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Voyage en mer Egée (14), la Crête, Heraklion…

Heraklion, la fontaine Morosini À tous les lecteurs européens, vous avez froid en ce moment ? C’est normal, c’est l’hiver… En Nouvelle-Zélande, c’est déjà le début de l’été, et pour ma part, je vous emmène au soleil, en Crête, début octobre 2008. Après Knossos, nous avions un petit temps livre en ville, à Heraklion. Une petite photographie de la fontaine Morosini (construite en 1628), en bonne touriste…

Heraklion, l'ancienne église Saint-Marc, aujourd'hui musée des Beaux-Arts Ouf, il n’y a pas que des touristes, enfin, il faut bien regarder pour voir des habitants… Comme je vous l’ai déjà dit, le musée archéologique était fermé pour travaux… Ici, l’ancienne église Saint-Marc des Vénitiens, transformée en musée des beaux-arts.

Heraklion, le départ En début d’après-midi, départ pour…

Heraklion, le départ … pour où ? La suite au prochain épisode ! Un indice, c’est une île majeure pour ceux qui ont un peu étudié la géologie…

 

Petit récapitulatif des articles que j’ai publiés sur ma croisière en mer Égée (octobre 2008) :

  1. le départ du Pirée
  2. Mykonos ;
  3. Éphèse, la bibliothèque ;
  4. Éphèse (2) ;
  5. Patmos ;
  6. le port de Rhodes ;
  7. les remparts de Rhodes ;
  8. vieilles rues de Rhodes ;
  9. l’hôpital des hospitaliers et le musée archéologique de Rhodes ;
  10. l’acropole du Mont Smith à Rhodes ;
  11. Rhodes, la rue des Chevaliers et le Palais des Grand-Maîtres ;
  12. Rhodes, une villa envahie par la végétation ;
  13. Rhodes, le départ ;
  14. la Crête, Knossos ;
  15. et bientôt la suite…

Voyage en mer Egée (13), la Crête, Knossos

La Crête, Knossos, en 2008 : la foule devant le palais reconstruit en béton Après Rhodes, cap pendant la nuit sur la Crête. Nous arrivons de bon matin à Heraklion, direction Knossos, comme des dizaines de bus. J’y étais venue une semaine juste avant les jeux olympiques, en 2004. C’était une pagaille énorme, avec des chantiers pas finis et très en retard. J’avais alors voyagé en bus local, et étais venue à Knossos depuis Heraklion en bus urbain, ce n’est qu’à quelques kilomètres du centre-ville. Cette fois ci, un bus climatisé, et un vent de sable venu d’Afrique, très décapant et très désagréable. C’était le site de Crète que j’avais le moins aimé, cette nouvelle visite me l’a confirmé… Pour un archéologue, c’est un vrai massacre de reconstructions hasardeuses en ciment, proposées par sir Arthur Evans (1851-1941), vous pourrez admirer les jolis troncs en béton qui ont remplacé les troncs d’arbre (disparus) de la construction d’origine qui utilisait des matériaux fragiles (ou plutôt, qui se conservent mal dans le temps) comme la brique crue et le bois.

Alors, certes, c’est le lieu supposé du palais du roi mythique Minos, il y a des constructions néolithiques sur place, puis surtout de l’Âge du Bronze ancien (ici daté vers 2100-1900 avant notre ère). Le palais de Knossos, comme les autres palais minoéens, disparaît vers 1750 avant notre ère.

Il est un peu plus tard ré-aménagé par une dynastie achéenne, parlant le grec mycénien, et atteint son apogée vers 1500 avant notre ère. C’est de cette époque que datent la cour centrale et ses fresques (que j’avais vues en 2004 au musée d’Heraklion, qui était fermé pour travaux en 2008), les immenses magasins pour le stockage des réserves d’huile (d’olive) et de céréales.

La Crête, Knossos, en 2008 : la salle du trône Un petit coucou au trône en albâtre attribué au roi Minos. Les fresques que vous voyez ici sont aussi des reconstitutions… Ça donne une idée, mais sans doute pas la bonne de ce qu’étais le décor du palais, même si des fragments ont été retrouvés lors des fouilles.

La Crête, Knossos, en 2008 : un caniveau Le réseau d’amené et d’évacuation des eaux a été moins massacré que le reste… Si les guides n’en parlent pas, regardez quand même, c’est très important, l’eau, pour la vie d’un aussi grand palais…

La Crête, Knossos, en 2008 : le théâtre Et puis, n’oubliez pas de jeter un coup d’œil au petit théâtre, qui devait accueillir environ 500 personnes, un des plus anciens de Grèce. Vous apercevez à peine les faibles gradins sur la photo. Il est préférable de venir sur le site après le flot des bus touristique, donc plutôt en début d’après-midi, mais pas en été, gare à la chaleur !

