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Palais de Tokyo, jardins

Palais de Tokyo, jardin sauvage Il y a environ trois semaines, je vous recommandais de jeter un coup d’œil aux jardins en contrebas du palais de Tokyo à Paris. Je n’ai pas trouvé sur leur site ces jardins, et donc pas non plus les noms des architectes, je les avais notés sur un papier que je n’ai pas retrouvé… Si quelqu’un à l’information, je complèterai… En voici deux images prises mi août.

Post-scriptum : et voilà l’info, les architectes paysagistes sont Laurent Dugua et Marc Pouzol.

Dans la fosse, toujours à l’ombre, se trouve un jardin sauvage traversé par un chemin de planche.

Le long des escaliers (rue de la manutention), c’est un jardin potager, avec de petits trucs Palais de Tokyo, jardin potager rigolos (tâches de peinture, épouvantail, etc.). À voir avant l’hiver…

Angélique…

Bonbons, liqueur et angélique confite

… ??? … Vous ne voyez pas ? C’est la réponse à la question d’hier. Le paquet en tissu contenait plusieurs éléments à base d’angélique, une plante du marais poitevin traitée du côté de Niort. Il y a un paquet de bonbon et des tiges d’angéliques confites (c’est sucré et fibreux), qui viennent de chez Rannou-Métivier, qui fait aussi d’excellents macarons très différents des macarons habituels (pas lisses), du macaronet, une sorte de gâteau à base de pâte macaron, et des chocolats et plein d’autres choses… qui supportent mal le voyage par la poste. Pour voir la fabrication des macarons, il y a un petit musée sur le lieu de production à Montmorillon. La liqueur à l’angélique vient des Dames de l’angélique (rue de l’archimède à Niort). Et retrouvez ici une recette à l’angélique confite ainsi que la photographie de la plante. Et aussi la recette de la liqueur et de la fabrication de l’angélique confite… Je n’en cultive pas, mais qui sait, peut-être l’année prochaine dans mon jardin?

Dans le colis arrivé hier chez Alix dans le cadre d’un PIF, il y avait d’autres produits régionaux… que personne n’a trouvé non plus. Un pot de terrine à base d’escargot ( » cagouille  » en charentais). Il vient de l’escargoterie de Roche-Briande à Arçay (en vente à la boutique de l’office de tourisme départemental, rue de la Regratterie près de Notre-Dame-la-Grande à Poitiers). Ils font plein d’autres produits à base d’escargot et proposent des recettes sur leur site…

Il y avait aussi des mini broyés de chez Goulibeur, j’aurai voulu mettre la grande boîte collector de cette année, pour le quatre centième anniversaire de la fondation de Québec, mais elle ne rentrait pas dans le paquet de la poste. Le reste, c’étaient des produits divers et bien sûr des créations manuelles que je vous montrerai prochainement.

Après cette mise en appétit, je vais aller manger ma soupe de tomates – de mon jardin – avec des oignons et par dessus des herbes fraîches (persil, thym, ciboulette), aussi du jardin, et quelques framboises en dessert… Je suis allée faire une cueillette avant de rentrer, et il fait trop froid pour une salade de tomate…

Il y a quelque temps, je vous ai parlé de La Fausse Veuve de Florence Ben Sadoun, un livre que j’avais reçu avant sa mise en librairie par Chez les filles.com et les éditions Denoël. Je viens d’entendre une interview de l’auteure, il s’agit bien d’un récit autobiographique, même si elle tient au mot roman…

Je vous montrerai en début de semaine prochaine deux autres merveilles reçues hier… après une longue journée derrière mon ordinateur et des bases de données. Un EXTRAORDINAIRE chat de Liliane. Si, vous vous souvenez d’elle ou au moins de sa carte en frivolité, celle qu’elle m’a envoyée avec les minuscules fleurs en frivolité et celle que j’ai réalisée en relevant le défi

La deuxième surprise est arrivée du Québec, un gros colis envoyé par Alix, dans le cadre du PIF que nous avions conclu il y a quelques mois… Le contenu est MAGNIFIQUE… je vous réserve la surprise. Pour le colis que je lui avait envoyé, il est disséminé sur mon blog, mais allez chez Alix, elle avait présenté le tout ici et ici !

