Archives de l’auteur : Véronique Dujardin

Encore des châles … pour de futurs cadeaux (de Maryse)

Aujourd’hui, c’est Maryse qui a les clefs du blog. Je lui laisse la parole 😉 Vous pouvez aussi revoir les bonnets et châles assortis qu’elle a déjà présentés ici.

Encore des châles

… pour de futurs cadeaux

Châle mauve au tricot de MaryseVoici deux châles dont l’un deux a été fait il y a pas mal de temps (je l’avais oublié et je l’ai retrouvé lors du rangement de printemps). C’est un modèle déjà fait mais facile à réaliser et qui plaît bien parce qu’il est très douillet et confortable. Donc le rescapé est en laine Katia Azteca et je le destine à mon amie Nicole qui a les cheveux blancs pour une occasion prochaine, car elle aime bien ces tons doux de dégradés roses et mauves avec un peu de vert clair. Je l’ai terminé par un rang au crochet.

Châle rouge au tricot de MaryseLe second, je l’ai juste fini. Il est en laine unie Katia Merino Aran rose. Toujours sur le même principe : aiguilles circulaires numéro 6 et point mousse ; mais je l’ai terminé par quelques rangs d’arceaux faits en mailles en l’air au crochet. Plus léger que le précédent, il sera bien pour les soirées estivales un peu fraîches. Il aurait peut-être accepté des aiguilles un peu plus grosses ce qui lui aurait donné un aspect plus mousseux.

Trois bonhommes de neige

Trois cartes avec des bonhommes de neigeEn clin d’œil à un petit défi bonhomme de neige en 2012, j’ai réalisé ces trois cartes pour Capucine OVéro bis et Zazimuth.

Pour mes cartes de vœux, cette année, je me suis inspirée des modèles et gabarits du livre Poésie de papier en hiver, d’Isabelle Guiot-Hullot, paru en 2016 aux éditions de Saxe. Mais alors que ses modèles forment des saynètes fixées sur des socles en bois flotté, j’ai gardé l’idée d’utiliser un fond en papier journal ou autre, du vernis colle, un contour en ficelle colorée (au lieu du fil de fer krafté), en collant le tout sur un fond en papier recyclé maison jaune et vert.

Voir aussi le lutin, à suivre…

Une fillette en marionnette

Marionnette de doigt, la filletteJ’ai poursuivi la série de marionnettes de doigt au crochet avec la petite fille, très chic avec sa jupe à volants! Elle mesure 11 cm de haut.

Marionnettes de doigt : trois souris, un potiron, un singe, un chien, une filletteDans le numéro spécial Doudous et petits jouets, n° 8 avril-juin 2012 de la revue Passion crochet, j’ai réalisé:

Bonne année 2017!!!

Carte de voeux avec un lutin sur papier maisonJe vous souhaite à tous et à toutes une très bonne et heureuse année 2017!!! Que ce petit lutin vous porte chance, santé et tout ce que vous pouvez désirer!

Pour mes cartes de vœux, cette année, je me suis inspirée des modèles et gabarits du livre Poésie de papier en hiver, d’Isabelle Guiot-Hullot, paru en 2016 aux éditions de Saxe. Mais alors que ses modèles forment des saynètes fixées sur des socles en bois flotté, j’ai gardé l’idée d’utiliser un fond en papier journal ou autre, du vernis colle, un contour en ficelle colorée (au lieu du fil de fer krafté), en collant le tout sur un fond en papier maison recyclé bleu….

Une marionnette chien

Marionnette de doigt, le chienJ’ai choisi la même laine que pour les souris grises, pour réaliser le chien, avec de grandes oreilles plates… Il mesure 11 cm de haut.

Marionnettes de doigt : trois souris, un potiron, un singe, un chienDans le numéro spécial Doudous et petits jouets, n° 8 avril-juin 2012 de la revue Passion crochet, j’ai réalisé:

En route pour le festival Télérama 2017

Le festival Télérama 2017 (le vingtième!) commencera mercredi 18 janvier et se poursuivra jusqu’au 24… toujours le même principe, 15 films sélectionnés plus un jeune public, à 3,50 euros dans les cinémas d’art et essai participants… et en vous munissant du bon qui sera dans les Télérama des deux semaines précédentes. Je suis pas mal allée au cinéma cette année et j’ai vu six films sur les seize de la sélection.