Si vous allez en Crête, visitez plutôt Phaistos, au cœur des montagnes, et/ou Malia, les sites sont plus calmes, il vous faudra certes un peu d’imagination (ou des reconstitutions virtuelles) pour comprendre l’agencement des bâtiments, mais vous n’aurez pas l’esprit parasité par les reconstructions fausses de Knossos. Et si vous le pouvez, faites aussi un détour par Zakros, les fouilles y sont plus récentes, le site (paysage) est magnifique, en bord de mer…

Petit récapitulatif des articles que j’ai publiés sur ma croisière en mer Égée (octobre 2008) :

  1. le départ du Pirée
  2. Mykonos ;
  3. Éphèse, la bibliothèque ;
  4. Éphèse (2) ;
  5. Patmos ;
  6. le port de Rhodes ;
  7. les remparts de Rhodes ;
  8. vieilles rues de Rhodes ;
  9. l’hôpital des hospitaliers et le musée archéologique de Rhodes ;
  10. l’acropole du Mont Smith à Rhodes ;
  11. Rhodes, la rue des Chevaliers et le Palais des Grand-Maîtres ;
  12. Rhodes, une villa envahie par la végétation ;
  13. Rhodes, le départ ;
  14. et bientôt la suite…

Voyage en mer Egée (12), Rhodes, le départ

Voyage en mer Egée 2009, Rhodes, le départ : le bateau à quai Le voyage en Corse s’étant achevé la semaine dernière, je reprends mon voyage en Grèce en 2008… Je l’avais abandonné fin juin à Rhodes. Aujourd’hui, nous repartons de cette île… direction la Crête pendant la nuit… à suivre la semaine prochaine. À Rhodes, nous regagnons maintenant notre gros bateau de croisière…

Voyage en mer Egée 2009, Rhodes, le départ : le rempart en bord de quai Une dernière vue sur un bout de rempart de différentes époques en cours de fouilles à côté de notre bateau.

Voyage en mer Egée 2009, Rhodes, le départ : le remorqueur amarré Et voilà, un petit remorqueur nous prend en charge.

Voyage en mer Egée 2009, Rhodes, le départ : le remorqueur à pleine puissance Puissance maximale des moteurs…

Voyage en mer Egée 2009, Rhodes, le départ : le quai en arrière …et nous voilà en mer, dégagés du gros bateau qui était devant nous (et qui nous rejoindra demain en Crête…)

Voyage en mer Egée 2009, Rhodes, le départ : dernière vue sur la ville et le remorqueur qui s'éloigne Une dernière vue sur Rhodes alors que le remorqueur s’éloigne…

Petit récapitulatif des articles que j’ai publiés sur ma croisière en mer Égée (octobre 2008) :

  1. le départ du Pirée
  2. Mykonos ;
  3. Éphèse, la bibliothèque ;
  4. Éphèse (2) ;
  5. Patmos ;
  6. le port de Rhodes ;
  7. les remparts de Rhodes ;
  8. vieilles rues de Rhodes ;
  9. l’hôpital des hospitaliers et le musée archéologique de Rhodes ;
  10. l’acropole du Mont Smith à Rhodes ;
  11. Rhodes, la rue des Chevaliers et le Palais des Grand-Maîtres ;
  12. Rhodes, une villa envahie par la végétation ;
  13. et bientôt la suite…

Voyage en mer Egée (11), Rhodes, une villa…

Rhodes, une villa avec une belle flèche Cela faisait longtemps que je ne vous avais pas emmenés en Grèce… Mais voilà, samedi dernier, c’était la journée annuelle des archéologues de Poitou-Charentes, à Angoulême, pendant que les officiels allaient inaugurer le nouveau musée de la bande dessinée… L’occasion de vous proposer une réflexion sur le thème faut-il restaurer les ruines, abordé il y a fort longtemps dans un colloque du patrimoine (et sur lequel j’étais tombée comme sujet du grand oral du concours de conservateur, il y a déjà fort longtemps). La question se posait alors pour Oradour-sur-Glane, la restauration en tant que ruine est plus difficile que de reconstruire, elle est aujourd’hui cruciale à Auschwitz-Birkenau… Une fondation a été créée pour tenter de sauver le site.