Mes envois à Alix, je pense n’avoir rien oublié, mais vérifiez chez Alix qui avait présenté le tout ici et ici !

Encore une surprise au jardin…

Pois de senteur dans le grillage Depuis quelques semaines, les feuilles étaient sorties. Les fleurs sont apparues en début de semaine : encore une plante que je n’ai pas plantée et que j’hérite des précédents occupants du jardin… Cette fois, il s’agit de pois de senteur, qui ont colonisé le grillage qui sépare le jardin du quai… sur lequel je n’ai pas de barque ! Maintenant, je ne pense plus avoir de surprises, j’ai visité ce jardin pour la première fois il y a une dizaine de mois… Sinon, les tomates commencent à bien donner, malgré le mauvais temps de cette première quinzaine d’août. Et je grignote quelques framboises, elles auraient besoin d’un peu de soleil.

Les nouvelles du jour

Filets sur les framboisiers Depuis que je suis rentrée de mon jardin, impossible de me connecter en tant qu’administrateur à Overblog, je ne sais pas quand je pourrai publier cet article ce soir… ni quand je pourrai répondre aux commentaires des blogueuses du même réseau. Il y a aussi des problèmes d’affichage de certaines images dans les anciens articles. En attendant, je prépare quelques autres articles. J’ai terminé ma sixième étape du SAL à la poursuite des souris organisé par Chantal / Artscor83. Mais chut, Chantal a dit que c’était pour demain… Un peu de patience ! Sinon, au jardin, j’ai recouvert mes framboisiers d’un filet à oiseaux, mangé mes deux premières tomates cerises qui étaient presque mûres l’autre jour, les laitues ont bien repris. Pour mes vacances dans une semaine, je pourrai aller picorer tout en lisant et brodant à l’ombre !

Les deux premières tomates bien mûres

Retour du jardin : bientôt des tomates et des framboises…

Framboises formées Je rentre de mon jardin. Les framboises (les framboisiers ont été apportés par mon père au printemps dernier) sont en train de se former.

Tomates cerises en train de mûrir Les tomates cerises commencent à virer au jaune, encore un peu de soleil et tout cela sera mûr… Pour les autres variétés de tomate, elles sont plus en retard…

Cosmos jaune en fleur Et une nouvelle sorte de cosmos, jaunes à fleurs simples, est en fleur. C’est Emmanuelle qui m’avait offert les graines !

Enfin, j’ai repiqué les laitues… Suite à l’attaque en règle des limaces et escargots sur le premier semis, j’ai fait un second semis… sur mon balcon ! Elles sont maintenant repiquées, avec une dose d’antilimace.

Mon jardin mi-juillet

Marguerite en fleur Cosmos en fleur De nouvelles fleurs sortent dans mon jardin. Il y a toujours des hémérocalles. Sont apparues à côté de grandes marguerites, que je n’ai pas non plus plantées (pour ceux qui ont raté les épisodes précédents, j’ai acheté cet hiver un jardin, j’ai donc la surprise de voir apparaître des plantes que je n’ai pas plantées). Les premiers cosmos – c’est Emmanuelle qui m’avait offert les graines – commencent à fleurir, ainsi que les lychnis que mon père m’avait apportés au printemps. Lychnis en fleur

Sirop de menthe

Une hémérocalle en fleur Petit retour sur mon message d’hier. Merci à toutes pour l’identification de mes fleurs : ce sont donc des hémérocalles, elles sont superbes ! Je ne résiste pas à la tentation… de vous remettre l’image d’hier.

Les deux sujets du jour n’ont aucun rapport, je vous fais donc deux messages ! Un ce matin, et j’ai programmé l’autre pour cet après-midi.

