
Un livre récupéré à la médiathèque après une longue et lente remontée sur la liste d’attente des réservations, prix Goncourt 2012 oblige.
Le livre : Le sermon sur la chute de Rome de Jérôme Ferrari, éditions Actes sud, 2012, 202 pages, ISBN 978-2-330-01259-5.
L’histoire : en Corse, entre 1918 et nos jours. Enfin, 1918, c’est une photographie de famille, celle de Marcel, qui n’est pas sur la photo (il n’est pas encore né), pas plus que son père, encore prisonnier en Allemagne. L’histoire tourne autour du petit-fils de Marcel, Matthieu Antonetti, et surtout autour du bar du village. Ce bar a déjà été repris par un homme du cru, il n’a jamais payé le loyer, puis par un couple du continent, avec enfants, après un début prometteur, la mère finit par fuir, laissant son mari qui a été converti au jeu -excessif. Matthieu Antonetti, qui avait commencé des études de philosophie à Paris, décide de revenir au village avec son meilleur ami, Libéro, et de reprendre le bar.
Mon avis : j’ai eu beaucoup de mal avec le style, des phrases parfois très longues, où l’on se perd, se noye. Pas facile au début de se repérer dans le temps: est-on en 1918, dans l’histoire de Marcel, qui fuit sa Corse natale, ou aujourd’hui, dans l’évolution de la vie du bar, ou à une autre époque? Le bar est-il maudit ou les patrons successifs condamnés à sombrer en se laissant manipuler par les clients (jeu d’argent, alcool, tournées non payées) ou les serveuses qui prennent le pouvoir (par le sexe, tout en détournant une partie de la recette)? La nature humaine est-elle faite uniquement de stupre et de corruption? Quant au rapport avec le titre et le sermon de saint Augustin sur la fragilité du monde terrestre, je n’ai pas vraiment compris…
Ce livre entre dans le cadre du défi 1% de la rentrée littéraire organisé à nouveau cette année par Hérisson.
Après avoir vu
Et là, par la mer, la vue sur les rochers de porphyre est sublime…
… avec le petit bateau, nous pouvons entrer dans de petites grottes…
… glouglou,
… demi-tour au fond, nous admirons les anémones de mer (trop floues pour vous les montrer).
Plus loin, dans le maquis, le pilote nous montre des chèvres sauvages. Heureusement que j’ai toujours une paire de jumelles sur moi… Elles font le tour du bateau…
Encore plus loin, un nid d’aigle ou balbuzard pêcheur… énorme… Vous ne le voyez pas ?
Mais si, il est là… Mais pas les aigles, déjà partis en migration.
Plus loin, un autre encore,
…un peu d’aide… Si vous voulez découvrir cette espèce, il y a un beau dossier sur le site de la ligue protectrice des oiseaux.
Allez, j’y vais comme la dernière fois de mon petit couplet. regardez ce que rejette le moteur du bateau… Dans un site naturel protégé par l’Unesco, cela me semble inadmissible… Rentrer dans les grottes dans ces conditions aussi, même si c’est très agréable pour les yeux… Sans parler des remous qui perturbent le délicat équilibre… Alors, pourquoi ne pas imposer des bateaux à propulsion solaire, s’ils fonctionnent à
Après Ajaccio, direction Corte. Ancienne capitale de la Corse indépendante, siège d’une grande université. Voici la maison où se réunit le premier parlement indépendant, fondé par Pascal Paoli…
La vieille ville m’a beaucoup plus… Un petit tour à la citadelle…
…mais pas au musée de Corse…
Après une petite promenade dans la ville haute, nous redescendons, tiens, un des tirages de la fontaine aux amours de Durenne…
Mais si, vous vous souvenez de
Sur la route du retour, nous nous arrêtons pour déjeuner à Vivario, sans électricité car EDF réparait des lignes un peu plus loin, puis arrêt pour une promenade dans la montagne en laissant la voiture à la gare de Vizzavona…
… un tout petit bout du célèbre GR 20, mais dans un parcours très facile jusqu’à la cascade des Anglais. Deux heures de promenade bien agréables.