Mais revenons à l’archéologie. La question se pose souvent de savoir s’il faut conserver un site ou le fouiller, sachant que la fouille détruit le site, et quelles que soient les précautions prises, les techniques de demain pourront peut-être apporter plus de réponse qu’une fouille aujourd’hui. Et une fois le site fouillé, qu’en faire ? Le détruire, c’est radical mais peut permettre des constructions nouvelles. Le conserver en l’état, impossible. Un minimum de restaurations sont nécessaires pour qu’il reste lisible, sans se dégrader avec le temps. Cela nécessite des moyens souvent importants au départ, puis au fil des années. Une des solutions, mal comprises souvent par le public, les riverains, les visiteurs potentiels, c’est de remblayer le site. Gros avantage, cela évite les trop grandes dégradations et permet de prendre le temps de réfléchir à une solution différente. Et Rhodes, là dedans ? Et bien, depuis l’acropole du Mont Smith à Rhodes, une villa/palais d’époque hellénistique est fléchée, je m’y suis donc rendue, par curiosité…

Ruines envahies par la végétation à Rhodes Et là, vous tombez sur un ensemble de pierres dont l’organisation est illisible, un site complètement envahi par la végétation, sans panneau autre que le panneau d’identification… Il y a même encore la cabane de chantier au fond. Voilà ce que donnent tous les sites archéologiques s’ils ne sont pas détruits, enfouis ou restaurés et entretenus avec de gros moyens… Nous en avons de nombreux dans cet état en France… sans compter les morceaux de murs conservés, sans grand sens, dans des tas de parkings souterrains. Un petit sujet de réflexion pour le nouveau ministre de la culture ? Il a de plus urgentes questions à régler, y compris pour l’archéologie et le patrimoine…

Petit récapitulatif des articles que j’ai publiés sur ma croisière en mer Égée (octobre 2008) :

  1. le départ du Pirée
  2. Mykonos ;
  3. Éphèse, la bibliothèque ;
  4. Éphèse (2) ;
  5. Patmos ;
  6. le port de Rhodes ;
  7. les remparts de Rhodes ;
  8. vieilles rues de Rhodes ;
  9. l’hôpital des hospitaliers et le musée archéologique de Rhodes ;
  10. l’acropole du Mont Smith à Rhodes ;
  11. Rhodes, la rue des Chevaliers et le Palais des Grand-Maîtres ;
  12. Rhodes, une villa ;
  13. Rhodes, le départ
  14. et bientôt la suite…

Voyage en mer Egée (10), Rhodes, la rue des chevaliers et le palais

Rhodes, la rue des chevaliers vue depuis le haut Aujourd’hui, il a fait très beau à Poitiers, même s’il fait encore frais. J’ai eu envie de retourner virtuellement à Rhodes.

Nous commençons donc par remonter la rue des Chevaliers, déserte tôt le matin et noire de monde en fin de matinée. Elle part non loin de l’hôpital des hospitaliers, devenu le musée archéologique de Rhodes. Elle est bordée de bâtiments construits en pierre de taille entre le XIIIe et le XVIe siècles. J’ai pris cette photographie du haut de la rue…

Rhodes. Le palais des grands maîtres, la cour et les statues antiques Le palais des Grands-Maîtres se trouve tout en haut, au bout de cette rue. C’est là que se trouvait la seconde acropole à l’époque hellénistique, l’autre, sur le mont Smith, je vous l’ai déjà montrée. Le palais, abandonné, a fini d’être détruit en 1865 lors de l’explosion d’une poudrière voisine, alors qu’il avait résisté à un siège important en 1522. Les Italiens ont reconstruit l’édifice au début du XXe siècle, et l’achevèrent en 1940. La plupart des sols sont constitués de mosaïques grecques et romaines prises sur le site de Kos. Les statues qui entourent la cour sont également antiques.
Rhodes le palais des Grands-Maîtres, la cour et les groupes de touristes Mais ici, j’y suis allée en fin de matinée, plus aucune tranquillité, sauf dans les pièces en sous-sol qui renferment une collection d’objets antiques assez remarquable.