Pour le sirop de menthe, suite à plusieurs questions, voici ma recette, retrouvée dans de nombreux livres. Remplir une grande passoire avec des feuilles (et éventuellement des fleurs), mais pas de tiges. La laver, la mettre dans une grande casserole (je prends en général une cocotte minute). Faire bouillir à part 2l d’eau, la verser sur les feuilles de menthe, mélanger. Quand ça a tiédi, ajouter 2 kg de sucre cristal, bien remuer, laisser macérer en mélangeant à nouveau de temps à autre, pendant 24 à 36h. Filtrer le liquide, porter à ébullition, mais pas plus pour éviter que ça tourne en caramel. Mettre dans des bouteilles préalablement ébouillantées. Je prends des bouteilles de bière ou de limonade à bouchon en céramique. Conserver au noir et au frais, genre à la cave. Les bouteilles non ouvertes se gardent longtemps. Le sirop est jaune-vert pâle, et se dilue comme le sirop du commerce.

L’année dernière, j’ai aussi fait du sirop de melon. Mais je l’ai trouvé trop sucré pour le boire, alors, je l’ai utilisé pour faire des yaourts. Il suffit de mettre une ou deux cuillères à soupe au fond du pot, puis de verser la préparation pour yaourt avant de mettre en route la machine. Il faudra que j’essaye avec la menthe…

Il est aussi possible de faire plus ou moins la même recette à la menthe avec de l’alcool de fruit : dans ce cas, je ne fais qu’un litre d’alcool et de sucre, et il faut laisser macérer beaucoup plus longtemps, genre 1 mois au frais. À servir comme digestif si vous ne reprenez pas la route après !

Identification des plantes inconnues…

Apparition de plantes inconnues Le feuillage mystérieux en mai, derrière les jeunes poireaux Pour ceux (celles) qui viennent d’arriver sur ce blog, un petit rappel. J’ai acheté cet automne un jardin en bord de rivière, à un petit quart d’heure à pied de mon appartement. Au printemps étaient sorties des plantes que je n’avais pas plantées. J’avais cru que ça pourrait être des iris, mais aucune fleur n’était apparue, et très vite, les feuilles n’étaient plus compatibles…
Le mystère est résolu, avec les fleurs, c’est plus facile… Ce sont des lys oranges ! En fait non, des hémérocalles, merci Emmanuelle…

Lys en fleur J’ai aussi pu récolter de la menthe pour faire du sirop de menthe. Ça macère, je le cuirai demain soir.

Des nouvelles de mon jardin…

Trop de pommes sur le pommier Après les jardins de Chaumont hier, voici beaucoup plus modestement des nouvelles de mon petit coin au bord de l’eau… Les pommes grossissent, et il va falloir faire du nettoyage, ne garder qu’un ou deux fruits (à votre avis, un ou deux ?) par bouquet. Et j’ai commencé à bidouiller une gouttière sur ma cabane, que j’ai raccordée à un récupérateur d’eau. J’ai mal calculé les morceaux qu’il me fallait, alors, il me manque un petit raccord pour plaquer la descente contre le mur. Je vais y remédier quand j’aurais le temps de repasser faire des courses de bricolage (en bus, je n’ai pas de voiture personnelle, et ne vais pas en louer une pour si peu…). En revanche, je ne vais pas prolonger la gouttière vers la gauche du toit, j’aime autant que l’excès d’eau arrose un peu le tas de compost.

Le récupérateur d'eau sur la cabane de jardin S’il n’y a pas de problème de train, je rentre un peu avant minuit de Tournus ce soir, et repars à l’aube demain pour Niort. Je vous ai aussi préparé à l’avance un article pour samedi, au cas où je rentrerais très tard.

Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire et oeuvres d’Erik Samakh

Festival des jardins 2008 Il y a quinze jours, j’étais en stage à Chaumont-sur-Loire sur un thème très sérieux, les fermes-modèles aux dix-huitième et dix-neuvième siècles. Nous avons beaucoup travaillé sur le sujet (fermes-modèles, modèles de fermes, fermes ornées, fermes industrielles, etc.), visité quelques-unes en région Centre, et juste eu le temps de visiter la ferme-modèle de De Brogglie à Chaumont et le festival des jardins. Mais nous n’avons pas eu le temps de visiter l’intérieur du château ni les expositions en cours.

