Cette semaine, je suis en week-end à Limoges, mais le week-end dernier, je suis partie à Strasbourg. Cela faisait longtemps que j’avais envie de profiter du TGV direct Poitiers-Strasbourg… L’occasion m’en a été donnée avec l’entrée au salon Créativa gagnée chez défi de toile à l’occasion du concours loup 2010. J’ai eu chaud (enfin, froid, plutôt…) au départ. le TGV était annoncé – avec 10 minutes de retard – quand la gare a été fermée à cause de manifestants à proximité… Notre TGV a été le dernier à quitter la gare, tous les autres ont été bloqués jusqu’à presque midi. J’ai donc pu profiter pleinement de mon week-end à Strasbourg, un peu plus de 500 photos, visite de neuf musées (le musée de l’œuvre Notre-Dame avec les originaux des sculptures de la cathédrale, le musée d’art moderne et contemporain, le musée zoologique, le musée alsacien, le musée historique, le musée Tomi Ungerer et dans le palais Rohan, le musée archéologique, le musée des Beaux-Arts et le musée des arts décoratifs) et deux expositions (le camp romain de Strasbourg-Argentorate et Des mondes de papier, l’imagerie populaire de Wissembourg), environ 60 km à pieds sur le week-end. Voici déjà mes achats dans les différents musées… oui, vous voyez un livre de broderie au fond à droite, il s’agit de très beaux motifs alsaciens trouvés au musée alsacien. Je reviendrai sur ce stock de photos dans les prochains mois…
Comme prévu, je suis allée au salon Créativa… Voici mes achats chez défi de toile (le grand coupon fait partie du lot gagné), de quoi faire quelques cadeaux de naissance avec des langes et deux ensembles pour protéger les carnets de santé, biberon et tétine. Mais l’ambiance du salon Créativa était désastreuse, j’y suis allée le samedi matin, absolument désert… Déjà, pas facile à trouver sans plan, car pas fléché pour les piétons et vélos pourtant nombreux à Strasbourg.
Un sol en béton brut, non recouvert de moquette… le parc des expositions va déménager dans quelques mois, pour laisser la place à l’extension du quartier d’affaires européen, les parkings et les halls ne semblent plus entretenus. Et le brouillard n’arrangeait pas l’ambiance… Tous les marchands se plaignaient, vu le prix des stands, ils ont dû tous laisser des plumes… et encore plus ceux qui, comme des Hongrois, n’acceptaient que du liquide en paiement… mais pas un distributeur de billets à l’horizon… Si vous voulez leur remonter le moral, allez faire quelques achats sur leur boutique en ligne (paiement par virement au Portugal, mais la procédure est très facile…).
Ah, quand même, une photo de leur stand! Désolée, Dianou / Claudiane, tes boules en frivolité étaient sur la droite, invisibles sur ma photo…
J’ai quand même trouvé mon bonheur chez Bodoni (la librairie) (des livres que j’avais repérés mais que je voulais feuilleter avant de les acheter), chez une fabricante de tampons, Katzelkraft (des tampons en caoutchouc à fixer sur une mousse autocollante, puis à utiliser sur un bloc acrylique) et dans une boutique allemande, Idena, qui avaient des autocollants originaux et des kits pour de jolies cartes de deuil… pas facile à trouver d’habitude.
PS:
J’ai brodé les langes avec un oiseau pour Aaron, le bébé de Marquise la Vache, et un ours pour Raphaël, le bébé de Tezca.
Dans Broderies au point de croix et traditions en Alsace de Fabienne Bassang, j’ai réalisé :
- deux broderies alsaciennes finitionnées en marque-page
- un oiseau brodé sur un lange
- deux oiseaux pour une manique
- un premier abécédaire, un deuxième abécédaire et de petits motifs pour le concours de Nans 2012
- un marque-page fleuri
Il y a quelques semaines, je vous ai présenté le 











Je vous ai montré lundi la
En allant rendre visite l’autre jour à
Revenons à celle-ci. Le soldat mourant, enveloppé dans le drapeau national, est soutenu par Jeanne-d’Arc, avec son auréole de sainte, son armure et son épée au côté. L’oeuvre avait été commandée fin 1919, au moment de la sculpture, elle venait juste d’être canonisée en 1920 par Benoit XV.
La voici de plus près, vous pouvez remarquer qu’elle porte aussi dans sa main droite une couronne de feuilles de chêne, probablement plus symbole de la force plus que couronne civique ici.
… en direction d’un élément d’architecture qui pourrait être une cathédrale, mais symbolise probablement plutôt l’Église en tant qu’institution et donc le salut de l’âme du soldat si l’on tient compte de l’engagement militant, virant même au prosélytisme, de Maxime Réal del Sarte. Étonnant, ce monument aux morts, non ?