Petit récapitulatif des articles que j’ai publiés sur ma croisière en mer Égée (octobre 2008) :

  1. Rhodes, une villa ;
  2. Rhodes, le départ
  3. et bientôt la suite…

Voyage en mer Egée (9), Rhodes, l’acropole

Rhodes, acropole du mont Smith, l'odéon Rhodes antique avait deux acropoles, l’une sous le château, l’autre, sur les hauteurs du mont Smith, à une demi-heure à pied (bon, je marche vite, comptez un peu plus) au sud-ouest des remparts.
Celle-ci a été fouillée et certains éléments, comme le théâtre (enfin, le plan officiel dit théâtre, mais c’est en fait un petit odéon de 800 places), ont été reconstruits de manière curieuse, mais à leur emplacement d’origine.
Rhodes, acropole du mont Smith, le temple d'Apollon L’entrée est libre, avec un gardien. La vue de la haut est superbe sur la ville médiévale et sur la baie.
Le temple, sur le point le plus haut, consacré à Pithios-Apollon est remonté lui aussi bizarrement. Les différentes autres constructions sont peu lisibles et compréhensibles.

Rhodes, acropole du mont Smith, le stade Mais il y a un élément à ne pas rater, le stade, daté du 3e siècle avant J.-C. Il mesure 190 m de long (soit 1 stade, la mesure qui a donné son nom à l’édifice), 35 de large, avec des gradins tout autour. Mais surtout, à une extrémité, un système de starter bien conservé. Il permettait à l’arbitre de donner le départ à tous les concurrents en même temps, en libérant la ligne de départ par un système de cordes. J’ai essayé de vous trouver un schéma en ligne, mais n’en ai pas trouvé. Les jeux d’athlètes qui s’y déroulaient étaient en lien avec le culte du soleil.

Rhodes, acropole du mont Smith, le système de starter du stade Ne manquez le petit espace muséographique qui explique la fonction des différents bâtiments de cette acropole. L’acropole de Lindos, à l’autre extrémité de l’île, est sans doute plus impressionnante, mais en quelques heures d’escale, je n’avais pas le temps d’y aller. Il faudra que je programme une semaine de vacances sur cette grande île…

Concernant le stade, comme pour la lieue, le pied, l’empan, etc., la mesure variait suivant les édifices, autour de 180 à 200 m. 190 m à Rhodes, 192 m à Olympie, mais 177 à Delphes et 210 à Pergame… Vive l’invention du système métrique sous la Révolution !

Le théâtre accueillait des spectacles de type tragédies, comédies, pantomimes, danses, luttes sportives, etc., à l’origine en lien avec un culte (pantomime religieuse). Comme pour les courses dans le stade, le théâtre accueillait des jeux oratoires, sorte de grand concours très codifié. Il pouvait aussi accueillir de grands rassemblements civiques ou officiels. L’odéon est plus petit et était consacré plutôt à des pièces lyriques, à l’origine également sous la forme de jeux et concours musicaux et poétiques. Les gradins du théâtre et du stade pouvaient être au moins en partie couverts par une structure en bois et en tissu (de genre Velum). L’odéon avait toujours un toit en bois, pour une question d’acoustique. Vous trouverez des informations utiles sur cette page consacrée au théâtre grec.

Petit récapitulatif des articles que j’ai publiés sur ma croisière en mer Égée (octobre 2008) :

  1. le départ du Pirée
  2. Mykonos ;
  3. Éphèse, la bibliothèque ;
  4. Éphèse (2) ;
  5. Patmos ;
  6. le port de Rhodes ;
  7. les remparts de Rhodes ;
  8. vieilles rues de Rhodes ;
  9. l’hôpital des hospitaliers et le musée archéologique de Rhodes ;
  10. l’acropole du Mont Smith à Rhodes ;
  11. Rhodes, la rue des Chevaliers et le Palais des Grand-Maîtres ;
  12. Rhodes, une villa ;
  13. Rhodes, le départ
  14. et bientôt la suite…

Voyage en mer Egée (8), Rhodes, le musée archéologique

Rhodes, musée archéologique, salle de malades Gros coup de vent entre minuit et 4h du matin. Dans la résidence, il n’y a que quelques branches et petits arbres qui sont tombés. Pour le jardin, je n’y suis pas encore passée. En ville, j’ai vu une voiture bien écrasée par la chute d’une cheminée, quelques tuiles ici et là, mais vraiment pas trop de dégâts. Le soleil brillait ce matin. Du coup, cela m’a donné envie de retourner à Rhodes.

Rhodes, musée archéologique, chapelle de la salle de malades Le musée archéologique de Rhodes se trouve dans l’ancien hôpital des chevaliers. Je trouve très dommage que la lecture du bâtiment qui contient le musée ne soit pas mieux mis en valeur.