Depuis l’hôtel à Porticcio, nous avions une très belle vue sur la baie d’Ajaccio et les Sanguinaires…
Aussi, après avoir déjeuné à Ajaccio, nous avons pris la route des Sanguinaires, avec son phare du 19e siècle.
Nous les voyons mieux les îlots quatre îlots de porphyre rouge (Mezza Mare ou Grande Sanguinaire, des Cormorans, Cala d’Alga et Porri) du bout de la presqu’île… euh, de la pointe de la Parata.
Puis une petite grimpette jusqu’à la tour génoise.
Avant de rentrer, nous faisons une petite promenade dans la forêt d’eucalyptus…
… en prenant bien garde de ne pas écraser cette mante religieuse qui voulait nous barrer le chemin.
Puis une petite pause pour voir le cimetière et ses grandes chapelles, signalé dans tous les guides.
Au retour, pour une fois, aucun orage en vue. Le coucher de soleil sur la baie d’Ajaccio est superbe…
… même si ça ne rend pas comme je le voudrais…
… sur ces photographies.
Avec une semaine de retard, retour en
Je commence mon périple en ville par le
Direction maintenant la
Vers la sortie du musée, n’oubliez pas de regarder les pressoirs et autre matériel our la fabrication de l’huile d’olive…
Avant de déjeuner en ville, un petit coup d’œil à la citadelle, toujours occupée par l’armée. La suite la semaine prochaine…
Après
… encore plus parce que nous passons après un orage, avec un ciel chargé et des arbres calcinés sur des milliers d’hectares…
Après de nombreux virages, nous redescendons sur la côte est de la Corse, en vue de la citadelle de Porto Vecchio.
De la ville haute, nous découvrons le petit marais salant…
… les prix exagérés des restaurants, et les restes des remparts bien restaurés sur la face visible…
… mais défigurés sur l’autre face par la multiplication des climatiseurs et des terrasses des restaurants. Que fait le service territorial d’architecture dans ces abords de monuments historiques ?
Sur la route pour la plage, nous essuyons un nouvel orage. Nous croisons des dizaines de voitures qui remontent de la plage… et arrivons à Palombaggia dans une ambiance surréaliste, avec un temps chaud (26°), des cirés… et quelques baigneurs. Une des plus belles plages de Corse… Elle ne vaut pas les grandes plages du Nord-Pas-de-Calais comme Le Touquet ou Malo… Plus doux certes ici en Corse, mais les grands espaces, pas vraiment.
Petite erreur de programmation, vous n’avez pas eu le droit à mon article sur la Corse la semaine dernière…
Mais la vue vaut vraiment le déplacement, les formations de granites et de porphyres sont magnifiques…
… et nous avons échappé à l’orage que vous voyez monter ici… Nous reviendrons dans ce secteur pour une autre visite… par la mer cette fois.
Après
Après un déjeuner dans un restaurant en bas des marches, nous partons à l’assaut de la citadelle… Nous commençons la visite par une petite promenade au-dessus des célèbres falaises.
Puis promenade dans la ville haute, en passant par le clocher de l’église Sainte-Marie Majeure…
appui sur les maisons de l’autre côté de la rue ! En avant, il y a une loggia ou lieu de réunion… L’ensemble, avec quelques vestiges du 12e siècle, mais surtout des remaniements modernes, est classé monument historique depuis 1982.
Plus loin, près des anciennes casernes et ancien lycée, l’église Saint-Dominique avec son clocher octogonal ajouré est beaucoup plus intéressante, et d’ailleurs classée sur une des premières listes de monuments historiques, en 1862.
Après les difficultés à
…en repérant de nombreux vestiges de fortifications. Dans une petite rue, ne pas rater la boutique du photographe William Moureaux, art et images : il y vend des photographies… et des cartes postales très originales au même prix que les cartes ordinaires ailleurs, vous pouvez les découvrir dans sa galerie de photographies à tirage limité. Il a aussi une activité classique de photographe (mariages, portraits, autres événements familiaux, communication d’entreprise, etc.).
Avant de partir une
Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par