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Salade de courgettes (et avocat)

Maryse partage avec nous une recette bien fraîche, idéale par ces grosses chaleurs, pleine de sels minéraux et de vitamines! En plus, elle est pleine de coriandre fraîche, l’une des rares herbes que de mon côté j’arrive à sentir, et j’en abuse! La parole à Maryse…

Salade de courgettes

Recette extraite du livre de Guadalupe Rivera et Marie-Pierre Colle:
« Les noces de Frida et Diego, souvenirs et recettes du Mexique »
(livre dont je vous parlerai ultérieurement).

Ingrédients pour la salade de courgettes de MaryseIngrédients:

1 kilo de courgettes
Un gros avocat bien mûr
Coriandre fraîche
Parmesan
Huile d’olive, vinaigre, sel, poivre

Couper les courgettes en rondelles d’un demi centimètre et les faire blanchir 3′ dans l’eau bouillante (pas plus, sinon elles s’écrasent). Les égoutter (moi je le fais la veille pour qu’elles soient vraiment très bien égouttées et pour qu’elles soient bien froides).

Courgettes et avocat disposés dans le platDans la recette originale, cette salade se fait dans un saladier, moi je dispose les rondelles de courgettes dans un plat rond et plat, la présentation est plus esthétique et on voit bien les ingrédients.

Ensuite, éplucher l’avocat et couper-le en lamelles qu’on dispose au-dessus des courgettes.

Ajout du parmesan et de la coriandre fraîcheFaire des copeaux de parmesan qu’on parsème et enfin la coriandre finement ciselée.

Pour la vinaigrette, j’utilise un vinaigre de miel ou de cidre (éviter les vinaigres de vin ou parfumés, trop forts en goût). La verser dessus la salade et mettre au frais au moins une heure avant de la servir. Les saveurs sont délicates et sont appréciées des convives en général.

La salade de courgettes de Maryse: le plat préparéEt les courgettes étant un légume de saison, il faut en profiter. Celles que j’ai utilisées viennent du jardin du père de notre ami Olivier, donc garanties bio.

Fines herbes et champignons en mug

Couverture de Mug cakes, de Joséphine et Valérie Piot, aux éditions SolarIl y a quelques semaines, une amie m’a conseillé un petit livre de recette, idéal selon elle quand on n’a pas envie de faire à manger, elle pour la flemme, moi plutôt parce que faire à manger chaque jour quand on est anosmique / agueusique, ça n’est pas stimulant: Mug cakes, de Joséphine et Valérie Piot, aux éditions Solar. En revanche, je trouve que comme les recettes utilisent très peu de chaque ingrédient, c’est un risque de gaspillage. J’ai donc profité d’acheter les ingrédients pour d’autres plats et tester en même temps une recette en l’adaptant.

Coriandre, ail, ciboulette et estragonAinsi, comme je vous l’ai signalé il y a longtemps, j’achète presque chaque samedi au marché des champignons frais cuisinés par exemple en soupe (voir aussi revoir des champignons aux oignons, à la grecque version hiver), du fromage de chèvre de la ferme du Maras de la famille Gauvreau (frais ou sec) à Chauvigny, et plein d’herbes depuis que j’arrive à les sentir un peu, c’est à dire bien fraîches et en grande quantité. Samedi donc, j’avais pris pour 2€ trois gros bouquets, estragon, coriandre et ciboulette.

Fines herbes ciseléesPremière étape, je les lave rapidement, les laisse sécher un peu sur du papier absorbant (réutilisable une fois sec), puis opération un peu longue de ciselage, j’en utilise à peu près un quart tout de suite (avec les champignons et dans le chèvre frais, moins la dîme gardée pour la recette que je vais partager), j’en garde un quart au frigo pour la semaine (dans des boîtes hermétique avec du papier absorbant qui régule l’humidité), et je congèle le reste pour une utilisation différée, ainsi que le tiges qui finiront dans une soupe. Je ne jette (au compost) que le petit tas au centre en bas, tige trop dures d’estragon et quelques feuilles fanées.