Rhodes, musée archéologique, galeries du rez-de-chaussée et du premier étage, au centre de l'étage, la porte de la salle des malades dans l'axe de la chapelle Sans guide, difficile de comprendre le bâtiment à l’exception de la très grande salle des malades avec sa chapelle, au premier étage, qui fait un peu saillie en façade.

Rhodes, musée archéologique, salle de malades Le bâtiment a été construit entre 1440 et 1484, par l’ordre hospitalier et militaire de Saint-Jean-de-Jérusalem pour accueillir et soigner les pélerins (petit rappel, les chevaliers ont été chassés de la forteresse de Saint-Jean-d’Acre en 1291 et on accosté à Rhodes en 1306, d’où ils ont chassé les Génois en 1309. Ils occupèrent l’île de Rhodes jusqu’en 1523). La construction, en grand appareil de pierre de taille, est très soignée.

Rhodes, musée archéologique, la cour du musée Les collections du musée sont composées d’éléments trouvés sur l’île, et reflètent donc son passé protohistorique (mycéniens, minoens), grec, romain, etc. Et bien sûr, des tas de boulets de canon, que l’on trouve partout, en ville comme dans les fossés des remparts. Quelques belles statues, des mosaïques déposées dans les cours, mais je préfère les objets de la vie quotidienne… qui sont heureusement aussi présentés dans quelques salles désertes à l’heure matinale où j’ai fait la visite.

Petit récapitulatif des articles que j’ai publiés sur ma croisière en mer Égée (octobre 2008) :

  1. Mykonos ;
  2. Éphèse, la bibliothèque ;
  3. Éphèse (2) ;
  4. Patmos ;
  5. le port de Rhodes ;
  6. les remparts de Rhodes ;
  7. vieilles rues de Rhodes ;
  8. l’hôpital des hospitaliers et le musée archéologique de Rhodes (c’est aujourd’hui) ;
  9. l’acropole du Mont Smith à Rhodes ;
  10. Rhodes, la rue des Chevaliers et la Palais des Grand-Maîtres ;
  11. Rhodes, une villa ;
  12. Rhodes, le départ
  13. et bientôt la suite…

Voyage en mer Egée (7), Rhodes, à travers les ruelles

Ruelle de la vieille ville de Rhodes Après le port et les remparts de Rhodes, alors que le froid est de retour, je vous emmène à 8h du matin, fin septembre, à travers les vieilles rues de Rhodes. Toutes les périodes s’y mélangent… ainsi que toutes les cultures qui s’y sont croisées.

Rhodes, église Saint-Spyridon L’église Saint-Spyridon est une toute petite église byzantine…

Rhodes, vesige de rempart byzantin … de la même période que ce vestige de rempart qui a été construit avec des remplois (éléments repris sur des édifices plus anciens) parmi lesquels on reconnaît aisément des tambours de colonne…

Ruelle de la vieille ville de Rhodes Mais au détour des étroites ruelles, il faut vraiment faire attention aux scooters, aux serveurs ou encore aux tailleurs porteurs de bonnes-grâces (euh, non, pas vrai pour les tailleurs, c’était juste pour placer la bonne-garde) qui surgissent d’un virage ou d’un carrefour…

Les endroits plus célèbres de Rhodes, il vous faudra encore patienter un peu, et puis, j’ai tant de choses à vous montrer ces temps-ci !

Petit récapitulatif des articles que j’ai publiés sur ma croisière en mer Égée (octobre 2008) :

  1. Mykonos ;
  2. Éphèse, la bibliothèque ;
  3. Éphèse (2) ;
  4. Patmos ;
  5. le port de Rhodes ;
  6. les remparts de Rhodes ;
  7. vieilles rues de Rhodes ;
  8. l’hôpital des hospitaliers et le musée archéologique de Rhodes ;
  9. l’acropole du Mont Smith à Rhodes ;
  10. Rhodes, la rue des Chevaliers et le Palais des Grand-Maîtres ;
  11. Rhodes, une villa ;
  12. Rhodes, le départ
  13. et bientôt la suite…

Voyage en mer Egée (6), Rhodes, les remparts

Rhodes, les remparts Par sa situation aux portes de l’occident et de l’orient, Rhodes a vu passé de multiples civilisations, migrants, colonisateurs : Minoens, Achéens, Phéniciens, Doriens, Romains, Byzantins, Arabes, croisés, Ottomans, Italiens, Allemands, Britanniques. Rhodes est (re)devenue grecque après la Seconde Guerre mondiale. Chacun y a laissé ses traces, des fortifications puisqu’il fallait défendre la position de l’île… Si vous voulez avoir une petite idée de cette chronologie, vous pouvez en trouver une chez Antikforever.

