
Il y a un mois, j’ai reçu un mél de Violaine, du site Chez-les-filles.com. En lien avec les éditions Denoël, elle se proposait de m’envoyer le livre La fausse veuve, de Florence Ben Sadoun, à paraître le 25 août 2008 aux éditions Denoël donc (ISBN 978-2-207-26073-9, dépôt légal juin 2008). J’avais reçu le livre très vite, et vous en avais parlé aussitôt. Mais vous ne pouviez pas le trouver en librairie… Il va être mis en rayon dans le prochains jours, je vous remets donc l’article publié l’autre jour, complété avec des liens vers d’autres articles sur le même livre.
Retrouvez d’autres avis : Quoi de neuf Cécile, qui n’a pas trop aimé, pas plus que Praline. D’autres avis chez Bribes, Liliba, Sous le feuillage, le p’tit coin de lecture, lectrissima, Lily et ses livres, Paperblog, Chez Lorraine.
Ce livre, je ne l’aurai assurément pas acheté en librairie, surtout parce que c’est un petit livre (une centaine de pages en caractères assez gros, j’ai plutôt pour habitude d’attaquer des livres plus gros, surtout que je lis assez vite). L’auteure, Florence Ben Sadoun, est directrice de la rédaction de Première, journaliste à ELLE et chroniqueuse cinéma à France Culture. Plutôt prometteur. Puisque je l’ai reçu, je l’ai lu hier soir… et ça a été une bonne surprise.
L’histoire : la narratrice parle à son ami, d’abord dans le coma suite à un accident vasculaire cérébral. Puis réanimé, mais victime du locked-in syndrome. Mais si, ce syndrome, vous le connaissez ! Il a été rendu célèbre par Jean-Dominique Bauby et son livre, Le scaphandre et le papillon (paru chez Laffont et en poche chez Pocket). Son histoire fut adaptée l’année dernière au cinéma par Julien Schnalel, avec Matthieu Amalric dans le rôle principal (si vous n’avez pas lu ce livre, lisez-le, pour le film, il est sorti en DVD…). Ce syndrome donc dans lequel la personne est parfaitement consciente, mais incapable de faire le moindre mouvement, parfois juste un mouvement de paupière. Puis vient la confrontation avec l’ex-femme à l’hôpital, les longs trajets en train depuis la gare du nord, vers un lieu jamais nommé autrement que Le Vomi, mais qui ne peut être que Berck-sur-Mer… Et reviennent aussi des souvenirs d’enfance de la narratrice, « juive berbère » comme elle se désigne. Et brusquement, on comprend que cet amant, c’est Jean-Dominique Bauby, même s’il n’est pas nommé.
Mon avis : après avoir été confronté au locked-in-syndrome de l’intérieur, par le récit de J.-D. Bauby, Florence Ben Sadoun nous livre l’autre côté de la barrière, celui de l’accompagnant, de son long parcours, de son deuil impossible puisque la personne aimée n’est pas décédée, mais quand même plus tout à fait vivante, et en tout cas plus comme avant. Au début, l’écriture est déroutante, mêlant dans une même phrase tutoiement et vouvoiement. Qui est ce tu, qui est ce vous ? L’amant devenu étranger ? Le lecteur auquel s’adresse le narrateur ? Puis, au fil des pages, des chapitres (très courts, deux, trois pages au maximum), je me suis habituée à ce style, suis entrée dans l’histoire, et l’ai dévoré en une heure à peine… Pas un grand livre, pas de la grande littérature (rien à voir avec les plus de 500 pages de Une histoire d’amour et de ténèbres d’Amos Oz, que j’ai commencé à la suite en fin de soirée), mais un récit poignant, plein de tendresse et de difficultés de la vie quotidienne qui tourne autour de l’autre, devenu absent, enfermé dans un hôpital lointain. Une question, quand même, est-ce bien un roman, ou un récit autobiographique ?
Le site Chez les filles.com (merci à eux et notamment à Suzanne) m’ont déjà envoyé ces autres livres, que j’ai parfois aimés, parfois pas du tout. Retrouvez-les sur la page des livres reçus pour critique.
J’ai déjà lu plusieurs aventures du commissaire Brunetti à Venise, en français et aussi en anglais (
Petit rappel : les éditions Gallimard (collection Folio policier, n° 510, 2008, ISBN 978-2-07-035755-0 ) ont eu la très bonne idée de rééditer pour cet été sous le titre Le quatuor algérien quatre enquêtes du commisaire Llob, par Yasmina Khadra (pseudonyme de Mohamed Moulessehoul, voir sur le
J’ai sélectionné ce livre pour le 
Idéal pour un aller-retour Poitiers-Paris en train ! Mais aussi sur la plage, tranquillement installé dans un fauteuil ou ailleurs. Je l’ai dévoré…
Je viens de terminer ce livre, De Gaulle, Van Gogh, ma femme et moi, de Jean-Jacques Reboux, collection Lunes blafardes n° 8, aux éditions Après la lune (octobre 2006, ISBN 2-35227-023-5). J’ai trouvé cette petite pépite à la
Ce livre est inracontable… L’écriture assez décalée, un peu dans la lignée des Poulpe. Comment dire ? Sur un parking de supermarché, Bernard Maresquier, le narrateur, attend sa femme sur un parking de supermarché. Au fil des pages vont se croiser de Gaulle, né quatre mois après le suicide de Vincent Van Gogh à Auvert-sur-Oise, des petites vieilles hilarantes, des écrivains, des journalistes, plein d’autres personnages, sur fond d’intrigue de roman noir (le narrateur est enterré vivant à Auvert-sur-Oise). Et je viens de découvrir une nouvelle injure : « ancêtre de Toumaï ». Ça ne vous dit rien ? C’est un pré-hominidé découvert il y a quelques années au Tchad, d’une lignée différente des Australopithèques (Lucy et autres). Alors, j’avais déjà vu comme injure Australopithèque, voire Néandertal (pourtant très proche de nous, notre plus proche cousin humain), mais jamais encore Toumaï. Bon, ce ne sont que quelques mots parmi 300 pages, mais ça m’a fait sourire.
Un nouveau compte-rendu de lecture, même si ceux-ci restent la plupart du temps sans commentaire et sans réaction, pas plus que ce qui concerne les expositions ou les musées… Mais que voulez-vous, je lis beaucoup (je ne rends compte que d’un livre sur deux ou trois que je lis), et par période, visite de nombreuses expositions… en lien avec mon métier ou pas. Cette fois, je vous parle d’un polar, facile et rapide à lire en ces beaux jours estivaux.
Ici, hier, il a fait très beau pour la première fois depuis longtemps !!! Donc, je n’ai même pas ouvert mon ordinateur, et ai passé toute la journée au jardin, un peu de jardinage (il faut bien tondre et désherber un peu le persil et les carottes), un peu de grignotage (radis et fraises), beaucoup de lecture et de broderie. Voici mon petit coin installé à l’ombre du figuier. Au premier plan sur la couverture, le sac que m’a envoyé
Bon, sinon, ce matin, impossible de mettre plus tôt un article pour cause de maintenance d’Over blog. Plein de photos ne s’affichent plus, mais ils ont promis de réparer cela très vite. Croisons les doigts…