ai ajouté le jus de deux citrons, le zeste de l’un d’eux, et 30g de gingembre confit. J’ai cuit le tout 35 minutes, et pas repris de photo, mais elle est assez bien prise…
Des yaourts maison
Cela faisait une éternité que je n’avais pas sorti ma yaourtière… Mais voilà, cette année, ma confiture de prunes est liquide et réussit à s’insinuer dans les trous du pain (pourtant, il y a moins de trous dans le pain maison). Du coup, j’ai ressorti la machine et préparé la moitié de yaourts nature, l’autre moitié à la confiture de prune. Je me demande vraiment pourquoi je n’en fait pas plus souvent, il n’y a pas photo, c’est bien meilleur !
Demain, je serai au festival des jardins de Chaumont-sur-Loire, que je vais voir presque chaque année. Alors, pour les curieuses, promis, vendredi, je vous montre mon encadrement réalisé en stage en début de semaine.
Soupe froide à la courgette selon Dianou
Il y a quelques jours, Dianou / Claudiane nous proposait une recette une recette de soupe froide à la courgette. Comme on m’en a donné quelques-unes, j’ai testé la recette, en épluchant les courgettes car je ne suis pas sûre qu’elles n’avaient pas été traitées. La menthe, elle, vient de mon jardin, d’un secteur autorisé aux limaces et escargots… donc non traitée. Le piment et le cumin, du magasin, même si mes piments commencent à bien grandir… Et si vous voulez, Dianou / Claudiane vient d’ouvrir une communauté, cuisine, trucs et astuces, n’hésitez pas à aller voir ou à la rejoindre si vous êtes chez OB…
Premières tomates et confiture de prunes
Gros orage ce soir à la débauche… Je suis rentrée juste au moment où les premières grosses gouttes tombaient. Du coup, à l’arrivée, je me suis mise à faire de la confiture de prunes. Box débranchée, je viens juste de me reconnecter. Une collègue nous avait apporté des petites prunes rouges, un peu acides. Du coup, j’ai choisi de les cuire (dénoyautées…) d’abord 10 minutes avec un peu d’eau, puis j’ai ajouté le sucre, enfin du sucre à confiture avec gélifiant, c’est tout ce que j’avais sous la main, un reste de l’année dernière. J’ai mis 700g de sucre pour 800g de fruits, et poursuivi la cuisson encore 20 minutes. Et me voilà avec deux pots de confiture et un peu à consommer tout de suite, dans les prochains jours. Je ne sais pas si elle sera liquide ou pas, elle est encore brûlante, mais délicieuse.
Côté balcon, je viens de récolter les premières tomates cerises (un peu plus grosses que des cerises, d’ailleurs).
Vin et vinaigre à l’estragon
Samedi, j’ai récolté de l’estragon… J’ai préparé une bouteille de vinaigre de vin à l’estragon, à consommer dans quelques mois, et une bouteille de vin. Là, j’ai navigué de sites en sites pour chercher une recette et ai finalement opté pour celle de Phyto vie, qui utilise du vin blanc (Bourgogne aligoté, j’ai pris aussi celui là), 30g de feuilles fraîches (sans les tiges) et 3 fragments de tiges… Et c’est parti pour 3 semaines de macération.
Pour celles qui s’inquiétaient, le vin de pissenlit est maintenant prêt et très bon…
Liqueur de pissenlit (2)
Vous vous souvenez de ma liqueur de pissenlit? Voici un mois qu’elle fermentait dans son bocal, agitée chaque jour.
Je l’ai donc filtré une première fois dans un simple entonnoir à grille, pour retenir les gros morceaux, j’ai obtenu ceci.
Puis les recettes de l’AMAP de Graniho et chez les 3 d recommandaient de filtrer très fin, avec un filtre à café. Avec un filtre en papier, impossible, ça se bouche dès les premiers centilitres. J’ai donc pris un filtre à café permanent (en nylon), et ai obtenu ceci. Le bouchon n’est pas vissé, le liquide continue à fermenter (petites bulles à la surface) et il y a un petit dépôt maintenant au fond de la bouteille. Dans trois mois, je refiltrerai plus fin, avant la mise en bouteille définitive (et une occasion de la consommer…). Pour l’instant, ce n’est pas désagréable comme goût… et une belle couleur ambrée, comme certaines bières…
Liqueur de pissenlit
Hier, après la débauche, je suis allée au jardin, au programme, récolte de boutons de pâquerettes et de pissenlit pour un nouveau petit pot de condiment au vinaigre, et de fleurs de pissenlit avant de tondre. Je vous montrerai vite l’évolution de la végétation, j’ai dû me mettre à l’abri à cause d’une brusque averse, sans avoir eu le temps de désherber les fraisiers… Heureusement, j’avais cueilli avant de la trévisse, du persil et un peu d’oseille, pour une bonne omelette à l’oseille avec un super salade fraîche.
Et avec les fleurs de pissenlit, qu’est-ce que j’ai fait ? Je voulais une recette de liqueur de pissenlit, j’ai trouvé plein de recettes, avec de la levure de boulanger ou avec de l’alcool.
J’ai finalement choisi une recette plus simple, qui se trouve sur le site de l’AMAP de Graniho et chez les 3 d.
Hier soir, j’ai séparé les fleurs des bractées vertes de chaque capitule (un peu long… heureusement que je n’avais que 600 ml de récolte… En plus, elles s’étaient refermées après la cueillette).
Puis, mise à bouillir dans 600 ml d’eau (il ne restait que 500 ml de fleurs), et attente 24h, voici ce que ça donne ce soir.
Ensuite, filtration et presse des résidus de fleurs.
Et voilà maintenant dans le bocal avec les raisins secs, le 1/2 citron, la 1/2 orange et le sucre (300 g). Il n’y a plus qu’à attendre 3-4 semaines,en remuant chaque jour, sans fermer le couvercle parce que ça va fermenter… Il restera à filtrer et attendre encore 2-3 mois…(voir le résultat de la filtration de ma liqueur de pissenlit).