Les films que j’ai vus

Les films que je verrai peut-être

  • Ma vie de courgette de Claude Barras
  • Nocturama de Bertrand Bonello
  • La Tortue rouge de Michael Dudok de Wit
  • Les Ogres de Léa Fehner
  • Paterson de Jim Jarmusch
  • Toni Erdmann de Maren Ade
  • Aquarius de Kleber Mendonça Filho
  • Midnight Special de Jeff Nichols
  • Victoria de Justine Triet
  • Elle  de Paul Verhoeven (celui-ci, je n’ai pas trop envie de le voir, j’avais déjà trouvé le livre « Oh… » de Philippe Djian très dur)

PS: Finalement, cette année, je n’ai pas vu de films dans le cadre du festival Télérama 2017, car j’ai passé un grand week-end à chez mon père et les autres jours, j’avais vu les films qui passaient au Dietrich et ceux que j’aurais aimé voir ne passaient pas à des heures pratiques au TAP Castille… Il devrait y avoir des séances de rattrapage fin février, avec un festival Télérama spécial enfants où seront à nouveau programmés Ma vie de courgette de Claude Barras et La Tortue rouge de Michael Dudok de Wit (je ne sais pas si ça sera aussi à Poitiers).

De la douceur et du confort

Aujourd’hui, la parole est à Maryse… avec un texte qu’elle m’avait passé il y a déjà un moment et que j’ai oublié de mettre en ligne!

Snood boutonné en vert olive

Laine Katia Canada
100 % acrylique

Pour ce snood j’ai choisi cette grosse laine qui met bien en relief la torsade centrale entourée de point mousse. La laine est un peu grosse, et je pense refaire ce modèle avec un fil plus fin, car au printemps ce sera plus agréable à porter. Mais je garderai le système de boutonnage qui évite de passer par la tête et donc évite de se décoiffer, ce qui ne me gêne pas vraiment personnellement car mes cheveux sont coupés court, mais en enlevant les snoods classiques, j’ai perdu quelques boucles d’oreilles.
J’ai donc terminé le snood par trois boutonnières et choisi de jolis boutons transparents veinés de vert et noir.

Double col en coloris doux et dégradés

Laine Katia Azteca (le même coloris que pour le châle et le bonnet assortis pour la mère d’un ami)

J’ai choisi de le faire en rangées de damiers 3 sur 3 séparées par 3 rangs de point mousse, après avoir essayé d’autres points qui ne me satisfaisaient pas trop. J’aime bien l’aspect de relief qui met en valeur les couleurs. Au départ je voulais faire une écharpe, mais le gros col double bien chaud qui entoure le cou de très près, c’est très confortable quand il y a du vent comme on en a eu ces temps-ci. Prévu pour faire un cadeau, je l’ai gardé et bien utilisé, le préférant aux snoods qui laissent passer l’air froid. Ceci dit, j’ai une belle collection de snoods, écharpes, cols et bonnets et pourtant j’en ai donnés pas mal. Il va falloir que je fasse d’autres choses…et/ou que je fasse d’autres cadeaux.
Dimensions: 33cm de haut sur 60cm de tour de cou

Cache-épaules ou pèlerine

Ma grand-mère, qui vivait à la campagne, portait une pèlerine pour sortir dans la cour de la ferme et c’était le même principe que ce modèle, un peu moins sophistiqué mais très pratique, car facile à enfiler sur un pull ou tout autre vêtement, quand on veut sortir en vitesse et c’est très confortable.
Pour le faire, j’ai utilisé la laine Katia Azteca la même que celle du bonnet et de l’écharpe de mon mari. J’avais acheté plusieurs pelotes de cette laine et il m’en restait de quoi faire ce petit cache-épaules. Un simple rectangle tricoté en fausses côtes anglaises. J’ai retourné les bords pour faire un col qui se ferme avec deux boutons en bois. Une pelote et demi, 115 mailles de large et environ 45 cm de hauteur, aiguilles circulaires n° 6.

Étole

Laine Katia Broadway 50 % acrylique, 47 % laine, 3 % polyester
Aiguilles 5
5 pelotes

Il y a longtemps que j’avais envie de me faire une étole pour la demi-saison (expression bizarre qui signifie saison tempérée, mais si on décortique un peu les deux mots, on a une saison qui n’est qu’une moitié: une sorte de sous-saison?). Idéale donc pour les soirées parfois fraîches dans nos régions: à la mi-printemps, à la mi-été ou à la mi-automne…

Avant de trouver la laine, le modèle et le point, j’ai tâtonné et défait plusieurs fois l’ouvrage à la mode de Pénélope. J’ai donc choisi de faire ce point de godron, en alternant 4 rangs de jersey endroit et 4 rangs de jersey envers (au lieu de 3 et 3 pour le godron classique) encadré tout autour par du point de riz afin que les bords soient bien réguliers. La laine est très douce, mousseuse et le léger pailleté assez discret.
En fait, je vais peut-être le transformer en boléro boutonné comme pour un joli modèle que j’ai vu dans un catalogue des Éditions de Saxe: « Le tricot irlandais: pulls, capes & accessoires », où plein de tricots ont attiré mon attention. Mais les points irlandais c’est une autre histoire.
Avec cette étole j’attends de pied ferme les fraîcheurs printanières ou estivales. Et je n’ai toujours pas décidé si ce serait étole ou boléro ou la possibilité de l’utiliser des deux manières.