Il faudra aussi que j’essaye la recette de tarte aux herbes de Moqueplet, que j’ai vue après avoir choisi mes repas de la semaine.

J’ai donc décidé de tester la recette de mug champignon, mais en l’adaptant… Pas question d’utiliser 15g de fromage frais à l’ail et aux fines herbes d’une marque connue… Burk!!! Si vous avez la flemme, vous pouvez le faire, pour ma part, j’ai fait du maison!

Les ingrédients:

2 champignons moyens (chez mon marchand, des petits champignons, ce sont vraiment des petit, juste poussés pour les cuisiner à la Grecque)
1 œuf (n° 0, bio, ou 1, élevage en plein air, jamais un n° supérieur, attention en faisant vos achats, des œufs industriels -2 ou 3 – peuvent se déguiser en « œufs fermiers » disposés dans un panier au marché, faites attention à ce qui est marqué sur la coquille)
1 cuillère à soupe de lait (mesuré à la dosette, prélevé sur mes yaourts maison… à la confiture, à l’avoine et aux fruits secs)
15 g de fromage frais de chèvre donc, agrémenté de fines herbes, un éclat d’oignon et une demie gousse d’ail
(sel inutile) et poivre.

Champignons et autres ingrédients avant cuisson J’ai donc commencé par préparer le fromage frais avec les herbes, l’ail, l’oignon et le poivre. Pour limiter la vaisselle, j’ai fait un trou au milieu et cassé l’œuf, battu à la fourchette puis incorporé peu à peu au fromage frais, puis ajouté le lait.  J’ai ensuite coupé directement dedans les champignons.

Champignons en mug...Cuisson au micro-onde 1minute 45 secondes, à 750W, laisser reposé 2 minutes avant de sortir, à manger démoulé ou… directement dans le mug! Au passage, vous voyez, j’ai choisi un mug assez large, lui aussi made in Chauvigny pour Philippe Baudelot / Tout Poitiers.come! Version locale de la recette, je vous dis! Résultat très satisfaisant, mais difficile à faire avec tous les ingrédients locaux en dehors des jours de marché.

Du mou et du dur…

Scène d'accouplement, sculpture gothique sur un chapiteau dans l'église de Payroux, Vienne, vue rapprochéeOh, j’entends quelques petites voix amies qui pensent à mes articles du mot-clef «  » (au Moyen-Âge – je n’ai pas résolu la question de la position pour cette photo à 😉 – ou à l’époque moderne)… mais non, ce sont juste les recommandations de la diététicienne pour reprendre un minimum de plaisir à manger malgré mon anosmie/agueusie. Parmi les exemples, elle m’a dit que les croquettes pouvaient être une bonne solution.

Les ingrédients pour la soupe de betterave et la tatin de céleriElle m’a aussi conseillé d’alterner les rares odeurs qui commencent à revenir et l’introduction de nouvelles odeurs. Cette fois, j’ai choisi une odeur revenue, la coriandre… à forte concentration, donc juste quand je coupe ou quand j’en mets vraiment beaucoup (ici un gros bouquet! sur la photo, vous voyez dans le verre de la coriandre, de la ciboulette pour la soupe froide de betterave et le persil que j’ai mis en entier dans une omelette). Les croquettes, je n’en cuisine presque jamais. Je faisais parfois des pancakes aux flocons d’avoine et lentilles, mais le goût était peu prononcé « avant ». Et puis j’ai pensé à l’une des recettes antigaspi proposées par de grands chefs pour La ruche qui dit oui et la région île de France, en partenariat avec Marmiton, dans le cadre de la semaine de la réduction des déchets : les croquettes zéro déchet, recette proposée par Gabrielle Menzeluk du restaurant l’Assiette, Paris 18e.