En descendant du bateau et en quittant le port, on ne peut qu’être saisi par l’ampleur des remparts médiévaux et modernes, qui sont inscrits (avec toute la ville médiévale de Rhodes) sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco depuis 1988. Pour les remparts plus anciens, je vous en montrerai la prochaine fois…

Rhodes, les remparts L’essentiel de ce que l’on voit comme fortification, avec des systèmes compliqués de portes, ouvrages avancés, remparts (sur presque 4 km de long) doublés d’un fossé, a été construit par les chevaliers de l’Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem après la perte de Saint-Jean-d’Acre (1291). Ils commencent par prendre Rhodes aux Gênois, qui y avaient installé un important site marchand, puis occupent la ville de 1309 à 1523. Ils ont résisté à plusieurs sièges, dont ceux de 1444 par le sultan d’Égypte et de 1480 par Mehmet II. Mais des boulets de canon de toutes dimensions parsèment les fossés, mais aussi les cours, et autres… La quantité de pierres utilisées pour construire et pour tenter de détruire ces remparts est énorme !

Rhodes, les remparts, porte, vue côté interne de la ville En dehors de l’histoire (très importante, on le voit encore aujourd’hui, le Proche-Orient et Jérusalem sont depuis fort longtemps au centre de nombreux conflits, et Rhodes en est une base arrière), ces remparts ont été très bien entretenus et restaurés.

Rhodes, les remparts, avec un passage dessous La promenade sur les remparts, à l’intérieur de la ville, mais aussi dans les fossés et les petits passages en-dessous ou dans les systèmes de portes, remet vraiment le visiteur à sa taille de fourmi…

Surtout, n’hésitez pas à faire le tour, il y a des portions presque désertes… et beaucoup moins  » ripolinés « .

Petit récapitulatif des articles que j’ai publiés sur ma croisière en mer Égée (octobre 2008) :

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  5. le port de Rhodes ;
  6. les remparts de Rhodes ;
  7. vieilles rues de Rhodes ;
  8. l’hôpital des hospitaliers et le musée archéologique de Rhodes ;
  9. l’acropole du Mont Smith à Rhodes ;
  10. Rhodes, la rue des Chevaliers et le Palais des Grand-Maîtres ;
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Voyage en mer Egée (5), Rhodes, le port

Rhodes, octobre 2008, le port, la ville médiévale en arrière-plan Fin octobre, j’ai arrêté mon récit de croisière en Grèce à Patmos. Direction Rhodes, île clef de la Méditerranée, entre Occident et (Proche-)Orient. Un peu de chaleur, ça ne fera pas de mal… Poitiers s’est recouvert d’un blanc manteau depuis lundi soir. Retour au tout début du mois d’octobre 2008 donc.

Le colosse, immense statue de bronze, sixième des sept merveilles du monde, qui dominait le port, a bien sûr disparu vers 225/227 (226 semble la date la plus fréquemment admise ?) avant notre ère lors d’un tremblement de terre. Très peu de temps en fait après avoir été érigé (en 292 avant notre ère)… Aujourd’hui, ce sont les énormes bateaux de croisière qui dominent sur le port, et au fond, tous petits, la ville médiévale inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1988.

Rhodes, octobre 2008, le port, des remparts coïncés sur a jetée Mais dès le port, coincé entre les bateaux, un petit élément de fortification médiévale, du temps des chevaliers et des croisades d’après le guide (donc vers la fin du XIIIe ou le début du XIVe siècle de notre ère), mais dès que l’on s’approche, il est possible de distinguer une multitude de phases de construction, reprises, etc. À bientôt pour la suite… qui ne tardera pas, les photos sont triées et la documentation est rassemblée.

Petit récapitulatif des articles que j’ai publiés sur ma croisière en mer Égée (octobre 2008) :

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  4. Patmos ;
  5. le port de Rhodes ;
  6. les remparts de Rhodes ;
  7. vieilles rues de Rhodes ;
  8. l’hôpital des hospitaliers et le musée archéologique de Rhodes ;
  9. l’acropole du Mont Smith à Rhodes ;
  10. Rhodes, la rue des Chevaliers et le Palais des Grand-Maîtres ;
  11. Rhodes, une villa ;
  12. Rhodes, le départ
  13. et bientôt la suite…