
Cette année (2014), dame nature est en avance. Je ne suis pas descendue dans mon jardin, mais l’aspérule odorante doit être fleurie, comme celle de Jean-Marie qui me demandait l’autre jour où se trouvait ma recette du Maitrank (vin de mai)… La voici donc en ré-édition! Et il va falloir que j’aille réparer les carrés du jardin, mis à mal par les crues du Clain!
Article du 1er mai 2010
Le premier mai étant arrivé, j’ai fait (en fait, il y a quelques jours) du Maitrank, une boisson à préparer en mai et à base de fleurs d’aspérule (vous pouvez la revoir ici avant floraison). Si vous allez voir sur internet, vous trouverez des dizaines de recettes différentes, macération de quelques heures à 15 jours, dans du vin blanc, bouillant ou à température ambiante, ajout du sucre au début ou à la fin, ajout de cognac ou d’orange, quantité de fleurs très variables, de 15 sommités florales (parfois avec les tiges) à 80 g pour un litre de vin, etc. J’ai finalement opté pour une trentaine de sommités florales, ajouté une bouteille de vin blanc d’Alsace (donc 75 cl, pas un litre…), je vais laisser macérer une quinzaine de jours et ajouter le sucre à la fin, comme sur ce site (ça évitera la fermentation), mais sans ajouter d’orange ou de cognac.
Sinon, j’hésitais depuis un moment pour faire un jardin en carrés, vous savez, ces potagers un peu surélevés dans des carrés de 1,20 m de côté, partagés en sous-carrés de 30 cm. J’ai acheté la réédition de 2010 de L’art du potager au carré, de Éric Prédine et Jean-Paul Collaert (chez édisud, 2009, première édition 2000). J’ai commencé par me fabriquer une nouvelle corde à treize nœuds séparés de 30 cm, plus pratique que la corde à nœuds séparés de 25 cm que j’utilisais sur mon chantier de fouille. Cette corde, utilisée depuis la nuit des temps par les bâtisseurs, permet entre autres de tracer facilement des angles droits à partir du théorème de Pythagore, avec 3, 4 et 5 intervalles. Ceci fait, avec la corde tendue (pas comme sur la photo), en vérifiant sur les quatre angles, avec des petits piquets en bois, j’ai attaqué le tracé au sol.
Bon, je finirai quand j’aurai récolté les derniers poireaux et carottes qui gênent. Côté nord, deux grands piquets (au fond, c’est un tronc de laurier sauce) et une rangée de petits piquets de 40 cm, 20 cm dans le sol, 20 au-dessus (la massette fut de sortie). Puis j’ai mis quelques piquets côté interne et bourré monté une petite cloison avec des branchettes. Pour les deux autres côtés, j’ai juste mis les branchettes entre des piquets. Il me reste à faire le dernier côté, après récolte, à faire un petit enduit en terre crue côté interne (du limon de rivière avec de l’herbe séchée devrait convenir, je préfère cela à un géotextile ou de la bâche, il s’agit juste de plus ou moins étanchéifier la paroi). Je remplirai ensuite le carré de compost maison.
Et voilà une autre vue. Il faut aussi que je fasse une cloison en branchage au nord pour les plantes grimpantes. Ensuite, je réfléchirai aux légumes que j’y mettrai. Qu’en pensez-vous ? J’ai la place à côté pour me faire un second carré à l’automne si ça fonctionne.
Sinon, les braises ont fini de se consumer et le niveau de cendres est bien plus bas dans mon incinérateur. [PS: je sais, il vaut mieux éviter les feux ouverts, pour limiter les rejets de particules fines dans l’air…].

Des sortes de barquettes en osier tressé renferment des fleurs et des aromatiques.
Sous la structure en bois, des panneaux à vocation pédagogique en français et en anglais…
Juste derrière se trouve l’un des murs végétaux de Patrick Blanc que je vous ai déjà montré avec les
Tiens, un autre hôtel à insectes, avec autour des photographies agrandies des hôtes potentiels…
Et puis, parmi les plantes, celle-ci très curieuse, le laîche massue…
On franchit un petit couloir végétal et on entre dans le jardin expérimental avec ces poiriers taillés en cordon…
Au centre, un potager en carré… (et au fond, les bâtiments de l’ancienne ferme modèle).
On ne lésine pas sur le paillage… et les cageots peuvent aussi servir de protection. Et une mare avec des nénuphars à gauche.
Une autre vue, betteraves au premier plan…
Un autre hôtel pour les insectes, plus grand et d’un modèle plus fréquent… j’en ai croisé des semblables au
Et pour faire vivre encore et encore les petites bêtes, dans le parc se trouvent plusieurs ruches…
… et des nichoirs à oiseaux tous différents, histoire que chaque espèce puisse trouver son bonheur…
Une dernière petite vue en attendant le dernier article de la saison samedi prochain…
En fait non, je suis retournée à Chaumont fin septembre 2001, voici la récolte des aulx et autres oignons mis à sécher…
… et deux vues du jardin pédagogique qui a pas mal évolué au fil des mois.
Depuis quelques semaines, chaque jeudi après-midi (quand je ne me trompe pas de date de publication…), je vous emmène à
Il est construit comme les jardins médiévaux de plantes médicinales et comestibles, avec des petites parcelles carrées ou rectangulaires surélevées, comme mon
D’autres parties sont plus hautes, pour faciliter la cueillette…
De grandes jarres pour recueillir l’eau…
Et un banc génial, avec des plantes dans les bacs des accoudoirs… Dans quelques mois, ce jardin sera installé à l’hôpital du Vésinet.
Depuis quelques semaines, chaque jeudi après-midi, je vous emmène à
Les chaises longues en palettes, c’est drôle, j’avais récupéré un modèle il y a quelque mois pour éventuellement en faire une comme ça dans mon jardin… mais le poids des palettes pour un jardin inaccessible en voiture m’a fait reculer…
Revenons au jardin contactez-moi. Les aromatiques en pots à hauteur de cueillette, voilà une astuce très pratique…
On entre dans le deuxième espace…
Un grand meuble façon meuble d’herboriste, sépare les deux espaces du jardin, avec des bocaux…
… et des aromatiques encore, au sol cette fois, bien rangées en plates-bandes.
Vous vous souvenez, il y a quelque temps, je m’étais lancée dans la confection
Tout d’abord, j’ai fini les cloisons, en bois de noisetier et de laurier tout juste coupé… Le côté nord est constitué de branches verticales, pour plus de solidité. J’ai aussi commencé la palissade pour les grimpantes qui occuperont ce côté. Là, j’ai oublié de faire les photos, désherbage du fond du carré, et renfort des cloisons en terre crue, du limon avec de l’eau de rivière… la source est juste derrière, vous l’apercevez sur la deuxième photo.
Ensuite, un peu de charriage de terre, tiens, ça me rappelle les fouilles, sauf que je n’ai pas apporté de brouette au jardin. J’ai rempli le carré avec le compost de ces deux dernières années. Cela vaut une bonne séance au club de gym, et c’est gratuit !
Et enfin, brève séance de semis, plantation, en partant du fond et à gauche, tomate (variété ancienne du voisin d’une collègue), 1 pied de brocolis, des carottes (il en restera 9 après démariage), 1 bette (de celles que j’avais plantées en attente, de retour de chez