Dimensions finales: 150x52cm (mais l’élasticité du point fait qu’elle s’étire facilement d’une bonne dizaine de centimètres)

Il n’est pas encore minuit… par la Compagnie XY

La façade du théâtre auditorium de Poitiers après l'incendie du 21 novembre 2016Après Le grand C lors de la saison 2009-2010 au théâtre et auditorium de Poitiers / TAP, la compagnie XY est revenue pour ce noël 2016 avec son spectacle Il n’est pas encore minuit

Le spectacle : 22 voltigeurs sur scène, pieds nus (à quelques exceptions près), avec pour seuls accessoires des planches carrées et une bascule pour certaines figures. Bagarre, danses etc. sont le prétexte à une histoire muette (en musique)… à des pyramides humaines jusqu’à quatre niveaux et des voltiges sans filet.

Mon avis : un grand moment de spectacle vivant, tant sur scène avec la pêche des voltigeurs que dans la salle, pleine d’enfants ravis. Le petit texte lu à la fin du spectacle, sur l’individualisme de la société et la casse de la solidarité et de la protection sociale, dans un art vivant où la solidarité est indispensable, prenait tout son sens alors que l’une des propulsions à la bascule avait mal été dosée, mais le voltigeur heureusement bien rattrapé par ses pairs qui assuraient la sécurité…

Voir un extrait du spectacle

Un gentil petit singe…

La vallée des singes à Romagne, juillet 2011, une maman gorille et son bébé de 3 semainesNon, pas de nouvelle visite à la vallée des singes (visite en 2011) à Romagne dans la Vienne, fermée pour l’hiver, …

Marionnette de doigt, le singe… mais une nouvelle marionnette de doigt! Elle mesure 10 cm de haut.

Marionnettes de doigt : trois souris, un potiron, un singeDans le numéro spécial Doudous et petits jouets, n° 8 avril-juin 2012 de la revue Passion crochet, j’ai réalisé:

Cigarettes et chocolat chaud de Sophie Reine

Pour ma sortie dominicale au cinéma, je suis allée voir Cigarettes et chocolat chaud de Sophie Reine.

Le film : de nos jours en région parisienne. Veuf depuis trois ans, Denis Patar [Gustave Kervern] se débat pour joindre les deux bouts entre plusieurs petits boulots et élever ses deux filles, Janis, 13 ans [Héloïse Dugas] et Mercredi, 9 ans [Fanie Zanini]. Un soir, il est encore arrivé trop tard pour aller chercher Mercredi à l’école et le policier a été obligé de faire un signalement au service d’aide sociale à l’enfance. L’assistante sociale, Séverine [Camille Cottin], est chargée de faire l’évaluation et le contraint de suivre un stage de parentalité, faute de quoi les deux fillettes lui seront retirées…

Mon avis : après un rôle de gardien un peu déconnecté de la réalité dans le film Dans la cour de Pierre Salvadori, revoilà Gustave Kervern dans un autre rôle de paumé, cette fois en papa poule, sans le sou, un peu débordé, tendre et aimant… bref un « parent défaillant » au regard de la loi! Le stage de parentalité et son absurdité sont très bien vus, et le scénario a le bon goût de faire évoluer l’assistante sociale dans sa vision de ce qu’est un « bon parent », ce qui ne doit pas arriver souvent dans la vraie vie… En parallèle, l’ainée développe avec l’adolescence un syndrome Gilles de la Tourette [télécharger la fiche maladie rare Orphanet], là encore, deux visions vont s’affronter, le neurologue très rationnel avec ses neuroleptiques et le père et la sœur qui vont organiser une thérapie comportementale « sauvage » mais semble-t-il efficace!

J’ai passé un agréable moment avec ce film touchant, parfois un peu trop empathique, avec deux jeunes actrices que l’on aimerait voir évoluer dans quelques années.

PS : Gustave Kervern a aussi réalisé Saint-Amour avec Benoît Delépine