Les ingrédients: pour une dizaine de croquettes (2 personnes)

50g de pain rassis
1 verre (6,5 cl) de lait
1 œuf
30g de roquette (remplacée par beaucoup plus de coriandre fraîche)
20g de chèvre cendré (je me limite à 30g de fromage maxi par jour, à cause du sel, je n’ai donc mis du chèvre que sur quelques croquettes, euh, Monsieur mon producteur de chèvre, j’ai oublié de vous en prendre samedi, en plus du fromage frais, alors c’est cette fois du chèvre « industriel » de Bougon)
Sel, poivre, huile d’olive

La recette (un peu modifiée, j’avais la flemme de pétrir à la main): Croquettes au pain rassisdans le bol du robot, couper le pain en petits morceaux, verser le lait, laisser gonfler, ajuster (j’ai ajouté un peu de lait), ajouter l’œuf, la roquette (la coriandre) ciselée, assaisonner, mixer ou pétrir. Après, économie de vaisselle oblige, j’ai directement réalisé les croquettes dans la poêle chaude huilée, après retournement, j’ai baissé le feu et laissé fondre un peu plus de 2 minutes le chèvre. Puis j’ai préparé une deuxième fournée!

Verdict: je retiens cette recette, même si j’ai assez peu souvent du pain rassis, que je coupe en crouton pour les soupes en hiver, réduit en panure ou plus rarement cuisine en pain perdu…

Guacamole, la recette de Maryse en direct du Mexique!

Guacamole servi ici avec une petite sauce "casera" (sauce maison)...

Guacamole servi ici avec une petite sauce « casera » (sauce maison)… et accompagné d’une Dos equis faute de Bohémia.

Depuis quelques semaines, Maryse se prélasse dans sa belle-famille mexicaine… Elle a déjà partagé avec nous un mouton mexicain, elle nous nargue aujourd’hui avec une recette ensoleillée, alors que ce dimanche s’annonce encore avec un temps de Toussaint, au moins sur Poitiers… La parole à Maryse!

Guacamole (prononcer « oicamolé »: le « e » en espagnol se prononce toujours « é »)

Le guacamole au Mexique n’est pas un plat en tant que tel, il se sert à l’apéritif accompagné de totopos, petites galettes triangulaires de maïs que l’on trouve en France en sachets comme les chips avec les gâteaux apéro. Il accompagne aussi des plats tels que les sopes, burritos….

Ingrédients:
3 avocats bien mûrs
2 tomates bien mûres
1 oignon blanc taille moyenne
Coriandre fraîche 1/2 bouquet
1citron vert
Sel, piment selon les goûts
Totopos

Ouvrir les avocats, retirer la chair et la mettre dans un saladier. L’écraser avec une fourchette en bois (pas de métal pour éviter l’oxydation), ajouter les tomates épépinées et l’oignon, les deux coupés en tout petits dés. Bien mélanger, ajouter le jus du citron vert et la coriandre ciselée finement. Saler, mettre un peu de piment (au Mexique, il y a des piments savoureux très variés), en France, on mettra du piment d’Espelette, du paprika ou du plus fort pour les plus courageux… Vous posez les noyaux dessus, on dit que ça retarde l’oxydation, mais avec le citron, ça suffit. Disons que c’est pour le folklore. Vous filmez le saladier et vous le mettez au frais 2 bonnes heures. Accompagner avec des totopos natures, petites galettes de maïs que l’on trouve au rayon apéro, en sachet comme les chips et qui servent à prendre le guacamole.
Pour l’apéro, avec une margarita bien fraîche! Santé. Ou avec une bière, la Bohémia, la meilleure à mon goût.
Bien sûr tout autre apéro est possible.

NB. Si vous allez au Mexique un jour, dites « oicamolé » et pas « oicamol », c’est aussi ridicule que si on disait « cassoule » ou lieu de cassoulet et vous vous éviterez le regard compatissant mais un brin moqueur des autochtones. Je ne renonce jamais à corriger les gens quand l’occasion se présente mais la mauvaise habitude est tenace.

Bouteille de Bohémia, bière mexicainePS de Véronique: Eh, eh, j’ai aussi reçu de Vito (le mari de Maryse) la photo de la fameuse bière Bohémia, LOL!