Le livre : Jérusalem d’Afrique, de Joann Sfar, colorisé par Brigitte Findakly, tome 5 de la série du chat du rabbin, paru en 2005 (ISBN 2-205-05725-1).
L’histoire : dans l’Algérie des années 1930, la fille du rabbin, Zlabya, s’ennuie auprès de son mari. Le rabbin reçoit une grande caisse qu’il croit remplie de livres saints sauvés auprès de lui par une communauté menacée par les pogroms en Russie… Mais à la place des livres, il trouve un peintre russe qui recherchait la douzième tribu d’Israël. S’engage alors un long voyage en Afrique, à la poursuite d’une Jérusalem d’Afrique qui devrait se trouver quelque part vers l’Éthiopie. Voyage où l’on retrouve le malka et son vieux lion.
Mon avis : en ouverture de ce tome, Joann Sfar explique qu’il s’agit d’un album contre le racisme. C’est un pari tout à fait réussi, toujours avec sa plume si particulière. Et bonne nouvelle, le chat a retrouvé la parole auprès des humains… C’est aussi le premier album où certains personnages meurent…
Retrouvez toute la série du chat du rabbin de :
- tome 1 : la Bar-Mitsva (2002) ;
- tome 2 : le Malka des lions (2002) ;
- tome 3 : l’exode (2003) ;
- tome 4 : le paradis terrestre (2005) ;
- tome 5 : Jérusalem d’Afrique (2006)
- l’adaptation au cinéma
Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.
L’histoire de Scandale à New-York : expulsés de Londres vers le Canada en passant par New-York, les deux compères, après un incident à la douane, décident de jouer en bourse l’argent qu’ils ont tiré d’un papier parlant de propriété du Québec… Très vite, ils sèment la panique dans les milieux financiers, rachetant la banque tout en n’y connaissant rien…
Le livre : L’Exode, de Joann Sfar, colorisé par Brigitte Findakly, tome 3 de la série du chat du rabbin, paru en 2003 (lu dans l’édition intégrale 1, collection Poisson pilote, éditions Dargaud, 2008, ISBN 978-2205062533).
Mon avis : deux albums aux dessins simples mais efficaces. J’aime beaucoup le traitement des scènes de nuit. De petites histoires (quelques pages chacune), à lire pour se détendre… encore que, car la peur de la dizaine (d’années), ma mère en souffrait et n’a pas
Dimanche dernier, déluge sur Angoulême… Parfaitement en accord avec l’exposition
Après un déjeuner en centre-ville et une nouvelle douche sous la pluie drue, direction la
Traversée de la passerelle sur la Charente et direction l’ancien bâtiment, créé par Castro et qui a très mal vieilli ces dernières années. Désolée pour la photo, prise depuis la passerelle… Pas de halte à la fusée Tintin, car la ville paye des droits pour un projet qui ne verra jamais le jour : construire une reconstitution de la fusée de On a marché sur la lune… qui a failli atterrir sur cette île, puis sur l’ancienne poudrière (au sens propre) toujours prête à exploser, pleine de déchets toxiques enterrés. Le bâtiment Castro se voit à peine, mais ce n’est pas plus mal. A 4h de l’après-midi, il faisait bien sombre. Ici, trois expositions, sans compter le resto (fermé le dimanche), un espace web et la médiathèque BD. Parmi les expos, une sur l’art postal, une sur les auteurs de la maison des auteurs, et une plus importante, sur Dupuy et Berberian, qui ont reçu en 2008 le grand prix de la ville d’Angoulême à l’occasion du dernier festival de la BD (tous les liens des BD que j’ai lues à retrouver sur la