Je profite de l’occasion pour vous présenter quand même ce beau domaine et le festival 2008, qui n’avait pas plu à Télérama (n° 3045, qui trouvait un manque d’imagination et une mauvaise présentation des œuvres d’art dans le château). Pour le festival, je trouve qu’ils sont trop sévères, surtout qu’il est difficile de se rendre compte en début de festival, il vient juste de commencer, tout devrait être bien mieux dans l’été, voire en septembre. Vous avez jusqu’au 19 octobre 2008 pour y aller, accès par la gare d’Onzain (grande ligne pas TGV Paris-Tours) pour ceux qui préfèrent abandonner leurs voitures. C’est à une dizaine de kilomètres d’Amboise, une vingtaine de Tours.

Le domaine : le domaine de Chaumont-sur-Loire, château transféré de l’État (gestion du centre des monuments nationaux) à la Région Centre depuis le 1er février 2007, est désormais géré avec le festival des jardins par un EPCC (établissement public de coopération culturelle) constitué par la Région Centre et la commune de Chaumont-sur-Loire. Il s’appelle désormais Centre d’arts (au pluriel) et de nature. Attention, le site internet du domaine n’est vraiment pas très convivial ni mis à jour. Pour trouver vraiment des informations précises, il faut aller voir les dossiers de presse.

Dans le dossier de presse du festival 2008, dont le thème est des jardins en partage, vous trouverez les paysagistes invités de l’année et la présentation des 26 jardins lauréats du concours 2008. Pour les artistes invités dans le parc (Jannis Kounellis, Erik Samakh, Victoria Klotz et Rainer Gross, voir mon article les œuvres de Rainer Gross, Erik Samakh et Victoria Klotz), ils sont à peine mentionnés en page 33 de ce document mais sans les dates des mises en place des œuvres. Et toujours rien sur les expositions, pas plus que sur le site général du château (que je n’ai pas vues)… Pour cela, il faut dénicher un autre dossier de presse qui aurait quand même pu être mis en lien à partir du premier, ou depuis la page d’accueil du domaine…

Côté restauration, j’ai été très déçue, il paraît que le tarif avait été négocié pour le stage… mais nous avons eu le même repas de pâtes médiocre les deux jours où nous avons sur place. Cela fait cher l’assiette biodégradable en fibres végétales compostables…

Côté hébergement, je suis très bien tombée, dans une très grande chambre d’hôte au pied du château, Le Patio, ensemble de deux chambres tenues par M. Rodrigo Gamboa pour un prix plus que raisonnable. Plus d’informations sur le site de l’office du tourisme de Chaumont-sur-Loire

Je voudrais aussi vous livrer quelques réflexions sur un des artistes invités, Erik Samakh. Les flûtes solaires et les lucioles suspendues dans le parc par Erik Samakh sont en cours d’installation et seront vraiment visibles à partir du 1er juillet si on en croit le dossier de presse. Si les premières présentations de ces œuvres étaient originales (elles accumulent de l’énergie pendant la journée et diffusent la nuit son ou lumière), cela devient vraiment un peu redondant et manque d’imagination, même si l’artiste investit à chaque fois un lieu différent. Au cours de ces dernières années, je les avaient déjà vues au Centre national – devenu depuis international – d’art et du paysage de Vassivière (leur site internet n’est pas non plus très bien conçu je trouve), en Limousin, où elles faisaient partie des manifestations liées à la replantation d’une parcelle ravagée par la tempête de 1999 sur l’île de Vassivière (Les Rêves de Tijuca, en 2002). L’année dernière, ces flûtes et ces lucioles étaient présentées à Romanes 2007, la biennale d’art contemporain 2007 de Melle, dans les Deux-Sèvres (en juillet, pas assez de soleil pour les faire fonctionner), biennale organisée autour du thème Eau, air, terre : La sagesse du jardinier. Ces flûtes et lucioles ont essaimé dans de nombreux autres lieux, que vous pouvez retrouver en partie ici.